Salutation à tous ! Ça y est, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture d'une fiction sur la fabuleuse série qu'est mentalist ! Après des années à lire beaucoup de fictions et à écrire pour moi-même, je poste enfin pour la première fois. Soyez indulgents ; et toute critique est acceptée avec plaisir, tant qu'elle est justifiée. :)

Disclaimer : la série et ses personnages ne m'appartiennent évidemment pas.

Hope you'll enjoy !

Chapitre 1.

Il était près de 6 heures à Sacramento lorsque les premiers rayons du soleil firent leur apparition. Une grande majorité des habitants quittait peu à peu leur domicile pour se rendre au travail alors qu'une minorité, la jeunesse dorée de Sacto, rentrait seulement d'une longue nuit de bringue en bredouillant des excuses toutes aussi pathétiques les unes que les autres à des parents inquiets et désolés quant à leur chère progéniture.

Dans le bureau du CBI, cinq personnes discutaient et tuaient le temps en attendant une hypothétique enquête. C'était peut-être triste à dire, mais ils rêvaient tous que quelque chose de mal se produise. Toutes femmes trompées en quête de vengeance, amant jaloux, meurtriers, psychopathes ou encore tueurs en séries seraient acceptés avec grand plaisir.

Un certain blond participait activement au divertissement de ses collègues, chose qui énervait particulièrement sa patronne qui, néanmoins, se laissait toujours prendre aux jeux stupides de son cher consultant.

- Imaginez une forme géométrique Lisbon.

- C'est fait, répondit la brune.

- Maintenant, imaginez une autre forme qui l'entoure.

- Voilà.

- Maintenant envoyez moi l'image. Ouvrez votre esprit, le bouclé fit mine de se concentrer, c'est un triangle entouré d'un cerce, conclut-il fièrement.

- Non. C'est un carré entouré d'un hexagone !

- Vous mentez !

- Comment vous faites ça ? Demanda-t-elle finalement.

- Maintenant, je peux lire dans vos pensées.

- C'est n'importe quoi !

- Là, vous vous dites de ne penser à rien et...hum. Ça, je ne peux pas le dire, il rit en prenant un air supérieur et malicieux dont lui seul avait le secret.

- A quoi elle pense ? Demanda une femme à la chevelure flamboyante, amusée.

- Je ne peux pas le dire !

- Vous rougissez patron ! S'exclama un asiatique, les bras croisés.

- C'est faux, répondit l'intéressée en le fusillant du regard.

- Si vous rougissez ! Affirma le blond en la pointant du doigt.

- Vous n'avez pas du travail ? Elle essayait tant bien que mal de changer de sujet. Celui-ci la mettait mal à l'aise.

- Ne changez pas de conversation et il y a autre chose à laquelle vous pensez, me frapper et vous sauver en courant !

Le téléphone de Lisbon sonna. Elle s'empressa de répondre, bien trop heureuse d'avoir trouvé un échappatoire à cette situation qui - et c'est peu dire, commençait vraiment à lui taper sur le système.

- Sauvée par le gong, sourit Rigsby en tournant sur son siège pour se remettre en face de son ordinateur.

Lisbon lui fit signe de se taire et prit son air le plus professionnel.

- Lisbon !... Oui bien sûr...D'accord, on arrive ! Elle raccrocha en regardant son équipe, arrêtez de faire les idiots et préparez vous, Hightower nous attend dans son bureau.

- J'en ai pas finit avec ça, je peux vous le dire ! Jane lui fit ce fameux sourire charmeur qui ferrait fondre n'importe quelle femme et partit chercher sa veste. Lisbon retint sa respiration quelques secondes, elle espérait vraiment qu'il ne sache pas ce à quoi elle pensait tout à l'heure. Le consultant passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte.

- Ne vous inquiétez pas, je ne le dirai à personne !

- Arrêtez avec ça Jane !

- Ce n'est pas moi qui ai des pensées obscènes à mon propos !

- Fermez là !

- Oui maîtresse !

- Et dépêchez-vous !

A la sortie du bureau de leur patronne, personnes n'étaient vraiment enchantés parce ce qui venait de leur être dit. En effet, Hightower leur avait attribué de vieux dossiers à remplir ou compléter, à défaut d'une enquête.

Lisbon avait la mine déconfite, cela voulait dire qu'elle allait encore devoir supporter - et malheureusement subir - les idioties de son consultant. Avec un peu de chance, il la laisserait un peu tranquille, pensa-t-elle. Mais c'était sans compter sur la curiosité malsaine de Rigsby qui ne lui aurait certainement pas manqué dans un moment comme celui-ci.

- Alors, elle pensait à quoi Lisbon tout à l'heure ? Demanda ce dernier.

Le blond rit mystérieusement en haussant les épaules. Il regarda Lisbon en la défiant du regard.

- Allez Jane, nous aussi on veut rigoler !

- Elle pensait à te dire de changer de maillot, parce qu'il y a une tache de café dessus.

- Non sérieusement !

- Vous n'allez plus la voir comme avant après...

- Arrêtez de parler de moi comme si je n'étais pas là, maugréa la petite brune en regardant les deux conspirateurs.

- Si je voulais faire comme si vous n'étiez pas là, je leur dirais que vous pensiez à moi en...

- La ferme Jane, n'essayez même pas de dire un mot de plus où je vous étrangle, le coupa Lisbon.

- Ne me tentez pas !

- Je suis sérieuse !

- C'est malsain de fantasmer sur son consultant !

- Oh ! Cria Rigsby en esquissant un sourire.

- Je ne commente pas, ajouta Van pelt en levant les mains.

- Jane, je vais vous tuer ! Ce n'était pas ce à quoi je...

- Ça ne sert plus à rien de nier les faits maintenant, tout le monde est au courant ! Je ne pouvais pas garder tout ça pour moi, vous comprenez...

L'agent soupira bruyamment en levant les yeux au ciel.

- Vous pensiez à quoi d'autre à part Jane ? Questionna Cho qui n'avait pas bougé d'un poil.

- Elle a pensé à me tuer et vous tuer aussi. Et là, elle est en rogne contre moi !

- Pas besoin d'être Mentaliste pour savoir ça ! Sourit Rigsby en regardant tour à tour les deux compères.

- Taisez-vous, je ne veux plus entendre personne prononcer un mot !

La rousse, l'asiatique et le grand brun se remirent au travail sans sourciller, le blond s'assit sur son canapé et Lisbon l'observa quelques secondes avant de marcher vers son bureau.

- Vous rougissez encore Lisbon ! Cria le mentaliste.

- La ferme Jane ! Lui répondit-elle sur le même ton en faisant claquer la porte de son bureau.