Auteur : The Shadow Bandit

Titre original : A moment in time

Titre en Français : Un moment dans le temps

Rating : M

Genre : Général/Romance

Couple : Draco M./Harry P.

État de la fic original : 35 (FINI)

État de la fic Française :1 ; Traduits : 1à 3 - 5 à 20,22, 23, 34; En cours : 4, 21, 24, 26, 27, 28

Traducteur : Ju-chan et Mimi-chan

Bêta traductrice : laura Malfoy riddle, Shima-chan

Bêta correcteur : Yupenda

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Résumé : Harry apprend au cours de sa septième année que sa vie peut changer à jamais d'un seul coup. MPREG Harry/Draco

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Avertissement : Il s'agit d'un slash, donc relations intimes entre deux personnes du même sexe. En l'occurrence les personnes seront jeunes quand la relation commencera, donc si cela vous choque, passez votre chemin.

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Disclamer : Les personnes ne nous appartiennent pas et nous ne gagnons pas d'argent là-dessus !

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Voici une toute nouvelle histoire !

Prévue normalement à la suite de prince's honor,

mais comme c'est l'anniversaire de Paradise,

fallait bien faire quelque chose de spécial.

Nous espérons que vous aimerez !!

&

Aujourd'hui, Paradise Of readers fêtes ces 3 ans d'existence !

Et pour cela nous vous offrons un chapitre, voir deux, de nos fic, vous pourrez aussi avoir le plaisir de découvrir une nouvelle histoire qui est presque fini de traduire : A moment in time !

Malheureusement suite au silence de certaines de nos traductrices, certaines de nos fics seront retardé. ( Go with the tide (chap 21, Tome1), plus jamais seul plus jamais(chap 32)).

Je profite de ce moment pour vous informer que je quitte, aujourd'hui même, le groupe.

Je serai remplacé par Syt the Evil Angel, qui fera, j'en suis sûr, un excellent travail.

Ne vous en faites pas, bien que je quitte le groupe je resterai dans son ombre. Ceci est donc ma dernière new's !

Ce fut un plaisir et aussi une torture de m'occuper de se groupe.

Eni et toi Syt, je vous souhaite énormément de courage et de patience !

Ha au faites, avant de vous laissez lire, je précise que je ne quitte pas Ff, je vais me remettre à écrire et m'occupé d'édition de scan chez Aininatte et Passion fruitée. (Que je quitterai aussi dés mes projets fini).

Onarluca

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Bonne anniversaire Paradise Of Readers !!

Bonne lecture et merci pour vos reviews !

Eni et Onarluca

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Chapitre 1 : Trahison

Des mots... d'étranges mots réconfortants. C'est tout ce que j'ai réellement quitté. Les Détraqueurs ont pris tout le reste. Tout est parti ; parti depuis un moment et ces mots sont tout ce que j'ai laissé avec.

Parfois quand je m'endors, je peux encore voir leurs visages et me rappeler ce que j'avais l'habitude d'appeler « le bon temps ». Le temps avant que je ne sois trahi et condamné à mourir ici, seul et abandonné par le monde qui une fois m'a élevé sur un piédestal. Mais le plus souvent quand ils, mes anciens amis, famille, et mentors, hantent mes rêves, leurs visages sont tout sauf agréables.

Même maintenant quand je ferme les yeux, je peux voir le moment exact où ma vie a commencé à se disloquer. La plupart des gens qui pensaient qu'ils me connaissaient, croyaient que c'était au moment où Voldemort m'a volé ma famille, ou même quand Dumbledore m'a volé mon enfance en me plaçant sous la garde de mes parents Moldus.

Mais non, même en dépit de tout ça, j'ai en quelque sorte réussi à maintenir mon innocence, regardant toujours le monde à travers une paire de lunette de couleur rose, pour ainsi dire. Non l'événement auquel je me réfère a eu lieu bien plus tard, et a eu un effet beaucoup plus dévastateur et durable sur ma vie. C'était quand ils ont volé mon âme.

C'était une journée exceptionnellement claire et nette de fin avril.

Des plans étaient en cours pour un Bal de Printemps cette année, ma septième et dernière année à Poudlard pour être exact. J'avais quitté la compagnie de mes amis pour me promener le long du lac pour essayer de m'éclaircir les idées. C'était devenu une sorte de rituel que j'avais commencé l'été d'avant, quand j'étais resté à Poudlard pour quelques entraînements de défense et de cours supplémentaires.

Mes pensées, ce jour-là, étaient axées, non pas sur l'escalade de la guerre qui faisait rage en dehors de ces jardins apparemment tranquilles, mais sur la lutte émotionnelle interne qui se déroulait en moi. Je n'avais jamais eu beaucoup de rendez-vous, et ne pouvais dire que j'avais été impliqué dans une relation qui avait duré plus de quelques semaines. Personne ne le savait, mais depuis l'année dernière, j'étais secrètement attiré par un certain blond. J'étais presque sûr que le sentiment était réciproque, mais nous ne l'avions jamais mentionné, et n'avions certainement jamais agi. Avec le recul, je dirais qu'au moins une ou deux autres personnes auraient pu soupçonner quelque chose, mais maintenant je ne saurais jamais vraiment.

L'air était devenu notablement plus froid comme le soleil s'était couché et je réalisais finalement combien de temps était passé pendant que j'étais perdu dans mon propre petit monde. Je me dépêchais de retourner dans le Grand Hall, espérant pouvoir attraper la fin du repas du soir, comme j'avais assez faim. Je décidais que si le dîner était déjà fini, j'irai simplement faire un tour à la cuisine pour un morceau, comme j'avais pris l'habitude dernièrement. Etre Préfet-en-chef avait quelques privilèges, à part la chambre privée et la salle de bain. Amusant comment maintenant, rétrospectivement, je réalise que je n'ai jamais eu l'opportunité de manger un autre repas dans la seule maison que j'avais connu depuis que j'avais 11 ans.

Le moment où j'entrais dans le Grand Hall fut le moment où tout fut détruit.

Harry poussa gentiment les portes du Grand Hall en espérant s'y glisser inaperçu. Toutefois, aussitôt qu'il entra dans la pièce, il put dire que quelque chose d'inhabituel s'était passé, quelque chose d'inhabituel et de très mauvais. Harry eut à peine le temps de remarquer les visages en pleurs de Ron et Hermione avant qu'il soit attrapé par derrière, ses bras tordus péniblement derrière lui alors que quelqu'un le fouillait et lui confisquait sa baguette.

« Hé lâchez-moi... que faites-vous ? » protesta Harry comme il était rudement traîné sur les pierres dures du sol vers la table du directeur où un groupe d'Aurors était assemblé.

Harry fut surpris quand il regarda vers la table de Gryffondor et vit la haine et les accusations qui résidaient sur les visages de ses camarades.

Comme Harry balayait rapidement la salle, il ne vit pas un visage amical.

« Qu'est-ce qu'il y a? Que s'est-il passé ? »

Avant qu'Harry puisse assimiler l'ensemble des faits, il reçut un coup de poing au visage par nul autre que son meilleur ami, Ron Weasley.

« Je te hais, Harry. Comment as-tu pu me faire ça, à ma famille, après tout ce que nous avons fait pour toi ? Comment as-tu pu faire ça ? »

Hermione fut rapidement à côté de la tête rousse, tentant de le calmer. Harry tira fort sur ces chaînes, mais il ne pouvait pas se défendre lui-même, ou même essuyer le sang qui avait commencé à couler de son nez ; mais il goûta la substance cuivrée comme elle filtrait dans sa bouche.

Harry continua à regarder son ami enragé avec une confusion prudente.

« Elle t'aimait Harry, tout le monde le sait. Que s'est-il passé, tu ne la voulais pas mais tu ne voulais pas que Crivey l'ait non plus ? Je ne t'ai jamais pris pour un type jaloux ; tu me rends malade. »

Ron déchira l'insigne de Préfet-en-chef de la robe d'Harry et le jeta au sol.

Harry ignora Ron pour le moment, sachant que quand son ami à la tête chaude était énervé, il ne pouvait pas raisonner avec, et il était maintenant plus énervé qu'il ne l'avait jamais vu depuis tout le temps qu'ils se connaissaient.

« Hermione, qu'est-ce qu'il y a? S'il te plait dis-moi ce que j'ai fait. »

Harry flancha visiblement devant le regard emplit de dégoût qu'il vit sur le visage qu'il connaissait presque aussi bien que le sien. Avant qu'Harry puisse émettre un autre mot, il fut repoussé et mit en face de ce qui apparut être le chef des Aurors.

La femme d'âge moyen aux courts cheveux bruns fixa le grand et bel adolescent se tenant devant elle et secoua la tête incrédule, comment quelque chose comme ça avait pu arriver ? Comment une communauté entière avait pu autant se tromper sur quelqu'un comme ils l'avaient fait avec ce garçon ? Quelle sorte de héros devenait-il ? Prenant une grande inspiration, l'Auror, d'une voix claire, statua :

« Harry James Gryffondor Potter, vous êtes par la présente accusé du monstrueux meurtre prémédité de Virginia A. Weasley et Colin M. Crivey. Vous serez détenu en détention préventive au Ministère de la Magie jusqu'à ce qu'un tribunal puisse être arrangé. »

Harry sentit comme si tout l'air avait été aspiré hors de ses poumons, comme si son corps s'affaissait et était supporté seulement par les Aurors qui le tenait solidement de chaque côté.

« Je n'ai rien fait... j'étais juste dehors pour faire une balade » murmura Harry pour quiconque était prêt à l'entendre, essayant toujours d'intégrer le fait que Ginny et Colin étaient morts. « Je n'aurais jamais blessé Ginny ou Colin. Vous devez me croire. »

Harry leva des yeux suppliants vers l'endroit où le directeur était assis, suppliant son mentor de le croire. Le cœur d'Harry se brisa au regard de déception et de trahison qui était affiché dans les yeux bleus normalement scintillants. La dernière chose que Harry se souvient d'avoir vu comme il entendit le cri de l'Auror : « Stupefix », fut Draco Malfoy essayant de se diriger vers lui et être retenu de force par un professeur Snape au regard inquiet.

Une grande partie du temps entre son arrestation et le procès s'écoula si lentement que s'en fut douloureux. Harry était maintenu en isolement au Ministère de la Magie et n'était pas autorisé à recevoir des visiteurs. Plus que cela, Harry n'avait aucun moyen de savoir s'il restait quelqu'un qui croyait toujours en lui. Un sorcier avocat avait passé quelque temps avec lui le jour précédent, pour expliquer ce qui allait se passer au procès. L'avocat allait présenter sa défense après que l'accusation ait présenté leurs arguments contre Harry. Puis, l'accusé devrait normalement être appelé à témoigner en son nom propre.

Habituellement, l'accusé reçoit une potion de vérité, généralement du Véritaserum, mais comme le professeur Dumbledore en avait déjà informé la cour, Harry était immunisé contre le Véritaserum qui était le plus fort sérum de vérité connu. En conséquence, Harry n'allait pas être autorisé à témoigner. La défense serait seulement permise de réfuter les preuves judiciaires, et ne présenterait aucune des leurs. Harry ne savait pas quelles preuves le parquet avait, mais d'après le regard sur le visage de son avocat, ses chances d'être reconnu innocent étaient minces, voire nulles.

Ayant été maintenu sous une potion induisant le sommeil pendant une bonne partie du temps avant le procès, Harry était largement désorienté quand il fut entraîné de force dans la salle d'audience. Le garçon, effrayé, regarda le nombre de personne qui s'étaient rassemblées à ce qui serait plus tard connu sous le nom du ''procès de l'adolescent qui a tué ''. La plupart des visages, Harry ne fut pas capable de les reconnaître et présuma que la grande partie d'entre eux faisait partie des medias. Les quelques visages qu'il connaissait ne pouvaient être classés comme amicaux. Seul le professeur Snape et Draco Malfoy rencontrèrent ses yeux.

En y repensant maintenant, Harry ne se souvenait pas beaucoup du procès en réalité, ses soi-disant amis étaient appelés à témoigner contre lui. Supposément, Hermione et Ron avaient assistés à l'attaque et au meurtre de Ginny, et Colin avait été retrouvé mort auparavant sur les lieux.

On avait supposé qu'Harry avait rencontré les jeunes amoureux et les avait surpris dans un moment intime, et dans une rage jalouse, avait rapidement assassiné Colin et puis s'était retourné contre Ginny. Non seulement il y avait des témoins oculaires de l'assassinat de Ginny, mais encore sa signature magique personnelle, qui est unique à un sorcier comme les empreintes digitales, avait aussi été trouvée sur les lieux du crime.

C'était drôle vraiment. Maintenant, quand sa vie était sur le point de lui être dépouillée pour un crime qu'il n'avait pas commis, il se souvenait de remarques ridicules que Draco lui avait faites l'été dernier quand ils avaient perfectionné leurs aptitudes au combat à Poudlard. Un soir après une fin de soirée à nager dans le lac, Draco avait mis son bras sur les épaules de Harry et dit : « Aime tes ennemis Harry, car tes amis peuvent se révéler être des enfoirés. » Cette déclaration n'avait jamais semblé aussi vraie qu'à ce moment exact.

Peu de gens avaient réalisé ça, mais Harry et Draco avaient enterré la hache de guerre quelque part au cours de leur sixième année quand ils avaient réalisé que leurs petites bagarres et chamailleries prenaient trop de temps et d'énergie. Temps et énergie qu'aucun des garçons n'avait à perdre.

Tous deux s'étaient rendu compte au cours de leur cinquième année, avec la résurrection de Voldemort, qu'ils ne pouvaient plus se permettre de ne pas être attentif en classe.

Cette révélation que les deux garçons avaient eue les fit se consacrer à l'apprentissage. Pas seulement leurs devoirs d'école, mais toutes compétences supplémentaire en défense, sorts, malédiction ou charme, tout ce qui pourrait les aider à survivre aux temps difficiles qui allaient arriver, était absorbé. Même alors Ron n'avait pas compris ; aucun des autres Gryffondors n'avait vraiment compris, maintenant qu'Harry y pensait. Rétrospectivement, il devina que ce fut à ce moment-là qu'il avait commencé à s'éloigner de ses camarades.

Grâce à son travail acharné et son dévouement, Harry s'améliora dans tous les domaines d'études, même les potions. Toujours considéré comme un sorcier puissant, sa capacité magique innée l'entraîna aux meilleures notes pas seulement en défense contre les forces du mal, mais aussi dans les charmes et les transfigurations. Harry se rappelait toujours du regard incrédule sur le visage de Hermione quand les notes des BUSE avaient été publiées et que Draco et Harry avait rattrapé Hermione avec un score parfait de 13.

Depuis le début de sa sixième année, Harry avait vraiment commencé à s'éloigner de ses pairs. Hermione était toujours considérée comme d'une intelligence livresque, mais comme leur entraînement progressait à travers les années, les sorts étaient devenus plus difficiles à faire, et elle avait souvent des difficultés comme sa magie innée était seulement moyenne.

Ayant traversé la majorité sorcière deux ans plus tôt que la normale, ce qui d'après le directeur n'arrivait seulement qu'à des sorciers extrêmement puissants, et l'été passé avec des entraînements supplémentaires aussi bien physique que magique avec Severus, Remus et Sirius, avait transformé Harry en un sorcier très puissant, plein de ressource et confiant.

Harry apprit beaucoup sur lui-même durant les périodes d'entraînement, les combats et l'apprentissage avec Draco et, dans de nombreux cas, Severus.

Harry souriait quand il se souvenait comment son ami blond avait convaincu Severus de leur enseigner la magie noire.

De nombreuses soirées les trouvèrent tous trois se glissant furtivement dans la chambre des secrets pour des leçons privées, le seul endroit sur le sol de Poudlard qui était assez blindé pour que personne ne puisse détecter la pratique de la magie noire.

Harry fut sorti de ses pensées quand le juge lui demanda de se lever pour entendre le verdict. Harry essaya de ne pas laisser quiconque voir combien il tremblait comme il se levait là, seul, et écouta comme le juge le déclarait coupable pour le meurtre de deux personnes qui avaient été ses amis pendant plus de cinq ans. Après une autre inspiration, le juge le condamna alors à vie à Azkaban, comme la loi sorcière interdisait quiconque en dessous de 18 ans de recevoir le baiser du Détraqueur.

Les acclamations quand le verdict fut lu, spécialement d'un groupe familial à tête rousse, lui percèrent le cœur comme un poignard. Tout espoir que Harry avait pour que quelqu'un croie en lui, mourut ici et maintenant. Même Remus, qui avait été un des meilleurs amis de ses parents et un ami et mentor pour Harry lui-même, regarda Harry avec une extrême tristesse et dégoût.

C'était la première fois qu'Harry fut heureux que son parrain, Sirius Black, soit toujours en fuite, ainsi il ne put voir la haine qu'il aurait certainement reflétée. L'ironie d'avoir la seule personne qu'il puisse encore considérer comme sa famille, son parrain, qui était accusé et condamné à vie à Azkaban pour un crime qu'il n'avait pas commis, n'avait pas échappée au Gryffondor aux cheveux corbeau.

Harry essaya de ne pas flancher ni réagir comme deux Détraqueurs vinrent pour l'escorter en prison. Garder la tête haute comme il quittait la Salle d'audience tout en entendant sa mère crier pendant qu'elle était assassinée par le Lord Noir fut une des choses les plus difficiles qu'il eut à se souvenir.

Draco observa le procès assis dans le coin le plus éloigné et le plus sombre de la salle d'audience. Il s'était assis à côté de son parrain et confident, Severus Snape. Draco regarda autour de lui incrédule. Il avait toujours pensé qu'Harry menait une vie parfaite, enfreignant les règles sans être attrapé, le Golden Boy, et avait même eu du ressentiment pour lui pour ça pendant la plus grande partie de ces cinq premières années à Poudlard. Mais c'était inattendu, ridicule même. Les gens pensaient-ils vraiment que leur héros, leur Sauveur pour le bien de Merlin, était capable d'un meurtre de sang froid ? Tout le monde avait-il perdu l'esprit ? Comment quiconque qui connaissait Harry de loin pouvait penser qu'il avait pu faire les terribles choses dont il était accusé ?

Draco se souvint quand Harry avait été arrêté dans le Grand Hall. Personne ne pourrait feindre ce type d'incrédulité, cette innocence qui était l'essence même d'Harry, Harry qui avait formellement démenti être impliqué dans ces crimes affreux. Draco savait sans le moindre doute qu'Harry était innocent.

Il avait essayé de rejoindre Harry, de l'aider, de le protéger, mais Severus l'avait retenu. Ils avaient gardé leur amitié secrète et ça n'aurait amené aucune bonne chose à Harry de voir que le fils d'un Mangemort présumé le soutenait.

Après que Harry fut amené au Ministère, Severus et Draco avaient essayé de découvrir ce qui c'était vraiment passé, mais n'avaient pas eu de chance, jusqu'à présent. Celui qui avait piégé Harry avait fait un travail minutieux mais Draco et Severus étaient déterminés à continuer d'essayer de prouver qu'Harry avait été piégé. Il semblait étrange que même le chef de maison de Harry, McGonagall, et le directeur, qui avaient toujours été deux des plus ardents défenseurs de Harry, aient tourné le dos à l'adolescent.

Harry et lui étaient devenus assez proches pendant ces deux dernières années. Personne, à part eux deux, ne savait combien ils étaient vraiment proches et Draco était convaincu qu'ils seraient devenus encore plus proches en ayant de bonnes opportunités après qu'ils soient diplômés. Draco en était venu à admirer Harry pour ce qu'il était, non pas pour ce que tous croyaient qu'il était. Draco avait même reconnu pour lui-même l'été dernier qu'il était arrivé à aimer le Gryffondor aux cheveux noirs.

Il savait que Harry avait commencé à ressentir quelque chose pour lui aussi, mais il savait que, dans la sécurité de son cœur, Harry était aussi pur que la neige blanche fraîchement tombée et que ça prendrait quelque temps de sa part pour convaincre Harry de considérer la poursuite d'une relation avec lui. Draco décida que quelque soit la relation, elle aurait à attendre jusqu'à après leur diplôme, et puis seulement si Draco n'était pas forcé par son père de rejoindre le Lord Noir.

La famille Malfoy était depuis longtemps des supporters de l'idéal élitiste. Le concept que les familles de sang purs étaient plus fortes et meilleures que celles qui avaient régulièrement mixé ou dilué leur sang avec des Moldus, ou des Moldus naissant sorciers ou sorcières, était révéré dans les plus anciennes familles sorcières.

Et dans un certain sens, Draco continuait de reconnaître la virtuosité d'un tel mode de pensée. Continuer d'introduire dans le monde sorcier des sorciers et sorcières nés de Moldus pouvait éventuellement risquer l'exposition de la magie à tout les Moldus qui entraînerait éventuellement la persécution et la destruction du mode de vie qui existait dans la famille de Draco depuis plus de siècles que quiconque ne pouvait se souvenir. Dans l'esprit de Draco, éduquer les Moldus nés sorciers ou sorcières n'était pas le pire des risques.

Tout d'abord, Draco avait été élevé pour accepter l'idée qui avait été établie pour lui, bien avant qu'il comprenne même, ce qu'était vraiment un Moldu. En premier, pour de vrai, il avait envisagé de rejoindre Lord Voldemort comme un loyal serviteur. Son initiation avait été programmée depuis deux ans pour se dérouler lors de la première pleine lune suivant son diplôme. Draco se sentit chanceux d'avoir réussi à convaincre son père qu'il aurait été trop risqué pour lui de prendre la marque noire tant qu'il était encore à Poudlard et comme conséquence d'être toujours sous le nez de Dumbledore, cet idiot amoureux des Moldus.

Deuxièmement, il détestait Harry Potter.

Seuls Severus et Harry savaient pour son rendez-vous en suspens avec Voldemort, et tous trois travaillaient sur un moyen pour Draco d'éviter d'avoir à jurer un serment d'allégeance au monstre que son père et tant d'autres suivaient.

Maintenant qu'il semblait que leur planning n'était plus valable, Draco savait au plus profond de ses tripes qu'Harry allait être accusé de meurtre.

Même savoir ce qui allait arriver ne prépara pourtant pas le jeune blond à entendre la sentence qui allait détruire la vie de Harry mais aussi la sienne. Draco regarda à travers les larmes qui coulaient de ses yeux comme Harry refusait de se recroqueviller à cause des créatures qui affectaient le jeune homme si sévèrement.

Comme il quittait la salle d'audience, Harry refusa de lever les yeux et de voir les yeux gris qui observaient chacun de ses mouvements, sachant qu'il ne voulait pas que Draco le voit ainsi, et Draco comprit.

À suivre…