Salut mes bichons =D

Voici le premier chapitre de cette fiction qui pourrait être une Alternative a "Introspection" ^^

Elle est beaucoup plus sombre, et potentiellement plus violente. Par ailleurs, il y a quelques sous-entendus en rapport a l'auto-mutilation.

J'espère que cette fiction vous plaira, autant qu'elle m'a plus a l'écrire =3

Oh, et, le chapitre 2 est une tentative d'écriture différente, mais j'ai changer d'avis en cours de route, donc il sera unique =D

Disclamer : L'univers et les personnages appartiennent au Cast d'Aventures ! Je ne fais que les utiliser pour mes histoires. Par ailleurs, je ne touche pas d'argent pour mes écrits.

Enjoy It ~


Il fait nuit. Peut-être. Il fait nuit.Qui sait ? Sûrement pas toi. Il fait nuit. Il a toujours fait nuit pour nous. Oui. Toujours.

Une respiration. Puis une autre. Un soubresaut de conscience. Des yeux qui s'ouvrent. Comme un sursaut salvateur. Comme l'espoir de sortir d'un sombre cauchemar. Pour finalement un retour violent a une réalité décevante.

Dans une minuscule cellule sale et obscure, un homme, tout juste sortit de l'adolescence, émerge lentement et difficilement d'un sommeil lourd et douloureux. Son corps n'est que douleur, jeter a même le sol dans une position inconfortable. Le moindre mouvement devient un véritable calvaire a cause de la pierre dure et froide sous ses doigts. Malgré cela, il entame l'effort déchirant de se redresser pour appuyer son dos contre le mur glacé, et percevoir de son mieux l'état consternant de son corps brisé.

Ses yeux hagards se posent lentement sur la pièce obscure. Depuis combien de temps est-il enfermé ici... ? Des heures ? Des jours ? Des mois ? Depuis son arrivée, tout n'est que ténèbres. Il n'y a pas la moindre once de lumière qui filtre dans la cellule exiguë de l'homme. Ni le moindre bruit. Rien d'autres que sa respiration erratique et laborieuse. Et le vacarme assourdissant des chaînes. Les chaînes ? Dans un éclat d'esprit, cet être prend conscience de l'absence des crissements métalliques de ses habituelles entraves. Avec lenteur, se faisant violence, il remonte dans ses souvenirs flous et teintés de rouge, cherchant une réponse a cette absence.

Et tout lui revient. Comme un choc. Les hurlements. La douleur. Les flammes. Et surtout, la haine sans nom qui surgit du plus profond de son âme. Il serre sa tête entre ses mains, entendant a nouveau ses propres hurlements de douleur, et voyant flotter devant ses yeux les flammes dévastatrices de la démence qui consument, lentement, métal et chair. Un hoquet secoue son corps malmené quand il comprend la folie qu'il a commise. Et comme pour le narguer, une voix rauque emplit son esprit d'un rire narquois teinté d'une fureur sans nom.

''Tu es un maître du feu, celui-ci ne te portera jamais atteinte. Enfin pas à toi en tout cas"

'' Tais-toi ! Tais-toi ! Ferme-la !'' La voix brisé de l'homme retentit dans la pièce close, un cri déchirant le silence. Suivis par un murmure. Un simple murmure, aussi bouleversant qu'un hurlement. ''Juste tais-toi.'' Et au rire fou de la voix de briser le silence, tirant un nouveau hurlement de démence a l'humain, qui se recroqueville lentement sur lui-même, des larmes de dégoût glissant sur ses joues noircies par les flammes, traçant des sillons limpides dans la saleté.

Les larmes coulent. Silencieuses. Surgissant continuellement des yeux clos de la silhouette recroquevillée dans un angle de la cellule, et agitée de légers soubresauts causés par les sanglots intermittents. Pourtant, le temps passe, avec cette lenteur infinie, qui s'étire toujours plus, et finalement, les gouttes cristallines cesses de pleuvoir. Un nouveau murmure se fait une place dans le silence oppressant. Un chuchotement attristé et suppliant. ''Démon... ?'' Un simple souffle qui attends, dans un malheur infini, une réponse qui arrive sous la forme d'un ronronnement suffisant.

'' Oui Humain ?''

Et cette fois-ci, a l'humain de faire entendre sa voix, soutenue par une folie latente, comme un prédateur qui attend le moindre faux pas pour le plonger dans la démence la plus sombre. ''Tu peux faire une flamme ?'' Une simple demande, une supplique. Il n'a aucun espoir que sa prière obtienne le moindre agrément. Pourtant, après ce qui semble être des heures pour le pauvre et fragile humain, et qui ne sont finalement que quelques lentes et minuscules secondes, une lumière apparaît finalement devant le visage de l'être ramassé contre le mur, qui relève son visage noirci vers la flammèche flottante au niveau de ses yeux bruns et vide, et qui dégage un doux éclat. '' Pourquoi ? '' Une simple interrogation, légitime. Qui obtient une bride de résolution dans l'instant suivant.

'' Ta folie jouerait contre moi. Tant que je n'ai pas la possession de ton corps, ton état m'importe encore.''

Qu'avait-il espéré ? Que cette voix qui hante sa vie depuis sa naissance allait finalement se montrer gentil avec lui ? Foutaise. Il était seul. Contre le monde. Et contre lui-même. Un soupir échappa de ses lèvres abîmées, et sa concentration se porta a nouveau sur la délicate lueur éclairant sa misère et son visage ravagé.

Il n'est plus rien. Aucun besoin de voir son reflet dans le moindre miroir pour savoir ce qu'il en est de sa personne. Le teint pale, sans le moindre doute, les cheveux plus longs que de nature, et recouvert d'une saleté rendant indiscernable le marron chaleureux qui est leur couleur d'origine. Une maigreur excessive, et le corps lardé de coups et de plaies plus ou moins douloureuses. Définitivement. Il n'est qu'un esprit emprunt de liberté, enfermé dans une cage de pierre.

Un claquement sec et brutal sort le pauvre prisonnier de ses sombres pensées, pour diriger son attention sur la porte de métal qui s'ouvre violemment, laissant la clarté violente du soleil pénétrer la cellule. Sous le coup, la flammèche maintenu par le démon se dissipe brutalement. L'humain pousse un cri de surprise, mêlée a une douleur violente de supporter soudainement tant de luminosité, et cache vivement ses yeux pour limiter les dégâts.

Une solide poigne l'attrape par le bras, lui tirant un glapissement de déplaisir, et le traîne sur le sol, jusqu'au milieu de la petite cellule, le forçant a retirer ses mains de son visage et a fermer les yeux. Puis le froid sur ses poignets et ses chevilles lui signalent alors que de nouvelles entraves ont remplacer les anciennes. Il n'a pas la force de se défendre. Il ne peut qu'entendre les rires gras et supérieur des hommes qui sortent, le laissant abandonner sur le dallage, et dans un sursaut de force, ouvre les yeux pour croiser un regard océan pendant quelques secondes, avant que la porte ne se referme, dans une douceur relative.

L'amertume est si forte, qu'il n'a même plus l'envie de se battre. Tout juste d'abandonner, et de sombrer dans cette folie si douce qui lui tend les bras avec un sourire chaleureux. Alors, il s'abandonne aux affres du sommeil, alors qu'une question traverse son esprit torturé. '' Tu abandonnes déjà ? ''


Fin du Chapitre ! La suite demain =3

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