Hello ! Bonjour à tous ! Bienvenue dans cette nouvelle histoire !
Disclaimer : Stargate Atlantis, Les lieux et personnages ne m'appartiennent pas... (D'ailleurs c'est bien dommage...). Je n'écris que pour mon plaisir et (j'espère !) pour le vôtre chers camarades !
Résumé : Elizabeth Weir est blessée au cours d'une mission. Depuis, le colonel Sheppard ne la lâche pas d'une semelle, même lorsqu'elle doit se rendre à un important colloque diplomatique à Rome.
Evidemment, comme vous l'aurez constaté ceci est un Shweir ! (Eh oui ! Encore un de plus !)
Je remercie amicalement Carylyse, qui m'a convertie au sujet par ses superbes fics et sans qui je n'aurais peut être pas sauté le pas ! Ce chapitre lui est dédicacé ! ;-)
Mais tout de suite, place à l'histoire ! Bonne lecture !
John ferma le rapport en poussant un profond soupir. Il jeta un coup d'œil à sa montre, 18H35.
"Dieu que c'est ennuyeux" pensait –il en lui-même. Et dire qu'Elizabeth passait ses journées à ça ! Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter de la remplacer pendant toute une semaine ! A la fin de la première journée, il en avait déjà ras le bol !
Tout ça pour qu'elle puisse tranquillement accompagner l'équipe du major Lorne, Teyla et Ronon sur P4X machin chose ! Tout ça parce que le Dédale arrivait demain et qu'elle ne voulait pas laisser la cité sans, je cite : " un leader fiable", au moment où Caldwell débarquait ! Tu parles d'une bonne excuse ! Une semaine sur une autre planète à lire des textes anciens ! Des vacances oui ! Et surtout un sacré bon prétexte pour ne pas voir cette tronche de cake de commandant, que LUI allait devoir se coltiner !
Et maintenant il était coincé dans le bureau d'Elizabeth, à lire cette fichue pile de rapports qui n'en finissait pas d'augmenter.
Avec l'impression persistante de s'être fait avoir quelque part, John poussa un autre profond soupir à fendre l'âme, avant de saisir un énième rapport. Jusqu'à ce que…
"Activation extérieur non programmée !"
"Aaah ! Enfin un peu d'action !" pensa-t-il en se levant pour rejoindre la salle de contrôle.
John (au technicien) : D'où est ce que ça provient ?
Technicien : Je reçois le signal de Teyla, monsieur… Et une transmission radio.
La voix de la jeune athosienne résonna alors dans la salle de contrôle :
Teyla : Atlantis ! Nous demandons une équipe médicale d'urgence ! Nous ramenons des blessés !
A ces mots, John sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine ! Elizabeth !
John : Ouvrez le bouclier et prévenez le docteur Beckett immédiatement ! Aboya-t-il avant de dévaler les marches menant à la salle d'embarquement.
Teyla venait de passer la porte en portant l'extrémité d'un brancard sur lequel était allongée une forme inconsciente… Oh non ! Pas elle !
J : Mais ce n'est pas vrai ! s'écria-t-il fou de rage. Que s'est-il passé ? Vous étiez parti pour la semaine et moins de 8 heures après vous revenez avec des blessés ?
Pendant ce temps les autres avaient tous fini de passer la porte. Ronon soutenait le major Lorne qui avait vraisemblablement pris une balle dans l'épaule.
J : Lorne ! J'exige un rapport immédiatement !
Le pauvre major tenta de se mettre au garde à vous, mais la douleur l'en empêcha et il dû reprendre appui sur le satédien en grimaçant.
T : Nous nous sommes fait attaquer par une faction de rebelles ! Visiblement ce sont des fanatiques religieux qui voient d'un très mauvais œil le fait que nous nous intéressions aux ruines du temple lantien que nous avons découvert.
Le temps de la réponse de la jeune femme, le docteur Beckett était arrivé et commençait à ausculter la dirigeante de la cité, toujours inconsciente.
Carson : Que lui est-il arrivé ?
T : Elle a reçu une balle dans le dos. Mais ça aurait pu être pire, je crois. Il semble que la balle ait d'abord traversé l'épaule du major avant de toucher le docteur Weir…
C : Bon on embarque tout ce petit monde à l'infirmerie ! Et préparez-moi le bloc ! Je vais devoir extraire cette balle !
OOOOOOOoooooooOOOOOOO
Environ deux heures et demi plus tard, à l'infirmerie.
John tournait en rond dans la pièce, comme un lion en cage.
J : Bon sang ! Mais qu'est-ce qu'il fiche !
Rodney (relevant les yeux du rubik's cube qu'il triturait pour s'occuper l'esprit) : Enfin, Sheppard calmez-vous ! Ça ne sert à rien de s'énerver comme ça !
Mais devant le regard assassin du colonel, le scientifique eu vite fait de retourner à son casse-tête… La tension monta encore d'un cran dans la pièce. Teyla et Ronon se regardèrent. Eux aussi étaient inquiets. Le docteur Beckett opérait depuis un certain temps maintenant. Une infirmière était bien venue suturer l'épaule du major Lorne mais depuis que l'activité était retombée dans l'infirmerie, ils attendaient tous anxieusement l'arrivée du médecin chef.
Quelques minutes plus tard, Carson sortit (enfin !) du bloc en enlevant ses gants. Il s'approcha de ses amis.
C : Ne vous inquiétez plus, elle va s'en sortir ! Effectivement, comme le disait Teyla, la balle qui a blessé Elizabeth, avait d'abord traversé l'épaule du major Lorne. Ça l'a considérablement ralentie et elle n'a fait que peu de dégâts.
Un soupir de soulagement parcouru l'ensemble du groupe.
J : Je peux la voir ?
C : C'est qu'elle dort pour le moment… Vous feriez mieux de repasser demain matin. Il est déjà tard et… (Capitulant devant la mine déconfite du colonel). Bon très bien, mais juste vous. Et rien qu'une minute ! Et surtout hors de question de la réveiller !
John hocha la tête. Les autres sortirent et regagnèrent leur quartier, promettant de repasser le lendemain.
Le colonel Sheppard suivit le médecin-chef pour se rendre au chevet d'Elizabeth. Un fois dans la pièce, il approcha une chaise et s'assit près d'elle. Effectivement elle dormait, l'air plutôt serein. Bien que rassuré, le jeune homme refusa pourtant catégoriquement de quitter son chevet.
J : Oh allez Carson ! Vous allez bien charger une infirmière de la veiller toute la nuit non ? Dites-lui d'aller se coucher, je m'occupe de ça !
Le médecin se montra d'abord réticent, mais fini par s'incliner.
C : Bon, bon, très bien ! Mais je veux que vous sonniez ici à la moindre alerte ! dit-il en lui désignant un interrupteur sur le mur. John, c'est vraiment très sérieux ! Si le moindre bruit suspect se fait entendre, ou si n'importe quoi vous semble anormal, vous avez intérêt à…
J : Vous sonner oui ! C'est promis Carson ! Je prends la sécurité et la santé d'Elizabeth trop à cœur pour ne pas respecter cette consigne, tranquillisez-vous !
Le médecin hocha la tête. Pour ça au moins, il était certain de pouvoir lui faire confiance. Puis il sortit en lui souhaitant une bonne nuit.
OOOOOOOoooooooOOOOOOO
Beaucoup plus tard, la même nuit.
La seule lumière qui éclairait la pièce où le colonel Sheppard veillait sur le docteur Elizabeth Weir provenait des néons de sécurité bleus. Elle donnait un aspect irréel à la scène. Le pilote, installé dans un fauteuil, regardait sa dirigeante dormir d'un profond sommeil. Pour une fois qu'il pouvait l'observer à loisir sans être dérangé et sans avoir à le cacher… Ses yeux glissèrent de son front, sur la courbe de son nez, ses lèvres dont il n'osait imaginer la douceur, la ligne de son cou… Qu'elle était belle, endormie paisiblement, parfaitement détendue… Le colonel se surprit à pousser un soupir. Il fallait bien qu'il se rende à l'évidence, il était en train de tomber irrémédiablement amoureux de la jeune femme. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir lutté ! Combien de fois s'était-il giflé mentalement de penser à elle de cette façon. Combien de fois s'était-il ordonné à lui-même de ne la considérer que comme son amie et sa supérieure !
Pourtant c'était plus fort que lui ! Rien ne pouvait l'empêcher de venir tous les matins lui apporter sa tasse de café en s'asseyant sur son bureau ! Rien ne pouvait l'empêcher de lui décocher ce sourire charmeur dont il avait le secret et qui faisait tomber toute les femmes ! Rien ne pouvait non plus l'empêcher de la rejoindre presque chaque soir sur leur balcon… Leur balcon… John sourit à cette pensée. A la base, c'était un genre de réunion informelle entre lui et elle. Ils faisaient le point sur la journée, les progrès de leurs équipes, les différents problèmes rencontrés… Mais petit à petit c'était devenu beaucoup plus que ça… Un tendre moment de complicité et d'échanges… Ils avaient parlé de leurs familles, de leurs amis, de tout et de rien. Ils s'y étaient aussi disputé et réconcilié un bon nombre de fois ! Au final, ils en étaient venus à très bien se connaître tous les deux. C'était ainsi que John avait par exemple appris qu'Elizabeth adorait la glace stracciatella, que sa couleur préférée était le rouge et qu'elle détestait les aubergines.
Physiquement, ils n'avaient pourtant jamais rien partagé d'autre que de s'enlacer à l'une ou l'autre reprise. C'était assez rare, et n'arrivait que lorsque l'angoisse les étreignait ou qu'Elizabeth semblait particulièrement triste. Et là encore John avait dû prendre sur lui pour ne pas aller plus loin ! Dieu savait pourtant à quel point la tentation était grande de poser doucement ses lèvres sur celle de la jeune femme…
Jusqu'à présent il avait toujours réussi à tenir bon, mais cela lui était de plus en plus difficile. Et maintenant qu'il la voyait là, endormie sur ce lit d'hôpital, si belle, il ne pouvait que se rendre à l'évidence. La peur de la perdre définitivement lui avait fait ouvrir les yeux. Il était amoureux d'elle.
Rapprochant le fauteuil du lit de la dirigeante, il prit doucement sa main entre les siennes et y posa un léger baiser.
"Revenez-moi Liz, murmura-t-il, je vous en prie..."
Voilà ! J'espère que ce premier chapitre vous aura plus... La suite est en route et arrive très vite ! Une petite review ?
