The Generation of Miracles : Us !

Résumé : Pendant un match, Kuroko est à terre. Personne ne le remarque. Première blessure physique et morale, ses anciens coéquipiers lui manquent... Kagami joue trop solo, Seirin n'a plus besoin de l'ombre. La Génération des Miracles a pour projet de se reformer, la rejoindra-t-il ? Et quel secret cache-t-il ?

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, tout comme le monde dans lequel ils évoluent, tout revient à Tadatoshi Fujimaki ! (sauf l'intrigue de cette fanfiction ...) ATTENTION : J'ai écrit cette fic, ça me prend de nombreuses heures, le plagiat est intolérable !

Note de l'auteure : J'ai beaucoup de mal avec la succession des matchs alors, désolée si, ouuups, j'ai malencontreusement échangé l'ordre de quelques uns d'entre eux. De toute façon, ça n'aura pas de grande incidence sur la fiction centrée sur la Génération des Miracles (Noooon, vous aviez pas deviné ? Désolée pour le spoil alors ;) ), Kuroko étant inclus dedans et sur Seirin, surtout sur Kagami et sur Riko.

C'est la première fois que je m'essaie sur le fandom de Kuroko (oui, je sais, il faut en général éviter de dire qu'on est nouvelle, ça fait pas bien sur le CV d'une auteure…) mais j'ai trois ans d'expérience dans le domaine des fanfictions si ça peut vous rassurer !

Essayons de passer un bon moment ensemble !
Sur ce, bonne lecture !


Riko Aida, comme à son habitude, surveillait son équipe pendant qu'elle s'entraînait.
Elle soupira de contentement. Depuis qu'ils avaient réussi à se qualifier pour la Winter Cup, ils se donnaient à fond. Enfin, presque tous. A son grand étonnement, Kuroko ne suivait plus le rythme et ça l'énervait grandement. Alors que tout le monde savait très bien que bientôt arriverait la nouvelle confrontation avec Touhou, donc avec Aomine Daiki.
Ils avaient déjà rencontré plusieurs membres de la fameuse « Génération des Miracles ».

Ryota Kise, Aomine, puis Shintarō Midorima. Ils avaient aussi fait la connaissance de Atsuchi Murasakibara. Riko ricana pour elle-même puis se leva du banc et mit fin à l'entraînement.

Elle observa Tetsuya Kuroko et Taiga Kagami s'approcher d'elle, en sueur, épuisés. Elle « scanna » rapidement Kagami, sans s'occuper de Kuroko puisque ses capacités physiques n'étaient pas très intéressantes. Elle loupa donc l'éclair blessé dans le regard bleu lui faisant face.

Le reste de l'équipe l'entoura. La plupart babillaient, certains osaient la foudroyer du regard pour ses supplic…entraînements de plus en plus éprouvants. Oh, elle était gentille, vraiment, il n'était que dix-huit heures. Bon pour un jour de repos, c'était peut être beaucoup mais bon…

Elle afficha un sourire sadique et Junpei Hyuga retint un soupir.

- Bien ! Bon boulot, tout le monde ! Vous pouvez y aller, n'oubliez pas de vous étirer!

Sur ces, oh combien douces paroles synonymes de délivrance, elle partit. Shun Izuki cligna des yeux, Rinnosuke Mitobe aussi et Teppei Kiyoshi laissa échapper un rire nerveux.

- C'est tout ? grogna Kagami.

A ses côtés, Kuroko ne dit pas un mot, se pencha et attrapa son chien, Numéro Deux. Il partit simplement. Kagami lui emboîta le pas. Le dunker était perplexe. Plus le match contre Aomine approchait, plus son « ombre » était silencieuse et impassible

Il ne savait pas ce qu'il se passait mais ça l'inquiétait. Beaucoup. D'un côté parce que Kuroko était son coéquipier, son partenaire, et d'un autre parce que … parce que c'était Kuroko. Il était devenu plus qu'un ami pour lui.

Kuroko, de son côté, se changea et partit sans attendre quiconque. Durant tout le trajet qui le menait chez lui, il garda Numéro Deux contre lui, tête baissée.

Il avait reçu un message.

Wow.

Non, ce n'est pas ce simple fait qui était surprenant, sa vie sociale n'était pas complètement pourrie, merci, mais c'était l'expéditeur qui l'avait étonné.

Aomine lui-même.

« Prête, mon Ombre ? »

Pourquoi ? Pourquoi reprendre contact maintenant ? Juste avant leur deuxième match en tant qu'ennemis, le premier ayant été un véritable massacre. Seirin s'était pris une sacrée raclée pendant l'Inter-lycées et Kuroko préférerait franchement l'oublier. Mais il ne le pouvait pas. Le goût âcre de la défaite lui brûlait encore la gorge. Nerveusement, l'ombre réajusta son col et poursuivit son chemin.

Sans vraiment faire attention, il dépassa son quartier et prit le métro. Inconsciemment, il atterrit dans un parc. Mais pas n'importe quel parc.
Oh que non.

Kuroko frissonna et baissa un peu plus la tête en repensant à la fameuse Génération des Miracles. A sa Génération des Miracles.

Seijuro Akashi. Leur capitaine. Rouge.

Daiki Aomine. Sa lumière. Bleu.

Ryota Kise. Jeune prodige. Jaune.

Atsuchi Murasakiraba. Monstre. Violet.

Shintaro Midorima. Shooter infaillible. Vert.

et lui, Tetsuya Kuroko. L'ombre. Noir.

Si ce n'était que ça….

Seijuro Akashi. Leur leader. Flippant, certes, mais qui, finalement, les menait à la victoire sans jamais considérer la défaite comme une éventualité. Il avait été le premier pour Kuroko. Le premier à découvrir son talent, le premier à le pousser, le premier à croire en lui. Et d'une certaine façon, il protégeait son équipe. Oui, il les préservait tous de la défaite et de son goût amer. Et il troublait Kuroko, il avait toujours cru en lui et c'était grâce à lui qu'il était aujourd'hui l'Ombre. Kuroko ne savait même pas quelle relation il voulait -ou plutôt aurait voulu- avoir avec lui ...

Daiki Aomine. … Que dire ? En tant que lumière, il était son partenaire, ils fonctionnaient en symbiose, Aomine avait terriblement confiance en lui. Il y avait entre eux quelque chose d'inexplicable, Kuroko pouvait jouer les yeux fermés, sachant qu'Aomine rattraperait toutes ses passes, sachant que sa lumière comprendrait et réagirait comme s'ils partageaient le même esprit et la même âme. Kuroko savait également qu'Aomine avait très mal pris le fait qu'il ait choisi une nouvelle lumière et qu'il mènerait un combat particulier contre Kagami pour se venger.

Ryota Kise. Il était ultra affectueux, avait un potentiel énorme, chérissait Kuroko comme un frère le ferait. Il le soutenait et n'avait jamais remis en cause sa place au sein de Teiko. Et ça, c'était génial, d'avoir son amitié et de savoir qu'il croyait en lui. De savoir qu'il ne lui en voulait pas pour être parti.

Atsuchi Murasakiraba… Géant au cœur tendre ? Ouais, un truc dans le genre. Kuroko se souvenait que la dernière fois où il avait vu Murasakiraba, celui-ci s'était penché et lui avait affectueusement caressé (ébouriffé) les cheveux et s'était comporté comme un ami proche avec lui. Non pas comme. Ils étaient des amis proches ...

Shintaro Midorima. … Ah là là … Durant leur match, Kuroko avait très bien entendu ses paroles agacées envers lui mais avait surtout entendu sa remarque lorsqu'il était sur le banc : Midorima avait reconnu son talent et ses grandes capacités et il était plus qu'énervé de le voir « gâcher » ses aptitudes dans une jeune équipe comme Seirin. Mais malgré ses paroles, Kuroko savait que Midorima était réellement inquiet pour lui et pour son avenir.

Et enfin lui, Tetsuya Kuroko. Le petit frère à protéger, celui qui se démarquait des autres de part sa petite taille et sa carrure plus frêle. Celui qui était la colle dans cette équipe. Dans les deux sens, hein, un pot de colle sur la Génération, mais en même temps, il avait tellement peur de les perdre, mais aussi colle dans le sens ciment de l'équipe. Sans lui, l'équipe avait littéralement explosé.

Il regrettait parfois. Il se disait qu'il aurait dû se battre, faire en sorte qu'Aomine se trouve un autre objectif, que tous retrouvent la motivation et arriver à son but final : que la Génération des Miracles joue enfin en équipe et en s'amusant.

Kuroko s'extirpa de ses pensées, un sourire triste aux lèvres. Il regarda le parc autour de lui et alla s'acheter une glace. Il paya avec un hochement de tête puis partit s'asseoir sur un banc. Numéro 2 aboya joyeusement.


Kagami sans chercher à comprendre son ombre et les dilemmes qui l'agitaient, se remit à s'entraîner, même lorsque la nuit tomba, il poursuivit sans jamais s'arrêter. Le sport lui permettait de s'immerger entièrement dans un domaine, sans penser à des choses superflues, comme l'attitude étrange de Kuroko.
Enfin, superflues … On parlait de son coéquipier quand même.


Toujours sur son banc, Kuroko saisit son portable et hésita longuement avant de répondre :

« Oui. Que l'ancienne lumière soit à la hauteur. »

De son côté, Aomine reçut le message et leva un sourcil. Malgré lui, un intense ressentiment le prit quand il vit l'adjectif « ancienne ». Il gronda et serra fortement l'appareil dans sa main. On ne le reléguait pas comme ça au passé, pas aussi facilement. Il était la seule et unique lumière de Kuroko. Ce n'était pas possible qu'il y en ait une autre. Il les avait vus jouer et franchement, ça ne valait pas son propre duo avec Kuroko. Il n'existait pas cette harmonie entre eux, cette fluidité dans leurs mouvements. Oh, ils étaient doués, c'était clair mais pas autant qu'eux deux.

Kuroko était de la Génération des Miracles, quoiqu'en disent certains. Il était l'un d'entre eux. Ceux qui en doutaient n'étaient pas là à Teiko. Personne ne l'avait remarqué, le joueur fantôme membre de cette élite.

Kagami, lui, n'en faisait pas partie. Il pouvait bien se la jouer pro, gronder qu'il les surpasserait, mais ce n'était qu'une douce illusion.

Personne ne saisissait cette nuance entre les sportifs exceptionnellement doués et les membres de la Génération. et ça désolait franchement Aomine.

Un sportif, aussi doué soit-il, ne pourrait entrer dans la Zone, cette fameuse Zone de maîtrise totale, qu'en forçant les Portes, comme Kagami le faisait. Il devrait aussi s'entraîner sans relâche pour arriver au même niveau que quelqu'un de la Génération. Ce n'était pas impossible mais ça serait franchement difficile.

Un membre de la Génération des Miracles, lui, n'aurait pas besoin d'entraînement pour rester à un niveau très supérieur et s'il se donnait à fond, son corps lui-même pourrait arriver à une certaine limite. Aomine, lui, à seize ans, avait atteint le maximum que son corps lui permettait. Il savait que s'il poussait plus, il risquait de se blesser sérieusement. Alors il rongeait son frein … C'est aussi pour ça qu'il ne participait plus aux entraînements …

Et d'ailleurs, si Aomine se souvenait bien, il avait remarqué que le poignet de Kuroko s'était légèrement tordu dans un angle anormal pendant le match contre Shutoku et que le visage de son ombre avait affiché une vive douleur et de la surprise. Même chétif mais doté d'une fine musculature nerveuse, le corps de Kuroko, notamment ses poignets et ses chevilles, peinait à suivre le rythme.

« Encore quelque chose que la coach de Seirin n'a pas remarqué … Elle se vante de faire le plus attention possible à ses joueurs mais n'examine pas souvent Kuroko en raison de ses faibles capacités physiques. Elle n'a pas remarqué que ses articulations se fragilisent … Aaah, ça m'agace. Akashi l'aurait déjà remarqué depuis longtemps et l'aurait renforcé. »

Marmonnant pour lui-même, Aomine décida de se détendre en allant manger une glace et en se réfugiant dans le parc où ils avaient l'habitude de réunir avec les autres de la Génération quand ils se rendaient au stade où se déroulait les grandes étapes de la Winter Cup.

- Aomine-kun ? murmura une petite voix que le joueur reconnut facilement.

- Tetsu…

Il y eut un petit moment de flottement puis Aomine s'installa près de son ancien coéquipier. Kuroko était raide à côté de lui, tout sauf détendu. Sa nuque était parcourue de petits frissons.

- Tu regrettes ? bégaya Kuroko.

Aomine se tourna vers, vaguement surpris.

- Qu'on ne soit plus dans la même équipe ?

Kuroko ne dit rien, approuvant dans son silence. Il attendait anxieusement la réponse, vraiment. Aomine l'angoissait à ne rien répondre. Puis, un ange avec des baskets passa, un autre lui succéda et quatre autres les suivirent. Enfin, l'ex-lumière répondit :

- Ouais.

Kuroko attendait la suite, un développement, quelque chose quoi, mais Aomine se tut. Le bleu tendit sa glace à son ex-ombre qui, sans réfléchir, mordit dedans, et pencha la sienne vers Aomine qui l'imita. Puis, ils se remirent à manger, comme si rien ne s'était passé.
Était-ce le premier pas vers la réconciliation ? Sûrement oui. Aomine termina sa sucrerie et descendit du banc. Il s'accroupit pour se placer à la hauteur de Tetsuya et planta son regard bleu dans celui qui lui faisait face.
Alors, sans que Tetsu n'esquisse un geste, Daiki appuya son front contre celui de son vis-à-vis qui ferma alors les yeux. Ils restèrent ainsi, sans bouger, savourant un moment rare de complicité. Au bout d'un moment qui leur parut trop court à tous les deux, Aomine recula et posa sa main sur la joue de Kuroko qui frissonna.

- Je ne perdrai pas, Tetsu.

Et Tetsu ne savait pas de quoi il parlait.
Du match ou de son combat contre Kagami pour récupérer son ombre.

Juste avant de partir, Aomine se tourna vers Kuroko et lança :

- Ta nuque, ton ventre et surtout tes chevilles …. Kirisaki dai ichi ne t'a pas épargné, n'est-ce pas ? Sache que moi, je t'aurais remarqué, je t'aurais relevé. Et fais attention à ton poignet, il s'est tordu, ce n'est pas bon signe, essaie de le renforcer, ton corps ne suit plus le rythme.

Et il disparut. Kuroko hoqueta, comment Aomine avait-il pu remarquer, pour son poignet ?

Il baissa ses yeux sur ses chevilles et y passa la main, grimaçant légèrement en se baissant.

Pendant leur dernier match de qualification pour la Winter Cup, ils avaient affronté Kirisaki dai ichi qui avait usé de techniques peu honnêtes pour tenter de gagner. Ils s'étaient acharnés sur Kiyoshi qui avait été très sérieusement blessé. C'était la faute à leur meneur Hanamiya Makoto qui avait déjà provoqué la blessure au genou de Teppei. A ce souvenir, Kuroko sentit la rage l'envahir.

Cependant, voyant que c'était Kuroko qui permettait la victoire à son équipe, ils s'étaient accordés sur le fait de le mettre hors jeu, lui aussi. Le premier coup de rage de Hanamiya, il l'avait évité mais après …

L'un d'entre eux, celui aux longs cheveux et qui n'arrêtait pas de manger son foutu chewing gum, lui avait très gracieusement envoyé son coude en plein dans son ventre, ce qui lui avait coupé le souffle, l'empêchant d'intercepter une passe. Un hématome marbrait encore la zone blessée, ce qu'il avait soigneusement caché à ses coéquipiers, que ce soit dans les bains ou pendant l'entraînement. Et après … A ce souvenir,

Kuroko se recroquevilla un peu. Un brun lui avait envoyé un coup dans la nuque et sous la puissance du choc, un voile sombre était tombé sur ses yeux et il avait cru perdre conscience, ce qui aurait signifié la fin pour son équipe. Voyant que ses combines ne fonctionnaient pas, Hanamiya avait claqué dans ses doigts et deux joueurs lui avaient violemment fauché les chevilles, l'envoyant à terre.
La peur qui avait envahi Kuroko était toujours présente. Il n'avait pas réussi à se relever, les jambes comme paralysées, inertes. Ses chevilles le lançaient terriblement.
Couché sur le côté, il avait vu avec stupéfaction que personne n'avait remarqué son état.

« Suis-je invisible, même aux yeux de mes amis ? » s'était-il demandé avec une grande détresse, des larmes de douleur et de tristesse envahissant ses yeux.

Pas de temps mort. Pas de coup de sifflet. Personne pour lui tendre la main et le relever tant bien que mal. Il était tout seul avec sa peur et sa douleur. Peur de ne plus pouvoir se relever, de ne plus pouvoir jouer au basket, comme Kiyoshi un an plus tôt. Sauf que pour Kiyoshi, on avait arrêté le match. On s'était précipité à son secours. Pas pour lui. La douleur lui embrumait l'esprit.

Ne pouvant pas rester éternellement à terre, il glissa sur le côté, se mit à genoux et réussit à se relevant en haletant et en tremblant fortement. Il s'était élancé, essayant d'ignorer la souffrance. Il avait fait plusieurs passes décisives.

Et quand enfin, la fin du match avait été annoncée, il s'était écroulé sur le banc.

Et personne n'avait rien remarqué de son état.

Sauf Kise et Aomine, spectateurs attentifs au fantôme. Il avait bien vu leurs regards. Mort de trouille pour l'un, légèrement inquiet pour l'autre.

Depuis, il s'était rendu, seul sans en parler à quiconque, chez le médecin qui l'avait regardé avec désapprobation. Il l'avait envoyé faire des radios mais heureusement rien n'était cassé. Pourtant l'avertissement que lui avait adressé un spécialiste résonnait encore dans sa tête :

« Ne te pousse pas à bout, petit. Encore un coup comme ça et tu ne marcheras plus pour au moins une saison sportive. Et si tu persistes sans attendre que ton corps se développe, tu ne courras plus jamais.»

Une saison sportive. La Winter Cup.

Plus jamais. Plus de basket pour lui.

Mais le médecin avait soupiré et lui avait souri :

« J'ai prodigué le même conseil à tous les membres de la Génération des Miracles, sans exception : Laissez du temps à votre corps, sinon votre talent vous détruira. Tu es bien l'un d'entre eux. »

Ces derniers mots avaient rempli Kuroko d'une profonde joie.

Il rentra enfin chez lui. Il n'y avait personne, comme d'habitude. Il alla dans la salle de bain et se soigna avec calme, sans se presser. D'abord le ventre, la nuque et enfin les soins pour ses chevilles. Elles avaient bien dégonflé, étaient encore douloureuses mais bon il faisait avec.

Il ne pouvait pas faire autrement. Il avait bien remarqué les regards d'avertissement que lui lançait Riko mais comment courir et être en pleine forme quand marcher lui était déjà difficile ?

Au fond de lui, de la rancune grandissait déjà. Personne ne voyait à quel point souffrait, personne ne voyait sa solitude grandissante ! Kagami était sa lumière, il aurait dû le voir ! Mais non !

A bout, Kuroko alla se coucher et s'endormit rapidement, éreinté.
Des larmes coulaient sur ses joues.


Alors, ce début de fiction vous a-t-il plu ? J'attends avec impatience vos réactions, à bientôt !