Bonjour-Bonsoir, c'est ma première fanfic, j'avoue être un peu stressée de ce fait.
Désolée d'avance pour les fautes d'orthographe, j'ai tenté de limiter les dégâts ^^'
Bonne lecture à vous !

«-MUSTANG ! »
Alors que Roy s'apprêtait à se terrer sous son bureau, Riza lui mis son révolver sur la nuque.
« -Colonel, les dossiers. Et vite ! »
« -C'est-à-dire que j'n'ai pas encore vraiment eu le temps de… Enfin, je ne … les ai pas… remplis… »
Le visage de Riza s'était assombrit. Un sourire démoniaque se laissa voir sur son visage quand elle releva la gâchette de son pistolet.
« -Je mis met tout de suite Lieutenant, rangez-moi cette arme voulez-vous ? »
« -Je vous laisses une heure. Pas une minute de plus, et croyez moi Colonel, si à mon retour ces dossiers ne sont pas complet, je n'aurais aucun remords à vous tirez une balle dans le pied. »
Il se mit tout de suite à ouvrir les formulaires, il avait beau être son supérieur, Riza n'était pas du tout du genre à plaisanter quand il s'agissait de dossiers dit 'Urgent ' à remplir.
Une fois de plus, il l'avait mise en colère.
Toute la journée il rêvassait sur son bureau, et le soir venu, quand il était l'heure de partir elle se retrouvait avec des tonnes de dossiers non-remplis.
Et après sa famille se plaignait qu'elle n'avait pas de vie privée ?
Comment en avoir une quand ont passe nos soirée à surveiller son supérieur et à lui courir après dans tout le QG pour lui faire remplir des papiers ?
De plus, elle n'allait pas mentir, passer toutes ses journées aux cotés d'un homme qui dégageait tant de charme, rendait les autres hommes beaucoup moins intéressant.

La voix de Roy la tira de ses pensées.
« -J'ai terminé. » dit-il, un sourire provocateur sur les lèvres.
Elle regarda sa montre.
« -En quinze minutes ? Vous êtes malade ? »
« -Ca mérite une récompense Lieutenant ! »
« -Vous serez récompensé le jour où je n'aurais plus besoin de vous demandez vingt fois par jour de les remplir ! »
« -Vous n'êtes vraiment pas drôle lieutenant Hawkeye. »
« -Je ne suis pas là pour l'être » répondit-elle sèchement.

Alors qu'ils quittaient tout deux la pièce, Roy l'arrêta.
« -Quoi encore Colonel ? »
« -J'ai une faveur à vous demander. »
« -Pardon ? »
« -Pourriez-vous m'héberger cette nuit ? J'ai une inondation chez moi, j'ai demandé à Havoc cet après-midi, mais hélas il voit quelqu'un. »
« -Je vous demandes pardon !? »
« -Je n'vous demande pas un rendez-vous lieutenant, je vous demande juste de me prêter un canapé pour cette nuit, le plombier devait passer ce soir mais il m'a appelé pour me dire qu'il avait une urgence encore plus importante que la mienne » lâcha-t-il en grommelant.
« -C'est que vous êtes mon supérieur et je… »
« -Je m'installe juste sur votre canapé, et demain matin je déjeune à l'extérieur. Sinon il y à l'option voiture, mais je crois sincèrement que si je dormais dans ma voiture je n'serais pas d'humeur à remplir quoi que se soit demain » dit-il d'un ton moqueur.
« -Bon, bon ! C'est d'accord, mais que je n'vous vois pas chez moi en me réveillant. J'ai une humeur exécrable le matin et je ne me priverais pas de vous tirer une balle dans l' épaule.
« -Merci beaucoup lieutenant, je vous promet de faire des efforts au bureau. »
Non, il ne mentait pas, l'inondation avait bien eu lieu… Il y a une semaine.
En fait, il y avait bien une autre raison pour que Roy veuilles à ce point être chez sa subordonnée.
Il en avait mare de leur relation platonique, de leurs phrases jetée comme si de rien n' était.
Il en avait mare, il était à bout de nerf de rentré chez lui le soir, de se retrouver seul.
Alors il allait dans un bar, et accostait la première femme qui s'intéressait à lui, il tentait de voir Riza parmi ces sourires charmeurs, parmi ces femmes perdues qu'il hébergeait chez lui pour une nuit.
Il était presque devenu un expert dans ce domaine à vrai dire…
Et puis, son physique si magnifique ne lui laissais pas d'autre choix qu'être remarqué par ces dames, que se soit dans la rue ou dans les bars.
Son regard si pesant, ses yeux ébènes, son sourire charmeur. Son corps, tout aussi parfait que le reste.
Oui, il était beau. Et il le savait très bien.

« -Bon, et bien prenez votre voiture et suivez moi. » dit Riza.
« -Bien lieutenant ! »

Elle regrettait déjà d'avoir accepté. Elle aurait dû se trouver une excuse pour ne pas l'accueillir chez elle. Mais c'était trop tard, elle aurait dû y penser avant.
Elle se sentait déjà prisonnière de son sourire, elle avait besoin de souffler après l'avoir secondé toute la journée. Habituellement elle passait sa nuit, seule, à s'en remettre. Mais là, il allait être chez elle, il allait la regarder, lui sourire, lui parler. Elle avait beau réussir à contrôler ses sentiments la journée, la nuit, elle était vulnérable, et encore plus quand il s'agissait de Roy Mustang.
Elle décida de faire un grand détour pour rentrer chez elle.
Elle voulait profiter de son intimité dans la voiture, elle voulait être seule, reprendre ses esprits, avant elle savait bien, de sombrer dans son regard de feu.

Sa voiture s'arrêta enfin devant son immeuble, elle prit une grande respiration, avant d'être rejoins par l'auto de Mustang. Il en sortit avec un sac à dos (il avait tout prévu le bougre !) et souris à Riza.
Elle eu un hoquet en le voyant ainsi, elle avait peur, elle trouvait les minutes bien longues à présent.
Loin de la protection de sa voiture, loin de l'habitacle qui la séparait des autres. Loin de l'habitacle qui la séparait de Lui.

Elle pénétra dans le hall, saluée par son concierge, avança vers l'ascenseur, suivi par Roy.
Elle appuya sur le chiffre 7.
« Elle habite donc à l'étage numéro sept » se dit Roy tout en la regardant faire ses gestes qu'elle devait faire tout les soirs pour rentrer chez elle.
Il monta à ses coté. L'ascenseur était étroit et son épaule frôlait celle de Riza.
Riza se sentait mal à l'aise. Sa tête tournait, tout allait trop vite, elle n'arrivait pas à anticiper ce qu'elle devait faire. Ce qu'elle devait dire.
L'ascenseur ouvrit ses portes et le Lieutenant s'expulsa plus vite que jamais de la cabine, suivit par Roy.
Ils avancèrent dans le couloir, elle s'arrêta devant sa porte, y introduit sa clef, tourna la serrure.
La porte s'ouvrit dans un grincement, comme si la pièce elle-même lui reprochait d'avoir emmener quelqu'un dans son intimité, dans son antre .
Un doux parfum de féminité frappa Roy. Un lointain parfum de lavande, et de… Riza.
Il ne pût s'empêcher de sourire, ce que remarqua sa subordonnée, gênée.
Elle lui présenta son canapé et se pencha pour saluer Black-Hayate.
Puis elle tira une couverture d'en dessous le divan.
« -Tenez Colonel, une couverture, il fait toujours un peu froid le soir »
Elle lui avait une perche. Il allait la prendre et en profiter.
« -J'n'ai besoin que de votre présence pour me réchauffer » lâcha-t-il aussi naturellement que 'bonjour', les yeux pétillants à l'attente d'une réponse.
Elle déglutis, les joues rouges pivoines. Elle n'arriva pas à articuler et partit se changer.
« Touché » pensa joyeusement Roy. Un sourire idiot se dessina sur son visage. Il parcourra la pièce du regard, mais rien, pas une photo… Quoi que ?
Il s'approcha de la fenêtre, et y trouva une vieille photo.
Son père, elle et… Lui ?!
Maintenant il se souvenait bien de ce jour là.
Alors qu'il apprenait l'alchimie avec son père, Riza était apparue, le sourire aux lèvres, un appareil photo dans les mains. Elle avait quémandé sa mère pendant une bonne demi-heure pour qu'elle accepte enfin de les prendre en photo tout les trois.
Le père de Riza n'affichait qu'un simple sourire, mais les sourires des deux adolescents étaient beaucoup plus magique.
Roy avait une simple chemise blanche retroussée jusqu'à l'avant bras, une trace de charbon sur la joue et son bras était passé autour de l'épaule de Riza.
Il se souvenait si bien de ce jour là. Ils avaient tellement ris elle et lui.
Il fût déçu de revenir à la réalité, réveillé de son souvenir par l'eau de la douche.
Cette Riza là lui manquait. Mais ils avaient tout deux grandis et la guerre d'Ishval avait fait de nombreux dégâts dans leurs cœurs, mélangeant tout les sentiments qu'ils entretenaient l'un pour l'autre.
Il se retourna, et alla s'assoir sur le canapé.
Riza sortit de la salle de bain, des goutes d'eau perlaient encore sur ses cheveux détachés. Une longue serviette de bain mauve cachait ses formes, elle le regarda brièvement et lui déclara sèchement que la douche était libre. Roy la remercia et avanca vers la salle d'eau tout en commencant de se déshabiller tout en marchant. Puis il pénétra dans la pièce et ferma la porte.
Pour le plus grand soulagement de Riza.
Heureusement il n'avait eu le temps que d'enlever sa veste d'uniforme.
Oui, heureusement.
La vue de son colonel dans une chemise si moulante l'avait déjà assez émoustillée comme ça, elle en voulait à son corps d'avoir ainsi laissé paraître son gène devant son supérieur.
L'eau de la douche coula et elle ne réussit pas à cacher son gène.
Il était là, dans la pièce d'à coté… Nu. Sous sa douche.
Elle imaginait déjà son torse couvert de gouttelette, et son sourire provocateur.
Bien que plusieurs fois elle avait rêvé d'eux deux. Le savoir à coté se réveillait beaucoup plus embarrassant qu'elle n'avait pu s'imaginer.
« -Euh… Lieutenant ! »
« -Colonel ? Quelque chose ne va pas ? »
« -On va dire ça comme ça. Je n'ai pas de serviette… » lâcha-t-il d'un ton amusé.
Elle ne pu retenir un rire nerveux.
« -Vous en avez une dans votre sac ? »
« -Oui »
« -Je vais vous la chercher »

Elle s'avança vers le salon, et ouvris le sac de Roy.
Il avait vraiment tout prévu. Elle attrapa la serviette et fis tomber un papier en la sortant du sac.
Elle reconnu l'écriture de son colonel. Sa curiosité la poussait à lire ce papier, mais quelque chose au fond d'elle l'en empêchait. Elle avait trop peur de tomber sur une lettre d'amour à une de ses conquêtes.

«-Vous trouvez lieutenant ? »
« -Oui oui, je vous la dépose devant la porte dit-elle en s'éloignant »

Elle retourna dans le salon, attrapa la feuille et s'approcha de la fenêtre pour parvenir à lire sans allumer la lumière. Elle déplia lentement le morceau de papier, et lu en chuchotant les premières lignes .
« Très chère, depuis que je vous ai rencontrée, mon cœur ne cesse de vous appelez, je sais que vous méritez mieux que moi… »
Elle se stoppa. C'était ce qu'elle redoutait le plus. Elle en savait déjà trop. Mais quelque chose la poussa à continuer sa lecture.
« Mais hélas, aucune de mes conquêtes n'arrive à vous remplacez, j'ai beau me plonger dans l'alcool pour vous oubliez ce sont vos sourires qui me reviennent. »
Quelques mot étaient raturés. C'était donc un brouillon ? Son colonel avait donc réfléchis avant d'écrire se texte ? Elle pénétrait beaucoup trop dans la vie privée de son supérieur, elle n'aimait pas ça.
En lisant ces lignes elle voyait à quel point il était sentimentale. Elle savait qu'elle n'arriverait plus à le regarder dans les yeux, mais elle devait avoir un nom. Elle devait mettre un visage à la femme à qui était dédiée cette lettre.
Elle continua de lire à haute voix la lettre, poussée par son démon intérieur.
« Depuis si longtemps que je vous connais, depuis si longtemps vous êtes à mes cotés.
Comme mon ombre, pourtant, je sais que vous vous le cachez »
« -Je me le cachais aussi » fit un voix derrière elle.
Elle sursauta, et se retourna nez à nez avec son colonel.
« -Mais ce n'est plus possible pour moi à présent, de vous voir tout les jours, de vous frôlez. Sans jamais pouvoir vous serrez contre moi. »
Riza était devenu plus rouge qu'une tomate, elle ne savait plus où se mettre. Elle avait peur, elle ne comprenait pas. Il était là, à une trentaine de centimètres d'elle, torse nu, portant juste son pantalon d'uniforme. Il continuait de réciter sa lettre, comme s'il l'avait apprise par cœur.
Elle ne voulait pas savoir à qui était destinée cette lettre, il était amoureux d'une femme, et elle était de trop. Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, plus la lettre touchait à sa fin, plus ses yeux s'embrumaient. Elle devait retenir ses larmes. Ne pas craquer. Comment avait-t-elle pu croire qu'il se passerait quoi que se soit entre eux ? Il était beau, charmeur, bien sur qu'il avait un visage derrière toutes ses conquêtes, en y réfléchissant c'était même normal. Alors… Pourquoi son cœur se serrait ?
Pourquoi elle avait envie de pleurer, pourquoi elle ne voulait pas qu'il tombe amoureux d'une autre personne qu'elle ?
Pourquoi ?
Pourquoi lui lisait-il sa lettre.
«-… Tout ceci pour vous dire que, je vous aimes ..»
« ASSEZ ! » Hurla-t-elle en explosant en larmes.
« -Riza. » Dit-il en achevant sa lecture par un sourire remplit de tendresse.
Quoi ? Elle titubait , ses joues inondées de tristesse.
« -Qu…Quoi ? » lâcha-t-elle s'en vraiment s'en rendre compte.
« -Toute ces lignes pour vous dire que je vous aimes, Riza. » recommença Roy en s'agenouillant auprès d'elle.
Elle n'arrivait pas à croire ce qui se passait. Il mentait ? N'est-ce pas ? Il voulait se moquer d'elle, c'est ça ?
Il lui souleva le menton, laissant apparaître le visage en larme de Riza.
Le sourire de Roy réchauffa au plus profond d'elle son cœur. Il n'avait pas menti, cette lettre était pour elle, et seulement pour elle. Les yeux de Roy reflétait la peur et l'envie. Ces deux sentiments mêlés sur son visage lui donnait l'air irrésistible.
Il attrapa délicatement le visage de Riza.
Elle serra ses mains contre son visage.
Leurs deux visages se rapprochaient l'un de l'autre. Une flamme leurs traversa le corps.
Une étincelle. Un court circuit. Un sentiment. Du désir.
Roy força de sa langue la bouche de Riza,, puis se mêla à celle de sa partenaire.
Elle vacilla à ce contact. Le corps de Roy se colla au sien, leurs baiser dura.
« -Tu avais raison, il fait froid le soir ici » lâcha-t-il dans un murmure
« -Mes draps sont chauds… » Arriva-t-elle a articuler.
Il l'aida à se relever et la colla contre le mur.
Elle était prise au piège contre son torse, elle l'enlaça, le serrant plus fort contre elle.
La respiration de Roy se faisait de plus en plus saccadée. Il avait attendu ce moment tellement d'années.
Il en avait rêvé depuis tellement d'années…
C'était encore mieux que ce qu'il avait pût imaginer.

Il s'empara de la bouche de Riza, passant ses mains le long de son corps.
Caressant au passage un de ses sein.
D'un main il fit tomber la serviette qui cachait le corps de sa proie. Il ne pouvait plus se contrôler, il ne savait plus comment lui montrer à quel point il l'aimait. Il l'attrapa par la hanche et l'embrassa tendrement. Il la porta jusqu'à son lit et l'y déposa.
Il s'affala sur son corps dénudé, la faisant frissonner à chaque mouvements. Il dessina les lignes du doigt les lignes parfaites de son corps. Descendant, et remontant ses courbes. Elle gémissait.
Il l'embrassa une dernière fois avant de la coller contre son torse encore humide.
Il n'avait pas envie de lui laisser penser qu'elle serait une conquête d'un soir. Elle sera sa dernière et plus grande conquête. Son ultime amour. Et pour lui prouver, il le ferrait durer les rendez-vous. Il savait que Riza n'en serait que plus rassurée de savoir qu'elle et le colonel n'avait pas déjà couchés ensemble le « premier soir »
Roy ne voulait rien gâcher. Il voulait tout bien faire, il voulait qu'elle en garde un magnifique souvenir.
Avant de ne faire qu'un il voulait l'emmener au restaurant, la voir rire sous ses blagues, et non pleurer sous ses mots. Ils se collèrent l'un à l'autre. Toute la nuit.