Passionnel
UA/ Doflamingo et Rocinante sont deux étudiants au lycée. Ils sont totalement opposés aussi bien dans leur manière d'agir que dans leur vie. Ils se voient, tous les jours, et la curiosité presque malsaine que porte le premier pour le second changera à jamais leur vie pour quelque chose bien pire... Ou pas.
Doflamingo regardait, un sourire sadique aux lèvres, le garçon se relever péniblement. Ses mèches de cheveux couvraient à demies ses yeux et de légères traces de sang étaient visible sur sa joue. Le garçon cracha et se redressa en essuyant sa joue blessée, il fixa le blond en face de lui d'un air incompréhensif.
«Pou-pourquoi ? Pourquoi m'a tu attaqué ?» Doflamingo ne daigna pas répondre et se détourna de lui sans un mot, le laissant à ses interrogations. En vérité, il ne le savait pas lui même. Il n'aimait juste pas ce garçon, où plutôt... Ce garçon l'intriguait tellement que ça l'énervait. Lui qui était toujours si froid, cruel et pervers ne comprenait pas comment marchait son bouc-émissaire qui lui était toujours enjoué, naïf et maladroit. Et comme d'habitude, même après s'être fait tabassé sans raison, le blond naïf repartit de son côté en souriant comme si c'était déjà oublié. Et ça, Doflamingo ne le supportait pas. Mais alors pas du tout. À sa place, il aurait réagit directement et aurait balancé son poing sans réfléchir dans la face de son agresseur. Alors pourquoi ? Pourquoi l'autre se laissait faire et faisait comme si de rien n'était ? Pourquoi ? Et cette absence de réponse provoquait en Doflamingo une fureur sourde qu'il laissait éclater dès qu'il apercevait le pauvre blond maladroit et surtout innocent.
Suite à cette altercation plutôt douloureuse pour sa victime, il se dirigea en cours d'un pas énervé.
Rocinante s'éloigna de son agresseur en souriant et rejoignit son groupe d'ami qui le regardaient avec pitié. Il n'aimait pas cette pitié dans leur regard. Ça lui donnait l'impression d'être faible. Or il était fort. Très fort mentalement.
«Oï Rocinante ! On t'a déjà dit qu'il fallait que tu te défende quand cet imbécile t'attaque ! Lui dit un garçon au cheveux noirs, des cernes aux yeux, coiffé d'un bonnet nordique.
- Pourquoi ? Il ne ferra que surenchérir si je fait ça. Répondit t'il.» Le brun soupira en croisant la bras, une mine désespérée au visage. Un deuxième garçon au cheveux noirs coiffé cette fois d'un chapeau de paille posa sa main sur l'épaule du blond.
«T'inquiète pas Roci ! Je suis sûr que la prochaine fois tu pourra te venger ! Crû t'il bon d'ajouter avec un immense sourire.» Rocinante soupira. Il ne voulait pas se venger, juste comprendre pourquoi il lui faisait subir ça chaque jour.
La sonnerie annonçant la fin des cours retentit dans tout le lycée et s'ensuivirent une foule d'élèves plus ou moins pressés de rentrer chez eux. Parmi eux se trouvaient les supernovae. Le groupe de Rocinante, plutôt populaires grâce à leur humeur enjouée la plupart du temps pour quelque uns d'entre eux et leurs plutôt bonnes actions vis-à-vis des autres. Plusieurs mètres derrières eux marchaient les corsaires qui, eux, avaient une réputation bien plus dégradante. En effet, ils étaient réputés pour être cruels, voyous et emmerdaient souvent aussi bien les profs que les élèves. Certains avaient même des rumeurs qui courait sur eux disant qui violaient des élèves et achetaient les profs.
Les deux groupes n'était donc pas les meilleurs amis du monde. Bien que le premier ignorait le deuxième, celui-ci les cherchait en permanence et particulièrement Rocinante depuis le début de l'année scolaire.
Les supernovae se dirigeaient vers le parc du centre de Grand Line car ils avaient prévus de faire leurs devoirs ensemble là bas tandis que les corsaires se dirigeaient vers les quartiers de South Blue dans le sud de la ville.
Doflamingo se sépara de son groupe avant qu'ils ne s'éloignent trop dans les quartiers sud.
«Doffy ! Où tu vas ? Tu rentre déjà chez toi ? Demanda un corsaire avec des cheveux noirs aux reflets prunes.
- Ouais. Ma famille m'attend tôt aujourd'hui. Salut !
-Ah.. Tant pis, salut.» ils se saluèrent et le blond remonta jusqu'au centre pour aller au quartiers Nord à Mariejoie. En passant par le centre, il traversa le parc et remarqua le groupe des supernovae.
«Ce sale groupe de frimeur.. Songea t'il.» Il hésita à aller harceler l'autre blond mais cette pensée fut aussi fugace que la beauté qu'il trouva soudain à son sourire. Il resta interdit un instant à le contempler au loin mais se reprit assez rapidement en secouant la tête.
«Avant il m'intriguait pour son comportement et maintenant c'est aussi pour son physique... Ce mec va me rendre dingue !» Avant d'éclater, Doflamingo reprit sa marche plus rapidement (quand diable s'était t'il arrêté ?) et continua sa route.
Un quart d'heure plus tard, il arrivait chez lui et enjamba rapidement les marches du perron du manoir de sa famille. Ouvrant précautionneusement la porte, il vérifia rapidement que dans la pénombre du couloir il n'y ait personne tapi dans l'ombre pour le surprendre (oui, c'était déjà arrivé) et le traversa au pas de course puis fila dans les escaliers pour ensuite aller s'enfermer dans sa chambre. Il claqua la porte derrière lui et se laissa glisser le long de sa porte en position assise. Il ramena ses genou contre lui et fit basculer sa tête contre la porte en soupirant. Il crût être en sécurité dans sa chambre quand..
«Néé ?! Doffy ! Tu es enfin là ! Tu es rentrée ! Je me suis inquiété ! Né ?!» Un homme très grand, assez enveloppé, l'air bossu sauta du plafond et se redressa pour se pencher au dessus de lui. Il affichait un sourire profondément débile à quelque centimètres seulement de son visage et de la morve coulait de son nez, laissant pendouiller de ses narines deux traînées de la substance collante.
«Haa ! Ne t'approche pas comme ça Trébol ! Et éloigne toi de moi ! Tu est trop collant ! Cria t'il par réflexe.
- Néé Doffy ! Tu as eu peur ?! Bwé héhéhéhéhé !» le blond serra les dents, honteux d'avoir été cerné par cette chose ressemblant vaguement à un être humain.
«Je ne veux pas te voir. Reprit t'il plus calmement. Sort de ma chambre.
- Ah non ! Ce soir tous les adultes vont à une réunion au palais ! Je suis dispensé car j'y ai déjà assisté bwé hé !
-...et alors ? Je m'en fout.
- Alors.. Il se reprocha un peu plus. Nous sommes seuls... Sont sourire avait disparu de son visage et un peu de salive était visible à la commissure de ses lèvres. Doflamingo eu soudain peur. Très peur. Un frisson d'angoisse remonta le long de sa colonne vertébrale, le faisant légèrement trembler, ce qui n'échappa pas à son interlocuteur. Son sourire refit surface mais cette fois accompagné d'un froncement de sourcils qui n'inaugurait rien de bon.
«Et nous allons..jouer~ rien que tout les deux~ ! Bwé héhéhéhéhé !» Et sur ces mots il empoigna violemment la tignasse blonde de l'adolescent et plaqua son visage au sol, faisant craquer le cartilage de son nez et exploser la lèvre inférieur contre ses dents. Le blond hurla de douleur et essaya de mettre ses mains devant son visage pour se protéger mais l'adulte ne fit que renforcer la pression contre le sol en soulevant légèrement ses hanches pour le mettre à quatre pattes. Doflamingo essaya de protester et de se débattre mais un violent coup de genoux dans l'estomac le mît en position et calma ses pulsions de rébellion. Il laissa couler ses larmes qui s'échappèrent pour rouler sur ses joues et disparaître dans le parquet, il les envie pour ça, lui aussi aurait aimé s'enfuir et disparaître. Son pantalon glissa de ses jambes et atterrit plus loin. Il sentit une grosse main tripoter l'élastique de son caleçon avidement et fut prit d'une légère nausée quand la dite main se fraya un chemin sous le tissus pour malaxer ses fesses. L'homme-glue massa son cul un moment avant d'écarter ses miches et il fit passer un doigt sur la raie des fesses du gamin. Le blond frissonna légèrement à ce contact et se raidit quand il sentit le doigt tripoter son anneau de chair, dépucelé depuis longtemps. Un corps inconnu pénétra son antre chaude et il serra les muscles instinctivement, réduisant encore plus l'espace.
«Né ! Toujours aussi serré Doffy ! Bwé héhé !» Il ne répondit pas. À quoi bon. Et se contenta de fermer les yeux et serrer les poings. Un deuxième doigt s'insérera en lui, puis un troisième. Ses phalanges était blanchi par la pression de ses poings crispés et il espérait de tout cœur que Trébol ne remarque pas les efforts qu'il faisait pour rester impassible quand soudain il fut changer de sens et se retrouva sur le dos, les pieds en l'air. Le temps de comprendre, il vit le pantalon de l'homme tomber à ses pieds et sentit ses jambes vivement écarter.
«Je veux voir tes larmes de souffrances et ton sang.» Pensa t'il entendre. Les doigts étaient retirés et un corps encore plus gros s'enfonça dans sa chair. Il cria encore, au supplice. Sa peau était tendue à l'extrême et il l'entendait presque craquer. Du sang s'écoula le de son cul et entacha le parquet déjà souiller par les larmes. Trébol ressortit légèrement son membre gonflé d'excitation pour le renfoncé encore plus et répéta la même action plusieurs fois, de plus en plus vite. La verge un peu plus petit de l'adolescent était elle aussi tendue mais pas de son plein gré, il gémissait de douleur et du peu de plaisir que lui procurait les coups de rein de l'homme au-dessus de lui. Le sang coulait de sa bouche, de son nez, de ses fesses pendant que le gluant le prenait toujours plus avidement. La chaleur montait, montait jusqu'à ce que le plaisir de l'adulte explose et qu'il ne se déverse dans le blond qui lui n'atteignit une fois de plus pas la jouissance. Ils haletaient tout les deux en plus des légers gémissement que le blond poussait encore quelque fois. Trébol fini par se retirer lentement, comme pour profiter tant qu'il le pouvait de la chaleur de l'autre, remonta son pantalon et partit sans un mot.
Une fois la porte refermée, le blond craqua et pleura jusqu'à l'épuisement en se recroquevillant dans un coin de sa chambre.
