Disclamer: Harry Potter appartient à JKR (elle en a de la chance)
Alerte: cette histoire est un slash (couple homosexuel)
Note: c'est la première fois que j'essaie d'écrire CE type d'histoire, il n'y aura pas de lemon, à moins que quelqu'un m'en écrive un qui me plaise.
Note2: je continue toujours 'après la fin ou avant le commencement' mais j'ai changé de pc et mes autres histoires sont sur l'ancien. Donc le temps que je récupère les données, je n'avancerais que ces deux fics. Enfin, celle là, seulement si j'ai des encouragements.
Prologue:
On venait de descendre du train, on était le 1e juillet, et pour la première fois, j'étais impatient d'arrivé à destination. En effet, après être allé chercher l'horcruxe, et la bataille qui c'est passée au sommet de la tour d'astronomie, j'ai 'convoqué' Voldemort à travers un rêve. J'ai tué Voldemort, et Nagini, deux jours après la mort de Dumbledore. J'en ai profité pour soutirer de l'esprit du mage les emplacements de tout les horcruxes. Ils sont maintenant tous détruits, et j'ai enfin la paix. L'enterrement de Dumbledore fut suivi du retour en train, et cette fois je passe tout l'été chez les Weasley, Hermione reste avec nous la première semaine, puis elle ira retrouver ses parents pour trois semaines et elle revient le dernier mois.
«-Ron, tu aides Hermione à monter ses bagages dans ta chambre, Harry, tu partageras la chambre de Charlie, et Luna celle de Ginny. Tout le monde est satisfait?
C'est parfait m'man, répond Charlie.
Oui Mme Weasley, encore merci de m'accueillir tout l'été.
Appelle-moi Molly Harry chéri, et pis c'est tout à fait normal.
Euh, d'accord euh… Molly, balbutiais-je»
Je montais donc mes bagages dans la chambre de Charlie, suivi par celui-ci.
«- Sois pas si stressé Harry, dit-il en voyant ma gène
-Ba c'est que… je ne voudrais pas te déranger, dis-je en rougissant.
- Tu me déranges pas, avant c'était Percy ici, et franchement, je préfère partager ma chambre avec toi, dit-il en rigolant
- Oh, je ne suis donc qu'un choix par défaut? Plaisantais-je
-Mais non, tu as tout à fait ta place ici.»
J'étais horriblement gêné, c'est pour ça que je tentais de plaisanter. En fait, ça faisait un mois que j'admettais en mon fort intérieur que j'étais attiré par les garçons. Plutôt embêtant quand on sort avec une fille. Mais pire, je trouvais Charlie très attirant. En faite Charlie m'avait toujours fasciné. Alors partagé sa chambre… .
Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que j'étais resté immobile, debout dans la chambre depuis cinq bonnes minutes. Alors quand j'entendis Charlie parler, je rougis comme pas possible. 'Et merde, allez ressaisis-toi, qu'est-ce qu'il dit?' J'essayais alors de me plonger dans la conversation, je remarquais avec étonnement que je parlais facilement avec lui.
Ca faisait déjà une semaine que j'étais là, hier, il y avait eu une cérémonie au ministère, pour me remercier, remercier l'Ordre et rendre hommage aux morts. Je n'avais pas réussit à dormir cette nuit et j'étais épuisé, ce qui fait qu'à même pas 21heures, je suis déjà couché. Je m'endors rapidement, mais mon sommeil n'est pas vraiment paisible. Je revois encore les morts qui m'ont touché. Et je m'agite dans mon sommeil, gémissant d'inconfort, de culpabilité. Mais quelqu'un me secoue, alors je me réveille mais je suis déboussolé. Je sens que quelqu'un m'a pris dans ses bras, il me caresse le dos, me chuchotant des mots réconfortants. Je n'entends pas vraiment ce qu'il dit. Je suppose juste que c'est Charlie, et face à la douceur de ce geste, je me mets à pleurer. Je me raccroche à lui, le faisant s'allonger sans le vouloir. Mais il reste là, à me réconforter. Et peu à peu, mes larmes se tarissent. Mais je ne lâche pas Charlie. J'en suis incapable. Il a arrêté ses caresses depuis quelques minutes, et en relevant les yeux, je me rends compte qu'il c'est endormi. Je fais un demi sourire, me resserre contre lui et me rendors.
Finalement j'ai bien dormi. En me réveillant, je sens Charlie qui est toujours contre moi. Je me recule un peu, à contre cœur, mais je n'arrive pas à lâcher son t-shirt que j'avais agrippé hier. Il dort encore. Il est magnifique quand il dort. Je repense alors à hier soir, et je me sens bête d'avoir pleuré, de ne pas avoir parlé. J'aurais tellement aimé connaitre une telle étreinte de mes parents. Sur cette pensée, sans m'en apercevoir, je me remets à pleurer. Et comme cette nuit, je sens une main faire des cercles dans le bas de mon dos.
«- Hey, Harry, qu'est-ce qu'il y a?
-Cha … Charlie? Je t'ai … réveillé? Demandai-je difficilement à travers mes pleurs.
- Non, ne t'inquiète pas. Tu veux parler? Ca te ferait du bien.
- Je me demandais simplement… non je… merci, pour hier soir.
- J'allais pas te laisser en plein cauchemar. Je serai là si tu veux, quand tu voudras en parler.
- Merci, mais ça va. Je n'ai pas vraiment l'habitude que… enfin qu'on me réconforte après un cauchemar, ou qu'on s'intéresse à mes sentiments. Enfin, si Ron et Hermione le font. Et Ginny aussi, et un peu Nev', Luna et les autres. Mais, j'ai du mal à… montrer que je vais mal.
- C'est normal Harry. Mais, ta tante ne t'a jamais réconforté après tes cauchemars? Même quand tu étais petit?
Je rougis, j'en avais décidément trop dit. Et Charlie était trop perspicace.
-Euh, c'est pas vraiment important.
- L'a-t-elle fait?
-Non, soufflais-je, mais ce n'est pas important. Je comprends, d'un certain côté. Elle était jalouse de ma mère et Vernon n'a jamais accepté la magie, il en a peur. Alors comme elle l'aime, elle lui a laissé les commandes en ce qui me concernait.
Je me levais et regardais dehors. Charlie avait l'air choqué, mais finalement, il se reprit et me proposa d'aller prendre un petit déjeuner. Son attitude ne changea pas, et je fus heureux de constater qu'il ne me regardait pas avec pitié, seulement peut-être un peu de tristesse.
