Hey tout le monde ! Voici une idée qui me traîne dans la tête depuis un petit moment maintenant. Je viens d'écrire ce chapitre à l'instant. N'hésitait pas à me dire ce que vous en avez pensé. Faîtes moi savoir si je dois écrire une suite.:)


[ Hello darkness, my old friend,
Bonsoir ténèbres, mon vieil ami,
I've come to talk with you again
Je suis venu discuter encore une fois avec toi
Because a vision softly creeping,
Car une vision s'insinuant doucement en moi,
Left its seeds while I was sleeping
A semé ses graines durant mon sommeil
And the vision that was planted in my brain, still remains
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore
Within the sound of silence
A l'intérieur, le son du silence

In restless dreams I walked alone,
Dans mes rêves agités j'arpentais seul,
Narrow streets of cobblestone
Des rues étroites et pavées
'Neath the halo of a street lamp,
Sous le halo d'un réverbère,
I turned my collar to the cold and damp
Je tournais mon col à cause du froid et de l'humidité
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light,
Lorsque mes yeux furent éblouis par l'éclat de la lumière d'un néon,
That split the night and touched the sound of silence
Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence

And in the naked light I saw,
Et dans cette lumière pure je vis,
Ten thousand people, maybe more
Dix mille personnes, peut être plus
People talking without speaking,
Des personnes qui discutaient sans parler,
People hearing without listening
Des personnes qui entendaient sans écouter
People writing songs that voices never share,
Des personnes qui écrivaient des chansons qu'aucune voix n'a jamais emprunté,
And no one dared disturb the sound of silence
Et personne n'osa déranger le son du silence

Fools, said I, you do not know,
Idiots, dis-je, vous ignorez,
Silence, like a cancer, grows
Que le silence, tel un cancer, évolue
Hear my words that I might teach you,
Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre,
Take my arms that I might reach you
Prenez mes bras que je puisse vous atteindre
But my words, like silent raindrops fell,
Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,
And echoed in the wells of silence
Et résonnèrent dans les puits du silence

And the people bowed and prayed
Et ces personnes s'inclinaient et priaient
To the neon god they made
Autour du dieu de néon qu'ils avaient créé
And the sign flashed out its warning
Et le panneau étincela ses avertissements
In the words that it was forming
A travers les mots qu'il avait formés
And the sign said : the words of the prophets
Et le signe dit : les mots des prophètes
Are written on the subway walls
Sont écrits sur les murs des souterrains
And tenement halls,
Et des halls d'immeubles,
And whispered in the sounds of silence
Et murmurés à travers les sons du silence]


La pluie frappe contre la fenêtre de ma chambre, seulement les éclaires en guise de lumière. La musique comble le silence dans mon appartement, accompagnant les gouttes d'eau s'écrasant et le tonnerre retentissant à l'extérieur. Il ne pleut que rarement ici, c'est ce qu'on appelle un phénomène étrange. Il ne pleuvait que rarement. Puis je suis arrivée et il pleut tous les jours. Personne ne s'en inquiète, profitant de cette eau offerte. Certain parle de miracle, d'autre de prière entendu. Je ne parle que de solitude et de tristesse.

Je serre mes jambes contre ma poitrine regardant les gouttes se poser sur la vitre en verre, faisant leur chemin jusqu'au sol, se mêlant aux autres, formant une flaque. Une légère buée se forme à cause de ma respiration et de la chaleur produite part mon corps, rencontrant le froid de l'extérieur. Du bout du doigt je trace deux traits vertical et un en dessous à l'horizontale, les entourant. Je penche la tête sur le côté regardant le bonhomme septique me fixait. Oubliant la pluie, la musique, le tonnerre, ne pensant qu'à la solitude.

Quelqu'un, quelque part doit ressentir la même chose que moi. Ce bonhomme pourrait en être sa représentation. L'on pourrait être assis face à face sans un mot. Comprenant la souffrance de l'autre juste d'un regard. Juste d'une présence. La froideur de cette personne créerait un contraste avec ma chaleur. Deux différences n'en faisant qu'une pour provoquer une réaction complémentaire. Ne faire qu'un, effaçant la solitude, la tristesse. Laissant place à la compréhension, la présence. Une vraie présence. N'ayant pas besoin de mot, de sourire ou de geste. Si simple, si naturel.

Je reviens à moi quand une larme s'échappe de mon œil et imite l'une des gouttes, glissant sur ma joue, se faisant un chemin jusqu'à mes lèvres. Avec ma manche, je l'efface comme si elle n'avait jamais exister. Je ne dois pas me faire d'idée, ça a toujours était comme sa, il n'y a personne comme moi. Personne à ne ressent cette solitude. Je ne suis pas dans ce monde que je ne fais qu'imaginer.

La réalité est là, je suis assise seule dans ma chambre a regardé un semblant de compagnie, équivaut a ses quelques traits qu'un enfant d'un an aurait pu faire sur le miroir de sa salle de bain après une douche. Non, un enfant lui aurait fait ressentir quelque chose, un enfant l'aurait fait sourire ou même une bouche triste. Je ne suis plus une enfant depuis maintenant un moment. Ce bonhomme n'est qu'une autre de mes idée complément idiote et inutile. Je l'efface avec ma manche, une autre chose qui n'aurait pas dû existait.

En entendant la porte d'entré claquer, je me lève, allumant la lumière et changeant rapidement de musique. Quelque chose de plus joyeux, de plus entraînant, que toute jeune fille se doit d'écouter. Jeune fille de mon age, en colère contre la société, a regardé des comédies romantique, s'intéressant aux vêtements, maquillage, mes cheveux, mes ongles et tout ses autres choses complètements ridicule et insignifiante a mes yeux.

J'enlève mon pull et m'allonge sur mon lit ouvrant un magasine devant moi. Je fais complètement abstraction de la musique pop et écoute juste la pluie. Continuant à résonner contre ma fenêtre. Je suis destinée a cette vie, à ces sentiments et a vivre avec la pluie. J'aime la pluie, j'ai toujours aimé la pluie. Ce n'est pas comme si j'avais pu voir le soleil souvent dans ma vie. Peut-être quand j'étais enfant.

Avant l'incident, avant la tristesse, la douleur et l'isolement. Et surtout la pire de toute, la culpabilité. Je ne sais plus vraiment laquelle est la pire, celle avec laquelle je dois vivre constamment ? Celle que je mérite ? Ou celle que l'on me fait subir. Je sonne comme ses filles dans toutes ses comédies ridicules parce qu'elle n'a ni ami, ni petit ami et qu'elle n'est pas populaire. J'aurais préféré. Des coups se font à ma porte.

-Entre, je ne suis pas nue ni avec un garçon ! Promis.

Ma mère entre dans la chambre un sourire sur les lèvres, je m'assois lui rendant ce sourire éblouissant. Ses cheveux sont légèrement mouiller, à cause de sa virée-magasin entre copine. Ses bras sont plein de sac de vêtements, elle les dépose sur mon lit. Je me lève et regarde toutes ses choses qu'elle m'a encore acheté, restant dans mon style, punk rock. J'ai jamais était la fille barbie, rose bonbon qu'elle a toujours voulu que je sois, mais elle le respecte.

-Tu sais que tu n'étais pas obliger, chuchotais-je.

-Bien sûr que si, tu ne vas pas remettre les mêmes vêtements que l'année dernière, tes camarades vont en penser quoi ?

-Que ma famille n'est pas si riche qu'elle le parait...

-Elle l'est ! Alors pourquoi le cacher ?s'exclame-t-elle tellement fière.

Elle enroule son bras autour de mes épaules me tirant à elle, déposant un baiser sur ma joue, y laissant une bonne couche de son rouge à lèvre. Elle l'enlève en y frottant son pouce. Je grimace la faisant rire. Une fois nettoyer elle prend une robe et la soulève très près de mon visage. Je fais un pas en arrière pour voir le vêtement. De couleur noir, un corset aux manches fines, un ruban rouge autour de la taille, nouer à l'arrière dans un beau nœud, délimitant le corset et la jupe plus ample d'une couleur unis.

-Je veux que tu la portes pour l'anniversaire de ton père. Tu veux bien ?demande-t-elle hésitante.

-Comment dire non ? Elle est magnifique.

-Vraiment ?

-Oui.

Elle pousse un cri enroulant ses bras autour de moi, me serrant fort, sautillant sur place comme une enfant. Je ne fais qu'enrouler mes bras autour d'elle perdant mon sourire. L'anniversaire de mon père. Mon père. L'on n'est pas les meilleurs amis du monde, l'on se parle à peine, il n'existe pratiquement pas dans ma vie. Plus depuis l'accident. Il est tout le temps en déplacement pour son travail et fait tout pour m'éviter.

C'est pour ça que ma mère est si heureuse que j'accepte sa proposition. Elle ne pensait sûrement pas que je ne me donne la peine de venir, alors porté une robe que je ne mettrais pas habituellement. Je ne peux pas lui faire plus plaisirs. Elle s'écarte et accroche la robe délicatement dans mon dressing en se tournant vers moi un sourire aux lèvres.

-On se voit au dîner.

-A tout à l'heure maman.

Et elle disparaît, fermant la porte derrière elle. Je soupire, passant une main dans mes cheveux, regardant les vêtements, gracieusement acheter part ma mère. Essayant de combler son absence et celle de mon père. Toutes ses choses ne changerons rien à leur éloignement ou à leur absence. Je me mets a plié et ranger le linge dans mon dressing. Regardant la robe quelques minutes. J'espère ne pas regretter d'avoir accepté de venir et porter cette robe.


Je marche dans les flaques d'eau, les gouttes d'eau frappant sur le parapluie au-dessus de ma tête. Je porte la cigarette a ma bouche, inspirant la fumée toxique et l'expire appréciant la sensation. Faisant mon chemin jusqu'au lycée a pied, ne prenant pas la limousine conduite part un chauffeur que mon père me paie. Je n'en ai pas besoin, j'aime être sous l'eau. Si je ne devrais pas faire attention à mon image je n'utiliserais même pas de quoi m'abriter.

J'aurais profité de l'eau froide sur ma peau, j'aurais apprécié chaque sensation. Mon maquillage aurait coulé, mon t-shirt blanc serrait devenu transparent, mes cheveux lisse aurait ondulé mais j'aurais ressentis, cette sensation de bonheur éphémère. J'écrase ma cigarette sur le cendrier à l'entré du lycée. Je suis tout de suite rejoint part une bande de fille, ne traînant avec moi que pour mon nom de famille et le compte en banque de mes parents.

Sa ne me dérange pas, je ne traîne qu'avec eux pour un semblant de normalité. Rassurant, parents et professeurs. Tout va bien. Je vais bien, j'ai des amis, des vêtements et des chaussures qui coûte cher. J'ai de bonne note, je ris, souris, chante. Aucun signe de dépression, de traumatisme. C'est comme si rien ne c'était passer. Tout le monde à oublier et c'est pas plus mal.

-Salut Billie, j'adore ton rouge à lèvre !

Je regarde la brune s'approcher et me prendre le bras et m'entraînant avec. Jesse, la seconde fille la plus populaire après moi apparemment. C'est le genre de fille qui peut être aussi gentille que la pire des garces et tout ça en quelques secondes. Je me méfie continuellement d'elle. Comme chacune des personnes qui m'entoure ici.

-Merci Jesse.

-Encore ce temps pourris, il serrait temps que le soleil revienne, comment je suis censé bronzer ?

-Avoir mes parents.

-Tu as trop raison.

-Comme toujours.

Et c'est avec un visage de garce que j'entre dans ma salle de classe. Je me défais enfin de Jesse et vais m'asseoir seule au fond de la classe. Le groupe qui me pense que je suis trop bien pour m'asseoir à côté d'elles et ça m'arrange. Les garçons eux ne font pas de tentative, Jesse me dit que je leur fais peur, ce qui n'est pas plus mal. Tant mieux, j'ai assez à traiter avec les groupies. Je ne les appelle pas comme sa pour être méchante, elles se sont appelé comme ça elles-mêmes.

Je sors mes affaires alors que le court commence. Je n'y suis vraiment jamais très attentive, je regarde plus souvent la pluie tomber, ou dessine sur mon carnet. Aujourd'hui j'observe le ciel, pas les gouttes d'eau comme à mon habitude. Il y a quelque chose de bizarre derrière les nuages. Je ne sais pas quoi mais je me sens observer.

L'on entend les cris en colère du directeur dans les couloirs, accompagner d'autre personne. Le professeur eut l'air perturbé et arrête son court. Je regarde à nouveau à l'extérieur, cette journée ne se passe pas comme les autres. La porte s'ouvre laissant les élèves sans voix. Je me tourne vers les personnes qui entre, la peur s'installe, mon cœur accélérant et le tonnerre frappe prêt d'ici.

Les six super-héros qui me fixe. Je déglutis, cherchant une issue, il doit bien y avoir un moyen de sortir d'ici. Pourquoi les fenêtres doivent être fermées a clé ? La pluie se transforme en tempête, le vent et les éclaires se rejoignent. L'homme de fer, lève les mains, montrant qu'il ne vient pas pour me faire du mal.

-Tu dois venir avec nous Billie, dit-il doucement.

Je ne réponds rien. Je n'ai aucune échappatoire, je range mes affaires essayant de me calmer intérieurement. J'ai l'air tout à fait calme et sereine en apparence mais la tempête à l'extérieur représente bien ce qui se passe sous mon masque. J'ai une boule dans la gorge et un poids dans l'estomac. Je mets mon sac sur mon dos et m'approche d'eux, la tête haute, évitant les regards de chaque personnes autour de nous.

Dont certain ont sortis leurs téléphones et me filment ainsi que les Avengers. Black Widow s'approche de moi, attrape mes poignets et le menotte dans mon dos. Je déglutis, n'arrivant pas à faire partir cette boule dans ma gorge et ayant envie de vomir. Comment m'ont-il trouvé ? Ma mère ma dit qu'ils ne nous trouveraient pas ici. Mon père m'aurait balancé ? Non il n'aurait pas mis sa réputation en danger.

Ils me conduisent à l'extérieur, l'eau froide entrant contact avec ma peau. Malheureusement sa n'eut pas l'effet auquel je m'attendais. Elle n'est pas si froide, elle fait couler mon maquillage, elle rend mon t-shirt transparent et couvre les larmes que je ne peux ni retenir, ni essuyait. Un éclaire frappe tout prêt, effrayant les personnes sortit pour admirer le spectacle. Je sais que j'en suis responsable et je vais devoir payait pour sa...