Description :Traduction de "Of Lust and Love" de Dannyu-chan : Slash WatsonxHolmes. Mettant en scène un Watson anxieux faisant le premier pas. Comment Holmes réagira-t-il? Rated T pour trucs pas très catholiques
Disclaimer : Les personnages sont à Conan Doyle, ce qu'il en est fait ici est l'oeuvre du cerveau de Dannyu-chan ( .net/u/1368088/Dannyu_chan )
Note traduite de l'auteur : Ceci est ma première fanfiction (yaoi) ! Alors n'hésitez pas à commenter !
Note de la traductrice : Bonjour à tous, je vous présente ici mon premier travail de traduction. La fanfiction originale fait partie de mes préférées, et j'ai voulu la partager avec le plus de monde possible, d'où cette idée de traduction. Si il y a des erreurs, ou si vous avez des remarques, ou même si c'est juste bien, n'hésitez pas à commenter. De même pour les commentaires concernant l'histoire, je ne manquerait pas de les faire passer à l'auteur si besoin, j'ai nommé Dannyu-chan.
Enjoy !
ps : Cette fiction contient du slash, non amateurs du genre passez votre chemin.
Étendu sur notre canapé, je posais mes yeux sur lui alors qu' il considérait, perplexe, l'enquête en cours– J'observais ses sourcils magnifiquement dessinés ; alors figés dans un froncement de concentration. Une main élégante soutenait son visage aux traits fins tandis que de l'autre il emmêlait sa chevelure soyeuse de ses doigts agiles ; des doigts de violoniste.
Magnifique...
Empli, comme toujours, de ce désir que j'essayais depuis longtemps de contenir, en vain, je sentais une flamme consumer mes reins; une flamme des plus érotiques. Je mourrais d'envie de semer le désordre parmi ses boucles brunes, de laisser glisser mes mains le long de son cou de cygne et de couvrir sa peau d'albâtre de baisers. Elle semblait si douce…
Aujourd'hui encore, je ne sais pas ce qui me passa par la tête, ce qui me décida à risquer tout ce que j'avais, pour finalement succomber à la tentation que j'avais tant refoulée; avant même de comprendre ce que j'étais en train de faire, je m'étais levé, laissant le canapé, ainsi que mes craintes, derrière moi et me tenait devant le bureau de Holmes. Il leva les yeux sur moi.
"Tout va bien Watson?" s'enquit-il, une lueur amusée dansant dans ses iris argentés et un sourire empreint d'une légère touche de confusion ornant ses lèvres… Ces lèvres.
Je le saisis par le col, le forçant à se lever et, sans même voir sa réaction, me penchais pour écraser ma bouche contre la sienne.
Enfin, la liberté ; l'extase à l'état pur, j'enfonçais ma langue entre ses lèvres, le goûtant, l'explorant. Mon être tout entier était envahi d'une multitude d'émotions. Je les avais gardées enfermées au plus profond de moi depuis si longtemps, habillant mon amour d'un costume d'amitié et d'admiration. Je me demandais si, avec ses facultés intellectuelles hors du commun et sa capacité à lire les émotions avec une facilité inhumaine, il avait déjà eu des soupçons quant aux sentiments que j'éprouvais envers lui ?
Après ce qui sembla une éternité; une éternité dans laquelle je me serais volontiers noyé, je reculai. Ses joues habituellement pâles, étaient colorées d'une touche de rose. Il tremblait. Je ressentis une pointe de culpabilité; j'avais été assez brusque avec lui. Je replongeais dans le gris miroitant de ses yeux; m'attendant à y trouver du dégoût ou de la haine; mais je ne vis ni l'un ni l'autre Il n'y avait qu'un mélange de stupéfaction, de confusion et…d'innocence? Une innocence toute enfantine que je ne l'avais jamais vu arborer avant. C'est alors que l'évidence me frappa;
Il était sûrement encore vierge.
J'avais souvent supposé qu'il en était ainsi et le considérait comme n'ayant jamais eu une quelconque forme de relation intime ; même si naturellement je n'avais aucune preuve me permettant de l'affirmer avec certitude . Néanmoins, ce regard confirmait tout mes soupçons, et tous mes doutes s'évaporèrent.
Autrefois, j'en aurais tiré une pleine satisfaction; mais alors, la flamme en moi se rallumait. Je le désirais. J'avais déjà ressenti le besoin de trouver un exutoire, une façon d'exprimer mes sentiment; je suppose que je ne pouvais pas supporter de vivre dans le mensonge. Même s'il y avait beaucoup de choses que je voulais faire à mon cher détective, ce n'étais que des idées, que je n'avais pas prévues de réaliser en dehors de mes rêves les plus fous, des choses qui ne hantaient que mes fantasmes les plus sombres et indécents . Des choses qu'aucun gentleman ne devrait désirer.
Mais à présent…
Si personne ne l'avait pris avant, je voulais le faire mien. Il avait toujours été au dessus de moi, à tous les niveaux; toujours le maître dans ses affaires, toujours au sommet. Et bien cela allait changer, j'allais faire fondre l'arrogance qui brillait dans son regard !
"W…Watson?"
Voyant qu'il avait retrouvé la parole, je le réduisis rapidement au silence, déposant des baisers furieux le long de sa mâchoire. Je ne voulais pas parler. Je ne voulais pas penser. Je ne voulais pas que tout cela se finisse.
Il haleta et se raidit entre mes bras; lâchant quelques gémissements de douleur alors que mes baisers se transformaient en morsures possessives, laissant derrière elles des traces bleues, entourées des marques de mes dents. Mes bras glissaient le long de son corps mince. Ciel, sa peau était aussi douce que je me l'étais imaginé; comme de la soie. Je le désirais. Ma virilité raidie en palpitait.
"W…W...Watson!" geignit-il. Je lui mordillai l'oreille avant de lui ordonner dans un murmure;
"Appelle-moi John."
"John." Souffla-t-il, tremblant, alors que mes mains se faisaient de plus en plus insistantes contre son corps; il était sans défense. J'avais besoin de l'explorer; Je ne pouvais me contenir plus longtemps. Mon érection était sur le point de déchirer mon pantalon.
Sauvagement, je dénouai sa cravate et jetai sa veste par-dessus mon épaule; Je commençai ensuite à détacher les boutons de sa chemise, en arrachant plusieurs dans l'action. Suçant et mordillant ses clavicules saillantes et ses épaules anguleuses alors qu'il était maintenant torse nu; je m'enivrai de son parfum - Savon teinté de tabac, ce qui n'eut d'autre effet que d'accentuer mon envie de le déshabiller au plus vite . Il gémit de façon incohérente, se laissant tomber au sol avec moi. Tout en l'allongeant , j'essayais de contrôler le tumulte de désir qui m'habitait et de me calmer. J'agissais aveuglé par la passion, je devais me modérer.
Lui enlevant délicatement son pantalon, je déposai des baisers plus doux sur son torse et son ventre merveilleusement plat. Son visage rosi, ses cheveux ébouriffés et la pointe d'appréhension dans son expression … Il ressemblait si peu au Sherlock que je connaissais.
La sensation que m'apportait le fait de l'avoir à ma merci était indescriptible.
Alors que je le débarrassais de ce qu'il lui restait de vêtement, je décidai de jeter un œil à mon ouvrage.
Il était parfait. Une véritable œuvre d'art, sans aucun doute tombée du ciel. Il était assez attirant avec ses vêtement ; sans il était juste éblouissant. Lisse, tel le marbre le plus pur, immaculé; taché exclusivement aux endroits où mes morsures amoureuses tournaient au pourpre .Ses cheveux sombre formaient un contraste sublime avec sa peau d'ivoire ; quelle élégance ! Un unique mélange de beauté féminine mêlée à des angles marqués, propres aux physiques masculins. Je jurerais que son corps ne recelait pas une once de chair superflu, il n'était que jambes, yeux et muscles. Je le dévorais des yeux, m'attardant sur chacune de ses courbes sveltes; prêt à lui sauter dessus; prêt à le ravager…jusqu'à ce que je croise son regard.
Il avait l'air vulnérable et complètement paniqué. Les océans de mercure qu'étaient ses yeux étaient emplis de crainte. Je n'avais jamais vu ses traits parés d'une telle peine.
Mon désir sauvage de le dominer fondit instantanément . J'avais été un enfoiré. C'était injuste envers lui. Au fond, je savais que mon amour pour lui m'empêcherais toujours de lui faire du mal ou de le forcer à m'obéir. Le désir est si faible comparé au véritable amour. Mais qu'avais-je fait ? Qu'avais-je manqué faire à la seule personne que j'ai jamais aimé ? Et par-dessus tout, qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? Je l'aimais. Si je devais tenter quoi que ce soit, je voulais rendre cela plaisant ; pour lui comme pour moi. Mais pourquoi voudrait-il; ou devrait-il, ne ce serais- ce qu'envisager de s'unir de quelque façon à moi ?
Je me penchai vers lui; il recula mais je me rapprochai à nouveau, prenant son corps délicat entre mes bras. Il avait l'air si fragile; comme si je pouvais le briser à tout moment rien qu'en le décidant. Il resta immobile un moment, mais finalement je sentis de frêles bras et des mains furtifs m'entourer. Nous restâmes quelques temps dans cette position.
Alors que je sentais les larmes affluer aux coins de mes yeux, je décidai de briser le silence.
"Holmes, je suis vraiment désolé ! "
Il me lâcha, levant sa tête de mon épaule, et s'éloigna, de sorte que nos regards se croisent.
"Bien sur, après ceci mon cher John, le prénom est d'usage entre nous, n'est-ce pas?" dit-il avec un sourire désabusé, une étincelle de son humour mordant habituel refaisant surface. Je n'en croyais pas mes yeux; le détective avait presque complètement retrouvé son sang-froid.
"Après tout…C'est vous qui me l'avez demandé." Ajouta-t-il avec une amertume flagrante.
Je ravalais mes larmes, et laissait échapper un rire qui ressemblait plus à un sanglot.
"Toujours aussi spirituel ! Mais je ne l'ai pas volé…Sherlock." C'était curieux, mais pas désagréable, de l'appeler par son prénom.
Il me lança un petit sourire, étrange, taché d'une pointe tristesse. Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps et détournai le regard, baissant les yeux vers le tapis pour laisser mes larmes couler librement; Il avait toujours été gentil, généreux et un excellent ami envers moi pendant toutes ces années, et qu'avais-je fais? J'avais presque abusé de lui; tirant profit de lui dans sa propre maison. Je ne méritais pas d'être considéré par une personne si admirable.
Mon souffle se bloqua au niveau de ma gorge tandis que de longs doigts, fins, glissaient le long de ma joue.
"Qu'Est-ce que je suis sensé faire maintenant ?" gémis-je, plus pour moi-même qu'autre chose.
"Ça."
De douces lèvres enrobèrent les miennes. Ce n'était pas un baiser affamé, désespéré comme les miens; plongeant ma langue dans chaque recoin de sa bouche, le laissant haletant. A la place, c'était un baiser tendre et chaleureux. J'aurais pu rester ainsi à jamais ; jusqu'à l'oubli du temps lui même. Mais l'appréhension s'insinuait dans mon esprit,
"Sherlock...Pourquoi faites-vous cela?"
Il mordilla sa lèvre inférieur délicieusement sculptée; presque jusqu'au sang; il ne semblait pas trouver les mots – une expérience toute nouvelle pour lui. Doucement, je relevais son visage pour plonger mon regard dans le sien.
"Parce que…" il se détourna d'abord mais, avec difficulté, se tourna à nouveau vers moi "Parce que je vous aime John."
Extase.
Mes pensés, à ce moment, n'étaient plus qu'un brouillard d'extase.
Il m'aimait.
Il m'aimait.
Il m'aime toujours.
Une fois établi que mes sentiments envers lui étaient réciproques, je savais que ce ne serait plus moi qui dirigerait notre relation, et il retrouva sa place, celle qu'il avait toujours occupé, celle du maître…
Mais ce n'était qu'une question de temps avant que je ne prenne le dessus. Ces yeux gris s'embrumeraient de passion.
Et ce serait entièrement grâce à moi.
En attendant, j'étais simplement heureux que celui qui; je le jurerais, était fait pour moi, ressente la même chose pour moi . Peu importait si c'était contre nature; pour nous c'était la chose la plus naturelle qui soit.
Je l'aime. Je l'ai toujours aimé. Je l'aimerai toujours.
Voilà pour ce premier chapitre, je fais de mon mieux pour vous traduire la suite au plus vite, en espérant que cela vous plaise !
