Merci à Daw pour son imagination. j'espère que vous apprécierez.
1. Photos
Thranduil referma la porte du salon derrière lui, extrêmement reconnaissant de voir cette journée qui n'en finissait plus toucher à sa fin et de pouvoir enfin se retirer dans son appartement. Sans prendre la peine d'allumer une lampe, il fit traversa la pièce et s'écroula avec lassitude dans son fauteuil devant la cheminée.
Je devrais aller au lit, pensa t-il, mais il était si fatigué que le fait même de se lever de sa chaise et de se préparer à se coucher lui semblait trop d'effort. Il attrapa la carafe sur la table à côté de lui. Une coupe de vin ne lui ferait pas de mal. Il versa le vin, et, au moment d'attraper la coupe, il aperçut trois petites images qui se tenaient alignées sur la table, et sa main se figea.
Les images avaient toujours été là, et il y était tellement habitué qu'il ne les remarquait presque plus. Mais maintenant ces images l'interpellaient. Dans chacun de ces portraits, Lorellin était assise avec un Elfling sur ses genoux. Thranduil vit Ithilden et ses graves yeux noirs, le sourire contagieux d'Eilian, les cheveux brillants de Legolas, si semblable aux siens.
Incapable de détourner le regard, il ramassa la plus proche de lui, celle d'Ithilden, se souvenant du jour où Lorellin lui avait dit qu'elle avait un ami qui allait les dessiner elle et leur fils, en utilisant des craies de couleur. Thranduil avait froncé les sourcils, parce qu'il savait que cet ami artiste était à moitié amoureux de Lorellin, mais elle avait ri et lui avait dit de ne pas être ridicule. Et puis, elle avait demandé à cet ami de faire les deux autres portraits aussi, lorsque chaque fils avaient atteint le même âge qu'Ithilden avait sur le sien.
Thranduil reposa l'image, et parcourut des yeux la petite rangée de visages enfantins, le cœur serré devant leur vulnérabilité, leur espoir et leur confiance dans un monde qui semblait avoir mal tourné. Et soudain, son esprit fut inondé de souvenirs d'enfance de ses fils, venant par bouffées et aperçus qui semblaient reliées uniquement par la joie qu'il avait pris en eux.
Nous sommes arrivés au camp de la Patrouille du sud vers midi alors qu'ils récupéraient d'une bataille, faite la nuit précédente. Ils avaient rencontré un groupe d'une quarantaine d'Orques à l'ouest de la forêt, qui avaient peut-être l'intention de se joindre à ceux que les bûcherons ont vu rechercher une personne inconnue ou un objet le long de l'Anduin. Le capitaine me dit qu'environ une demi-douzaine d'orcs se sont échappés, mais la patrouille a tué le reste. Malheureusement, quatre de nos soldats ont été blessés, dont un grièvement, et Nindel Tandelion a été tué.
Je profite de cette occasion pour vous envoyer ma dernière information avec ceux qui portent à la maison les blessés et le corps de Nindel. S'il vous plaît dites à Tandel et Amáwen que je pleure pour eux.
Ithilden
Thranduil posa la dépêche de son fils aîné, se renversa dans son fauteuil et ferma les yeux. Il essaya de se représenter Nindel et décida que ce devait être cet elfe mince et toujours souriant qui avait fini sa formation de novice l'année où Eilian avait commencé la sienne. Quand Nindel avait commencé sa formation de guerrier, il n'avait pas imaginer se retrouver dans des combats comme ceux qui se déroulaient dans le sud. Ils étaient en temps de paix à l'époque. Thranduil se frotta les tempes. Il faudrait aller voir les parents en deuil, mais il attendrait le lendemain pour ça. Ils avaient besoin de temps pour se reprendre, paralysés par une douleur qui les empêchaient sans doute même de respirer.
Il ouvrit les yeux et regarda de nouveau le message de Ithilden. Pour les yeux de son père, la rigidité de la langue lui disait aussi clairement qu'un aveu qu'Ithilden se sentait coupable de cette mort. Son fils aîné avait tendance à prendre à son compte tous les échecs qu'ils rencontraient dans leur tentatives d'empêcher l'ennemi de faire du mal aux Elfes des bois du royaume. Il rendrait visite aux parents de Nindel, mais il allait également écrire à Ithilden, non de la part du roi à son commandant de troupe, mais du père à son fils trop consciencieux.
Avec un soupir, il posa le message de côté et se leva. Il avait finis son travail pour aujourd'hui. Comme il essayait de le faire chaque jour, il se joindrait à sa femme et à leur jeune fils dans le jardin avant que ce jour d'automne ne s'échappe complètement.
En dehors de son bureau, un serviteur attendait, tenant le manteau de daim vert sombre de Thranduil. Le serviteur le posa sur les épaules du roi. "La reine et le prince Legolas sont sortis il y a quelque temps, mon seigneur,» dit-il avec un sourire. «Le petit était agité à l'intérieur."
Thranduil lui sourit. Il pouvait bien croire que Legolas était devenu agité coincé à l'intérieur pendant cette belle journée d'automne qu'il avait entrevu en passant devant les Grandes portes pour aller entendre les requêtes dans la Grande Salle. Maintenant, il s'arrêta au sommet des escaliers et regarda les couleurs vives et flamboyantes des arbres. Il respira l'odeur de la fumée de bois et de feuilles mortes. Son royaume prospérerait toujours autour de son fief, même si la situation qu'Ithilden avait trouvé dans le sud était très différente.
Dès qu'il passa la porte du jardin, il pu entendre une voix aiguë et familière qui se rapprochait. «Regarde-moi, Nana! Regarde-moi!" Il prit le virage pour voir son plus jeune fils et sa femme, tenant les pans de leur manteaux, tournoyants et plongeants au milieu des feuilles. A ce moment, Legolas tourna avec un peu trop d'enthousiasme et tomba presque de vertige, mais Lorellin le saisit, et il s'appuya contre elle en riant.
Soudain, il aperçut de Thranduil, et son visage s'éclaira. «Regarde, Ada! Nous sommes des feuilles virevoltantes dans le vent!" Il sauta et fit tourner son manteau vert. A côté de lui, Lorellin étendit son manteau rouge profond et pirouetta, le laissant voler gracieusement autour d'elle.
Thranduil se mit à rire. "Je vois ça!" Il plongea en avant, saisit son fils autour de la taille, lui jeta criant dans l'air, et le saisit à nouveau. "Tu as bien l'air de voler comme une petite feuille dans l'air." Il serra son fils contre sa poitrine et lui chatouilla le cou, humant l'odeur sucrée de lui. "Tu es ma petite feuille verte."
"Non!" hurla Legolas en le repoussant et en riant.
Thranduil le laissa se pencher en arrière dans ses bras, et ils se regardèrent. Il était conscient de l'amusement de Lorellin à cette vision. «Fais cela à nouveau," exigea Legolas, et Thranduil se mit à rire et le chatouilla de nouveau, alors que Legolas poussait de nouveau un cri de protestation simulée. Quelque part à proximité il y avait des parents qui avaient perdu un fils, mais le fils de Thranduil était en sécurité dans ses bras, où il resterait tant que le roi pourrait l'y maintenir.
Thranduil entra dans la pépinière pour trouver son fils habillé de ses vêtements de nuit, accroupis sur le sol, empilant des blocs les uns sur les autres. Il sauta sur ses pieds quand il vit Thranduil.
«Ada, regarde!" Il montra la tour de bloc.
"Très bien," dit Thranduil avec admiration. Il se tourna vers l'Elleth qui souriait à proximité. "Je vous remercie, Nimloth. Vous pouvez y aller. Je vais le mettre au lit."
"Est-ce que sa Naneth sera de retour demain, alors?" demanda Nimloth récupérant son tricot et se préparant à partir.
"Oui." Il ramassa l'enfant dans ses bras. "Et nous sommes heureux, n'est-ce pas, petit amour?"
Son fils hocha vigoureusement la tête. «Je m'ennuie de Nana."
"Moi aussi," accepta Thranduil. "Dis bonne nuit à Nimloth. »
«Bonne nuit, Nimloth."
«Bonne nuit, Elfling." Elle l'embrassa sur la joue, fit la révérence pour saluer le roi et continua son chemin.
Thranduil porta son fils vers le lit.
«Attendez, Ada! J'ai besoin de ma doudoune."
Thranduil s'arrêta. «Je pensais que tu étais trop grand pour avoir besoin de ta doudoune la nuit," osa t'il signaler. Avec une grande fierté, son fils avait annoncé un mois auparavant qu'il n'avait plus besoin de la couverture de laine qu'il avait utilisé pendant la nuit depuis qu'il était un enfant.
"Lorsque Nana est ici, je suis trop grand, mais quand elle est partie, j'en ai besoin», expliqua l'enfant avec ferveur.
Thranduil réprima un sourire. "Très bien. Où est-elle?"
Les yeux de l'enfant s'agrandirent. "Tu ne sais pas? Nana sait toujours." Son ton était devenu anxieux.
"Est-elle ici?" demanda Thranduil, en regardant autour de la pépinière.
"Je ne sais pas." la lèvre inférieure de l'enfant commença à trembler.
«Nous allons le trouver», dit doucement Thranduil. Avec son fils sur sa hanche, il fit le tour de la pépinière, en ouvrant les tiroirs et les armoires à sa recherche, sans succès.
"Est-ce que ma doudoune est perdue?" demanda l'enfant, une dose d'horreur dans la voix.
"Non, bien sûr que non", assura Thranduil, mais il commençait à craindre que la couverture puisse en effet être portée disparue. «Où l'a tu vu la dernière fois?"
Son fils réfléchit. "Je l'avais quand j'ai fait ma sieste." Son visage s'éclaira soudain. "Et puis je l'ai prise quand je suis allé faire des lettres avec Galeril."
«Ah! Peut-être que vous l'a laissé dans la bibliothèque lorsque tu as terminé tes leçons alors. Allons voir." Portant toujours son fils, Thranduil sortit dans le couloir, où le serviteur les esquiva, souriant à la vue du roi et de son fils en chemise de lui et qui s'agrippait à lui. Ils entrèrent dans la bibliothèque sombre et Thranduil garda la porte ouverte pour que la lumière du couloir complète la faible lumière du feu de cheminée.
«Elle est là!" cria son fils, se penchant pour atteindre une tache sombre sur l'une des chaises. Thranduil le ramena vers lui avant d'attraper la couverture. Avec un soupir de satisfaction, l'enfant se blottit contre lui, la couverture serrée contre la joue.
"Au lit maintenant", dit fermement Thranduil. Ils ont fait leur chemin de retour à la crèche, où il déposa la petite figure sur le lit. «Bonne nuit, mon petit», dit-il, en embrassant les cheveux noirs.
«Bonne nuit. Je t'aime, Ada."
«Je t'aime aussi, Ithilden."
«Voilà ton ada», déclara le gardien, l'air très soulagé. «Nous allons lui demander."
Sortant tout juste de son bureau, Thranduil se tourna vers la porte des quartiers privés de la famille royale pour voir l'un des gardiens des Grandes portes tenant le fils de Thranduil par la main. Dans sa main libre, l'enfant portait un petit seau dans laquelle il y avait ce qui ressemblait fortement à de la boue. Les manches et le devant de sa tunique en était maculées. Par Arda, qu'est ce qu'il était en train de fabriquer ? Se demanda Thranduil.
"Ada!" cria l'enfant, ravi. Il tira sa main libre du garde de Thranduil et courut vers lui, levant les bras pour être ramassé. Une boule de boue tomba du seau sur le sol.
Thranduil eut un petit rire consterné et enleva le seau des mains de son fils avant de le prendre dans les bras, et de le caler sur sa hanche. «Qu'est ce que nous avons ici?"
«J'ai besoin de boue", annonça l'enfant sûr de lui. Thranduil leva un sourcil vers le garde.
"Il est arrivé devant les portes avec le seau, mon seigneur,» expliqua le gardien, en frottant la main boueuse que l'enfant venait de lâcher sur sa tunique et semblant plus amusé qu'autre chose. "Je suis descendu à la rivière avec lui par prudence, et il peut être assez difficile de l'arrêter. Mais je lui ai dit que nous aurions à vous demander, à vous ou à la reine, avant d'amener le sceau à l'intérieur. "
"Je vous remercie. Vous pouvez retourner à votre poste." Thranduil sourit tristement au garde, qui salua et qui retourna vers les Grandes portes, l'air un peu réticent de perdre la chance d'apprendre la fin de cette aventure. Thranduil tourna son attention vers son fils. "Tu sais que tu n'es pas censé aller à la rivière seul», dit-il sévèrement.
"Oui," répondit l'enfant avec impatience. "Le gardien est venu. Mais Ada, Nana et moi avons vu des loutres dans le fleuve aujourd'hui! Il y en a une qui tenait une pomme de pin en équilibre sur son nez qui la jetait dans l'eau et qui plongeait après elle. Elle a recommencé plusieurs fois ! "
Même s'il était toujours inquiet par ce petit voyage interdit à la rivière, Thranduil ne pu que sourire à la joie de l'enfant. "Les loutres sont amusantes à regarder», accepta t'il.
"Et elles ont glissé dans la boue du haut de la berge jusque dans l'eau, et je voulais glisser sur les marches de la bibliothèque, mais elles ne sont pas assez glissantes, alors j'ai pensé que j'avais besoin de boue aussi."
Thranduil ne pu s'en s'empêcher: il laissa son besoin de le gronder de côté et éclata de rire. "Tu ne peux pas amener de boue à l'intérieur, chéri. Nana et les serviteurs nous dépèceraient vif si je te laissais faire."
L'enfant se mordit la lèvre inférieure. "Mais alors, comment puis-je glisser comme les loutres?"
Thranduil réfléchit à cette question, un souvenir lointain lui vint à l'esprit. "Sais-tu où est ta luge?"
L'Elfling hocha la tête. "C'est dans le grand placard sous l'escalier. Je l'ai vu quand mes amis étaient là et que nous avons joué à cache-cache."
"Nous aurons besoin de bougies," Thranduil lui dit-il, "mais je pense que tu verra que si nous cirons le fond de ta luge, elle descendra les marches de pierre très bien." Et très bruyamment, si Thranduil se souvenait bien, mais les enfants devaient faire du bruit parfois, et celui-ci en particulier.
Les yeux de son fils s'élargirent. "Quelle bonne idée, Ada!" Il resserra son étreinte autour du cou de son père, tirant la tête de Thranduil vers lui avec les mains boueuses et lui fit un baiser sur la joue. Thranduil sourit en réponse.
"Nous devrons voir si Nana pense que c'est une bonne idée», prévint t'il l'enfant, qui ne semblait pas du tout inquiet.
«Demande-lui," ordonna son fils.
"Où est-elle?"
«Elle est dans le salon en train de parler avec la cuisinière. Elle a dit ne pas l'interrompre, alors je ne l'ai pas fait", ajouta l'enfant vertueusement.
Tout en maintenant son fils dans un bras et le seau de boue dans l'autre, Thranduil prit le couloir de la salle de séjour. En arrivant devant la porte, il vit une Lorellin paniquée en sortir, suivit du cuisinier. A sa vue, la conscience de Thranduil lui rappela la désobéissance de son fils. L'enfant savait qu'il ne fallait pas filer comme ça et que cela inquiétait sa mère.
«Tu es là!" s'écria t'elle en tendant les bras vers son fils.
Thranduil s'écarta précipitamment. "Il est un peu boueux. Peut-être que tu devrais aller chercher une serviette?" Sa bouche courbée dans un sourire interrogateur, elle regarda les traces sur le cou de Thranduil et sur sa tunique, ainsi que celles de leur fils, puis se tourna pour aller chercher une serviette. »Et quelques bougies!" lui cria Thranduil. Elle regarda par-dessus son épaule avec un sourcil levé, mais elle ne dit rien.
«Avec votre permission, mon seigneur", déclara le cuisinier souriant.
Thranduil hocha la tête avant de le rappeler «Attendez!" Il lui remit le seau de boue. «Jeter ça, s'il vous plaît."
Tenant le seau loin de lui, le cuisinier prit le chemin des cuisines, où il allait sans doute régaler le reste de l'équipe de cuisine avec un nouveau conte sur les frasques du plus jeune membre de la famille royale.
Lorellin revint, lui remis trois bougies, et commença à essuyer les plus gros dégâts fais par la boue sur Thranduil et leur fils. "Que faites-vous tout les deux?" demanda t'elle.
«Je vais lui montrer quelque chose que mon ada m'a montré il y a longtemps», répondit Thranduil. "Du moins, s'il me promet qu'il n'ira pas de nouveau à proximité de la rivière seul."
Le front de Lorellin se plissa de nouveau d'inquiétude, mais leur fils répondit immédiatement. «Je promets».
"Veille à te souvenir de ça," lui reprocha Thranduil, mettant ses propres soucis de côté pour l'instant. Il se retourna vers Lorellin. "Ignore les bruits que tu pourrais entendre dans la prochaine heure."
Elle se mit à rire. «Comportez vous bien tous les deux."
«Nous allons, Nana," promis son fils, et Thranduil l'emmena chercher le traîneau.
"Nana a dit de ne pas t'inquiéter," murmura l'enfant, «alors je ne dois pas te faire peur. Tu n'as pas besoin de me montrer la luge si tu ne veux pas."
Thranduil éclata de rire et perdit les dernier restes de tension qu'avait apporter sa journée de travail. «Je t'aime, Eilian," dit t-il en embrassant les cheveux de l'enfant.
«Je t'aime aussi, Ada. Puis-je monter la luge en haut des marches ?
»Adar?"
Thranduil sursauta. Il cligna des yeux et vit Ithilden qui se penchait sur lui, l'air inquiet. «Est-ce que je me suis endormi?" demanda t-il avec surprise.
"Je pense que oui. Tu devrais aller au lit."
Thranduil grimaça. Le feu avait suffisamment baissé pour obscurcir la salle, mais il aperçu un mouvement derrière Ithilden et se rendit compte que la forme mince et élancée qui restait à l'entrée de la pièce était celle d'Eilian. Même à cette distance, Thranduil sentit l'odeur du vin. Sa propre tasse restait intact sur la table. Eilian devait avoir beaucoup bu. Thranduil voulu lui faire une réflexion avant de décider qu'il était trop fatigué pour dire quoi que ce soit ce soir.
«Je vais aller me coucher maintenant," dit-il à Ithilden, et avec ce qui semblait être tout l'effort dont il était capable, il se leva. Il pu se sentir balancer légèrement alors qu'il regardait le feu qu'Ithilden étouffait, avant de placer avec soin le cache devant la cheminée. Rongé par l'inquiétude, il jeta un regard vers la porte, mais Eilian avait disparu.
"Tu devrais dormir un peu aussi", dit-il à Ithilden.
«Je le ferai», Ithilden hocha la tête, et Thranduil se dirigea vers sa chambre et commença à se déshabiller.
Merci à tout les lecteurs. A la prochaine.
