Titre : Jenny's Adventures 7 : Trilogie Partie 2 : Paris 2012

Résumé : Une fois de plus, la Terre est menacée. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas Londres qui se trouve aux premières loges... Heureusement, le Docteur est là pour apporter son savoir-faire... En aviez-vous douté ?

Spoliers : Il est bien évidemment préférable d'avoir lu les aventures précédentes de "Jenny". Donc, les spoliers sont les mêmes que pour le reste de la série.

Disclamer : Les personnages de la série Doctor Who sont l'entière propriété de la BBC et de leurs créateurs.

Bêtas : Merci à Idwy et Rose1978 pour avoir partagée l'aventure de l'écriture et de la mise en place de l'histoire, m'avoir conseillé et inspiré, nos discussions et nos partages à propos de cette fiction à l'écriture particulièrement prenante ! Vos relectures ont été primordiales! Vous êtes géniales les filles! Vraiment, merci, merci, merci!

Journal, premières notes, dimanche 8 juillet 2012 :

Pour être parfaitement honnête avec vous, jamais il ne m'était venu à l'esprit de tenir un journal. Ma vie était bien trop monotone pour qu'il me prenne l'envie d'en conserver une trace écrite. Étudiante se voulant studieuse, passionnée de cinéma et de séries, voilà comment j'aurais pu vous résumer ma vie d'avant. Alors pour quelle raison en faire un roman ?

Pourtant, si aujourd'hui, je ressens le besoin de commencer à en rédiger un, c'est que ce train-train quotidien s'est retrouvé bouleversé du jour au lendemain !

"Comment cela a-t-il commencé ?" Me demanderez-vous. Je vous répondrais très simplement par une longue promenade telle que je les affectionne tant, arpentant les rues de Nancy sans vraiment me soucier de la destination. Je revenais d'un supermarché qui se trouvait être plus ou moins le but inavoué de cette balade, où j'en avais pourtant profité pour effectuer deux trois emplettes de « dernière nécessité ».

J'ai toujours aimé faire des circuits. Et de ce fait, j'avais décidé, comme à chaque fois, de ne point passer par le même chemin pour rentrer. Mon sac à dos chargé de courses plus ou moins inutiles ( un paquet de céréales et une plaque de chocolat, entre autres frivolités), je m'étais engagée le long de l'avenue de Strasbourg et en remontais à présent l'extrémité, repensant avec mélancolie au fait que mon arrière-grand mère avait vécu juste à côté.

Ce fut à cet instant précis que ma vie changea pour toujours. Que l'impossible devint pour la première fois possible, que la réalité dépassa d'un coup la fiction et que... Aaah... Pardonnez-moi... Voilà des phrases si souvent entendues dans la bouche d'autres personnes... Elles semblaient écrites pour la fiction, n'étaient que des répliques faciles pour des programmes sans grande imagination... Sauf depuis que je les savais faire partie intégrante d'une de ces séries télés. Une série spéciale, très spéciale... Je ne vais pas tarder à y revenir, soyez rassurés !

Ces mots tournaient tellement dans ma tête depuis plusieurs années : Rien n'est impossible, l'impossible n'est qu'improbable ! Un leitmotiv au goût de mystère, d'aventure et d'action, de peur, de joie et de frissons... Comment pouvais-je deviner que ces termes allaient devenir une partie de ma vie encore plus qu'ils ne l'étaient déjà ?

Tout simplement, je ne pouvais pas !

Pourtant, eh oui, cela se concrétisa !

Et tout commença alors que je m'apprêtais à traverser un passage protégé juste devant l'esplanade de la très belle église Notre-Dame de Bonsecours de Nancy. L'édifice typiquement baroque, accolé aux autres demeures de la rue, abritait, comme je le savais depuis, my, je ne sais plus exactement quand, alors on va dire « depuis toujours », le tombeau du roi Stanislas, figure emblématique de la ville de Nancy.

Tout d'abord, je ne remarquais pas le vrombissement étrange, couvert en partie par le son des voitures. Je crus ensuite qu'il s'agissait de mon téléphone, sa sonnerie commençant plus ou moins comme ce grésillement. Il s'agissait du générique – et voilà, nous y sommes ! – de la série Doctor Who, dont j'étais – et suis plus que jamais – complètement addict.

Quoi qu'il en soit, vous vous doutez bien que je ne vous parlerais pas de tout cela si cela n'avait trait qu'à une sonnerie de portable. Parce que toute cette incroyable histoire commença réellement quand, à mon grand étonnement, je remarquais que mon appareil n'était pas en train de sonner...