Salut tout le monde, je me lance dans une nouvelle trad. Elle m'a été proposée par Demenciae qui a dû pas mal argumenter, je l'avoue, pour me convaincre de la traduire. Je lui dédie ce chap. Je tiens bien entendu à remercier ma bêta o8oangio8o qui a accepté de corriger cette trad. J'espère que ça va vous plaire.
Rien ne m'appartient, le monde d'Harry Potter est l'œuvre de JK Rowling et la fict elle-même est tirée de l'imagination de Thor Narda.
Chapitre 1 : Le début de l'été
Harry avait un étrange été. Il était revenu à Private Drive depuis cinq jours et il n'avait pas été en état d'être gêné par le froid. Son esprit était bloqué émotionnellement alors qu'il faisait ses corvées et agissait aussi normalement que possible. Mais le fait restait que son parrain et sa seule famille restante (qui tenait à lui) était parti, et c'était, de façon indirecte, la faute d'Harry.
Deux fois depuis qu'il était arrivé au numéro quatre, Private Drive l'Ordre était venu vérifier comment il
allait. La première fois, ça avait été Maugrey, qui était apparu directement dans le salon et qui avait effrayé les Dursley presque jusqu'à la crise cardiaque, et la deuxième fois ça avait été un vendeur d'assurance à la porte, qu'Harry (d'une manière qu'il ne comprit pas) avait reconnu comme Tonks, en dépit du fait qu'elle était en homme à ce moment-là.
Vernon et Pétunia étaient extatiques avec Dudley, car il avait gagné un championnat de boxe, et ils avaient finalement abandonné son ''Régime de Nourriture de Lapin'' comme l'appelait l'oncle d'Harry, et ils l'avaient remplacés par de la nourriture avec plein de protéines pour qu'il se construise des muscles. Dudley avait même commencé à aller à la gym, et il y avait même emmené Harry une paire de fois – quelque chose qu'Harry n'avait pas particulièrement aimé, mais ça avait eu un effet sur le corps d'Harry – les poids couplés avec son travail manuel pour sa tante et son oncle et le régime hautement protéiné avait fait légèrement s'épaissir ses bras et les muscles de son estomac étaient légèrement plus définis (aidant la demi tonne de muscles qu'il avait reçu du Quidditch ça devenait impressionnant). Il était toujours petit, même s'il avait remarqué une petite croissance dans le même temps, donc il était dans la moyenne de taille des gens de son âge. Il n'était certainement pas aussi grand que Ron, mais il grandissait un peu.
Le seul moment où le voile se levait autour de son esprit c'était la nuit, quand il dormait. Quelques fois il revivait juste toute la soirée dans sa tête, ou juste le moment où Sirius tombait derrière le voile après avoir été frappé par le sort de Bellatrix Lestrange, et quelques fois il rêvait de prendre sa revanche, sur Voldemort, Queudver et les autres ; pour complètement démolir chaque mangemort, un par un, et tuer Voldemort de la manière la plus douloureuse possible – des choses qu'il n'avait jamais pensé auparavant, il n'aurait jamais considéré ce fait avant, mais il y pensait maintenant sérieusement.
Ron et Hermione lui avaient déjà écrit trois fois, et Harry avait essayé de répondre mais il n'arrivait pas à penser aux mots qu'il voulait leur dire. Il n'y pensait pas beaucoup ces temps-ci. Il savait qu'il n'irait pas au Terrier cette année, et cela l'énerva au début et il se sentit aussi soulagé. Il ne voulait pas que quelqu'un lui demande comment il allait régulièrement, et –
« HARRY POTTER, DESCEND ICI TOUT DE SUITE ! »
- Ce n'était pas prêt d'arriver tant qu'Harry était au numéro quatre, Private Drive. La voix appartenait à son oncle et Harry vérifia le réveil cassé et vit qu'il était neuf heures passé en ce samedi 20 juillet. Il dévala les escaliers vers l'endroit d'où son oncle criait – la cuisine. Vernon buvait son café quand il désigna le jardin et cracha.
« Pétunia veut que ses rosiers soient taillés, et je veux que la nouvelle barrière soit montée ce soir ! » fit-il. Harry hocha la tête et sortit dans le jardin et il commença à tailler les rosiers. Chaque jour avait été comme celui-ci – des cris pour qu'il descende et des corvées à faire sans un autre mot.
Il avait pensé à mettre fin à tout ça une paire de fois. Oui, le garçon-qui-a-survécu était considéré comme le Garçon-Inutile mais il avait renoncé. Non pas par peur de mourir, voyez-vous – la raison pour laquelle il renonça est que s'il suivait l'idée, ça lui enlèverait tout chance de se venger.
Ses devoirs étaient maintenant déjà terminés – il s'imaginait qu'Hermione serait fier de lui, et Harry, quand il n'était pas occupé, s'asseyait simplement et ne faisait rien, la plupart du temps, ou il lisait ses manuels des années précédentes.
Dudley avait invité des amis plusieurs fois, principalement pour montrer son trophée de boxe. Ils étaient dans plusieurs groupes de ''Chasse au Harry'', incluant le fameux Piers Polkis, qui avait été présent quand Harry avait accidentellement envoyé un boa constrictor sur Dudley au zoo. Plusieurs filles étaient aussi avec eux – certaines qu'Harry n'avait jamais vues auparavant et Harry supposa que la plupart étaient des couples. Ils restèrent principalement dans la chambre de Dudley, en sortant seulement pour aller chercher plus de coca (pour mélanger avec de la vodka, Harry le savait – il pouvait le sentir quand il passait devant la chambre de son cousin), ou des gâteaux. Harry restait caché dans sa propre chambre et il lisait un des vieux livres de Dudley pour passer le temps. Il entendait une forte musique devant de la pièce à côté de la sienne et il essayait de ne pas l'écouter, mais elle était trop forte. Il avait commencé à attraper un mal de tête quand il décida finalement de quitter la maison, et il s'assura que toutes ses affaires étaient cachées sous la latte de plancher avant de descendre les escaliers et d'annoncer à son oncle qu'il allait faire un petit tour. Son oncle grogna en réponse avant de reporter son attention sur son journal – l'homme corpulent, avec une grosse moustache, se moquait de ce que faisait Harry tant que sa ne requérait pas d'effort de sa part et que ça n'embarrassait pas sa famille.
L'air était chaud, et le soleil brillait alors qu'il faisait deux fois le tour du pâté de maison. Il ne serait pas rentré après une marche aussi courte si ce n'est qu'il avait repéré un hibou qui volait vers le numéro quatre, et il courut aussi vite que possible pour voir de qui il était.
Il bondit dans les escaliers, ouvrit la porte de sa chambre et la referma avant d'ouvrir la fenêtre pour le grand hibou noir. Il fit le tour de sa chambre, laissa tombé la lettre sur son lit et partit immédiatement. La lettre était sa liste de Poudlard, et il la regarda rapidement avant de la cacher, il la lirait plus en détail plus tard, quand les Dursley dormiraient et que le groupe dans la pièce à côté serait parti.
Le lendemain, il marcha jusqu'au plus proche endroit pour acheter des vêtements avec l'argent qu'il avait demandé par hiboux à Gringotts – de l'argent moldu uniquement, bien sûr. Il avait maintenant plusieurs centaines de livres à dépenser en vêtements, et il avait l'intention de les utiliser. Il était riche depuis son onzième anniversaire, mais il n'avait jamais acheté de nouveaux vêtements moldus – pourquoi, il ne le savait pas, mais il allait maintenant faire son premier shopping de vêtements moldus.
Des jeans, des tee-shirts, et des chaussures (une paire de chaussures lourdes et noir en cuir), des pantalons et des hauts. La plupart de ses vêtements étaient noirs, car il ne se sentait pas d'humeur à mettre de la couleur, et bien qu'il était étrange de l'admettre, le noir lui allait plutôt bien. Il s'attendait à avoir bientôt une poussée de croissance, donc il acheta des vêtements un peu plus longs qu'il ne l'aurait fait et il remonta légèrement les manches des hauts et les bas des pantalons. Il se fit aussi faire un tatouage de phénix sur l'avant bras pour se moquer de Voldemort – il était à l'endroit exact où Voldemort marquait ses mangemorts avec la Marque des Ténèbres. Le tatoueur avait été ravi d'avoir un tel défi (« ça change de tatouer ''Jane'' sur le bras d'un gars, » dit-il) et il avait dit à Harry que s'il en voulait plus, il serait plus que content de lui faire n'importe quel étrange tatouage qu'il voudrait. Harry le remercia et partit, son bras le faisant terriblement souffrir – les tatouages étaient horriblement douloureux, réalisa-t-il.
Il enferma ses nouveaux habits dans sa malle et jeta ses anciens. Il descendit dîner dans ses nouveaux habits et son oncle faillit exploser.
« Où as-tu eu ces nouveaux habits, garçon ? » demanda-t-il venimeux. « Tu les as volés, n'est-ce pas ? » Harry soupira énervé.
« Oui, je les ai volés, ainsi que les sacs qui les contenaient, et les reçus qui dit que je les ai payé. Je suis assez bon dans mon genre, n'est ce pas ? » Harry tendit les reçus à son oncle, qui les lut attentivement avant de trouver la faille dans l'histoire d'Harry.
« Où as-tu trouvé tout cet argent, alors ? » s'écria Vernon triomphant. Ne voulant pas admettre devant les Dursley qu'il était riche, il décida de mentir.
« Une aide financière de l'école, » dit-il froidement, l'expression sur le visage de son oncle fut gravée dans sa mémoire. « Apparemment ils étaient embarrassés que j'aille à l'école comme si je n'avais pas de maison, dans ces habits que je dois porter. Ils s'imaginent que vous devez être très pauvres d'après les habits que je porte. » Harry reprit triomphant les reçus et il monta les escaliers, laissant un Vernon Dursley énervé derrière lui.
Deux heures plus tard, un hibou arriva, et Harry reconnut Coq, le hibou de Ron.
Salut Harry !
Écoute, j'ai reçu ma lettre de Poudlard, et je vais sur le Chemin de Traverse avec Hermione et mes parents la semaine prochaine, et je me demandais si tu pouvais venir avec nous ? Dumbledore a dit que tu ne pourrais pas venir cet été. Je suis désolé, mais il a dit que tu pouvais venir avec nous ce jour-là, tant que tu étais de retour à la maison à neuf heure du soir. Envoie-moi rapidement ta réponse, et on s'arrangera pour venir te chercher.
Ron.
Harry prit rapidement un parchemin et une plus avant d'écrire rapidement une réponse –
Ron,
Bien sûr que je viendrai. Dis moi quand vous viendrez me chercher et je serai prêt.
Harry.
Il la donna à Coq et il le laissa s'envoler dans la nuit. Hedwige était maintenant en pleine forme, et Harry la laissa aussi sortir pour qu'elle puisse chasser, et il emballa ses affaires. Sa tante lui avait apporté une assiette de nourriture pour qu'il ne dérange pas les autres, et Harry mangea silencieusement avant d'allumer la radio de son réveil cassé et d'écouter distraitement. Le raffut de la porte d'à côté s'était arrêté maintenant, et il semblait qu'ils commandaient des pizzas pour le dîner.
Il réussit à s'endormir peu après, même si c'était arrivé tellement soudainement qu'il portait encore ses lunettes quand il se réveilla. Il n'avait rêvé de rien qu'il puisse se rappeler, et il avait presque oublié que Dudley avait invité des amis à rester pour la nuit, donc il fut assez surpris quand il vit cinq personnes de plus à la table du petit déjeuner quand il descendit les escaliers. Il décida de ne pas y aller, il n'avait pas encore été remarqué, et il remonta les escaliers. Alors qu'il atteignait le haut des marches et tournait au coin, il pensa, J'aurai juré qu'il y avait six personnes hier soir.
Ce fut à cet instant qu'il fut heurté par une très jolie fille qui courait dans les escaliers. Elle recula aussi, mais alors qu'Harry put garder l'équilibre, elle tomba par terre.
« Outch… » marmonna-t-elle en se massant le dos. « Heu, je suis désolée ! » Elle se releva et regarda curieusement Harry. « Hé, je ne te connais pas ! Je suis Dee, une amie de Dudley. » Elle lui serra la main et Harry sourit à son enthousiasme.
« Je suis Harry, » dit-il. Il se sentait maladroit alors que la fille souriait tant qu'il semblait à Harry qu'elle était sous médicament. « De toute façon, je vais partir maintenant. » Il la contourna et entra dans sa chambre, refermant la porte derrière lui. Dee resta là un moment, ne comprenant pas vraiment ce qu'il venait juste de se passer et elle dévala les escaliers pour voir les autres, toujours avec un sourire sur le visage. Le plus vieux Dursley avait quitté la pièce maintenant, et elle s'assit à côté de Piers (qui était son petit ami) et elle écouta la conversation.
« Mais camper serait génial ! » disait Dudley. « J'ai une tente quelque part, et tout le matériel dont nous aurions besoin – on peut y aller ce week-end ! » la sœur de Dee, Gina secoua la tête.
« Je ne vais pas beaucoup camper avec toi, parce que tu seras toujours fourré dans la tente des filles ! » Dudley commença à protester quand Dee le coupa.
« Hey, Dud, je suis rentré dans un gars dans les escaliers – c'est ton frère ? » Dudley pâlit légèrement et faillit recracher ses œufs et Piers rit.
« Non, bébé, » dit-il en mettant son bras autour de son poignet – étrange sachant que Gina était sa petite amie. « C'est Harry. C'est le cousin de Dudley, et il vit ici l'été. Le reste de l'année, il est à Stonewall High- »
« Non, c'est où il allait, » le coupa Dudley. « Il va au Centre St Brutus pour les Garçons Criminels Incurables. » Piers rit et secoua la tête, mais Gina grimaça.
« Tu devrais peut-être lui demander de se joindre à nous. » dit-elle et Dudley pâlit encore et essaya de ne pas s'étouffer avec la nourriture.
« Gina, il est DINGUE ! » fit Piers, en tapant Dudley dans le dos pour l'aider et en prenant une gorgée de coca « Regarde simplement où il va à l'école. »
« Et alors ? Ce n'est pas comme si tu n'avais jamais tabassé quelqu'un avant ! » s'exclama-t-elle, et Piers sembla pensif, mais il secoua la tête.
« Nan, de toute façon, je ne pense pas qu'il le ferait. Il est étrange, probablement des problèmes au cerveau ou une instabilité mentale. Peut-être les deux en fait. »
Ni Dee ni Gina n'étaient allées à la même école primaire que Dudley et Piers, donc elles ne savaient pas ce qu'ils lui avaient fait quand ils étaient petits. Pour Dee, il semblait pâle, un peu échevelé, mais il semblait okay – pas comme un criminel. Les criminels avaient tendance à chercher les opportunités de voler quelque chose (elle le supposait – Piers le faisait certainement), mais Harry était parti dès que possible.
Le groupe avait prévu de rester la plupart de la journée après être resté la nuit, et de se retirer dans la chambre de Dudley après qu'ils aient mangés. Ce fut à ce moment qu'Harry descendit pour prendre son petit déjeuner.
Il lut sa lettre de Poudlard quand il remonta dans sa chambre, s'asseyant contre la porte pour que personne ne puisse entrer avant qu'il ne puisse cacher le parchemin. Le groupe semblait ne rien vouloir avoir à faire avec lui, donc il se sentait suffisamment en sécurité pour lire.
Cher Mr Potter,
Félicitations pour avoir passé vos Brevets Universels de Sorcellerie Élémentaire. Vous avez reçu les notes suivantes :
Sujet Note qui tiennent compte des épreuves écrites et pratiques.
Astronomie A
Soins aux Créatures Magiques O
Enchantements E
Défenses Contre les Forces du Mal O
Divination D
Botanique E
Histoire de la Magie P
Potions E
Métamorphose O
Points bonus ajoutés au meilleur score (I.E. 101%)
Félicitations pour avoir reçu 12 BUSES, Mr Potter.
C'était bien, mais seulement les matières qu'il voulait continuer. Il était un peu ennuyé de ne pas pouvoir prendre potions, mais il n'était vraiment pas d'humeur à y porter de l'intérêt. Il se décida rapidement pour ses matières – DCFM, Soins aux Créatures Magiques, Métamorphose, Botanique et Enchantements, et il espérait qu'il pourrait avoir rapidement la liste des livres pour ces matières – il avait beaucoup de temps, et lire les livres en avance l'aiderait à oublier les terribles pensées qui couraient dans sa tête. Il avait presque terminé de lire ses livres de l'année dernière.
Il remit sa liste dans sa cachette et réfléchir à quoi faire. Il attacha une corde autour de ses chevilles puis il les suspendit au mur, il avait mis des chaussettes pour éviter le frottement. Il était maintenant totalement supporté par ses bras – et ils tremblaient sous l'effort. Il se baissa puis il remonta, et encore et encore. Il avait une féroce détermination de devenir plus fort de toute les façons – une des nombreuses choses qu'il avait appris de Voldemort (c'était une leçon que le Seigneur des Ténèbres avait voulu lui apprendre) était qu'il y avait deux types de personne – les forts et les faibles. Il ne serait plus faible. Il ne voulait plus courir – il ne voulait plus envoyer des sorts par-dessus son épaule pour empêcher des gens de le poursuivre – il répliquerait avec ses propres attaques, et cela voulait dire devenir magiquement plus fort. Voldemort lui avait aussi appris qu'il était important de ''Danser'' lors d'un duel et c'était une leçon que le Seigneur des Ténèbres n'avait pas eu l'intention de lui apprendre. L'évasion était plus importante que la protection et pour s'évader, il avait besoin de force physique et d'endurance.
De la sueur tombait par terre depuis son visage alors qu'il continuait le plus difficile entraînement physique auquel il pouvait penser, ses muscles voulaient se reposer, mais il continua. Il repoussa ses limites, à un point qu'il était sur le point de se blesser physiquement, et il essaya même de dépasser ça.
La porte s'ouvrit et une des autres filles entra et sursauta de surprise quand elle vit Harry.
« Euh … désolée. Je cherchais la … salle de bain. » Ses yeux s'agrandirent en voyant ce qu'il faisait et elle sembla étonné (ce qu'elle était). Elle n'était probablement pas habituée à voir des gars s'exercer comme ça – c'était dangereux et extrêmement difficile mais Harry avait beaucoup d'entraînement.
« Au bout du couloir, à droite. » fit-il, en ne la regardant pas ni en ralentissant. « Si tu pouvais fermer la porte derrière toi … Merci. » Elle sortit sans autre commentaire et referma la porte, mais elle le regarda quelques secondes de plus (sans qu'Harry le sache, elle avait apprécié la vue). Harry s'en moquait. On l'avait fixé constamment depuis qu'il avait onze ans, et il ne s'attendait pas à ce que ça s'arrête avant qu'il ne meurt. Ça le fit réfléchir sur le sujet, comme s'il avait ouvert une porte dans son esprit. Chaque sorcier et sorcière le regardait comme s'il était une sorte de héro – une sorte de sauveur. Combien de blessures cela prendrait-il pour les convaincre qu'il était seulement humain ? Combien d'expériences proches de la mort devrait-il subir avant qu'ils ne réalisent qu'il n'était pas indestructible ? Il espérait presque que Rita Skeeter écrive à propos de son 'Instabilité Mentale'' ainsi il pourrait avoir un peu de paix sans les regards et la confiance mal placée. Quelle sorte de personne plaçait sa confiance dans un garçon de quinze ans, allant sur ses seize ans ? Une personne très très désespérée, voilà qui. Quelqu'un qui ne pouvait pas – qui ne voulait pas – comprendre que tout ce que le garçon voulait c'était de vivre une vie normale, de ne pas avoir le poids du monde sur les épaules et de ne pas avoir le destin d'un sorcier avec la capacité de combattre le mal. Tout le monde était tellement excité de rencontrer le ''Garçon-Qui-A-Survécu'' alors qu'il n'était même pas le premier de sa classe à l'école. Hermione aurait fait une meilleur idole que lui – elle avait la connaissance ou pratiquement de la sorcellerie, et un don pour trouver ce qu'elle ne savait pas encore. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas ça – ce destin ? Elle pourrait probablement le gérer, et elle répondrait aux attentes de tout le monde. Qu'est ce qu'avait Harry Potter, le ''Garçon-Qui-A-Survécu'' ? De la chance. Il avait frôlé le désastre des centaines de fois, il avait survécu grâce à de la chance et des circonstances favorables, il n'était pas le ''grand héro'' qu'il était censé être.
Il s'effondra finalement sur le sol, respirant bruyamment et couvert de sueur, ses muscles souffrant de son entraînement. Il se releva et remis ses lunettes qu'il avait posé sur sa table de chevet. Il ouvrit la fenêtre et laissa l'air entrer dans la pièce, attendant le soulagement de la brise fraiche et il fut content de celle tiède qui vint à la place. L'été était chaud, et le temps avait été ensoleillé – ciel bleu, des nuages blancs et un brillant soleil. Des records de chaleur avaient été enregistrés dans les Iles Britanniques, et tout le monde (mais pas Harry qui se moquait du temps qu'il soit bon ou non) était content.
La brise était douce et réconfortante, et Harry décida de garder sa fenêtre ouverte pendant qu'il se reposait. Des bruits en dehors de sa chambre et la fermeture de la porte à gauche de sa chambre lui appris que le groupe qui restait avec Dudley s'était de nouveau retiré dans sa chambre, donc Harry descendit à la cuisine et se prit un peu de nourriture. Sa tante et son oncle étaient allés à un magasin de meubles pour acheter un nouveau canapé ( Dudley avait cassé le dernier en s'asseyant trop vite. Pétunia avait mentionné que les muscles étaient plus lourds que la graisse et ils allaient en acheter un nouveau et Dudley ne signala même pas que le régime était tout de même une bonne idée) , donc Harry était dispensé de corvées (ce qui arrivait chaque fois que les amis de Dudley étaient dans les parages). Il se fit une tasse de thé et trouva le journal du jour, et il était sur le point de remonter les escaliers quand les cheveux de sa nuque commencèrent à se redresser. C'était la même sensation que quand on marchait la nuit dans les bois ou quelque part où on pouvait être attaqué.
C'était la sensation qu'il n'était pas tout seul. Les cheveux de sa nuque redescendirent et il haussa les épaules. Il se calme mais ne montra aucune émotion alors qu'il prenait son thé et se dirigea vers la porte.
« Si vous voulez me parler, » dit-il calmement au membre de l'ordre sous cape d'invisibilité, « Rejoignez-moi dans ma chambre. » Puis il marcha et attendit sur son lit, lisant sur le premier ministre et sa nouvelle politique sur les universités (non pas que ça le concernait). La porte s'ouvrit puis se referma sans que quiconque ne soit apparemment entré. L'air frissonna alors que quelqu'un retira sa cape d'invisibilité et Tonks apparut, sa tête ressemblant à un puzzle et ses cheveux (d'un vert brillant) étaient courts aujourd'hui. Elle plaça un sort de silence sur la pièce et ferma la porte.
« 'lut Harry, » fit-elle, et Harry sut immédiatement que c'était la véritable Tonks – sa marque de fabrique était '''lut'' quand elle le saluait. « Comment as-tu su qu'il y avait quelqu'un dans la pièce avec toi ? » demanda-t-elle en s'asseyant au bord du lit.
« J'ai simplement deviné, » fit-il en revenant au journal. « Je ne pense pas que tu ais des nouvelles ? » Elle hocha la tête. C'était peut-être juste fou, mais Harry sentait que Tonks était … détachée. Elle avait toujours été une jeune femme enthousiaste mais maintenant elle était juste assise, semblant assez déprimée. Puis Harry devina – Sirius était de la famille de Tonks, Sirius étant le cousin de sa mère. « Je suis désolé, » murmura-t-il, en posant le journal. « J'avais oublié que tu étais de sa famille. » Il n'eut pas à dire de qui il parlait – Tonks le savait.
« J'avais six ans quand il a été arrêté, » dit-elle, en regardant le sol. Il était couvert de livres moldus et de quelques journaux – celui qu'il avait dans sa main n'était pas le premier qu'Harry avait amené dans sa chambre. « Entre le moment où je suis née et celui où il a été arrêté, je me rappelle qu'il est venu me voir chaque semaine – le plus tôt que je peux me rappeler, bien sûr, mais je l'aimais beaucoup. Il était plus mon cousin que ceux de ma mère et il passait beaucoup de temps avec moi. Je me rappelle qu'il avait toujours un cadeau pour moi, chaque fois qu'il venait, et il jouait avec moi jusqu'à ce qu'il doive partir ou que je doive aller dormir. J'ai toujours su qu'il ne pouvait pas avoir tué ces moldus – il n'avait jamais aimé ça, tu sais ? Il voulait rire, et je pense qu'il utilisait ces moments où il s'amusait avec moi pour s'échapper de la guerre. La première chose qu'il a fait quand il a découvert que j'avais rejoint l'ordre fut de venir me parler – il voulait tout savoir, tout ce qu'il s'était passé pendant les quinze ans qu'il a passé à Azkaban. » Elle soupira et s'arrêta. Puis elle releva ses yeux brillants et haussa les épaules. « Tu sais, le fait que Sirius était le cousin de ma mère signifiait qu'on était de la même famille – nous étions une famille sans lien de sang. » Harry eut un petit rire lorsqu'il y eut un craquement à la porte à côté – de la chambre de Dudley (le sort de silence ne fonctionnait que dans un sens).
« Hé bien, c'est très réconfortant de savoir que ce cachalot et ses parents - » il désigna du pousse le mur qui séparait sa cambre de celle de son cousin. « Sont ma seule famille. J'aurai souhaité pouvoir aller – tu sais où. » Elle hocha la tête et soupira de nouveau.
« Je sais, Harry, je sais. Dumbledore travaille là dessus, même si tu as une protection en étant ici, grâce au sang de ta tante. C'est pourquoi tu es ici. » Tonks sortit une lettre de sa poche et la tendit à Harry. Il l'ouvrit et lut. Le sceau avait déjà été brisé et elle était adressée à Tonks et à Harry.
Chers Harry et NYMPHADORA.
Oui, même maintenant je n'ai pas perdu mon sens de l'humour, Nymph, et je n'en ai pas l'intention. J'écris cette lettre pour que, si quelque chose m'arrive, tu saches ce qu'il se passe. Dans l'éventualité de ma mort (qui j'espère a été TRÈS spectaculaire), je donne le Douze Square Grimmauld à Albus Dumbledore. Dans mon testament à Gringotts, il y a des directives pour que les gobelins répartissent l'or dans mon coffre en trois parties – une pour Tonks, une pour Harry et le reste pour Rémus – je lui ai écris une lettre personnelle qu'il recevra comme vous recevez la votre. Il y a suffisamment pour que tu termines l'école et que tu te dessines un avenir confortable, Harry, donc je ne veux pas que tu fasses quelque chose de dingue comme faire n'importe quoi – je ne le veux pas. Tonks, j'aimerais que tu gardes le tien aussi – tu mérites beaucoup de choses, pour ce que tu as fait.
L'argent cependant n'est pas tout – il y a plusieurs artéfacts qui m'appartiennent qui doivent aussi être conservés. Dumbledore pourra vous en dire plus sur eux, même si pour certains non…hé bien, nous ne savons tout simplement pas ce qu'ils font, pour être honnête.
Je suis désolé de ne pas être là pour te voir devenir un véritable sorcier, Harry, ou pour vous voir vous marier. Tonks, je souhaiterais avoir pu passer plus de temps avec toi – avec vous deux, en fait. Je suppose que ça aurait été une famille assez bancale, mais ça aurait été une famille. Ne pleurez pas sur moi trop longtemps, et ne faites pas de choses idiotes comme essayer de vous venger – je vous connais trop bien. Harry, tu attires trop les ennuis, et Tonks – tu crées des ennuis, donc ne te jettes pas dedans – ils viendront à vous et je veux que vous soyez tous les deux préparés.
Harry, je t'ai laissé ma collection complète de livres de duel. Si tu les lis, j'ai manifestement oublié quelques chapitres, mais j'espère que tu pourras en faire bonne usage. Partage-les avec Tonks si tu veux – un Auror peut toujours avoir besoin de plus de techniques, peu importe combien elle est talentueuse.
Ne pleurez pas trop longtemps – il n'y a pas de temps et la vie est trop courte. Je regarderai de temps en temps pour voir comment vous vous en sortez.
Fièrement votre
Sirius ''Patmol'' Black
Faites quelque chose pour Kreatur. Peu m'importe que ce soit sa tête ou sa liberté – il a probablement eu une part de responsabilité dans ma mort ou il bondit de joie à celle-ci, donc toute forme de revanche peut être prise contre ce vil tas d'ordure. Juste une idée. Et veillez l'un sur l'autre – chacun dans l'ordre doit veiller sur les autres en prévision de ce qui va arriver.
Amour, Sirius.
Harry avait les larmes aux yeux quand il reposa la lettre. Il n'avait même jamais su que Sirius avait écrit un testament, sans parler qu'il était dedans. Il ne voulait pas penser à combien d'argent il avait maintenant – plus du double d'avant, c'était certain – les Black avaient été une famille très riche et (même s'ils avaient déshérité Sirius en tant que fils) Sirius était riche – son oncle lui avait laissé plein d'or, il l'avait dit une fois à Harry. De plus il avait fait ses propres investissements, et quelques soit les artéfacts aussi …
Tonks le regardait du coin de l'œil, et Harry combattit ses larmes – il ne voulait pas pleurer devant quelqu'un, du moins quelqu'un qui avait plus de raisons de pleurer que lui. Tonks l'étreignit puis elle vérifia sa montre. « Mon tour se termine dans trois minutes, donc je ferais mieux d'y aller. Prends soin de toi Harry, et envoie moi un hibou au besoin. A la prochaine. » Elle retira les sorts de la chambre et remit sa cape en place, disparaissant. La porte s'ouvrit et Harry referma derrière elle, entendant un audible ''Crack'' dans les escaliers un moment plus tard.
Il mit la lettre sous la latte de plancher et soupira. Sirius avait pensé à lui quand il avait écrit cette lettre, et il savait ce qu'Harry avait fait avec l'argent du Tournoi des Trois Sorciers – lui dire de ne pas le jeter était comme l'écrire sur un mur – Harry n'avait pas l'intention d'ignorer les dernières volontés de Sirius. Il garderait l'argent, et il essaierait de ne pas se venger – enfin, à l'exception de Kreatur. Seulement, s'il faisait quelque chose, il devrait le faire de telle manière qu'Hermione de puisse pas le découvrir – sa SALE était allée trop loin avec Kreatur.
Il s'endormit peu après – sa nuit étant perturbée par de nombreux rêves de Sirius et du voile. En pensant à ses rêves – ce n'étaient pas des cauchemars – après avoir lu la lettre, ils faisaient moins mal. Il rêva de quelque chose, mais il ne pu se rappeler de quoi quand il se réveilla. Il ne dormit que quelques heures, et il se sentit étrange de ne pas s'être réveillé en sueur et avec la cicatrice douloureuse. Elle lui avait fait mal plusieurs fois pendant les vacances, mais il ne s'embêtait plus à écrire à Dumbledore – le fait que Voldemort était de retour signifiait que le Seigneur des Ténèbres avait les mains libres tout le temps, ce qui expliquait aisément les douleurs à sa cicatrice.
Le reste de la journée passa rapidement – il entendit que les amis de son cousin étaient partis et il descendit pour le déjeuner avant que sa tante et son oncle ne reviennent à la maison. Ils avaient ordonnés à Harry de les aider à déplacer leur nouveau canapé dans le salon (en fait, Harry fit presque tout le travail, ils restèrent simplement là pour que tout le monde sache qu'ils avaient un tout nouveau canapé qui avait probablement du coûter cher).
Harry le mit en place pour eux et il décida qu'il voulait faire quelque chose – n'importe quoi- pour s'empêcher de penser à la lettre qui était dans sa chambre. Il voulait aller faire un tour, mais ce n'était pas vraiment une bonne idée – l'année dernière il avait été attaqué par deux détraqueurs quand il était allé se promener, et il ne pensait pas que le Ministère le croirait encore (même si Mondingus avait quitté son service en avance, donc Harry pouvait le faire si un membre de l'ordre le suivait) Il ne pu penser à rien à par faire plus d'exercices dans sa chambre – ce qu'il fit, jusqu'au diner. Il mangea dans sa chambre car Dudley avait réinvité son groupe, même s'ils ne resteraient pas la nuit (ce dont Harry était content). Sa tante et son oncle expliquèrent de nouveau son absence en disant qu'il était xénophobe – il n'aimait pas trop rencontrer des gens, et pour une fois Harry fut heureux des mensonges des Dursley – il ne voulait voir aucun d'entre eux.
Il essaya d'attendre avec impatience la visite au Chemin de Traverse, mais il trouva ça difficile. Les souvenirs de son parrain l'en empêchait, et il n'avait aucun moyen de les arrêter. Il pleurait la nuit, et il attendait le matin - il ne voulait pas dormir.
Les jours suivants passèrent dans une sorte de flou, et Harry découvrit bientôt que c'était son anniversaire. Son seizième anniversaire ! J'ai du mal à croire que je l'ai fait ! pensa-t-il alors que le 30 juin devenait le 31 juin. Un hibou apparut à sa fenêtre et il tapa légèrement dessus – le hibou était grand et il tenait sa tête avec un air important – Harry ne le reconnut pas, mais il pensa qu'il devait être un des hiboux de Poudlard en ouvrant la fenêtre. Alors qu'il regardait la lettre, cependant, i découvrit qu'elle ne venait pas du tout de l'école.
C'était du Ministère de la Magie. Il brisa le sceau avec des mains tremblantes – qu'est-ce qu'il avait fait ? Le parchemin tomba dans sa main et il lut, il n'en crut pas ses yeux.
Cher Mr Potter
Félicitations pour avoir atteint l'âge – les sorciers de seize ans et plus sont exempts du Décret de Restriction de la Magie pour les Sorciers Mineurs et ils peuvent faire de la magie en dehors de l'école, tant que la Confédération International de Statut du Secret n'est pas bafoué – cela signifie que la magie ne peut être utilisée que dans les endroits où les moldus ne peuvent pas la voir – votre lieu de résidence est acceptée. Ne pas suivre la Confédération Internationale du Statut du Secret entraînerait votre expulsion de Poudlard, et la destruction de votre baguette. Passez un bon été, et bonne chance pour cette nouvelle année scolaire.
Sincèrement votre
Mafalda Hopkirk.
Bureau des Usages Impropres de la Magie,
Ministère de la Magie.
Il n'était pas sûr qu'il l'aurait crié – il aurait certainement pensé que quelqu'un comme Malfoy aurait essayé de le faire expulser en écrivant une telle lettre – cependant, il avait vu Fred et George faire de la magie au 12 Square Grimmauld l'été dernier – ils avaient eu seize ans à l'école, donc ils avaient du attendre d'être en vacances. Harry sortit sa baguette et utilisa un sort de convocation sur son vieux livre de métamorphose. Il vola vers lui, et il attendit que les hiboux arrivent et lui disent qu'il avait été expulsé.
Il attendit une bonne heure avant de réaliser que cette lettre n'était pas une farce. Il en rit alors qu'il réparait le réveil et la table sur laquelle il travaillait. Il pensait à ce que Mme Weasley avait dit l'année dernière aux jumeaux. – simplement parce que vous pouvez utiliser la magie ne veut pas dire que vous devez l'utiliser pour tout. Avec réticence il remit sa baguette dans la poche de son pantalon. Il voulait descendre les escaliers et montrer à son oncle ce que c'était que d'être réellement effrayé par la magie, mais il résista à la tentation, et il se contenta de s'entraîner à métamorphoser sa montre cassée en scarabée et vice versa.
