Rien ne m'appartient, tout est à Stephenie Meyer, j'ai juste changé le contexte !

Bonne lecture à tous et à toutes !


PROLOGUE

Dans un monde normal, je m'appellerais Isabella Marie Swan et je serais une adolescente de 17, 18 ans, promise à un avenir banal. Après l'obtention de mon diplôme, j'irais sans doute dans une université, plus ou moins prestigieuse, je rencontrerai des gens merveilleux, me ferais des amis, peut être aurais-je un petit ami, puis mon diplôme et enfin un travail. Je vivrais une vie banale, prise dans une routine étouffante, j'aurais un mari et des enfants. Je passerais ma vie à travailler, « métro boulot dodo ». Puis mes enfants grandiront, tout comme moi, je passerais une retraite au soleil, ou pas, avec mon mari, ou pas. Puis j'aurais des petits-enfants dont je m'occuperais avec joie et que je gâterais comme j'ai été gâtée par mes grands-parents. Et un jour je vieillirais encore plus, assez pour me rapprocher de l'inévitable, la mort.

Mais je ne vis pas dans un monde normal, et tout ceci ne m'arrivera pas, ou presque. Dans mon monde, je m'appelle Bella, Bella Swan pour les gens normaux, et je ne vieillirais jamais. Lorsque j'étais petite, je vivais dans un monde normal, et je ne m'en contentais pas. Lorsque je lisais des histoires surnaturelles, je rêvais qu'un jour cela m'arrive. Je voyais souvent des films ou les vœux se réalisaient, mais ma mère m'a bien souvent répété que les rêvent ne se réalisent pas tous, et encore moins les rêves surréalistes. Mais si elle me disait cela, c'était en espérant très fort que son gène ne me soit pas transmis, et que je puisse vivre comme n'importe qui.

Le jour de mes 17 ans, dans la grande ville de Phoenix, en Arizona, je vivais ma vie d'adolescente banale, mais solitaire. Je rentrais de l'école, seule, comme toujours. Je ne m'étais rapprochée de personne, et les autres ne s'approchaient pas de moi. Je n'étais pas repoussante, mais on aurait dit qu'il y avait écrit « ne pas approcher » sur mon front. Et ca m'allais très bien.

J'étais dans mes pensées, en traversant une avenue, lorsqu'un chauffeur grilla un feu rouge. Maudit chauffeur, sans lui, rien de tout cela ne serait arrivé. Une seconde a suffit à change ma vie, et a bien faillit ruiner celle de millier d'autres personnes. Le noir total. Lorsque j'ouvris les yeux, le soleil brillait encore, malgré qu'il fût déjà 16 heures. Je clignais des yeux, une fois, des visages se baissent pour me voir. Deux fois, des voix commencent à grésiller tout autour de moi. Trois fois, je me lève. Enfin j'essai. Des hurlements. Des phrases qui commencent à être perceptibles pour mon cerveau.

- Oh mon dieu, est ce que vous avez mal ?

- Ne bougez pas, surtout ne bougez pas !

- Appelez une ambulance !

- Elle est en vie ?

Qui est en vie ? Et tout d'un coup, une douleur. Ma jambe. Du sang. Je tends ma main vers ma jambe droite. Aucune blessure. Que m'est-il arrivé ? Des sirènes, des ambulanciers. Toujours un brouhaha énorme et puis un brancard, et enfin, le calme. Une chose bizarre sur mon nez, je respire facilement. Deux voix. Calmes, sûres d'elles.

- Mademoiselle, que s'est-il passé ? Est-ce que vous avez mal à quelque part ? S'enquit un jeune homme.

- Heu… Je… Heu je ne sais pas. J'ai mal à la jambe. Il faut appeler ma mère. Renée.

Ce fut la dernière chose que je pus dire avant de sombrer dans un sommeil bienfaiteur.