Nouvelle traduction de Jessumika, la dernière que j'ai en stock ! Cette fois ci optique mariage ! :D Comme d'habitude rien ne m'appartient ni la série, ni cette fiction, traduction de l'original anglaise de Jessumika.

Enjoy !

Wed Lock

Je n'y crois toujours pas. -SH

Quoi ? -JW

Toi. Et Moi. Se mariant demain. C'est … Je me demande encore si ce n'est pas dans ma tête tout ça. –SH

John sourit en regardant son portable et en tapant la réponse.

Sherlock, arrête de t'inquiéter. Sois juste heureux, pour une fois, tu veux ? –JW

Je le suis. Je le suis. Mais Mrs. Hudson a été bête. La malchance soit maudite. Je veux te voir avant demain –SH

Sherlock … -JW

Quoi –SH

Sois sage. –JW

John sourit affectueusement à son écran de téléphone.

Je le serais. Mais pourquoi je dois rester en dehors de l'appart ce soir ? Qu'est ce qui est sensé arrivé si je te vois de toute façon ? C'est ridicule. –SH

Tu veux que j'aille autre part Sherlock ? On peut échanger … -JW

Non. Je me fiche de ne pas être là-bas. Ce qui m'intéresse c'est d'être avec toi. –SH

Je ne vais pas pouvoir dormir. –SH

John fronça les sourcils.

Ça porte malchance pour le marié de voir la mariée avant le mariage, Sherlock. –JW

Une idée lui vint.

Je crois que ça ne s'applique que si la mariée porte sa robe avant le mariage. Et puisque je ne porterais pas de robe, et que tu ne verras pas ce que je porterais demain … -JW

Et puisque je ne suis pas la satanée mariée. –SH

Je porte un costume, merci beaucoup. –SH

Je suis retranché dans un hôtel, grâce à Mycroft. Viens si tu peux. –SH

Je suis la mariée, Sherlock. Je sais. Quel hôtel ? –JW

Rialto, près de la tour de Londres. –SH

C'est plutôt sympa, en fait. –SH

Je suis en route, amour. –JW

Sherlock sourit à l'écran de son portable, le posa sur la table de chevet et redressa un oreiller sur son lit. Sa tête était … légère. Calme. Cela combiné avec l'angoisse qui refusait de quitter son estomac, l'effet était … intéressant. Nouveau. Stupéfiant. Jésus Christ ! Il allait se marier demain. Lui. Sherlock Holmes. Oh, Dieu.

Quelques minutes plus tard, on toqua à la porte. Sherlock se jeta pratiquement sur la porte pour l'ouvrir, et se jeta dans les bras de John. Cela faisait des heures qu'ils n'avaient pas été ensemble, depuis que MRS. Hudson les avait obligés à se séparer. John serra Sherlock dans ses bras, inhalant son odeur. Il se sentait relaxé dans les bras de Sherlock, comme si il avait oublié comment respirer.

C'était un peu embarrassant, l'étrangeté que j'ai ressenti de ne pas t'avoir avec moi. » murmura Sherlock contre les cheveux de John. « La perspective de ne pas te voir avant demain, dans la chapelle. Je n'ai pas du tout aimé ça. »

John embrassa l'épaule de Sherlock. « Je sais. », murmura-t-il. « Mais tu vas devoir survivre seul demain quelques heures, pendant que je me préparerais pour notre grand jour. »

« Sans aucun doute, je vais être pincé et tiré par Mrs. Hudson. », grommela Sherlock. « je sais comment mettre un costume, mais elle va insister pour venir aider. »

John sourit. « Elle est contente pour nous, chéri. »

« Il semble que tout le monde le soit », dit Sherlock, en réalisant qu'ils étaient encore dans l'entrée. Il prit John par la main et l'emmena dans la chambre d'hôtel. « Champagne au frigo, sublime vue sur Londres, cuisine complète, et je suis là à vouloir rentrer dans notre terne appartement. »

John fronça les sourcils. « Il n'est pas terne. », grommela-t-il offensé, « Je l'aime comme ça, moi. »

« Moi aussi. » le rassurai Sherlock. « Bien plus que cet endroit ou que le manoir guindé de Mummy. Rappelle-toi, elle voulait que le mariage se fasse là-bas, et quand tu l'a vu… ta tête ! » Il embrassa chaque phalanges de la main gauche de John, en s'attardant sur le doigt qui portait son alliance.

John sourit. « C'est un peu énorme, Sherlock. »

John tira le visage de Sherlock à lui, et se mit sur la pointe des pieds pour embrasser son fiancé. Sherlock frissonna de plaisir, se complaisant dans cet instant simple et doux devant la fenêtre, les mains de John sur sa taille et les mains de Sherlock entourant le visage de John en l'inclinant vers le haut pour faciliter le baiser. C'était facile. C'était parfait. Une bulle de chaleur semblait s'élever et éclater dans sa poitrine toutes les secondes, alors qu'il pensait à toutes les minutes, les heures, les jours, les mois et les années à venir, tout ce temps qu'il passerait avec John.

John sourit contre les lèvres de Sherlock. « Ca Sherlock, » murmura-t-il, les yeux toujours fermés « c'est une émotion humaine. »

Sherlock se redressa et John eu du mal à atteindre à nouveau les lèvres de Sherlock. « Putain. » Ces lèvres s'avançaient pour former une moue. « Tu es trop grand. »

« Alors nous devrions cesser d'être debout, non ? » Sherlock le taquinait. « Mon pauvre Docteur Watson dont la taille est mise au défi. »

« Prochainement Docteur Holmes » sourit John. Il rectifiait Sherlock comme cela depuis une semaine.

« Parfait » murmura Sherlock, en s'allongeant pour pouvoir embrasser John, ses paupières, ses joues, sa mâchoire et finalement ses lèvres. « Absolument magnifique ! »

« Sherlock …? » murmura John contre ses lèvres.

« Oui ? » demanda Sherlock, doucement. « Qui a-t-il ? »

« Je t'aime. »

« Ca je le savais. » dit Sherlock affectueusement.

John sourit. « Je sais. »

« Qui a-t-il maintenant ? » demanda Sherlock, en serrant John encore plus près de lui et en regardant les voitures, les touristes et les londoniens fourmillant en contrebas.

John lui sourit. « Rien. C'est notre dernière nuit d'homme non mariés. Tu veux faire quelque chose de spécial ? Je pourrais appeler Lestrade pour qu'il t'emmène enterrer ta vie de garçon. »

« Ce qui impliquerait une célébration du fait de ne pas être marié. » railla Sherlock. « Je suis plutôt impatient de l'être. » Il sourit. « Non, je pense que je vais plutôt rester ici avec toi. »

John rougit doucement, envoyant de la chaleur à Sherlock. Il marcha jusqu'au lit, en se débarrassant déjà de sa veste puis de son pull.

« Gardes en pour demain. » dit Sherlock, une lueur dans les yeux. « Nous aurons tout le temps. Tout le temps de nos vies en fait. Pour résoudre des affaires. Baiser. Tout ce qu'on veut. Là je voudrais juste… Je ne sais pas. Rester avec toi. Ressentir ta présence. C'est tout. »

John rit. « J'avais juste chaud, c'est tout. Je n'ai pas l'intention de te sauter dessus avant notre lune de miel. »

« J'ai hâte. » sourit Sherlock.

John sourit. « Tu sembles bien excité pour notre première fois, Sherlock. Je me demande ce qui te rends si excité… »

« Toi, bien sûr. »

John gloussa. « Oui parce que tu sais à quoi t'attendre. »

Sherlock eut un petit rire et John le regarda avec un air un peu bougon. « Tout le monde pense que j'ai fait l'amour à des millions de femmes parce que je suis vieux. Et me voilà, presque 40 ans et toujours vierge, alors que mon fiancé a seulement 32 ans et qu'il a déjà couché avec plus de personnes que ce que je peux imaginer. »

Sherlock gloussa. « Pas autant. Et c'était juste des expériences. »

« Tu as aimé ça, avoue le. »

« Pas encore. » dit Sherlock de manière rassurante. « Maintenant silence. Assez de discussion ennuyante. Nous avons quelques heures avant qu'ils se rendent compte de ta disparition. Qu'est-ce qu'on fait ? »

« J'en sais rien. C'est tout le génie. Tu décides. »

« On pourrait … » Sherlock hésita. « Je ne sais pas. Du champagne et un peu de convivialité me semblait bien. Regarder s'il y a quelque chose à la télé ? »

John acquiesça « Bien sûr. »

Sherlock fit son chemin jusqu'à la cuisine. « Tu as trouvé les verres ? »

« Ouep. » répondit John dans l'autre pièce alors qu'il fouillait dans l'armoire en bois teinté.

« Merci. » Sherlock ralluma la lumière, en ramenant les bouteilles de vin pétillant. « Joyeux presque mariage Docteur Watson. »

John sortit deux verres du placard. « Joyeux presque mariage Sherlock Holmes. »

Le reste de la nuit se passa dans un bonheur ambiant, un peu de télé poubelle, beaucoup de douceur, des baisers parfum champagne et une pincée de bataille d'oreiller. John s'endormit quelques heures, mais Sherlock ne parvint pas à dormir. Mais il resta coucher avec son John quoi qu'il arrive, sentant contre lui son abdomen se soulever et s'abaisser et son cœur qui battait tranquillement.