Voilà, j'ai commencé à écrire Seconde chance pour seconde vie du point de vue d'Edward, j'espère que cela vous plaira.


Chapitre 1

Je gare ma voiture devant la maison d'Emmett, je suis épuisé et je commence à être manque. Je ne reste jamais longtemps entre deux doses, mais là impossible d'être seul. Je coupe le contact et je sors de la voiture. Quand une femme, à peu près la quarantaine s'approche d'Emmett.

— Emmett, je suis contente que tu sois là.

— Moi aussi, ma petite maman. Je te présente Rosalie Hall, ma fiancée, Edward Masen, mon meilleur ami et Jasper, le frère de Rosalie.

— Je suis ravie de vous rencontrer, mais entrez donc.

On sort les affaires de mon coffre et l'on se dirige vers la maison d'Emmett.

— Je vais vous montrer vos chambres comme cela vous pourrez vous installer confortablement.

Elle se dirige vers l'escalier et l'on grimpe au premier.

— Emmett je t'ai préparé ta chambre ainsi que pour Rosalie. Jasper, vous prendrez la chambre d'ami et Edward vous vous installerez dans la chambre de Bella.

J'ouvre la porte que m'indique Madame Cullen. Je rentre dans la chambre de la fameuse Bella. Je me demande si Emmett a raconté la vérité quand il nous a décrit ses petites sœurs.

Je pose mes sacs. J'enlève ma veste que je pose sur le dossier de la chaise du bureau. Je descends et je vois Madame Cullen qui dépose des gâteaux sur la table du salon.

— Madame Cullen, voulez-vous que je vous aide ?

— Non merci et par pitié Edward appelez moi Esmé.

— Bien Esmé.

— Maman, les filles ne sont pas là.

Emmett, Rosalie et Jasper nous avaient rejoints dans le salon

— Alice est partie à Port Angeles et en rentrant elle prend Bella. Elle ne devrait pas tarder.

— Pendant ce temps là, Edward va nous jouer du piano, n'est-ce pas ?

Il me met une énorme tape dans le dos. Je n'ai pas envie de jouer du piano, mais si je ne le fais pas Emmett va savoir que j'ai rechuté. Déjà que je suis presque sur qui a un doute. Derrière son allure d'homme des cavernes, Emmett est très intelligent et très sensible.

Je m'installe sur le banc du piano et je commence à jouer, je ne sais même pas ce que je joue, maintenant je joue sans aucune envie. Une fois, que j'ai fini, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir violemment et quelques minutes plus tard, une petite brune fait son apparition.

— Salut tout le monde. Maman si tu voyais ce que j'ai acheté. Il y' a une nouvelle boutique qui va ouvrir à Port Angeles. J'ai hâte d'être à New York.

— Alice, je t'en pris calme toi. Bella n'est pas avec toi.

— Non, elle est dans sa camionnette, loin derrière moi.

— Mary Alice Cullen, il me semble que j'avais été claire au sujet de la vitesse.

— Désolée Maman. Bonjour tout le monde, je suis Alice la petite sœur d'Emmett.

Elle vient nous embrasser puis elle s'arrête devant Jasper, je crois que son cerveau a cessé de fonctionner, en tout cas moi cela me soulage, car elle me donne mal au crâne.

Emmett regard sa petite sœur, je suis sur qu'il va dire quelque chose, mais il s'arrête au dernier moment il regarde sa mère puis il reprend.

— Allez ! Ed, joue-nous encore un morceau.

— Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Ed.

Il sait que j'ai horreur de ça et il le fait exprès, je commence à jouer un morceau, mon préféré. D'habitude, il arrive à me remonter le moral, mais pas aujourd'hui. Une fois finie je me retourne, je les regarde, ils n'ont pas l'aire de savoir ce que j'ai joué.

— Vous n'avez pas trouvé ?

— Non, Edward, vous jouez merveilleusement bien.

— Merci madame.

— Je vous ai dit tout à l'heure de m'appeler Esmé.

— D'accord. Alors, vous n'avez pas trouvé, je vous ai joué.

J'allais pour leur répondre quand une voix a répondu avant.

— Clair de Lune de Debussy.

Je suis étonné de voir que quelqu'un connait Debussy. La personne qui a parlé entre dans le salon et là, je vois une apparition d'un ange. Elle est un peu plus grande qu'Alice, je remarque ses yeux noisette et ses cheveux qui ont le reflet chocolat. D'habitude, je suis attiré par les blondes décolorées, mais là je me sens bizarre, c'est peut être un effet dû au manque.

Emmett se lève vivement du canapé et se précipite vers ma belle inconnue.

— Belly Bell, tu te fais désirer. Alice est là depuis au moins dix minutes.

C'est donc elle, Bella, son nom lui va comme un gant. Elle regarde Alice puis elle répond.

— Je serais arrivée en même temps qu'Alice, si elle n'avait pas mis le pied sur l'accélérateur.

— Mais Bella, cela était tentant et puis cela allait trop doucement pour moi.

— Dis tout de suite que je roule lentement. Tu sais ce qu'on avait dit.

— Oui, que j'aurais le droit à un gage !

À la mention du mot gage, Emmett tend l'oreille.

— Je n'aurais pas entendu le mot gage.

— Tu ne rêves pas, Em. Lili, ton gage c'est que tu ne joueras pas avec Poupée Bella pendant trois semaines

— Trois semaines, Bella c'est trop, mais j'accepte mon sort.

Emmett se met à rire puis il nous regarde.

— Pauvre Bella, elle a horreur du shoping et Alice en est accro. Alice obtient toujours ce qu'elle veut.

J'allais me lever pour me présenter, mais Rosalie a été plus rapide que moi.

— Tu dois être Isabella Swan, je suis Rosalie Hall, la fiancée d'Emmett.

— Bella.

— C'est vrai, Emmett parle beaucoup de ses petites sœurs et il nous a dit que tu préférais que l'on t'appelle Bella. La personne assise sur le canapé est mon frère Jasper.

— Il a réussi à couper la parole à Alice et c'est un exploit.

— Emmett Cullen, je t'ai déjà dit de ne pas parler la bouche pleine.

— Désolé, Maman.

Elle se dirige enfin vers moi.

— Et la personne qui est au piano est Edward Masen.

Bella me regarde avec de gros yeux, elle a l'air étonné. Je me lève et je m'approche.

— Une personne qui connaît Debussy mérite que je la salue.

— Ed ne drague pas Bella. D'abord, elle n'a aucun mérite, elle a ton premier album.

Je comprends pourquoi elle me regardait comme cela, encore une groupie. Je comprends mieux pourquoi elle connaissait Debussy.

— C'est vrai, tu as mon album.

— Oui, il est dans ma Chevrolet, je l'écoute en boucle.

— Tu as les deux autres ?

— Non, je ne les ai pas.

Hein, elle n'a pas les autres, je veux savoir pourquoi ?

— Pourquoi ?

— J'ai eu la possibilité de les écouter. Ils ne m'ont pas autant ému que le premier, alors je ne les ai pas achetés.

Je suis étonné et surtout trompé, elle n'est pas une groupie, mais quelqu'un qui a apprécié la musique du véritable Edward, celui qui est mort où plutôt celui que j'ai tué.

— Bella, ne critique pas la carrière de mon meilleur pote.

Elle se met à rougir, je note mentalement que cela est la deuxième fois, mais je trouve que cela là rend vraiment craquante. Elle me regarde, elle a l'air peinée.

— Je suis désolée, je n'ai pas à critiquer, après tout je n'y connais rien en musique.

Je m'approche tout doucement d'elle et je lui murmure.

— Ne le sois pas et ne le sois jamais. Tu n'as pas à être désolé d'être honnête.

Je la regarde, je suis perdu, je n'arrive pas savoir ce qu'elle pense, pourtant d'habitude j'arrive à percer les gens, mais pas elle.

— Bonsoir tout le monde.

Un homme blond d'une quarantaine d'années arrive, ça doit être Carlisle, le père d'Emmett. Quand il la voit, il lui sourit de la même manière qu'a Alice.

— Bonsoir Bella, tu vas bien ?

— Tu devrais surtout lui demander si elle n'a eu aucun accident aujourd'hui.

— Emmett laisse Bella.

— Oui papa.

— Bella, j'ai vu Charlie. Il suit une piste sur une de ses enquêtes, il y travaille en ce moment et il ne sait pas quand il rentrera. Donc, je lui ai dit que tu dormirais à la maison pour le rassurer.

— Je ne voudrais pas déranger.

— Isabella, tu ne nous déranges jamais. Tu sais que je te considère comme ma deuxième fille. Cela rassura ton père de ne pas te savoir seule chez vous.

— Mais moi aussi je vous considère, comme ma mère, j'accepte de rester pour cette nuit, je vais aller me chercher des vêtements.

— Je t'accompagne.

J'ai été surpris par mes paroles, voilà que maintenant je parle sans m'en rendre compte. Elle me sourit.

— Tu veux venir ?

— Oui, cela me permettra de visiter Forks à moins que cela te dérange.

— Pas du tout.

— Je vais chercher ma veste.


J'espère que ce chapitre vous a plu. Il faut que je rentre dans le personnage d'Edward et que j'arrive à écrire ce qu'il y'a dans mon cerveau débordant d'idée tordue.