Très cher potentiel lecteur, sache que cette fanfiction est une réécriture. Oui, après deux ans d'absence, je reviens sous un nouveau pseudo (anciennement Luunaa) et avec une nouvelle version de "Parce que c'est si facile" dont la suite m'a été demandée avec insistance. Si tu es donc un ancien lecteur, je m'excuse platement pour tout !

Si j'ai fait le choix d'un réécriture totale, c'est parce que j'étais bloquée avec les derniers chapitres, et que je n'étais plus du tout satisfaite des premiers. Mais je ne voulais pas tout abandonner et je continuais des recevoir des reviews pour une suite, alors je me suis sortie les doigts du... 'fin bref, je me suis remise au boulot. Résultat, toute la fic a été remaniée, certains événements ont complètement changé, certains points de l'intrigue aussi, et j'ai même ajouté un prologue ! Ah et l'ancienne version a été supprimée du site...
Bref, j'espère que cette nouvelle version plaira et je vais essayer de publier un nouveau chapitre dans un délais d'une à deux semaines à chaque fois !

Disclamer : Metal Fight Beyblade et ses personnages appartiennent à Takafumi Adachi, Kunihisa Sugishima et Katsumi Hasegawa... principalement.
Rating : T pour violence, langage et plein d'autres trucs pas cool du tout.


Prologue. Les ombres de la ville

La nuit était sombre, les nuages altéraient le scintillement des étoiles et un vent frais soufflait dans les rues désertent. Un camion roulait vers l'est de la ville, en direction de plusieurs entrepôts sur la rive sur de la rivière, un peu plus rapidement que ne l'autorisait les limites de vitesse.

Le ronflement du moteur se tut lorsque le véhicule se gara finalement sur le parking vide devant les entrepôts en taules rongées par l'humidité. Par les portes entrouvertes de l'un d'eux, une lumière froide filtrait.

Des hommes descendirent du camion en silence et commencèrent rapidement à décharger des caisses d'où s'échappaient un bruit de verre s'entrechoquant.

À quelques mètres, une silhouette appuyée contre un container filmait la scène. Au bout d'un long moment, les hommes refermèrent les portes avec un lourd cadenas, puis remontèrent dans le véhicule désormais vide et s'en allèrent. L'observateur nocturne se mit alors en mouvement.

Il grimpa habilement sur le haut du container et posa à côté de lui un sac à dos d'où il sortit plusieurs pierres. Après un moment d'hésitation durant lequel il scruta la nuit autour de lui, il lança son premier projectile. Un bruit de verre brisé résonna contre la taule. Il réitéra son geste, visant la même fenêtre, détruisant la vitre autant que possible jusqu'à ce que ses "munitions" soient épuisées. Un autre regard aux alentours puis il remit le sac sur ses épaules, enfila une paire de gants épais, prit son élan et sauta.

Ses mains agrippèrent de justesse le bord de la fenêtre brisée. Il resta un moment suspendu contre la parois, ses pieds glissants contre le métal, luttant pour ne pas lâcher prise en sentant les bris de verre entailler ses paumes à travers le tissu.

Après quelques efforts, l'intrus se laissa enfin tomber à l'intérieur de l'entrepôt. Il retira ses gants en grimaçant, fit quelques flexions pour se débarrasser de la sensation désagréable qui était remontée dans ses jambes quand ses muscles s'étaient tendus en touchant le sol. Il sortit de son sac une petite lampe de poche, parcourut avec le faisceau lumineux l'intérieur du hangar puis se dirigea d'un pas rapide vers les caisses qui avaient été déchargées un peu plus tôt. Il put en ouvrir une facilement et inspecta le contenu. Il y trouva plusieurs flacons en verre remplis d'un liquide transparent, un peu blanchâtre et en prit trois qu'il fourra prestement dans son sac avant de refermer la caisse. En tenant la lampe entre ses dents, il remit ses gants, non sans une grimace, et poussa trois caisses jusque sous la fenêtre par laquelle il était entré. Avant de sortir, il inspecta une nouvelle fois l'entrepôt, et remarqua la présence d'une caméra de surveillance.

Il étouffa un juron, escalada les caisses et se dépêcha de quitter les lieux.

Aux premières lueurs de l'aube, il s'était fondu dans les rues encore endormies, comme une ombre portée par le vent.


Anecdote d'écriture : Je fais souvent des grimaces et des têtes étranges quand j'écris parce que j'imagine au maximum les réactions des personnages. Du coup, quand l'un d'eux à mal, j'ai tendance à serrer les dents et à froncer les sourcils jusqu'à ce que la scène en question soit passée. Je suis trop sensible...