J'allonge sur le lit vert. Autour de moi se brûlent des pissenlits dans l'herbe. Dans cet état surréaliste je veux fuir un peu, pour ne pas risquer me prendre feu.

À côté d'elle je me sens si vivant, libre, comme des milles injures ne m'ont pas terni.

Que j'espère qu'elle sait ce que je sens en moi, cette fête des fleurs qui se déroule dans mon cœur chaque fois qu'elle me jette un regard. Ou les fois innombrable que je l'ai regardée tout en cachette.

Mais je suis rien, absolument rien. Je veux être le sien. Me touche. Seulement une fois et je pourrais vivre enfin.

Je suis l'observateur éternel, elle est le chef-d'œuvre. Il y avait au moins un artist aux cieux, car seulement un artist pourrait avoir fait ses doigts, son nez et même les taches de rousseur qui semblent délibérées.

Que j'éspère qu'elle se lèverait, que c'est son souffle j'entends et ne pas le vent. Son corps froid, la peau comme glace. Cette réalité inhospitalière. Elle était trop douce ma chère Lily, et maintenant je rêve au champ aux petits feux jaunes.