Bonjour tout le monde!^^

Merci d'être venus voir cette fic, et si vous êtes ici par hasard, et bien restez mes enfants...(ah non, si vous êtes des enfants ne restez pas, vous risquez de perdre votre innocence XD )

J'avais annoncé la publication de cette fic dans mon autre histoire, alors j'espère retrouver aussi quelques lecteurs de « Derrière la fumée » ;)

C'est donc Two-shot Doflamingo x Law

Il se passe à Dessrosa, où les plans de Law ont échoué (je me suis permise de changer un peu le déroulement des évènements). Doflamingo est toujours Grand Corsaire, Law non (et il porte la veste qu'il a pendant l'arc Dressrosa).

Un rating M pour lemon*-* (et un peu de violence, j'ai utilisé pas mal de synonymes de « rouge ») qui arrivera très vite bien entendu puisqu'il n'y a que deux chapitres...

Voilà, je n'ai plus rien à dire si ce n'est de faire attention à la bave sur l'écran ou le clavier, et que je décline toute responsabilité quant aux éventuels décès par hémorragie nasale. Merci de votre compréhension.

Sur ce bonne lecture!;)

Disclaimer: le grand, l'immense, Oda-sama *^*

-Debout. Le jeune maître veut te voir.

Le Chirurgien de la Mort adressa un regard assassin au sous-fifre du Grand Corsaire et lui emboita le pas à contre-cœur.

Les jambes du jeune homme tremblaient, chaque parcelle de son corps le faisait souffrir. Ses nombreuses blessures témoignaient de ses combats contre la Don Quixote Family. Une longue estafilade sanguinolente parcourait son torse nu, entièrement visible par l'ouverture de son manteau.

Des menottes de granit marin entravaient ses poignets.

Il se trouvait à présent seul avec lui dans une pièce somptueusement décorée de rouge et d'or. Appartenant à son ancien maître, elle ne lui inspirait que du dégoût. Elle lui semblait peinte du sang et des larmes de des victimes du Flamand.

Debout à l'entrée de la pièce, il regardait l'homme qui se tenait sur le canapé, en face de lui, à seulement quelques mètres. Don Quixote Doflamingo.

Trafalgar paraissait bien chétif à côté du Flamant. Le manteau de plumes roses posé sur ses épaules rendaient le Corsaire encore plus imposant qu'il ne l'était naturellement. S'ajoutant à la forte différence de taille, ses blessures donnaient au chirurgien l'air terriblement vulnérable.

Le Grand Corsaire paraissait satisfait du spectacle. Il aimait se sentir supérieur, voir ceux qui osaient lui faire face écrasés sous le poids de son pouvoir.

Mais voir Trafalgar Law, le garçon qu'il recueilli tout jeune et qui avait tant grandit, il s'en rendait compte à présent; et malgré tout encore plus fragile qu'au premier jour, devant lui et à portée de main, cela avait une toute autre portée. Il passa sa langue sur sa lèvre supérieure.

-Qu'est-ce que vous me voulez ?

La voix glacée de Law ne déstabilisa pas le moins du monde le Flamand. Cela ne rendait le jeu que plus intéressant..

-Fufufu...ce que je veux? Te punir, ou te récompenser...Tout dépend de ta vision des choses.

Law ne répliqua pas. Il était habitué à ce genre de déclaration énigmatique de la part du Corsaire. Il n'y accorda aucune intention et se contenta d'attendre une réponse plus claire.

Soudain, le chirurgien sentit son propre corps échapper à son contrôle. Doflamingo avait activé son pouvoir. Il esquissa une grimace et se dirigea contre son gré vers le marionnettiste à l'éternel sourire presque dément collé aux lèvres, s'immobilisant à moins d'un mètre du fauteuil où il siégeait.

-Retires donc ton manteau, Law, mets-toi à l'aise...

Le jeune homme s'exécuta d'un geste vif et incontrôlé,laissant négligemment tomber le tissu sur la moquette garance.

Il répliqua avant que des pensées pas très catholiques concernant les possibles intentions du Grand Corsaire ne lui viennent à l'esprit; Corsaire donc le sourire s'était effacé un instant en découvrant de plus près les dégâts sur le torse de sa marionnette.

-Dites-moi ce que vous voulez, faites ce que vous avez à faire et laissez-moi.

Il allait être torturé à mort pour sa trahison. A présent, il ne lui restait plus qu'a attendre les coups.

-Faire ce que j'ai à faire? Si tu insiste...Fufufu...

Le Flamand, laissant son pouvoir de côté, attrapa violemment Law par le bras, l'attirant vers lui, un genou entre ses jambes; et plaqua sa bouche contre la sienne. Celui-ci n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que déjà le fruit du démon lui interdisait tout mouvement, et la main libre du Corsaire se plaquait derrière sa tête, s'enfonçant dans ses cheveux.

Doflamingo l'embrassait. Tout s'embrouilla dans la tête du chirurgien. De la surprise, de la frayeur, de la colère. Ce contact, en tout cas, il ne pouvait pas l'accepter.

A défaut de mieux, il mordit la lèvre inférieure du Corsaire du plus fort qu'il put. Celui-ci rompit un instant le baiser et regarda Trafalgar, lui trop confus pour pouvoir s'exprimer, bien que ses yeux pleins de révolte traduisent ses sentiments.

Doflamingo sourit d'un air encore plus sadique qu'à l'ordinaire, lécha le sang qui coulait sur sa lèvre et, agrippant l'épaule du chirurgien d'une main et sa nuque de l'autre, lui mordit violemment la base du cou. Ses canines s'enfoncèrent dans la chair du captif qui poussa un grognement de douleur sans pouvoir riposter. Un long filet de sang se mit à couler de la plaie.

Le bourreau remonta ses lèvres empourprées le long de son cou laissant une trainée écarlate sur toute sa longueur et jusqu'à son oreille donc il mordilla légèrement le lobe. Il continua son chemin incandescent pour arriver sur le visage du chirurgien et reprit possession de ses lèvres.

Il se fit plus violent dans son baiser, et bien que le chirurgien luttait pour garder la bouche résolument close il parvint, en lui mordant à son tour la lèvre, à lui faire lâcher prise un instant. Il enfonça alors sa langue dans sa bouche, l'enroulant autours d celle de sa victime, mélangeant leur sang et leur salive tandis qu'une de ses mains descendait de plus en plus bas sur son ventre...

Des coups sur la porte.

-Jeune maître, un appel de la plus haute importance pour vous!

Le concerné rompit le contact et fixa un instant l'entrée de la pièce, avant de s'y diriger. Avant de le laisser seul, il rompit l'emprise de son fruit du démon sur sa marionnette.

-Nous continuerons ce petit jeu plus tard, Law

Cela faisait plusieurs heures qu'il était de retour dans sa geôle et pourtant Law ne cessait de se remémorer sa brève entrevu avec le Corsaire. Brève mais intense, il n'aurait jamais su le nier.

Il détestait Doflamingo, pour tout ce qu'il lui avait fait subir. L'avoir recueilli et élevé ne compenserait jamais toutes les souffrances qu'il avait enduré. Il avait, en entrant dans la Family, pensé avoir enfin trouvé sa place ; illusion qu'il avait perdu en perdant son sauveur. Corazon était mort par sa faute. Il mettait en danger tous ceux qu'il approchait. Même délivré de la maladie, il répandait le poison dans les veines de ses proches.

Et pourtant, comment pourrait-on imaginer ne serait-ce qu'un instant que Doflamingo, cet homme si imposant et si puissant, qui contrôlait un pays comme une simple marionnette, puisse y être sensible ? Quel danger craignait-il, lui qui tenait tête aux plus grands, au gouvernement mondial, et qui était sur le point de s'assurer la mainmise sur le Shin Sekai tout entier ?

Au fond, qu'est-ce qui blessait le chirurgien de la mort ? Se sentir insignifiant comme face au flamant, ou bien important aux yeux des autres au point de devenir un danger pour eux ? C'est bien parce qu'il s'était vu comme inférieur et même inexistant face à son ancien tuteur, qui avait cru qu'il pouvait s'abandonner à lui sans se soucier des conséquences, lui faire confiance, confier leur vies à cet homme invulnérable. Écrasé sous cette puissante, il s'était sentit à sa place.

Oui, lui, Trafalgar, le Chirurgien de la mort, celui que l'on disait insensible et froid, il avait été sur le point de céder face au Corsaire, à ses mains puissantes mais pourtant si douces qui l'enserraient et parcouraient son corps, sa langue chaude et souple, le contact brûlant de leurs lèvres. Un instant, il avait voulu tout oublier et simplement se laisser aller sous les caresses de son bourreau.

Mais cela ne se reproduirait plus. Il ne céderait pas, ou bien il ne se le pardonnerait jamais. Il ne pouvait accepter ce contact. Il n'y aurait plus de moment d'égarement. Il haïssait Doflamingo et agirait en conséquence.

-Law !

Le concerné n'eut même pas besoin de lever les yeux pour voir qui s'adressait à lui. Il ne connaissait que trop bien cette voix. Ce qui allait suivre, par contre, rien n'aurait put l'y préparer.

A suivre...

Ehhh oui, je vous ai bien eu!;) La petite intro de lemon interrompue...c'est sadique, hein? J'aime*-*

Hum O_o'

Ceux qui voulaient le lemon, ne me tuez pas tout de suite,vu que c'est un Two-shot, vous vous doutez bien que ce sera pour le prochain chapitre;)

Sinon, j'espère que ce chapitre vous a plu, dites-moi ce que vous en avez pensé, ça fait toujours super plaisir:)

En attendant le deuxième chapitre, qui est déjà écrit mais je trouvais beaucoup plus amusant d'attendre un peu, hé hé (dit-elle avec un sourire digne d'un certain flamant rose), je laisse votre imagination (perverse ou non^^) divaguer.

Un pitit review?:)

B'sous mes loulous!