Manga : Bleach
Auteurs : Jimi et Loli
Genre : humour, parodie, romance, yaoi, ficlet
Rating : dans le doute, on va dire M
Statut : en cours, 10 chapitre prévus
Disclaimer : on devrait traîner Tite Kubo devant la CPI pour avoir créé tant de perso magnifiques pour en faire de la soupe sans saveur au bout de quatre arcs
CECI EST UN CADEAU POUR ÉMELINE (parce qu'en bon pervers que nous sommes, on a toujours eu un faible pour les lycéennes), et voici la commande qu'elle avait passé au Père Noël :
« Il s'agirait d'un Jushiro/Kyoraku allié à un soupçon de Shinji/Rose (ou, je sais, ce n'est pas banal mais je suis amoureuse de ces deux-là) où il serait question à un moment donné d'un conseil de capitaines (mythique entre vos mains !) qui tournerait mal. Parce que les lemons, plus ou moins bon, certes, peuplent le site, mais peu sont alliés un humour à toute épreuve. comme je l'avais dis pour "Y'va avoir du sport" : humour et érotisme sont le cocktail le plus délicieux des fanfics ! J'en commande donc une coupe ! Je dois avouer que je ne sais guère dans quelle situation les placer, j'avais seulement seulement envie d'un conseil de capitaine qui dégénérait sévèrement où on assisterait à une brusque désertion de certains capitaine bien précis. ça se situerait après la guerre contre Aizen, avec les nouveaux capitaines vizards. Tiens, et si le conseil portait sur l'acceptation ou non des vizards comme capitaines, avec des parallèles portant sur les vizards en question ?"
On n'a donc pas fait dans la dentelle, et on espère que ça te plaira.
LE CHEF A TOUJOURS RAISON
Règlement intérieur du Gotei 13 en 10 articles
Article 1
Le chef a toujours raison
En principe, tous les capitaines du Gotei 13 ont le même rang. En réalité, quand Yamamoto a besoin de prendre une décision sérieuse, voir intelligente, il réunit ses trois capitaines les plus anciens, les plus fiables, les plus forts, et les moins susceptibles de faire dégénérer une réunion en merdier général.
Après bien sûr, il y a un conseil des capitaines, au moins pour la forme, pour faire accepter aux autres capitaines la décision qui a été prise avant. Oui, le Gotei 13 n'est pas une société égalitaire, et c'est encore heureux.
Il était près de deux heures du matin, mais Yamamoto n'avait pas d'heure, ou plutôt, il n'avait qu'une heure : la sienne. Et les autres devaient gentiment s'aligner sur son heure et faire comme si c'était normal de bosser à une heure du matin. Retsu Unohana souriait paisiblement en écoutant ses deux kohai se battre pour savoir lequel aurait le meilleur argument face à leur supérieur. Les deux kohai en question rivalisaient d'intelligence pour défendre leur point de vue.
« Je reste persuadé que c'est une idée dangereuse. Pas mauvaise, mais dangereuse, qui sait quel nouveaux troubles cela peut apporter. D'ailleurs, il faut bien comprendre que le Seireitei a changé depuis le temps, les divisions ont changé, quelle sera leur capacité d'adaptation ?
- On parle de capitaines, là. Jushiro, je sais que pour toi ce seront toujours des "petits bouts d'chou", mais en vrai, ce sont des bourrins comme les autres.
- Je n'ai jamais parlé de « petits bouts d'chou » !
- Aujourd'hui, non, mais à l'époque...
- A l'époque, c'était à l'époque, aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Et c'est bien ce que j'essaye de vous faire comprendre : ils reviennent de loin, il faudrait peut-être repenser plus en profondeur leur place au Seireitei et le rôle qu'ils vont être amené à jouer.
- Nan, mais là franchement, je peux pas te laisser dire ça sans réagir, Jushiro. Si on commence à se prendre la tête sur ce que chacun doit faire au Seireitei, on n'a pas fini de réfléchir.
- Et certains pourraient faire leur valise sur l'heure.
- Retsu... c'est bas ça.
- Si tu te sens visé, capitaine Kyoraku, ça ne me regarde pas.
- Je parlais pas pour moi, je pensais à tous ces pauvres bougres qui n'ont pas les moyens de réfléchir autant que nous.
Les capitaines, atterrés, se réfugièrent dans le silence, jusqu'au moment où Kyoraku émit un petit ricanement.
- Hin hin hin...
Et s'attira les regards réprobateurs de ses collègues.
- Nan, je pensais à la onzième division. Bon, sinon à part ça, y'a des trucs importants à voir avant le conseil de demain ?
- Attends, attends, l'interrompit Ukitake en levant la main. On n'en a pas fini, je conteste toujours cette décision. Je tiens exprimer formellement mon opposition.
L'air blasé de Yamamoto lui apprit qu'il s'en foutait formellement de son opposition.
- Sait-on seulement s'ils adhèrent à ce que le Gotei 13 est devenu.
- Ben on peut pas dire que ça a beaucoup changé en un siècle.
- Sont-ils d'accord ? Persista Ukitake, en foudroyant son ami du regard.
- On leur a proposé sans exercer aucune pression. S'ils avaient des réserves, ils ont pu les exprimer à ce moment-là, énonça patiemment le capitaine-commandant.
- Qui leur a demandé leur avis ?
- Je l'ai fait, Ukitake, c'est moi qui suis allée proposer aux capitaines Hirako, Kensei et Rose de reprendre leur poste au sein du Gotei 13, fit le capitaine de la quatrième division.
Cette-fois Jushiro en eut le souffle coupé d'indignation, et se tourna vers Yamamoto pour tousser cette même indignation à son visage.
- C'est ça que vous appelez ne pas exercer de pressions ! Vous envoyez Unohana les embaucher !
- Et alors, ça a marché.
- J'aimerais que ça soit clair, j'ai joué un rôle de messager, en aucun cas de...
- Ne prononce pas le mot auquel je pense, Retsu, c'est... hem.
- D'homme de main... ou de femme de main.
Kyoraku, fier de sa trouvaille, adressa un sourire d'une oreille à l'autre à son ami qui le tança du regard.
Tu es tordu.
C'est sûr, mais si tu as eu la même image en tête que moi quand j'ai dit ''femme de main'', tu l'es tout autant !
- Hem.
- Oui, désolé Retsu. Mais ça ne change rien au problème initial. Nous allons au devant de sérieux problèmes en réintégrant les wizards.
- Tous ne sont pas réintégrés.
- D'abord qui vous dit qu'ils seront acceptés par leurs hommes ? Et qu'est-ce qui nous dit qu'ils reprendront leur poste en toute sérénité avec le lourd passif qu'ils ont ? Capitaine Yamamoto... songez-y sérieusement.
Le capitaine commandant fit son regard « j'ai l'air d'être en train de déconner là ?» et se racla la gorge.
- Est-ce tout ce que vous avez à dire sur le sujet ?
- Oui.
- Oui commandant.
- Bien sûr.
Les trois capitaines s'entre-regardèrent avec suspicion.
- Alors la décision est prise.
- Voyons commandant, c'est insensé, on n'a pas fini d'en discuter, nous sommes en profond désaccord, protesta Ukitake, toujours aussi indigné.
- Je suis bien d'accord, renchérit Kyoraku qui n'avait pas encore eu l'occasion de démontrer à quel point il avait raison et son ami, tort.
Unohana garda le silence mais le regard faussement bienveillant qu'elle lança aux deux hommes trahissait sans aucune ambiguïté son irritation.
- Les 46 ont déjà donné leur accord tacite pour ces affectations.
- Tacite ? S'enquit Ukitake qui était bien décidé à se battre bec et ongles pour faire entendre son point de vue.
Unohana hocha la tête.
- Une de leur décision de l'année passée indique que le titulaire du grade de capitaine est propriétaire de son grade et le demeure tant qu'il n'est pas formellement dégradé par la Cour.
Jushiro faillit tomber de sa chaise pour la dixième fois depuis le début de leur réunion.
- Vous êtes en train de dire qu'ils sont toujours capitaines. Et n'ont jamais cessé de l'être.
- En d'autres termes, oui c'est ça.
- Est ce que ça invalide les nominations de Tosen, Ichimaru et Aizen ?
Retsu haussa les épaules et sourit en coin.
- Les 46 sont en train de plancher sur la question, fit-elle avec une pointe d'ironie.
- En gros, on devrait avoir la réponse définitive d'ici une petite dizaine d'années.
Yamamoto se racla la gorge et rappela ses troupes à l'ordre.
- Veuillez vous dispensez de ce genre de persiflage, capitaine Kyoraku. »
Mais cela ne trompa personne, le capitaine-commandant était le premier ravi de la lenteur et l'incapacité à agir et décider de la Chambre des 46, ça lui laissait les coudées franches pendant ce temps.
Ukitake soupira profondément et croisa les mains sur sa poitrine.
« Il faut en débattre en en conseil des capitaines.
Les deux autres le regardèrent d'un air parfaitement choqué.
- Tu n'y penses pas Jushiro.
- Ukitake, tu te souviens de ce qui s'est passé la dernière fois qu'on a débattu de quelque chose en conseil des capitaines ?
Le capitaine secoua la tête, guettant son supérieur, toujours aussi placide, mais dont la curiosité avait été piquée par la proposition insensée.
- Après tout, ça fait presque cinquante ans qu'aucune décision collégiale n'a été prise par le Conseil.
- Et ça marche très bien comme ça, merci. »
Un silence expectatif s'abattit sur les capitaines et petit à petit, les regards se tournèrent vers Yamamoto. Ce dernier eut, à la grande surprise de tous, un rictus machiavélique.
« Très bien, très bien. Capitaine Unohana, préparez vos équipes de secours d'intervention d'urgence. Nous allons débattre en conseil des capitaines. »
A SUIVRE...
Comme toujours, vos commentaires sont désirés et aimés... tout comme vous merveilleux lecteurs ! (oui, c'est de la lèche, mais on est capable de tout pour avoir des reviews)