BONJOUR ! (j'ai vraiment crié ? pardon ^^)

Je suis heureuse de vous retrouver, chers lecteurs, entre deux publications du Trésor le plus précieux au monde (plus communément appeler LTLPPAM. Quoi y a que moi qui dit ça ? possible). J'espère que vous avez passé/passez une bonne journée. Moi je me suis enfin lancée dans l'écriture de la sublime série Sherlock (que j'ai regardé il y a deux jours et depuis je n'ai fait que lire des fanfictions. Moi, accro ? hahahahahahaha, oui ^^). Et je suis bien évidemment tombée amoureuse du Johnlock (comment ne pas en tomber amoureuse ? vous avez quatre heures :p). Mais je suis plus généralement tombée amoureuse de Sherlock (et de Benedict Cumberbatch, quoi, j'ai encore parlé à voix haute ? zut, mais avouez qu'il est sublime, autant physiquement que par son jeu d'acteur ^^).

Il n'y aura donc peut-être pas que du Johnlock, je tiens à prévenir, mais lisez mes petites notes en début de chapitre, tout sera indiqué, pas de panique ^^. Quant aux publications, elles seront bien évidemment, malheureusement, aléatoires, ça sera selon mon inspiration et mon temps libre. Alors gardez l'œil ouvert :D.

Pour celui-ci, c'est un Johnlock (YEEEESSS!) avec un rated K, tranquille et dans un genre romance/mignon (je sais mignon, ça n'existe pas sur le site, il faudra l'inventer d'ailleurs). Et concernant le rated, vous avez dû remarquer, petits lecteurs attentifs, que j'ai mis un M, c'est parce que, me connaissant, il y en aura forcément (patience) et donc je préfère mettre le rated le plus élevé pour que ceux qui n'aiment pas ne viennent pas, tout simplement ^^.

Dernière petite chose (je crois :p), c'est censé être des drabbles, mais en vérifiant je me suis rendue compte qu'un drabble est normalement composé de cent mots et ce premier texte fait dans les 890 mots (oupsi). Mais bon, gardez juste à l'esprit que je tacherais de ne pas dépasser le millier (ce qui est très dur pour moi parce que si vous allez faire un tour sur mes autres écrits (allez-y :p) vous verrez que je n'écris que des choses très très longues, donc c'est déjà un exercice pour moi de faire quelque chose de moins de 1000 mots). J'espère que vous me pardonnerez *sourire angélique*.

Bonne lecture !


Un thé bien chaud.

John n'avait jamais été un très bon observateur. Bien sûr, il voyait certaines choses, il n'était pas complètement aveugle. Mais il n'avait certainement pas les talents de Sherlock Holmes.

Celui-ci, dans son infini bonté, s'était d'ailleurs démené pour lui donner quelques cours particuliers. Maintenant, John était capable de savoir, en un coup d'œil, si leur client détenait un animal. Il pouvait même aller – s'il était vraiment concentré – jusqu'à dire de quelle espèce et de quelle race il s'agissait. Même si Sherlock se plaignait toujours de la lenteur avec laquelle il parvenait à quelques déductions faciles – selon le point de vue dudit détective – John était tout de même assez fier de lui.

Et bien que certaines choses continuaient de lui échapper comme des grains de sable entre ses doigts, là, il pouvait clairement dire ce qu'il voyait.

Des petites gouttes de vapeur déposées soigneusement, presque amoureusement, au-dessus de la lèvre supérieure de son colocataire. Malgré la distance qui les séparait, Sherlock étant sur le canapé et John confortablement assis dans son fauteuil, il les voyait. Il les avait même vu apparaître.

Tout avait commencé quand John, soucieux du bien-être de Sherlock, lui avait apporté un mug rempli de thé brûlant. Comme à son habitude, le détective avait fait un vague mouvement de tête – pour lui dire qu'il avait vu, pour le remercier, pour le congédier, le médecin ne s'était toujours pas décidé quant à la signification de ce geste brouillon, qui, cette fois, fut plus lent qu'à l'accoutumée. John ne s'en formalisa pas. Quand son colocataire – devait-il toujours le nommer ainsi maintenant qu'ils s'étaient mis d'accord sur le côté du lit qu'ils préféraient pour dormir ? - son colocataire, donc, était plongé dans ses réflexions comme il l'était depuis de longues heures, mieux valait ne pas prononcer un mot.

John s'était contenté de déposer la tasse et de retourner s'asseoir sur son habituel et douillet fauteuil, continuant la lecture monotone de son journal. D'un œil, il avait aperçu Sherlock attraper à l'aveugle, les yeux rivés sur son ordinateur, le mug et le porter à sa bouche. John avait ouvert la sienne, dans le but de lui rappeler à quel point le liquide était chaud et pouvait lui brûler la gorge, mais la tasse s'était stoppée net entre ses lèvres, se posant là, comme une abeille sur une fleur gorgée de pollen. Et elle n'avait plus bougé, tout comme Sherlock, devenu une statue de cire plus vraie que nature.

Après quelques secondes où John s'était battu mentalement pour savoir s'il devait appeler les pompiers, la police ou Mycroft, il s'était finalement rendu compte que le détective en herbe s'était égaré dans son palais mental.

Alors, elles étaient apparues. Ces petites gouttes insolentes. D'abord, pas plus épaisses que la pointe d'une aiguille, et puis, elles avaient grossi. Oh si peu, c'était presque imperceptible, mais John avait ancré son regard sur les jolies perles et, depuis, il n'y avait plus moyen de l'en détourner. L'appartement aurait bien pu prendre feu qu'il n'en aurait pas bougé pour autant.

Cela faisait donc de longues minutes que les deux colocataires étaient immobiles, chacun plongé dans ses réflexions. Et John priait chaque seconde pour que Sherlock reste abîmé dans son esprit encore un peu. Qu'il puisse observer chaque goutte comme si elles étaient des flocons de neige, chacune d'entre elle lui révélant un secret de l'univers. Sans vraiment s'en rendre compte, il s'humecta les lèvres, tandis que le journal reposait, chiffonné, sur ses genoux.

Soudain, Sherlock reprit vie et but une gorgée de thé, qui devait être moins chaud maintenant, et John s'empressa de rabattre le papier devant ses yeux, se dissimulant à la vue du détective, qui ne manquerait pas de lui faire une remarque sur ses joues, qu'il sentait s'embraser. Il déposa la tasse, pleine aux trois quarts, sur la table, sans jamais quitter l'écran des yeux. John releva le menton pour apercevoir l'homme au-dessus du journal.

Les petites gouttes étaient toujours là, intactes, précieuses, délicates. Désirables.

La gorge de John se fit sèche et râpeuse et il aurait adoré pouvoir tousser pour enlever ce nœud qui le démangeait terriblement. Mais il savait que, s'il le faisait, s'il émettait le moindre bruit suspect, cela attirerait l'attention de Sherlock. Et c'était bien la dernière chose qu'il avait envie de faire. Il tenta donc d'avaler sa salive, qui resta coincée quelque part près de sa pomme d'Adam.

-John ? articula paresseusement le détective, sans lever les yeux de l'ordinateur.

-Oui, Sherlock ? répondit-il un peu trop poliment.

-Approche.

John déglutit, mais obtempéra. Il se pencha sur l'écran, pensant que Sherlock souhaitait lui montrer quelque chose, pourtant, ce dernier saisit la mâchoire du médecin entre ses doigts, tourna son visage vers lui et colla ses lèvres sur les siennes. John ne se fit pas prier pour goûter les perles sacrées qui parsemaient la lèvre de Sherlock. Celui-ci s'éloigna rapidement et retourna à la contemplation de son écran.

-Comment tu as su ? demanda bêtement l'ancien militaire.

-Tu ne sais pas encore, John ? Je sais toujours tout quand cela te concerne.

Il lui fit un clin d'œil accompagné d'un petit sourire en coin avant de mettre fin à la conversation en tapant frénétiquement sur le clavier, les sourcils froncés, plus concentré que jamais. John tomba mollement sur le canapé à côté de l'homme, un sourire idiot aux lèvres et l'air béat qu'avaient les gens amoureux.


AAAAAAAAH ! Sont-ils pas mignons ? *o* Une review pour me dire ce que vous en avez pensé ? N'hésitez pas aussi à me laisser des suggestions (ça peut être un mot, une phrase, une idée, une situation, un ship, un rated, un genre, ce que vous voulez en fait, lâchez-vous !^^). Et moi je vous dis à très vite et je vous fait des bisous, à la prochaine, moussaillon !