Le compartiment secret

Twilight à S. Meyer

The secret Compartment par bellaklutz2010

Traduction de Lex Lina

Sommaire : Lorsque Bella décide de déménager à Forks, sa mère et Phil décident de lui offrir un dernier cadeau, un bureau du début des années 1900. Elle découvre alors un compartiment rempli de lettres cachées. Peut-on aimer un homme qui n'existe plus ?

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Fiction complète en 20 chapitres

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Chapitre 01

BPOV

Je marmonne. « Pourquoi moi ? ».

Ma mère demande en entrant dans la pièce. « Tu as dit quelque chose mon cœur ? ».

Je réponds rapidement. « Nan. ». Je déménage pour Forks durant ce mois et je ne veux pas que ma mère s'inquiète plus qu'elle ne le fait déjà. À chaque fois qu'elle est près de moi, je dois prétendre être heureuse et d'accord avec tout ce qui se passe depuis ces deux derniers mois, cachant la vraie raison de mon départ.

C'est un soulagement de savoir que je n'ai plus à vivre dans l'ombre du danger qui semble constamment me suivre. Peut être que si je déménage avec le chef de la police, certains aspects de ma vie seront moins douloureux ou chaotiques.

« Bella, Bébé... ». Ma maman tente de regagner mon attention. « … Es tu sûre de vouloir faire ça ? Je veux dire, je comprend que tu veux que je sois heureuse mais qu'en est il de tout ce que tu laisses derrière toi ? ».

Je m'assois près d'elle. « Maman, c'est pour le mieux. Tu as besoin d'être avec Phil et j'ai besoin d'être un peu plus indépendante. En plus, ce n'est pas comme si nous n'allions plus jamais nous revoir. Tu seras qu'à un vol d'avion de là. ».

Elle me demande. « Est ce que tu es sûre que ce n'est pas juste pour te sauver ? ». Je me tourne pour éviter sa question et recommence à emballer mes affaires. Nous avons discutés de cela de nombreuses fois et je tente encore de faire face à mon passé.

Je prie. « Maman, s'il te plait. Tu sais que je ne veux pas partir mais tu sais aussi que je n'ai pas le choix. Il ne m'a pas laisser d'autre option. ».

Ma mère prend courage. « Tu as toujours le choix mon cœur... Je peux rester ici avec toi ou tu peux voyager avec Phil et moi. Je sais que tu veux t'éloigner de lui mais est ce la bonne réponse. ».

« C'est le seul moyen de retrouver ma vie. Autant j'aime cet endroit, qu'il détient trop de souvenirs. ».

Elle insiste. « Et en ce qui concerne Nathalie ou encore Megen ? ».

Je l'interrompt. « Ne me parle pas d'elle. ». Megen est la dernière raison pour laquelle je resterais. C'est partiellement de sa faute si je suis dans cette situation à la base.

Ma mère dit. « Tu dois lui pardonner Bella. ».

Je rétorque. « Tu ne sais même pas de quoi il s'agit. C'est tellement plus compliqué que ce que tu crois. Et je n'ai vraiment pas envie de revenir là dessus. ».

« Tu ne peux pas garder ça en toi toute ta vie Bells... Vivre ainsi c'est comme vivre dans le mensonge ou vivre dans ta propre bulle. Tôt ou tard, cela doit finir. ».

Je ris jaune. « Alors j'opte pour le tard. Maintenant, je dois continuer à emballer, alors tu penses qu'on peut remettre cette thérapie à plus tard ? ».

Elle se lève du lit et embrasse mon front. « Penses y bébé. ». Je sais qu'elle a raison mais je ne veux jamais plus y repenser. Ma vie est assez compliquée comme elle est alors pourquoi me torturer un peu plus en la revivant dans mon imagination.

« Toc. Toc... ». J'entends mon beau père, Phil, à la porte. « … Est ce que je peux entrer Bella ? ».

Je murmure. « Bien sûr. ». Lorsque je lève la tête pour remarquer sa présence, je vois ce qu'il a avec lui. Posé près de lui, se tient un bureau acajou qui semble daté du début du dix neuvième siècle. « Qu'est ce que c'est ? ».

« Ceci... ». Il me le montre en détail. « est ce que tu emmènes avec toi à Forks. Ta mère et moi avons décidés que tu en aurais peut être besoin pour ton ordinateur ou autre chose. ».

« Oh. Merci Phil. Je l'apprécie vraiment. ». Il installe le bureau dans ma chambre et m'offre une accolade d'une main assez maladroite.

« Eh bien, tu vas me manquer Bella. Je me sens vraiment coupable de t'infliger cela. Je te retire de tout ce que tu connais et que tu aimes. ». Phil n'est vraiment pas au courant de tout ce qui se passe et pour une certaine raison, je préfère que cela reste ainsi. Trop de monde en sait déjà beaucoup trop comme cela.

Je le contredis. « Mais non Phil. Il y a ici tout ce que j'aimais et que je connaissais. Maintenant, tout me semble si différent. Il est temps que j'aille de l'avant. Il est temps de vivre une nouvelle aventure. ».

Il répond. « Peut être que les choses iront mieux à Forks. Je sais que tu étais plutôt malheureuse ces derniers temps. Peut être que déménager avec ton père sera ce qui te rendra heureuse à nouveau. ».

J'acquiesce. « Peut être. ». Soudain, mon téléphone joue une sonnerie familière. 'Shake it' par Metro Station. En vérifiant, je vois que c'est Nathalie qui m'appelle. « Désolée, mais je dois prendre cet appel. ».

Phil me dit. « Pas de problème gamine. Je te laisse un peu d'intimité. ».

« Merci. ». Phil ne me connait peut être pas si bien mais il sait toujours quand me laisser un peu de temps seule. Peut être est ce que parce qu'il n'est pas beaucoup plus vieux que moi. « Quoi de neuf Nat ? ».

« Bellary... ». Encore ce surnom que je déteste. « Pourquoi est ce que tu ne m'as toujours pas appelée depuis tout ce temps ? Est ce que je te saoule ou un truc du genre ? ».

« Non. J'étais un peu distraite, c'est tout. ».

« Bella. Je sais que tu ne me dis pas tout. J'aimerais que tu me le dises plutôt que de me laisser dans le noir. Tu ne le sais pas mais peut être que je peux t'aider. ».

Je murmure. « J'en doute. ». Mais elle m'a entendue.

« Essaies toujours. ». Son ton se fait plus urgent. « Est ce que c'est encore au sujet de Kyle et Mégane ? Tu sais que tu auras à gérer ça tôt ou tard. Megen m'appelle déjà toutes les deux secondes en me suppliant de tenter de réparer ce qu'elle a fait. ».

Je réponds en serrant les dents. « Elle ne peut rien réparer. Kyle et elle ont fait ce qu'ils ont fait et maintenant je suis forcée de nettoyer tout ce gâchis. Mais pourquoi suis je surprise ? C'est ce qu'elle fait à chaque fois. Elle fout la merde et ensuite cours vers quelqu'un d'autre pour qu'il répare son bordel.».

« Sois juste Bellary. Kyle est tout autant à blâmer, et peut être même encore plus. ».

« Je ne veux plus parler de ça. Mais je dois te voir ce soir. J'ai une nouvelle qui ne peut pas vraiment être dite au téléphone. ».

Elle répond joyeusement. « D'accord Bells. On se fait une soirée entre filles. Juste toi et moi. On peut même aller voir un film et prendre des pizzas après ça. ».

« Génial. Je pense que c'est exactement ce dont j'ai besoin. Je te retrouve vers sept heures OK ? ».

« C'est noté chérie ». Elle raccroche. Je regarde l'heure et me rends compte que j'ai encore deux heures à tuer avant qu'elle arrive. Je décide d'examiner mon nouveau bureau, dans le détail.

Il est très ancien et pourtant magnifique. Chaque tiroir est large et spacieux. En ouvrant le plus grand de tous, je trouve une sorte de petit levier. En tirant dessus, je tombe sur un compartiment secret remplie d'une dizaine de vieilles lettres.

Je les retire et les examine de près. Je prends la première du tas. La seule indication de la personne à qui elle est destinée, est notée sur l'enveloppe. Il n'est écrit que ces quelques mots.

À toi, seule et unique.

Je sais que lire le contenu serait considéré comme de l'invasion de vie privée mais une partie de moi aspire à briser les règles juste cette fois. La personne qui l'a écrite ne doit surement plus faire partie du monde des vivant alors quel mal cela pourrait il faire ? Je retire délicatement la lettre de son enveloppe et commence à la lire.

15 Décembre 1918,

Ma chère,

Je crains que mes jours soient privés de joie sans vous à mes cotés. Ma vie semblait si pleine et pourtant si vide sans vous. Si seulement je pouvais vous rejoindre et vous déclarer mon amour. Je crains que nous ne nous reverrons ni même nous reparlerons. Vous êtes mon cœur. Vous êtes ma destinée. Bien que nos corps n'aient jamais eu contact, je sens que nos âmes sont étroitement liées pour l'éternité.

J'ai des nouvelles plutôt affreuses à vous annoncer. Cet instant m'est douloureux. Mes parents m'ont récemment informés de mon engagement imminent qui se produit trop tôt. Je n'ai jamais rencontré cette femme et pourtant je la déteste. Je souhaite que mes parents puissent comprendre que je souhaite une vie d'amour et non de misère.

Si vous trouvez cette lettre, je vous prie d'y répondre. Dites moi où vous êtes. Dis moi qui vous êtes et où vous retrouver.

Jusqu'à notre rencontre, je dois vous dire au revoir. Je tenterai de vous écrire à nouveau prochainement.

À vous, pour toujours.

Edward Anthony Masen.

Une fois que je termine cette lettre, je constate qu'il est presque impossible de trouver mon souffle. Comment quelqu'un peut être si romantique et si tendre ? Je n'aurais jamais deviné qu'un tel homme puisse exister. Je me suis toujours dis que tous les mecs sont des cons et qu'ils n'ont aucun sens de l'amour ni de l'honnêteté. Mais, en lisant sa lettre, je réalise qu'Edward incarne toutes les qualités d'un homme qui n'existe plus. S'il était encore vivant, il serait mon idéal.

Je décide donc que je dois lui répondre. Bien que je sais qu'il ne la recevrait jamais, je sens que c'est la meilleure chose à faire. Je m'assois à mon ordinateur et commence à taper.

16 décembre 2008,

Cher Edward,

Je ne suis peut être pas la personne que vous recherchez mais je crois devoir vous répondre. Honnêtement, je me sens un peu bête de répondre à une lettre qui date d'il y a 90 ans mais c'est ainsi. Je sais ce que c'est que d'être pris au piège dans une situation dont vous ne trouvez aucune solution. Je sais que c'est douloureux mais je vous promets que cela pourrait être bien pire.

Quant au fait d'être amoureux, ce n'est pas quelque chose auquel je peux vous donner conseil. Selon ma propre expérience, l'amour n'est rien d'autre que cruel et inutile. J'ai pleuré des larmes innombrables à cause de cette émotion stupide et je commence à la mépriser. Peut être est ce seulement le fait que je sois malheureuse en amour, mais quoi qu'il en soit, il vous faut être prudent. Une fois que vous donnez votre cœur, il se peut que vous ne le récupériez jamais. Alors peut être devriez vous juste vous marier à cette femme et épargner votre cœur de cette douleur que l'amour provoque lentement mais surement.

J'espère que tout s'est bien passé.

Isabel Swan Marie

Je place ma lettre dans le compartiment avant d'entendre un choc lourd contre ma porte.

« Bellary ! ». Nathalie passe la porte. « Allez Chica ! Il est temps d'aller s'amuser ! ».

Je réponds étonnée. « Oh ! ». Je n'ai pas réalisé que j'ai passé les deux dernières heures à lire la lettre. Je ne suis même pas prête. Nathalie va trop me tuer. « Est ce que je peux encore avoir une ou deux minutes Nat ? ».

« Comment est ce que tu peux ne pas être encore prête ? On a prévu ça depuis deux heures déjà ? Qu'est ce que tu faisais ? ».

Je réponds rapidement. « Rien. ». Je ne peux pas lui dire la vérité sinon elle va penser que je suis une dingue. « Donnes moi juste quelques minutes et je te promets que je serais prête. ».

Elle marmonne. « D'accord. Mais t'as plutôt intérêt à descendre les escaliers dans deux minutes gamine ! ».

Je me moque en lui faisant un salut militaire. « Oui madame. ».

« Ohh, revoilà la garce sarcastique que nous connaissons et que nous aimons. ». Elle me serre dans ses bras. « Tu m'as manqué Bella. S'il te plait, ne m'écartes plus de ta vie comme ça. ».

« Je suis désolée Nat. ». Je lui rends son câlin. Elle n'a vraiment pas la moindre idée que c'est surement une des dernières fois que nous avons l'occasion de nous voir.

« Oublies ça Chica. ». Elle rit. « Deux minutes. Je le pense vraiment. ».

J'acquiesce. « D'accord ! ». Je ramasse les lettres d'Edward qui semblent s'être éparpillées partout et je pousse le levier pour ouvrir le compartiment. Une fois ouvert, je remarque que la lettre que je venais de mettre quelques instants plus tôt, à disparu. Le compartiment secret est totalement vide.

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Voici la nouvelle histoire...

Oui les deux autres sont encore d'actualité... Mon rythme de publication est plutôt lent je le reconnais.

À bientôt !

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