Rating: K

Disclaimer: Les personnages sont de J.K. Rowling. Elle en a de la chance. Et la chanson vient d'Astérix et Cléopâtre de René Goscinny et Albert Uderzo.

Personnage: Severus Snape.

Bêta: Encore et toujours ma Norellenilia. ^^

Note: - Je décline toute responsabilité si vous essayez la recette ou si vous l'avez en tête pour longtemps. ^^
- En italique, Snape qui chante. ^^
- Il n'y a, et n'aura jamais d'ordre chronologique entre les chapitres.


Recette d'un pudding par un maître du chaudron.

Cette fois, c'en est trop ! Cet asticot de Londubat a ENCORE fait sauter un chaudron. Ça ne peut plus durer. Ces élèves vont l'envoyer à Ste Mangouste. Des mesures doivent être prises ! Et rien de mieux pour un maître de potion que de se calmer en faisant des gâteaux. Je vous vois déjà rire. Oui, faire des gâteaux peut calmer un homme. Enfin... tout dépend des gâteaux et de l'homme aussi.

Ainsi Snape se dirige vers son chaudron préféré tout en cherchant une recette. Des beignets ? Non, trop gras. Des macarons ? C'est bon, on n'est pas dans la haute société non plus. On est entre nous, au château. Une tarte ? Dur de trouver des fruits potables en plein hiver dans ce coin de l'Écosse. Et non, il ne va pas demander ce que des ignares appellent des fruits aux elfes de maison ni à ce maladroit d'Hagrid. Clafoutis ? Même raisonnement. Naaaan ! Un pudding. C'est bien un pudding. En plus il va pouvoir le donner en dessert, c'est prévu au diner de ce soir. Alors, comment est cette recette égyptienne déjà ? Saleté de tradition oral. Et chantante en plus ! Donc... Ça commence par... Dans un petit, non, un grand bol de...

Dans un grand bol de strychnine, faites délier de la morphine. Faites tiédir à la casserole un bon verre de pétrole...

Euh... C'était pas plutôt deux verres ? Allons pour deux.

Quelques gouttes de cigüe, de la bave de sangsue, un scorpion coupé très fin.

Il n'y avait pas du poivre en grain ? Ça doit venir d'une autre recette...

Émiettez votre arsenic dans un verre narcotique, deux cuillères de purgatif.

Euh, non, c'est trois cuillères.

On fait bouillir à feu vif. Dans un petit plat à part, tiédir du sang de lézard, la valeur d'un dé à coudre.

Et s'il mettait du sucre ? Non, ça serait de trop.

Vous versez la mort-au-rat dans du venin de cobra. Pour adoucir le mélange, pressez trois quartiers d'orange.

Trois ? Mais c'est aberrant. Un seul suffit.

Décorez de fruits confits, moisis dans du vert-de-gris tant que votre pâte est molle. Et un peu de vitriol.

Si avec ça, ses élèves s'en sortent, il veut bien manger les bonbons citronnés qu'Albus lui propose tout le temps.


Les professeurs et les élèves n'ont pas tout compris quand le professeur Snape est sorti de table ce soir-là, en pleurs, et pourquoi il s'est enfermé dans son bureau avec un sachet entier de bonbons au citron directorial. Pourquoi fallait-il que le sixième Weasley ait mangé tout le pudding à l'arsenic et ait en plus un estomac à l'épreuve de tout ?