J'avait déjà publier cette histoire sur mon blog, mais je la remet ici quand même.
Les personnages appartiennent bien évidement à Chinomiko.
Mais l'histoire vient de mon imagination.
"L'enfer est vide, tout les démons sont ici" citation de William Shakespeare.
« Le destin,
nul ne peut le contrôler,
nul ne peux l'empêcher,
nul ne peux le détourner.
Il nous tombe dessus et on ne peux rien faire »
Ma copine était en train de me parler de son petit copain, comme quoi il s'occupait plus de sa PlayStation que d'elle. N'arrêtant pas de se plaindre à cause de ça, je me donnai une pose en admirant le paysage qui défilait devant mes yeux, hochant la tête par moment pour qu'elle croie que je l'écoute toujours très attentivement. Pas que je m'en fiche d'elle, c'est juste que des fois elle parle beaucoup trop, et souvent du même sujet, pas faute de lui en avoir déjà parlé, à croire qu'elle aime s'entendre parler, ce qui est assez drôle.
Quand le car s'arrêta à mon arrêt, je lui fis la bise et en descendis, prenant mes écouteurs pour être bercée par de jolies chansons que j'aime, particulièrement celles de Rihana et Taylor Swift.
Je traverse la route en surveillant qu'aucune voiture ne vient, et me remets sur le trottoir, je repositionne mon sac de cours d'une façon confortable pour mes épaules et reprends le chemin. Je passe devant des maisons aux différentes allures, de plein pieds, des blanches, bleues, marrons, enfin elles ne se ressemblent pas, et sont uniques, chacune dans leurs genre, c'est pour ça que je les regarde avec admiration à chaque fois, sans jamais me lasser. Puis vint le moment ou je passe chaque jours devant une forêt verte comme jamais, je la regarde quelques instant pour savourer la nature à l'état pur, j'avance d'un pas assuré comme je suis bientôt arrivée.
Je ne remarque pas tout de suite l'homme qui se tient devant moi. Je ne vois que ses yeux gris, puisqu'il porte une cagoule. Une panique totale m'envahit. Ce n'est pas bon du tout, je recule d'un pas beaucoup moins assuré. Je regarde autour de moi essayant de repérer une maison, et j'en repère une, mais elle est à plusieurs mètre de moi, voyant l'homme aux yeux gris s'avancer vers moi. Je me mets à déambuler vers cette maison qui pourrait me sauver la vie. Maman m'a toujours dit que si quelqu'un me suivait il fallait que je rentre dans n'importe quelle maison, la première que je vois. Malheureusement le sort en a décidé autrement, n'ayant pas vu l'autre homme aux yeux vairons caché non loin de moi se placer sur ma trajectoire. J'essaye de le détourner mais il réussît à m'attraper par le bras, je fis un tour autour de lui à cause de ma vitesse. Il me rattrape dans ses bras. Me tenant fermement. Je sens une douleur prendre place à mon épaule. Mais la peur m'envahit plus vite que la douleur quand il commença à m'emmener vers une voiture noire. J'essaye de crier mais sa main m'en empêche, je décide donc de le mordre le plus fort possible. La réaction que j'avais espérée arriva. Il relâcha son emprise sur moi et je me dégageai de lui. Je commençai à prendre mon élan pour me remettre à courir n'importe où, mais l'autre homme me prend violemment par derrière et me mit un espèce de mouchoir qui pue devant mon nez et ma bouche.
- Putain Lysandre, fais plus attention la prochaine fois.
- Excuse-moi, d'habitude elles sont moins compliquées que ça à attraper.
Ce sont les derniers mots que j'ai pu entendre avant de sombrer dans le sommeil.
Je crois que j'avais fait un cauchemar. En plus j'avais mal à la tête. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout. Je ne voulais pas ouvrir les yeux et découvrir que je devais encore une fois ranger ma chambre. C'est vraiment pas drôle d'avoir une mère maniaque, Attends une seconde je n'avais pas souvenir que le matelas était aussi dur... Je n'avais pas non plus souvenir de m'être endormie dans mon lit...la dernière chose dont je me souviens est que...que deux hommes me poursuivaient et qu'ils m'ont mis ce chiffon nauséabonde devant mon nez...j'ouvris les yeux dans un sursaut. Je me trouvais dans une petite pièce où il n'y avait absolument aucun meuble ni objet, il n'y avait qu'une porte, aucune fenêtre. Juste une lumières trop fortement éclairée à mon gout. Mon portable...je ne portais que mes vêtements que j'avais mis avant de partir en cours. Je me dirigeai vers la porte essayant de l'ouvrir désespérément. Je tirais dessus encore et encore mais rien ne se produisait. Je commençai à paniquer intérieurement. Je me posai contre le mur et m'assis en glissant contre celui-ci, j'étais ou ? Pourquoi m'avaient-ils enfermer ? Enlever ? Qu'allaient-ils faire de moi ? Pourquoi me poser des questions auxquelles je ne pouvais pas répondre. Je devais juste trouver un moyen de sortir et je devais le trouver maintenant au lieu de me morfondre sur moi-même. Mais je n'en trouvai aucun. Et puis même si j'arrivais à défoncer la porte. Qui me dit qu'elle n'était pas surveillée. Comme ils étaient deux, peut-être sont-ils plus que deux. Quand j'entendis une clé tourner dans la serrure. J'eus deux sentiments, un soulagement, que je n'allais pas rester toute seule longtemps dans cette pièce, qu'ils allaient peut-être répondre à quelques une de mes questions ou que quelqu'un était venu me délivrer, me sauver, ce qui était peu probable. Et aussi la peur qu'ils aillent me faire du mal ou me tuer dans l'immédiat.
D'abord je reconnus l'homme aux yeux gris. Il avait les cheveux rouge et un visage froid et méchant, à vrai dire il me faisait un peu peur, je commençai à me lever quand les yeux vairons apparurent, il avait les cheveux gris par contre celui-là, et était habillé d'une étrange manière. Quand le dernier referma la porte derrière lui. Je me dis que finalement il y avait au moins un mec normal. Cheveux blonds, yeux dorés et...quoi ? Il est habillé en chemise cravate lui, bon je retire ce que j'ai dit Ils sont tous les trois bizarres.
Leurs trois regards posés sur moi, et moi dans les siens, je ne voulais pas qu'ils voient la peur qui m'habitait, surtout ne pas perdre son sang-froid. Ils restèrent un moment là, à me regarder sans rien dire. Je commençais à me mordre la joue intérieure pour rester calme même si j'avais très peur. Je voulais pleurer et les supplier mais je ne veux pas qu'ils me voient comme une fille faible... Même si je n'étais pas vraiment très musclée... Le garçon aux cheveux rouges prit la parole me regardant de la tête aux pieds.
- Elle a de belles formes, même si je trouve qu'il sont plutôt petits ses seins.
- Je pensais la même chose, je trouve que je l'ai bien choisie celle-là, elle est plutôt mignonne, non Nathaniel ?
- Oui c'est vrai qu'elle est pas mal, oh tu sais, certains clients préfèrent les petits seins donc ça devrait pas poser problème.
- Mouai, on verra bien de toute façon, je pense qu'elle va faire une bonne marchandise , même si les autres sont aussi pas mal, moi personnellement je préfère les brunes dit le garçon aux cheveux rouge
- On s'en fiche de nos gouts, ce qui compte c'est que ça plaise à nos clients.
- Bon aller, reste juste à voir le reste.
Le reste ? Comment ça le reste ? Si je pense à ce qu'ils pensent, c'est mort, non mais attends, ils se prennent pour qui à parler de moi comme ça ces mecs.
- Non mais ça va pas la tête de parler de moi comme d'un produit, et ça veut dire quoi voire le reste ?
Ils me regardèrent tous avec de gros yeux. J'aurais peut-être du la fermer finalement. Après tout même si j'avais compris à leurs paroles qu'ils allaient me garder en vie pour l'instant. Je risquai toujours qu'ils me fassent mal. Surtout le mec en rouge. Il avait l'air vraiment pas commode celui-là.
- Déshabille-toi !
- Pardon ?
-Tu as très bien compris !
Je ne pouvais pas faire ça. S'ils voient ce qu'il y a en dessous de mes vêtements. Ils vont être dégoutés par mon corps. Et vu que j'ai vu leurs visages, je ne pense pas qu'ils vont me relâcher. Ils vont sûrement me tuer alors, vont-il me faire souffrir avant ? Comment vont-ils me tuer ? Avec un pistolet ? Un couteau ? Ou vont-il me jeter dans l'eau attachée à une pierre...je préfère le pistolet entre les trois à vrai dire. Donc je ne veux pas me déshabiller, il est hors de question...vont-ils m'obliger si je refuse ?
- Non je ne veux pas... di-je d'une voix pas trés assurée
L'homme aux cheveux rouges s'approcha dangereusement de moi et empoigna le col de mon pull, il me souleva d'une main mettant mon visage à hauteur du sien, me regardant avec mécontentement, l'homme aux yeux vairon intervint
-Doucement Castiel ! Ne vas pas l'abîmer.
- Pardon ? dit-il s'adressant a moi
J'avalai une gorgé de salive avant de redire la phrase que je venais de dire.
- Je ne veux pas...
Il me reposa à terre sans pour autant me relâcher, il sortit un couteau de sa poche, je sentis la peur me sauter à la gorge, c'est bon j'allai mourir pour de bon. Je fermai instinctivement les yeux attendant que le coup fatal vienne. Mais aucune douleur, rien ne vint, par contre je sentis mes vêtement partir. J'ouvris les yeux et découvrais qu'il avait réduit mes vêtements en lambeau. Il ne me restait que mes sous vêtements. Avec mes petites mains j'essayai désespérément de cacher mon corps. Ils me regardèrent tous avec dégout. J'avais honte de mon corps, tellement. J'attrapai quelques restes de mes vêtements tranchés et essaya de les disposé de façon à cacher mon corps, mais bon maintenant c'était trop tard.
- Je crois qu'on a un problème.
- C'est pire qu'un problème, regarde-moi ça !
- ça va pas plaire à Dake et à Dajan ça !
- ça c'est sûr, ils vont sûrement vouloir s'en débarrasser avec un corps pareil.
- Ou pas...
-Lysandre, je ne vois pas pourquoi ils la garderont.
- Elle n'est potable que quand elle est habillée.
- Justement les mecs.
- Tu crois qu'il acceptera qu'elle ne fasse que danser ?
- Je pense oui, si elle danse bien, on pourrait cacher les imperfections en faisant un costume exprès.
- ça pourrait faire un genre de mascotte, mais les clients ne vont pas la vouloir ?
- C'est vrai que se sera une première, voir danser une fille sans qu'ils puissent l'avoir, mais bon pourquoi pas.
- Faut juste en parler avec eux.
J'avais du mal à assimiler ce qu'ils venaient de dire sur moi, ce qu'ils venaient de dire tout court. Ils étaient en train de parler entre eux, mais celui qui se dénommait Lysandre me regardait plus qu'il n'écoutait, son index et son pousse posés sur le menton. Il semblait me dévisager, et cela me rendait nerveuse. J'ai toujours détesté qu'on me regarde ainsi. J'étais encore en train d'essayer de cacher chaque parcelle de mon corps. Je me mis à le fixer. Pas méchamment. Juste le fixer. Peut-être parce que grâce à lui j'allais peut-être vivre un peu plus longtemps. Pas de la meilleure façon, je l'accorde, mais j'allais avoir du temps pour essayer de m'évader. Sentant et voyant que je le regardais il retourna à la conversation qu'entamaient depuis tout à l'heure les deux jeunes hommes.
- Pourquoi pas, se serait pas mal.
- Excusez-moi, j'ai pas suivit ?
- On disait que t'avais eu une bonne idée, il faut juste que les boss soient d'accord, mais comme t'as toujours de bonnes idées je pense qu'ils le seront.
- Allons leurs en parler, je sais que là ils ne sont pas occupés.
Je les vis partir de cette salle qui à mon gout, était devenue encore plus horrible qu'avant, peut-être avaient-ils déjà tué des filles dans celle-ci, voir pire.
