Auteur : La p'tite feuille morte qui sourit !
Disclaimer : Persos pas à moi, et aux vues de la fonction d'Allen dans cette histoire, ils doivent fortement s'en réjouir… TT
Pairing : Vous allez le savoir très vite ! Yaoi
Notes : Allez Go ! Un alternative-univers sur D.Gray ! Un truc qui m'est venu à l'esprit il y a X temps, mais que, comme beaucoup d'autres fics, j'ai eu trop la flemme d'écrire… Mais la soudaine visualisation du troisième opening de la série ma re-motivée !! Alors c'est sur cette magnifique musique que je lance ce petit prologue. Bonne lecture !
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Une faible sonnerie retentit dans la rue, se mêlant à des bruits de pas martelant le sol. Un jeune homme pesta contre son poignet en entendant sa montre sonner une heure du matin. Il arrêta alors sa course avant d'appuyer ses mains sur ses genoux. Dans cette espace désert résonnait sa respiration saccadée, tandis que son souffle chaud se condensait au contact de l'air frais. Le froid commençait à embaumer son corps en nage, lui arrachant quelques frissons.
Le garçon releva la tête, ses cheveux blancs venant légèrement chatouiller ses épaules tandis qu'une mèche s'égarait devant ses yeux bleus cendrés. Il souffla un grand coup sur cette frange improvisée à la couleur inhabituelle. Un détail plus ou moins gênant, du fait que beaucoup le prenaient pour une personne âgée. Il n'avait pourtant que seize ans !
Lâchant un énième soupir, l'adolescent porta machinalement sa montre dans son champ de vision et grinça des dents. Il rentrait à pas d'heure, tout ça à cause de sa naïveté à toute épreuve et de cet imbécile de Ravi, qui l'avait traîné un peu partout, lui et Leenalee, pour « fêter comme il se doit les dix-sept piges de la petite fifille parce que c'est pas tout les jours que ça arrive etc. etc. » … Tu parles oui ! C'était surtout parce qu'il voulait faire enrager le grand frangin de la chinoise, et pour se faire il avait forcément besoin d'entraîner son meilleur ami pour calmer le fou furieux et son 'sister complex' ! Mais bon, au moins il s'était pas ennuyé.
Ses lèvres s'étirèrent en un léger sourire alors qu'il ferma les yeux.
Cependant il les rouvrit vite quand un grand fracas s'échappa d'une ruelle juste à côté de lui. Automatiquement son rythme cardiaque s'emballa contrairement à son corps qui se raidit d'un coup. N'osant même plus respirer, il fut vite soulagé d'entendre un miaulement et de voir le responsable de sa frayeur. Un chat. Rassuré, il laissa ses épaules retomber, le petit farceur venant se frotter à sa jambe puis continuer sa route pour disparaître dans les méandres de la nuit.
Le jeune homme suivit l'animal du regard avant de se concentrer sur son propre chemin. Devant lui, il ne distinguait rien. La rue était plongée dans les ténèbres. Heureusement pour lui, la minuscule place sur laquelle il se tenait, était éclairée par un distributeur de boisson dont la lumière était suffisamment forte. Une faible consolation, ceci dit, parce que la lueur ne parvenait pas jusqu'aux quatre allées adjacentes, lui rappelant ainsi à quel point il avait peur du noir. C'était assez drôle pour quelqu'un de son age d'avoir encore peur de l'obscurité, mais c'était plus fort que lui. Tout, absolument tout pouvait s'y dissimuler. Pourquoi donc tremblait-il à chaque fois qu'il était seul dans les ténèbres ? Pourquoi donc craignait-il d'y voir surgir une menace ?
Pourtant cette crainte, il ne lui semblait pas l'avoir connue toute sa vie. Bien au contraire…
Le garçon frissonna de nouveau, le froid, s'insinuant par sa chemise dont les premiers boutons n'étaient pas fermés, le rappelant ainsi à l'ordre. Vivement qu'il rentre chez lui pour se réchauffer.
Remontant la veste de son uniforme de lycéen sur son épaule, et jetant un dernier coup d'œil à la voie d'où était sortit le chat, il agrippa la bandoulière de son sac avec ses deux mains et fit un pas.
Mais de nouveau il s'arrêta pour cette fois se retourner brusquement et hoqueter de surprise et de frayeur.
Cette fois ce n'était pas un chaton mais un homme qui se tenait derrière lui. Un homme qui s'était approché sans le moindre bruit. Ce qui semblait improbable au vu de son état. Il était là, adossé au mur, à bout de souffle et avec pour seule force celle de tenir sur ses jambes. De son visage tourné vers le haut, une fine goutte de sueur tomba. Il semblait littéralement vidé.
Curieusement, toute la peur de l'adolescent s'évapora. Pourquoi devrait-il avoir peur d'ailleurs ?
La main de l'individu se leva lentement dans sa direction alors qu'il voulut dire quelque chose. Mais à peine ce geste entamé, que ses jambes perdirent toutes forces, le faisant tomber en avant. Sans réfléchir le lycéen se précipita pour empêcher l'inconnu d'heurter le sol. Il réussit à le maintenir debout, ses bras enlaçant involontairement son dos alors que le front de l'exténué reposait dans son cou. Il remarqua aussi que l'homme devait faire presque une tête de plus que lui.
« Hé ! Vous allez bien ? »
Pour toute réponse, le plus grand resserra ses doigts sur l'épaule de son soutien.
Il souffrait. C'était l'évidence même. Serrant les dents, il parvint, au prix d'un immense effort, à se redresser en appuyant sa main sur le bras du jeune homme.
« A…
- Quoi ?
- Allen… »
Le garçon écarquilla les yeux.
Comment se faisait-il qu'un parfait inconnu connaisse son prénom ?
Le dit inconnu releva la tête. A en juger par son apparence il devait seulement avoir deux ou trois années de plus que lui. Puis se fut au tour de ses paupières de se soulever pour dévoiler un regard sombre et envoûtant. Des prunelles si pénétrantes et fascinantes qu'Allen ne put retenir un rougissement devant cette beauté intrigante. De longs cheveux ébène, aux légers reflets bleutés, cascadés librement sur ses épaules, encadrant un visage terriblement pâle.
Le brun, lui, ne semblait pas vouloir détourner les yeux, voulant peut-être voir son cadet si noyer. Mais l'harassement était toujours là. Son front retomba sur l'épaule du lycéen tandis que sa bouche effleurait sa clavicule.
L'adolescent paniqua soudain quand le mystérieux individu sembla s'étouffer par manque d'oxygène, crispant ses doigts sur son bras et dans son dos.
« Hé ! tenta-t-il de l'interpeller. Qu'est-ce qui vous arrive ? »
Sans savoir pourquoi, il sentit les larmes lui monter aux yeux.
L'aîné rassembla alors toutes ses forces dans un véritable combat contre les vertiges qui le guettaient.
« Je n'peux plus survivre sans toi ! »
Les lèvres livides du brun se joignirent à celles entrouvertes du jeune homme. Ne lui laissant pas le temps de réagir il approfondit précipitamment le baiser.
Allen ne sut plus quoi faire. Un gars sortit de nulle part, s'agripper à son corps comme si sa vie en dépendait, alors qu'une force mystérieuse l'empêcher de protester.
Les contours de la place devinrent quelque peu flous. Les choses parurent plus ternes.
Mais un choc violent le ramena à la réalité. Un soudain élément qui lui fit comprendre son impuissance et le regard étrangement ensorcelants de son 'agresseur'.
Alors qu'une langue chaude et habile s'enroulait de plus en plus sensuellement autour de la sienne, il distingua une chose anormale. Des canines plus acérées que la moyenne. Non, des crocs.
L'information s'infiltra dans ses veines accompagnées d'une profonde angoisse.
Vampire…
La prise sur son corps se fit plus ferme à mesure que la sienne sur l'autre diminuer. C'était maintenant l'aîné qui le maintenait debout. Et finalement tout son être tomba dans l'inconscience.
OoOoOoO
Ses lèvres relâchèrent celle de l'endormi, s'étirant en un sourire satisfait. Les yeux sombres et profonds détaillèrent le visage de cet être pur qui venait de s'évanouir dans ses bras, avant de glisser vers son cou découvert.
- Tsss… Exposé ainsi un cou si fin, soupira-t-il en le caressant du bout des doigts. Vraiment Allen, n'as-tu pas honte de me tenter comme ça ?
Sa bouche remplaça sa main, cette dernière allant se perdre dans cette douce chevelure. Ses dents frôlèrent avidement la jugulaire, y sentant un pouls filiforme, alors que son sourire s'allongea. Un sourire suffisant et railleur.
- Dommage que je ne puisse encore y planter mes crocs, murmura-t-il à l'oreille de sa 'victime'.
Il s'accorda néanmoins le plaisir de lécher cette gorge tant prisée, ses yeux à demi clos indiquant une faim insatiable. Le désir de goûter ce sang était tel qu'il dû se faire offense pour ne pas marquer cette peau aussi douce que de la soie, et y déposa un simple baiser avant de ramener le front du lycéen contre son épaule.
A cette instant où il l'enlaçait avec douceur, le ciel retira son manteau sombre de nuages. Quelques rayons lumineux tombèrent autour d'eux. Puis, réapparaissant timidement, la lune, ô si belle pleine lune, vint embrasser leurs corps de sa lumière blafarde et mélancolique.
- Le temps est venu… Allen…
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Vala ! Le plus long prologue que j'ai jamais écris !! Suis toute fière de moi, même si je reste convaincu que ça aurait du être mieux… Donc en fait je sais pas si j'suis satisfaite ou non…
Bon bref c'est bien beau d'avoir écrit ça, mais le truc c'est que le scénario de cette histoire n'est pas vraiment développé. Bah oui, l'idée de transformer le beau Kanda en suceur de sang et Allen en garde mangé ( Allen : Comment !? ; Kareha : t'occupes et pense que c'est un pur beau gosse qui va te déguster. Allen plus rouge que jamais), était assez plaisante mais j'ai pas trop cherché à développer. Cependant plusieurs scènes capitales sont déjà décidées et même celle de fin.
Alors voilà je vous met cet écrit à disposition et à vous de me dire s'il faut que mon cerveau se remette en marche ( Kanda : chose quasi improbable puisqu'il n'a jamais vraiment fonctionné… Ah si, la partie chieuse fonctionne à la perfection ! ; K : Retourne martyriser Allen ou j'inverse les rôles !! ; Kanda : Moyashi n'aura jamais l'avantage ! ) pour vite écrire une suite plausible, ou s'il peut prendre son temps.
A Tchu !!
