Et si...
Me revoilou! Avec (encore) une fic à déconseillé aux petits lapins roses :o
Disclaimer: J.K.Rowling épouse mwaaa!
Rating: Heeuu... Je sais pas du tout oO On va dire M (ben, mieux vaut plus que moins, nan?)
Blablatage: Ben, c'est pareil, ça fait assez longtemps que j'ai écris cette fic... Et bon... Elle est pas très développée, mais pour une fois j'aime assez ce que j'ai écris :o
Elle est hyper courte, comme d'hab (Mais sur les copie double on à l'impression que y'en à plus TT)
Et si... Et si tout ce que l'on croyait, toutes les idées que l'ont pensait juste se révélaient fausses? Et si tout vos espoirs se réduisaient à l'état de néant... Que feriez vous?
Il faisait très sombre dans Mernilla Street.
Les étoiles étaient dissimulées par d'épais
nuages noirs. Même la lune semblait ne pas vouloir voir la
scène qui allait ce dérouler, quelques millier de
kilomètre plus bas...
Une ombre longeait les maisons,
prenant bien soin de ne pas faire de bruit. Elle entra dans l'une des
habitations, non sans avoir vérifiée qu'elle n'était
pas suivie. Alors, un mouvement s'amorça dans la ruelle
faisant face à l'étroite maison de brique. Sept formes
encagoulées sortirent de l'obscurité, et entrèrent
dans le bâtiment.
Un cri déchira le silence... Un cri
féminin qui s'interrompit brusquement. Une lueur verdâtre
brilla furtivement aux fenêtres du rez-de chaussé...
Le lendemain, Harry se rendait sur les lieux où ses amis
avaient vécu leurs derniers instants. Il s'agenouilla près
des corps d'Hermione et de Ron, qui avait encore un bouquet à
la main. Apparemment, ils avaient été interrompu en
plein aveu... Harry serra les poings, les traits déformés
par la haine. Une unique larme coula le long de sa joue... Remus posa
une main apaisante sur son épaule, mais Harry la repoussa. Il
en avait assez. C'était trop. Ah, Dumbledore ne faisait rien?
Très bien...
"Tout ça n'est qu'une perte de
temps..." pensa-t-il rageusement "L'Ordre..."
Puisque
personne ne se décidait à agir, il le ferait, lui! Il y
avait eu trop de morts...
Puis il repensa à ce que son
inconscience avait provoquée deux ans plus tôt...
Sirius... C'est alors qu'un auror lui apporta un mot qu'il avait
trouvé sur Hermione...
"Hermione,
Je sais que ce mot va te sembler
étrange, mais je tente le tout pour le tout... J'ai quelque
chose de réellement important, pour moi, à te
dire.
Comme tu le sais, je pars pour la mission que tu sais dès
demain, et si je venais à mourir sans t'avoir dis ce que j'ai
sur le coeur, j'ai l'impression que jamais je ne trouverais le
repos...
Rejoins moi ce soir, à 23H, au 22, Mernilla
Street
Ron, qui t'attends..."
Harry froissa le papier dans son poing. Il ne pouvais s'empêcher d'imaginer les dernières pensées de son ami. A ce moment précis, il aurait donné n'importe quoi pour avoir les mangemorts qui avait fait ça pour... Non, pas les tuer... Pas immédiatement en tout cas... A cette pensée, un sourire cruel s'étira sur son visage.
-"Harry? Harry je... Je peus comprendre ta tristesse et... Et ta colère mais.. Je t'en pris... Ne fait rien d'insensé..."
-"Je ne ferait rien, Remus" Il prit une grande inspiration "Absolument rien d'insensé"
-"Hum... Je te fait confiance Harry, tu le sais... Mais... n'oublies pas Sir..."
-"COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE L'OUBLIS?"
Le professeur Lupin pris un air blessé.
-"Je suis désolé Harry, je... Je vais te raccompagner jusqu'à chez toi, puis j'irais parler à Dumbledore..."
Mais une fois chez lui, Harry se retrouva nez à nez avec l'oncle Vernon.
-"Harry? Viens par ici mon garçon, j'ai à te parler!"
Mais ça ne l'intéressait pas, plus rien
ne l'intéressait. Il monta les marches quatre à quatre,
et une fois dans sa chambre, il se mit à ranger frénétiquement
ses affaires dans sa malle. Il n'avait aucune idée de
pourquoi, mais il avait l'intuition qu'il FALLAIT que sa chambre soit
vide et sa malle prête à partir... Lorsqu'il
rentrerait... Il s'apprêtait à y mettre son calendrier
quand il remarqua la date: 13 août... Il n'avait pas coché
la date de la veille... Harry s'éloigna, fixant le morceau de
papier à jamais immobile, descendit les marches à la
volée, et, ignorant les appels de l'oncle Vernon, se mit à
courir le long de la rue. Une fois hors des limites de protections du
4 Privet Drive, il transplana. La tante
Pétunia se rappellerait toujours ce moment où, revenant
des courses, elle l'avait vu disparaître soudainement. Moment
où elle avait du s'expliquer quand à la répartition
de son dîner sur le trottoir... Moment où elle avait
encore plus maudit son neveu, si possible... Ce petit garçon,
qu'elle avait recueilli pour le protéger...
Harry, lui,
était arrivé au ministère. Il ouvrit violemment
la grande porte dorée pleine de fioritures se trouvant au fond
du grand hall, et fonça tout au bout de la pièce.
-"EH! Qui êtes vous, qu'est-ce que vous faite?"
Harry ne l'écoutait pas. Il arriva devant une étagère poussiéreuse, où ce trouvait une vieille botte.
-"EH! ARRETEZ! Il est toujours activé, en cas de problèmes!"
-"Parfait" Dit Harry. Il tendit la main.
Quelques seconde plus tard, il se trouvait devant
Azkaban. Seul la vengeance occupait ses pensées. Il n'avait
que le souvenir de visages...
Ils m'ont tout pris
Harry entra
et longea les longs couloirs, sans même voir les
détraqueurs
Pourquoi?
Il descendit, encore et
encore... Dernier niveau...
Il avança... Et s'arrêta
devant la cellule nommée "Styx"
-"Drago? Drago, cette sang-de-Bourbe est encore devant toi! Tu connais le châtiment... Ça ne sert à rien de supplier! Tu ne mérites pas le nom de Malfoy!Doloris! MHAHAHAHAHAHAHAHAHA!"
Lucius... Squelettique, les cheveux sales, gras, ternes, les yeux fous, les dos voûté... Lucius, dément... Lucius, dépouillé de tout, sans plus aucun orgueil, mais Lucius tout de même... Harry aggripa les barreaux.
-"Hep toi!"
-"HAHAHAHA! Cri, petite fouine, cri! Comme ton papa! HAHAHAHAHAHAHA!"
Je vois...
-"Alohomora!"
La porte s'ouvrit. Harry saisit Lucius par le poignet,
et le traîna jusqu'à l'entrée. Harry ne pensait
qu'à une chose: Je vous vengerais... IL Y EN A TROP EU!
De
nouvelles larmes perlèrent à ses yeux. Il les essuya
d'un geste rageur et ne remarqua même pas l'absence de réaction
des détraqueurs.
Une fois dehors, il transplana au QG de
l'Ordre du Phénix, qu'il savait vide... Il y fit entrer
Lucius... Puis se mit à le frapper, à le frapper de
toute ses forces. Brusquement, il sentit un changement de l'homme
prostré par terre. Lucius se protégeait.
Harry se
redressa, et toisa sa victime. Celui-ci leva les yeux vers lui, et
eut un sursaut de surprise, d'incrédulité et... Oui, de
peur...
-"P.. Potter? Qu'est-ce que c'est que cette histoire?"
Il avait une voie faible, et lorsqu'il essaya de se
relever, il tomba lourdement.
Harry sortit alors de la pièce,
et revint avec un verre d'eau et une assiette.
Lorsque Lucius le
vît, il ouvrit des yeux ronds, avant de partir d'un rire
dément. Il fut brusquement interrompu par une violente paire
de claques.
-"Comment ose-tu?" Siffla-t-il" Tu vas me le payer!"
-"Je vois qu'on reprend vite des forces" Dit Harry avec un sourire mauvais "Tout compte fait, je ne suis pas sûr que vous ayez besoin de ça."
Il désigna l'assiette et le verre. Lucius se précipita, et en moins d'une minute, tout avait disparu.
-"Lucius?"
-"Oui."
Le sourire de Harry s'élargit.
-"Comment allez vous?"
-"Mieux"
-"...Où ce trouve la base de Voldemort?"
-"Dans mon manoir."
Harry fut ébranlé.
-"Comment ça? Il n'y a pas de base secrète, ou quelque chose dans ce goût là?"
-"Nous ne sommes pas dans un de ces stupides jeux moldu Potter!"
Harry réussi à ne pas hurler de rage. Quel dommage que Rogue n'ai pas eu le temps de préparer plus de potion avant que Voldemort ne découvre son double jeu... Il repensa au corps de l'ancien professeur... Il ne pouvait pas imaginer les tortures qu'il avait subit... La plupart des gens présent avait eu l'estomac retourné, et Tonks s'était évanouie... Harry se rappelait la lueur verdâtre éclairant la scène, provenant d'un crâne, flottant au dessus du... corps?...
-"Je crois que j'en sais assez maintenant..." Son ton était froid et tranchant.
-"Et que vas-tu faire?" Le blond avait retrouvé son ton ironique "Me ramener à Azkaban? Je pense que ça ne va pas être possible..." Il affichait à présent un sourire mauvais. Ce dernier s'évanouit alors qu'il glissait la main dans sa poche.
-"Est-ce ceci que vous cherchez?" Harry balançait un fin bâton de bois d'ébène devant lui, un sourire carnassier sur le visage "Pas complètement guéri hein? Vous croyez vraiment qu'ils vous auraient laissé votre baguette? Je l'ai 'empruntée' dans la réserve d'Azkaban... Vous n'en avez plus besoin." Son sourire s'élargit.
Lucius tremblait de colère contenue.
-"De toute manière, un jour nous seront libérés par le Maître!"
-"Je le sais... Cette porte à été trop facile à ouvrir... Le ministère ne compte que sur ses détraqueurs... Je devrais y retourner après..."
Il murmura cette dernière phrase plus pour lui même qu'autre chose puis pointa la baguette noire en avant. Lucius ne sût jamais après quoi...
Harry sortit, laissant sa propre baguette sur le meuble
de l'entrée, et se mit à réfléchir au
moyen de trouver le manoir Malfoy... Aujourd'hui Malfoy Jr. ...Au
bout de quelque minutes, il pensa à quelqu'un qui connaissait
toutes les adresses de Grande-Bretagne... C'était tellement
simple! Il s'avança vers le bord du trottoir et souleva
vivement sa nouvelle baguette... Tout du moins, sa remplaçante...
Dans un crissement sonore, un autobus à double impériale
violet stoppa net devant lui. Il monta à l'intérieur,
jeta les 11 mornilles nécessaire sur le tableau de bord et
donna l'adresse. Stan le regarda avec les yeux ronds mais ne dit
rien. Harry se calla dans un des innombrables sièges, et après
une série de BANG! particulièrement bruyants, ils
arrivèrent devant une grille forgée noire, portant le
sceau des Malfoy, et ouvrant sur un chemin de terre battue serpentant
sur les flans d'une petite colline où trônait un manoir
qui avait du être somptueux.
Harry remonta le petit sentier,
une colère froide pulsait sous sa peau. Il remarqua les mottes
de mauvaises herbes qui poussaient un peu partout, la toiture à
laquelle il manquait des tuiles. Partout la nature semblait reprendre
ses droits. Le jeune homme eut un sourire froid.
Il arriva devant
les lourdes portes de chêne noircies par le temps, et tira la
chaîne de la sonnette, semblable à un reptile. Quelques
minutes s'écoulèrent avant qu'on ne lui ouvre la
porte.
-"Oui? Monsieur désire?"
-"Voir
ton maître"
Si l'homme fut surpris, il ne le montra
pas. A voir ce serviteur, tellement improbable dans la maison en
ruine, Harry repensa à Dobby... Et par là-même, à
Winky, Mr Croupton et... Cédric... Sa main serra un peu plus
sa baguette, qu'il tenait fermement dans sa poche. Mais il ne dit
rien, et suivit le majordome. Plus ils avançaient, plus la
cicatrice de Harry le brûlait, mais il se disait que bientôt,
tout serait terminé...
