Chapitre I
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Poudlard, Salle Commune de Serdaigle, Octobre 2015.
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Confortablement installée dans un des canapés bleus de la salle commune de Serdaigle, Victoire Weasley écoutait d'une oreille distraite son amie raconter son lamentable échec en cours de potion. Elle réprima un bâillement et jeta un coup d'œil furtif à sa montre. Cela faisait plus de vingt minutes qu'Eileen l'avait interrompue dans sa lecture, en revenant comme une furie du cours de potion. Elle avait alors commencé un long monologue sur l'incapacité de leur professeur à diriger une classe et affirmant que si sa potion avait viré au vert cramoisi au lieu de devenir orange, c'était parce que son voisin y avait volontairement ajouté de la poudre de pieuvre. Cela faisait également vingt minutes que Victoire faisait semblant d'écouter, ajoutant quelques marmonnements et hochement de tête affirmatifs lorsque son amie la regardait en quête de soutient. Depuis cinq minutes, elle réfléchissait au moyen d'abréger au plus vite cette conversation sans peiner son amie. La jeune fille n'avait pas été en cours de potion parce qu'elle ne se sentait pas très bien, mais si elle avait su que ce long discours l'attendait elle se serait forcée à y aller.
Elle détacha les yeux de la jeune brune assise en face d'elle et laissa son regard errer dans la pièce circulaire, admirant silencieusement l'architecture et la beauté du lieu. Les majestueux rideaux aux couleurs de la maison étaient tirés, révélant d'élégantes fenêtres en arcades qui surplombaient les montagnes entourant l'école. Sur un coté de la pièce, se tenait nichée dans une alcôve une statue représentant Rowena Serdaigle en marbre blanc. Partout dans la pièce étaient disposés des canapés, des fauteuils et des tables de couleurs bronze et bleu, sur lesquels la plupart des élèves de Serdaigle se réunissait tous les soirs. Une immense bibliothèque s'étalait sur tout un pan de mur, regorgeant de livres en tout genre sur l'histoire de Poudlard et le monde des sorciers. Victoire retint un petit rire en se remémorant la tête de sa tante lorsqu'elle lui avait décrit pour la première fois la bibliothèque de sa salle commune. Hermione était alors devenue complètement obsédée par cette histoire et demandait encore régulièrement à sa nièce d'emprunter quelques livres pendant les vacances pour qu'elle puisse les lire. La jeune blonde esquissa un sourire et leva discrètement la tête pour contempler le dôme bleu nuit sur lequel des milliers d'étoiles peintes brillaient, se reflétant sur la moquette de la même couleur, créant ainsi une atmosphère féerique. La nuit, lorsque toutes les lumières étaient éteintes, si on s'allongeait sur la moquette, face au dôme, on avait l'impression de se retrouver seul, au cœur d'une nuit étoilée. Victoire avait admiré ces étoiles de nombreuses fois au cours de ses années à Poudlard, mais elle ne se lassait jamais de les regarder une nouvelle fois, éblouie par tant de beauté. Bien que ce soit sa cinquième année à Poudlard, l'école lui semblait toujours aussi magnifique et mystérieuse que la première fois.
Une légère toux la tira de ses pensées et elle reporta son attention sur son amie, qui la fixait maintenant avec une moue contrariée.
- Dis-le-moi si je t'ennuie, lui marmonna la brune. Parce que j'ai bien l'impression que depuis tout à l'heure tu n'écoutes pas un traitre mot de ce que je dis !
La jeune blonde grimaça légèrement et lui fit un sourire peiné. Lorsqu'elle était cette cette humeur, mieux valait ne pas répondre à Eileen, au risque que celle-ci ne lui fasse la tête pendant plus d'une semaine. Mais Victoire en avait plus qu'assez de ses lamentations et sa mauvaise humeur causée par un début de migraine l'incita à lui répondre.
- Je suis désolée Eileen. Mais c'est la cinquième fois depuis le début de l'année que tu te plains du prof et on n'est qu'en octobre.
- Merci du soutient !
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, répliqua la blonde, c'est juste qu'au bout d'un moment, soit tu agis, soit tu te tais, parce que franchement c'est agaçant.
- Oh mais si tu le prends comme ça, très bien Victoire ! Mais ne viens pas me trouver lorsque tu auras besoin d'une oreille attentive et du réconfort d'une amie.
- Je n'en aurai pas besoin, rétorqua sèchement la jeune fille.
- Très bien, dans ce cas, bonne lecture, ajouta glacialement la brune.
Eileen se leva rouge de colère et partie comme elle était arrivée, c'est-à-dire comme une furie. Remarquant les regards curieux des autres élèves, Victoire sentit le rouge lui monter aux joues et réprima la réplique cinglante qu'elle s'apprêtait à leur lancer. Toujours à se mêler des affaires des autres ceux-là ! Lorsqu'elle était jeune, elle n'aurait jamais pensé qu'elle en aurait un jour eut marre de son nom de famille. Pourtant, à son arrivé à Poudlard, elle avait vite compris qu'être une Weasley, la première de sa génération en plus, n'allait pas être de tout repos. Lors de sa première année, les autres élèves ne cessaient de la montrer du doigt et elle entendait des messes basses partout où elle passait. Oh bien sûr, ce n'était pas méchant, mais c'était plus qu'énervant. Elle avait prié pour que le Choixpeau ne l'envoie pas à Gryffondor et, bien que son vœu ait été exaucé, elle n'en était pas plus tranquille pour autant. Elle avait bêtement pensé que seul les Gryffondor vouaient une admiration sans faille aux membres de sa famille. Que nenni ! Tous les élèves et même certains professeurs lui faisaient régulièrement des réflexions sur son nom. Elle avait vite remarqué que la plupart des personnes qui l'abordaient lui demandaient ensuite des autographes de ses oncles, tantes et parfois même de ses parents. Difficile d'être tranquille lorsqu'on faisait partie d'une des familles les plus célèbres d'Angleterre. Elle n'osait imaginer le calvaire que devaient vivre ses cousins, fils et filles du célèbre trio. Victoire avait eu l'impression que tout le monde se servait d'elle, que personne ne l'appréciait pour elle-même, mais pour ce qu'elle était, une Weasley.
La jeune fille s'était alors créé une carapace. Elle s'était forgée une image de reine des glaces et comptait bien l'assumer jusqu'à la fin de sa scolarité. Si ce n'était qu'en étant froide et désagréable avec tout le monde qu'elle pouvait avoir la paix, alors soit. La plupart de ses soi-disant amis s'étaient éloignés peu de temps après qu'elle ait commencé à devenir glaciale. Seul Eileen était restée, insensible aux piques à répétitions que lui lançait Victoire. La jeune fille avait alors finit par se dévoiler à la brune et elles étaient depuis, devenues inséparables. Quelques disputes éclataient entre elles assez régulièrement, fruits de leurs caractères diamétralement opposés, mais elles se réconciliaient rapidement la plupart du temps. Les états d'âmes de Victoire continuaient d'alimenter les ragots de Poudlard mais beaucoup moins depuis l'arrivée de Roxanne, Fred et James. Les jumeaux Weasley, arrivés deux ans après elle, avaient fait retomber l'attention que les gens lui portaient. L'ainé des Potter, quand à lui, avait commencé sa première année à Poudlard depuis septembre et il était déjà la nouvelle coqueluche de Gryffondor. Le premier fils du survivant créait une atmosphère hystérique partout où il allait. A croire que les gens n'avait jamais vu de célébrité de leur vie, ce qui était probablement le cas. Si ça continuait, James allait revenir chez lui avec une tête grosse comme un melon. Toute cette agitation autour de sa famille exaspérait Victoire au plus haut point. Malheureusement, depuis l'année dernière, la mignonne fillette qu'elle était s'était transformée en superbe jeune fille, enfin, selon sa mère, et depuis, l'attention de tous était revenu sur elle. Foutu sang de vélane ! Les garçons se bousculaient de nouveau pour l'approcher et les filles la suivaient méchamment du regard lorsqu'elles les croisaient dans le couloir. Apparemment sa réputation de reine des glaces ne faisait plus trop effet. Bien sûr, elle avait bien remarqué l'année de ses quatorze ans que sa ressemblance avec sa mère devenait de plus en plus frappante, mais elle n'avait pas imaginé qu'un an plus tard elle rendrait tous les garçons complètements gagas. Heureusement, l'année prochaine sa petite sœur entrerait à Poudlard, elle n'aurait plus à supporter ça toute seule.
Après avoir fusillé une dizaine de fois les yeux de ses camarades jusqu'à ce qu'ils détournent le regard rouges de honte, Victoire repoussa dignement une mèche blonde qui lui tombait devant les yeux et reprit son livre là où elle s'en était arrêté. Elle sentait peser sur elle les regards curieux des Serdaigle et entendaient les chuchotements des messes basses qu'ils échangeaient à son encontre. Le caractère explosif de la jeune fille allait encore faire parler d'elle. Elle soupira et replongea tranquillement dans son roman, sans plus se soucier des autres.
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Quelques heures plus tard, alors que le soleil commençait à décliner, elle referma son livre et suivit les autres élèves dans la Grande Salle où le repas du soir fut servi. Comme d'habitude, les conversations tournèrent autour du premier match de Quidditch qui arriverait début novembre et des différents cours. Victoire prêtait une oreille distraite aux autres en regardant distraitement autour d'elle. Elle pouvait voir Eileen, à l'autre bout de la table, occupée à bavarder avec d'autres filles Serdaigle. Contrairement à elle, Eileen avait beaucoup d'amis, ce n'était donc pas elle qui se retrouvait pénalisée lorsque les deux filles se disputaient. La jeune fille regarda son amie rire à gorge déployée à la suite d'une réflexion d'une jeune rousse et eu un petit pincement au cœur. Voilà où la menait son caractère de chien: seule à une table entourée de quatrième année. Bien sûr, elle avait cherché cette solitude en repoussant tous les autres, c'était ce qu'elle voulait. Il n'empêche que quelques soirs, elle aurait bien aimé être entourée. Un mouvement sur la gauche retint son attention et elle remarqua un quatrième année qui essayait de prendre la carafe d'eau juste devant elle. Elle la lui tendit et le jeune garçon balbutia des remerciements inaudibles. Victoire adressa alors un léger sourire au jeune homme et celui-ci devint alors plus rouge que l'écharpe gryffondor de son père. Son mal de tête refit surface alors qu'elle mangeait son désert et elle décida de rentrer au dortoir.
A mesure qu'elle avançait dans le château, son mal de crâne empirait. Elle s'arrêta un instant dans un des couloirs et posa sa tête brulante sur les pavés froids du mur. La jeune fille ferma doucement les yeux et posa ses mains à plat de chaque côté de sa tête. Elle resta un moment dans cette position à essayer de recouvrer ses sursauta violement lorsqu'elle sentit une main s'abattre sur son épaule.
- Doucement Victoire, ce n'est que moi.
Elle se retourna doucement et se retrouva face à un jeune homme aux cheveux étrangement bleus. Ted Lupin, bien sûr ! Elle aurait dû s'en douter, le Poufsouffle accourait dès que l'un des membres de sa famille était dans le pétrin. Il avait dû la voir partir, légèrement chancelante et avait décidé de l'aider. Le filleul d'Harry Potter tenait son rôle très à cœur. Il avait été élevé par sa grand-mère après la mort de ses parents et étant le filleul de l'oncle de Victoire, Harry, il passait certaines de ses vacances au Terrier. Bien que Ted soit son cousin se rapprochant le plus de son âge, ils n'étaient pas très proches. Les vacances que le garçon passait au Terrier correspondaient toujours aux dates où Victoire allait chez ses grands-parents français. De plus, la jeune fille avait toujours eu l'impression que Ted Lupin était plus apprécié qu'elle par les Weasley, ce qui était bien sûr ridicule selon son père. Mais sa mère n'étant pas spécialement sympathique de nature, Victoire n'allait pas si souvent chez ses grands-parents paternels, alors que Ted y était toujours fourré. Le jeune homme avait donc développé avec sa grand-mère des liens qu'elle n'avait pas et qu'elle jalousait.
Il était planté devant elle, son dos bien droit et la regardait de ses yeux verts, la tête penchée sur le côté avec une mine soucieuse. Ted Lupin sauveur de ses dames le retour pensa Victoire.
- Tout va bien Victoire, lui demanda-t-il ?
Elle laissa échapper un rire sarcastique en l'entendant poser cette question. Il se foutait-elle ou quoi !
- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien, l'agressa-t-elle ?
- Dis-donc, pas la peine de me répondre sur ce ton. Je viens juste prendre de tes nouvelles.
- Bien sûr ! Et lorsque tu me trouve face à un mur à deux doigt de m'évanouir, la seule chose qui te viens à l'esprit c'est de me demander si tout va bien ?
- Et bien j'allais te proposer de l'aide pour t'aider à rentrer mais puisque tu es si aimable je vais te laisser.
- Va te faire voir Lupin, lui répondit-elle.
- Avec plaisir Weasley.
Il s'éloigna de quelques pas et elle l'entendit grommeler quelque chose qui ressemblait à « foutue Delacour » mais elle décida dignement de l'ignorer. Après tout, il ne fallait pas non plus que l'ambiance au prochain repas de famille Weasley soit électrique. Il est vrai qu'elle l'avait légèrement agressé après sa question, agacée par sa migraine. Elle ne détestait pas Ted Lupin, non, elle le trouvait juste idiot avec sa question à deux mornilles ! Son mal de crâne se fit plus lancinant et elle hésita quelques secondes à rappeler Ted. Mais après l'avoir envoyé bouler comme elle l'avait fait, il aurait fallu qu'elle mette sa fierté de côté. Or toute Delacour et Weasley qu'elle était, Victoire ne mettait jamais sa fierté de côté, plutôt mourir. Elle tenta donc quelques pas hésitants sous le regard moqueur de Ted Lupin, qui l'observait au bout du couloir.
Au troisième pas, elle vacilla légèrement et se rattrapa in extremis au mur sur sa droite. Elle s'affala contre la surface dure, oubliant un instant sa dignité. Tant pis si Ted la voyait dans cet état, elle n'avait plus le force de faire semblant d'aller bien. Elle entendit un bruit de pas se rapprocher et aperçut deux chaussures se placer face à ses pieds. Son regard remonta lentement vers le visage de Ted Lupin et elle plongea ses yeux suppliants dans les siens. Elle ne voulait pas lui demander à haute voix de l'aider, elle voulait le forcer en le suppliant de son regard. Le jeune homme poussa un profond soupir et ébouriffa sauvagement ses cheveux bleus.
- Tu es ridicule Weasley, tu ne peux même pas tenir debout.
Victoire lui lança un regard noir auquel il répondit par un sourire avenant. Elle comprit alors qu'il n'allait pas l'aider à moins qu'elle ne le lui demande de vive voix.
- Je peux marcher, mais si tu insistes, je veux bien que tu me ramènes dans ma salle commune.
Il répondit par l'affirmative, s'approcha alors d'elle et tendit le bras pour qu'elle s'y appuie. Victoire le saisit et s'y accrocha comme si sa vie en dépendait. Si jamais Ted enlevait son bras, elle s'étalerait de tout son long en plein milieu du couloir. Alors qu'ils commençaient à arriver vers sa salle commune, le jeune homme tourna à gauche au lieu de la droite.
- Qu'est-ce que tu fais, s'énerva la blonde.
- Je t'emmène à l'infirmerie. Et avant que tu ne répliques quelque chose, avança-t-il en la voyant prête à répliquer, souviens-toi que tu peux toujours retourner seule dans le dortoir Serdaigle.
- Quel générosité Lupin, je ne te savais pas si altruisme !
- Arrête un peu tes réflexions et concentre-toi pour marcher, tu vas à peine droit.
- Je vais parfaitement droit, lui répliqua la jeune fille.
- Si tu le dis Vic, en attendant ce n'est pas moi qui manque de me manger les murs.
Elle marmonna quelques injures en français et le jeune métamorphomage éclata de rire.
- Si tu penses que je ne comprends pas les insultes en français tu te mets le doigt dans l'œil Victoire. Je sais pertinemment ce qu'enfoiré veut dire !
- Tant mieux, je n'aurai pas besoin de t'expliquer comme ça.
- Ah toujours cette même agressivité. Change de disque un peu, tu n'as personne à impressionner ici.
Elle garda un instant le silence, le regard rivé droit devant elle.
- Victoire ?
Elle le regarda longuement puis finit par lâcher faiblement :
- Je ne fais pas ça pour impressionner.
Il lui lança un regard surpris, à la fois par ce qu'elle lui disait et parce qu'elle se confiait à lui.
- Donc tu admets que tu te forces.
- Je n'admets rien du tout, se reprit-elle. Mais si j'admettais quelque chose, je dirais que je ne me force pas, j'amplifie.
- Donc il y a quand même une petite part de toi qui est insupportable.
- Je ne suis pas insupportable, je suis légèrement agaçante !
- Si tu le dis.
Ils reprirent silencieusement leur marche vers l'infirmerie. Au bout de quelques instants, Ted se tourna de nouveau vers elle :
- Pourquoi tu fais ça ?
- Je ne sais plus vraiment, lui répondit-elle. Au début c'était pour empêcher les gens de m'aborder trop souvent, tu sais, à cause de la famille.
Il hocha la tête pour lui montrer qu'il comprenait.
- Ils voulaient tous me parler de quelqu'un, continua-t-elle, Harry, Ron, Hermione, mon père, ma mère. Personne ne venait jamais me parler pour moi, pour savoir comment j'allais, ce que j'aimais, ce que je faisais.
Elle eut un sourire triste et le cœur du jeune homme se serra. Elle regarda un instant devant, le regard dans le vire avant de poursuivre:
- J'ai remarqué que ça marchait. De moins en moins de personnes venaient me voir, on me laissait tranquille. Alors j'ai continué. Maintenant je ne sais même plus pourquoi je le fais. Peut-être qu'à force c'est tout simplement devenu une partie de moi.
Elle se racla la gorge et repris :
- Enfin, je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça.
- Peut-être parce que tu avais besoin d'en parler.
- Ou peut-être parce que je suis malade, que tu es gentil et que j'ai eu un moment de faiblesse.
- Peut-être.
Victoire releva alors la tête pour dévisager Ted. Il était grand, presque aussi grand que son oncle Ron et d'une beauté sauvage. Une légère cicatrice parcourait l'angle de sa mâchoire, signe des péripéties de sa jeunesse. Ses yeux pour l'instant verts et profonds la regardaient avec un mélange de curiosité et de d'inquiétude. Elle crût même y déceler un peu de douceur mais secoua la tête pour chasser cette idée. Ses cheveux bleus étaient négligemment coiffés et un crayon à papier moldu était coincé derrière son oreille droite, sûrement un cadeau d'Hermione. Mais ce qui attirait le plus Victoire dans le visage de Ted c'était son merveilleux sourire. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle n'avait jamais vu le jeune homme se départir de son sourire. C'était un de ses sourires qui réchauffent le cœur et qui vous montrent que la vie est belle, et Dieu sait que Victoire en avait besoin. Son sourire le rendait beau, Ted était beau tout simplement. Et c'est sûrement pour ça que la moitié des filles de l'école lui courrait après.
Ils arrivaient maintenant en vue de la porte de l'infirmerie et c'est à ce moment-là que les jambes de la jeune fille décidèrent de lâcher. Elle s'affala de tout son poids sur le bras de Ted qui, par miracle, résista.
- Désolée, je crois que tu avais raison, je ne tiens plus debout, marmonna-t-elle.
- Doucement Vic, lui dit-il en la faisant asseoir par terre. Mets ton bras autour de mon cou. Voilà, doucement, l'encouragea-t-il alors que la jeune fille essayait tant bien que mal de faire ce qu'il lui disait. Maintenant ramène tes jambes face à moi. Prête ?
Elle répondit par l'affirmative en hochant la tête et Ted la souleva du sol comme si elle était aussi légère qu'une plume. Victoire laissa alors sa tête reposer contre le torse du jeune homme et découvrit avec étonnement qu'elle aimait beaucoup l'odeur de Ted Lupin.
- Teddy, l'appela-t-elle.
- Oui, lui répondit-il en baissant les yeux sur elle.
- Merci.
Il lui sourit gentiment et déposa un léger baiser sur son front.
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Bonjour, bonjour,
Je suis ravie de vous publier mon tout premier chapitre d'Une nuit étoilée. Ceci est ma première fiction Harry Potter alors s'il vous plait, soyez indulgent (please, please, please). Comme vous avez surement pu le remarquer, cette fiction est sur Teddy et Victoire, un couple, qui je trouve, se retrouve souvent mis au second plan dans les fictions. Je n'ai pas la prétention d'avoir une imagination débordante ni une plume magnifique, mais j'espère que vous passerez un bon moment en lisant cette histoire. Elle sera assez courte parce que je préfère me lancer petit à petit et ne pas commencer par une fiction de 30 chapitre que je ne terminerai jamais.
Je ne comprends pas encore très bien le fonctionnement du site (entre la technologie et moi ce n'est pas l'amour fou) mais je vais essayer de m'améliorer. D'ailleurs si vous savez comment créer des espaces de plus d'une ligne entre chaque paragraphe, dites-le-moi, parce qu'à chaque fois que j'essaye, dès que j'actualise, je reviens au point de départ.
Désolée si vous voyez des fautes d'orthographe, mais je n'ai pas de correcteur (à par celui automatique de Word) et même si j'ai relu ce chapitre 2 fois, il se peut qu'il reste des erreurs (je ne suis pas une machine quand même).
J'essaierai de poster régulièrement, toutes les semaines ou toutes les deux semaines.
Voilà Voilà, j'espère que j'ai tout dit (je savais que j'aurais dû faire une liste).
Bonne journée
