Extrait du Journal Intime de Lupin
Dans la nuit je courais, exposé à la lumière des étoiles, qui malgré leur faible éclat me permettaient de voir ce qui m'entourait. De temps à autre, je jetais un regard en arrière... Il était toujours là. Jamais il ne s'arrêtait pour reprendre son souffle. Mais moi si. Ma respiration était saccadée et mes jambes me faisaient si mal, sanglantes, écorchées par les branches et par les pierres sur lesquelles j'étais tombé. Haut dans le ciel brillait la lune. Je n'avais pas le temps de m'arrêter pour la contempler, risquant de ne plus jamais la revoir si la bête qui me poursuivait venait à m'atteindre. La forêt était trop grande pour moi. Je tombai par terre. Puis il s'arrêta de courir lui aussi. Il me regarda quelques instants. Je me tournai face à lui.
Sa fourrure avait l'air si douce, si belle. Et ses yeux, verts, ces billes qui me regardaient. Il était tellement fort, et moi si vulnérable. Je voulu lui demander pitié mais le mot désiré resta coincé dans ma gorge. Il s'avança, lentement. Je rassemblai tout mon courage et m'écriai dans la nuit étoilée, Pitié ! Il bondit alors sur moi.
Lorsque je repris conscience, je me trouvais toujours dans ce bois. Mes jambes ne me faisaient plus mal, mais je pouvais sentir une douleur aigue dans mon bras gauche. Toute la nuit je marchai dans la forêt et ne retrouvai mon chemin qu'au matin. Après être entré dans ma chambre, je m'effondrai sur mon lit. Au fil des jours la morsure vint à dérougir, et même commença à se cicatriser. Mais à l'intérieur, je sentais une différence. Quelque chose avait changé en moi.
Ce ne fut que la pleine lune suivante, assis seul sur mon balcon, que je vis de mes propres yeux ce dont j'avais été victime... Incapable de me contrôler lors de mon exposition à l'astre lunaire. J'étais devenu... un Loup-Garou.
Remus Lupin
Dans la nuit je courais, exposé à la lumière des étoiles, qui malgré leur faible éclat me permettaient de voir ce qui m'entourait. De temps à autre, je jetais un regard en arrière... Il était toujours là. Jamais il ne s'arrêtait pour reprendre son souffle. Mais moi si. Ma respiration était saccadée et mes jambes me faisaient si mal, sanglantes, écorchées par les branches et par les pierres sur lesquelles j'étais tombé. Haut dans le ciel brillait la lune. Je n'avais pas le temps de m'arrêter pour la contempler, risquant de ne plus jamais la revoir si la bête qui me poursuivait venait à m'atteindre. La forêt était trop grande pour moi. Je tombai par terre. Puis il s'arrêta de courir lui aussi. Il me regarda quelques instants. Je me tournai face à lui.
Sa fourrure avait l'air si douce, si belle. Et ses yeux, verts, ces billes qui me regardaient. Il était tellement fort, et moi si vulnérable. Je voulu lui demander pitié mais le mot désiré resta coincé dans ma gorge. Il s'avança, lentement. Je rassemblai tout mon courage et m'écriai dans la nuit étoilée, Pitié ! Il bondit alors sur moi.
Lorsque je repris conscience, je me trouvais toujours dans ce bois. Mes jambes ne me faisaient plus mal, mais je pouvais sentir une douleur aigue dans mon bras gauche. Toute la nuit je marchai dans la forêt et ne retrouvai mon chemin qu'au matin. Après être entré dans ma chambre, je m'effondrai sur mon lit. Au fil des jours la morsure vint à dérougir, et même commença à se cicatriser. Mais à l'intérieur, je sentais une différence. Quelque chose avait changé en moi.
Ce ne fut que la pleine lune suivante, assis seul sur mon balcon, que je vis de mes propres yeux ce dont j'avais été victime... Incapable de me contrôler lors de mon exposition à l'astre lunaire. J'étais devenu... un Loup-Garou.
Remus Lupin
