PROLOGUE
Résumé : Post saison 4, le maître n'a pas était aspiré avec les seigneurs du temps, il est resté sur terre et le docteur alors qu'il était inconscient l'a emmené dans l'hôpital psychiatrique le plus sécurisé de l'univers. Se passe 18 ans après ça.
Note d'auteure : Je suis désolé pour ceux qui suivaient ma fic sur OUAT mais j'ai perdu toute la fic et je ne supporte pas réécrire quelque chose, donc vraiment désolé !
En ce qui concerne cette fic le thème angoisse n'ai pas là pour rien ! Je préviens d'avance. J'ai un chapitre d'avance pour être sur de ne pas rester sans publier trop longtemps mais je ne promets rien quant aux dates de sortie des chapitres. Les vacances sont proche donc durant les deux prochain mois je pense pouvoir publier assez fréquemment mais mes études m'empercheront d'écrire au-temps que je le voudrais. Sur ce bonne lecture et on se retrouve en bas !
Merci à DaisekuSenshiLengend pour la correction de ce chapitre !
— Bonjour Docteur. Il faut que tu arrêtes de faire ça. Arrête de venir me voir. Je sais que tu n'es pas réel ! Sors d'ici, sors de ma tête !
— Qui te dit que je ne suis pas réel ?
— Tu ne l'es jamais !
La folie dans sa voix ferait frémir n'importe quel homme, mais pas lui pas le Docteur.
— Je suis là, je suis vraiment là cette fois. dit-il, s'approchant à l'intérieure de la cellule.
Le Maître était recroquevillé sur lui-même dans un coin de la pièce. Il était mal en point et pas seulement mentalement, mais physiquement aussi. Ses cheveux, ainsi que ses yeux, avaient terni. Sa peau, déjà pâle d'ordinaire, avait la couleur de la mort. Et sa camisole ne faisait qu'augmenter son état de vulnérabilité.
— NE T'APPROCHE PAS !
— Que t'ont-ils fait ? murmura le Docteur en s'agenouillant à ses côtés.
Ce dernier posa ses mains sur celles du Maître.
— Tout cela est de ta faute et seulement de la tienne ! C'est de ta faute si je suis ici, si tu m'avais laissé mourir, oh ! Si seulement...
— Je suis désolé, je suis vraiment désolé, mais je ne pouvais pas te laisser mourir.
— Toujours toi, tu ne penses qu'à toi ! — une larme s'écoula contre sa joue — Quand va tu enfin laisser ta conscience de coté ?
— Je sais. Mais je suis revenu, je suis là maintenant.
— 18 ans, ça fait 18 ans que je suis ici. Ne crois pas que je puis-je te pardonner comme ça. Pourquoi es-tu là ?
— Je viens te chercher.
— Est-ce que tu culpabilises Docteur ? Un sourire plein de sarcasme avait commencé à percer sur les lèvres du Maître.
— Oui. Le Maître n'avait pas attendu de réponse, mais celle-ci, aussi brève soit-elle, le surprit au plus haut point. Le Docteur avouait ses fautes, il ne l'aurait jamais cru.
— Tu as toujours voulu sauver tout le monde, les gens pensent que c'est de la bonté, mais ils se trompent Docteur ! En réalité tu n'es qu'un lâche, si tu veux sauver tout le monde c'est uniquement pour te donner bonne conscience. Avoue le Docteur ! Dis-le !
Les cris du maître étaient à la limite de la folie et de la tristesse. Le docteur avait finit par se redresser et reculer d'un pas. Pas par peur mais par surprise. Pour la première fois quelqu'un avait sut lire en lui, plus profond encore qu'il le pouvait lui-même. Ce quelqu'un c'était le Maître, et en y réfléchissant c'était une évidence, car qui d'autre que celui avec qui il avait grandit, son meilleur ami et celui qu'il avait haït pour le connaître aussi bien ?
Le Docteur se reconcentra sur ce qu'il avait en face de lui. Un homme en colère et apeuré. Un homme en souffrance et qui lui en voulait à lui, et à lui seul. Et pour la première fois ça l'atteignait vraiment.
— Viens. Tu as assez souffert comme ça.
— Est-ce vraiment pour moi que tu fais ça Docteur ? Veux tu que j'arrête de souffrir ? Ou veux-tu arrêter de culpabilisé de ma souffrance ? On connaît tout les deux la réponse. Après un instant de silence il continua :
— mais on verra ça plus tard, je ne veux pas rester une minute de plus dans cette endroit, fais moi sortir de là.
Le Docteur se rapprocha du blond et s'assit à ses côtés, se laissant tomber contre le mur blanc. Ils restèrent ainsi, pendant plusieurs minutes, aucun ne parlaient, aucun n'osaient.
— Pourquoi vouloir se donner bonne conscience, Docteur ? Tu n'es pas obligé de sauver le monde, celui-ci se débrouillerait tout aussi bien sans toi. Alors pourquoi ?
— Parce que je n'ai pas pu te sauver toi, Maître.
— Me sauver, moi ? C'est la meilleur celle là…soupira-t-il en secouant sa tête le regard dirigé vers le sol, me sauver de quoi ?
— J'aurais du te croire, toute ses années passées à l'Académie, j'aurais dû te croire pour les tambours… La dernière partie de la phrase avait été prononcée dans un murmure à peine audible.
— Tu ne pouvais pas savoir, tout le monde me pensait fou ! Comment aurais-tu pu penser autrement ? À ces mots le Maître releva la tête vers le Docteur, celui-ci avait les yeux fermé et la tête appuyée contre le mur.
— J'aurais du le savoir... je n'étais pas tout le monde...On était… Pourquoi n'ai-je jamais pu les entendre ? Pourquoi n'ai-je rien entendu alors que nous… j'aurais du les entendre en connectant mon esprit au tien ! Pourquoi a-t-il fallu près de 900 ans avant qu'ils ne me parviennent !
Une larme se faufila dans le coin de son œil. Depuis combien de temps retenait-il tout ça ?
Sans un mot de plus il se leva, sautant sur ses pied un sourire ornant ses lèvres.
— Trêve de bavarderies ! Sortons d'ici avant qu'une infirmière ne nous y enferme !
Joignant le geste à la parole, il défit les lanières de cuir de la camisole et se précipita vers le Tardis, suivi de près par le Maître.
— Où veux-tu aller ? Lui lança-t-il, adossé à la console les bras croisés sur son torse.
— Si ça ne te dérange pas j'aimerais prendre une douche avant.
— Oh ! Bien sur, euum… prend le couloir de gauche et ensuite c'est tout droit, la première porte au croisement.
— Merci, dit le Maître avec un hochement de tête avant de se diriger dans la direction que lui avait indiqué le Docteur.
M erci d'avoir lus ce prologue, donné moi votre avis sur celui-ci :) une review fait toujours plaisir !
