Malgré un froid qui rendait chacune de ses expirations visibles, elle avait quand même chaud. Les papillons au ventre, elle marchait collé contre le corps de son amant. Étroitement cachés sous la cape d'invisibilité, ils se dirigeaient en direction des trois ballets. Ils avaient quitté discrètement le château afin de pouvoir prendre un verre discrètement. En effet, les potins circulaient beaucoup trop rapidement à Poudlard. La nouvelle de leur relation aurait eu l'effet d'une bombe à l'école. Le sol enneigé et glissant avait failli les faire tomber à plusieurs reprises. Ils étaient tellement excités qu'ils ne se souciaient pas des nombreuses empreintes de pas qu'ils laissaient dans la neige. Elle avait toujours été sage, mais elle ne se souciait plus de se faire prendre.

Le carillon de la porte de l'auberge résonna à leur entrée. Hermione retira la cape d'invisibilité qui les protégeait des regards. Ils choisirent une table avec une banquette à l'écart. La jeune femme était assise côte-à-côte avec Draco. Elle sentait la chaleur de son corps à travers leurs vêtements. Son cœur battait plus rapidement que d'habitude. Son regard avait changé sur lui avait changé après la bataille de Poudlard. Il avait coupé les liens avec sa famille et leur idéologie. Le changement avait été drastique. La jeune femme étira sa main pour repousser la mèche de cheveux blonds qui cachait les yeux bleus de Draco. Une fois, la mèche repoussée, elle laissa sa main sur sa joue. Elle voulait sentir la douceur de sa peau. Par instinct, elle passa ses mains dans ses cheveux argentés. Il frissonna à sa caresse.

- «Je peux vous servir quelque chose?» demanda Rosemerta.

Hermione et Draco se retournèrent en sursaut. Mme Rosemerta, surprise, continua :

- «Vous êtes des élèves de Poudlard, que faites-vous ici durant la semaine?»

- «On vient pour prendre un verre» Répondit Draco avec assurance. Il tendit à Rosermerta une grosse poigné de gallions et reprit : «On prendrait deux verres de Whiskey de feu et votre discrétion»

- «Pas de problème, faites comme chez-vous» répondit-elle

Hermione pouffa de rire. Draco venait d'acheter la discrétion de la serveuse avec une facilité déconcertante. Une bouteille de whiskey de feu et deux verres apparurent devant eux.

- «Elle nous a donné une bouteille entière» dit Hermione.

- «On dirait bien qu'elle a apprécié le pourboire» répondit-il.

Draco lui servit un verre. Ils prirent plusieurs verres en discutant de la vie en générale. Ils se rapprochaient de plus en plus l'un de l'autre. Le Whiskey de feu l'avait réchauffée. Elle se sentait plus vivante que jamais. Elle posa son verre et interrompit Draco qui lui racontait ce qu'il voulait faire à sa graduation dans quelques mois en plaquant ses lèvres contre les siennes. Surpris, il eut un mouvement de recul puis il lui retourna le baiser. Il mit ses mains dans son cou et elle ses mains dans son dos. Il commença à pousser sa langue entre ses lèvres. Cela la fit gémir. Ils étaient tous les deux essoufflés. Une chance que l'auberge était tranquille.

Un bruit métallique attira leur attention. Des clés et une note s'était matérialisées sur leur table. Hermione en fit la lecture à voix haute :

«L'auberge ferme, la clé est pour la chambre numéro trois. Bonne nuit. Rose»

Hermione reprit la parole :

- «Ça fait longtemps qu'on est ici. Le temps passe tellement vite.»

Toujours enlacés, ils pouffèrent de rires.

- «Qu'est-ce qu'on fait?» demanda Draco.

- «Il commence à être tard… et je n'ai pas vraiment le goût de retourner au château. Il faudra juste quitter suffisamment tôt pour arriver au château sans se faire remarquer. Qu'en penses-tu?»

- «Mlle Granger a d'excellentes idées lorsqu'elle se rebelle» répondit Draco.

Fébriles, ils se levèrent brusquement de leur table. La bouteille de Whiskey de feu se renversa. Collés, ils montèrent l'escalier de bois qui menait aux chambres de l'auberge.

Ils enfoncèrent presque la porte en tentant de l'ouvrir. Draco alluma un feu dans la cheminé d'un coup de baguette. La chambre était sombre, mais accueillante. Un tapis rouge sombre les protégeait du plancher froid. Face au foyer trônait un grand lit à baldaquin. Ils posèrent leurs capes sur la table. Draco surprit Hermione en l'enlaçant par derrière. Il s'attaqua à son cou avec des baisers. Son cœur battait à la chamade. Elle sentait ses jambes ramollir. À travers leurs vêtements, elle percevait la chaleur de son corps et son excitation. Il cessa les assauts sur son cou pour leur permettre de se rendre au lit.

Hermione se coucha sur le lit moelleux. Draco la regardait fixement. Il retira son chandail puis il s'installa au-dessus d'elle. Il détacha les boutons de sa chemise en l'embrassant férocement. Il gouttait le whiskey. «Il embrasse tellement bien» pensa la jeune femme. Elle passait ses mains sur la musculature de son dos. Elle le sentait frémir à chaque fois qu'elle le touchait. L'excitation montait de plus en plus. Son chemisier retiré, Draco descendit pour embrasser son ventre et la portion de ses seins qui était visible malgré la dentelle noire de son soutien-gorge. Chacun des baisers brûlait sa peau et alimentait son feu intérieur. Elle tira doucement sur les cheveux de ses amants. Un gémissement échappa de sa bouche et augmentant son excitation. Pour accélérer, elle retira elle-même la dentelle noire.

Draco posa ses lèvres sur les mamelons durcis de la sorcière. Elle ne put s'empêcher de gémir. Satisfait de sa réaction, il augmenta l'intensité de ses baisers. Hermione avait l'impression qu'elle allait exploser.

- «Il y a trop de vêtements» dit-elle

- «Entièrement d'accord»

D'un coup de baguette, Hermione se retrouva totalement nue. Injustement, Draco avait encore son pantalon. Elle le repoussa. Une fois perchée au-dessus de lui, elle s'attaqua à retirer son pantalon sans aide magique. La jeune femme se mis à embrasser son torse ferme et lisse. Elle sentait son érection contre son sexe sous le tissu mince de son caleçon. Il frissonnait de plaisir sous ses mains. Sa chair de poule était visible. Elle descendit pour embrasser le bas de son ventre et elle en profita pour retirer son caleçon. Elle suivit le chemin du caleçon en embrassant ses jambes en descendant. Elle remonta, jusqu'à la hauteur de son sexe, mais elle fit attention de ne pas directement le toucher directement. Elle voulait l'agacer. Soudainement, les mains de Draco agrippèrent ses épaules pour la tirer vers lui. Elle se trouva nez à nez avec lui. Elle pouvait voir le désir dans son regard. Doucement, il la repoussa pour se retrouver au-dessus d'elle. Elle pouvait sentir son membre durci contre son pubis. La sensation lui donnait des bouffées de chaleur. Le jeune homme recommença à embrasser ses mamelons. Elle sentait le désir augmenter dans son ventre. C'était presque douloureux. Lentement, il descendit plus bas. Puis, il traça le chemin entre son nombril et son sexe engorgé avec sa langue. Hermione frissonnait de plaisir. Délicatement, il écarta ses cuisses et ses lèvres avec ses mains.

Il posa sa langue au centre de son plaisir. Un gémissement s'échappa d'Hermione. Motivé par son résultat, il accéléra son rythme. Hors de contrôle, les hanches de la jeune femme bougeaient d'elles-mêmes au rythme des assauts de la langue de Draco. Le plaisir montait de plus en plus haut et Hermione, les yeux clos, gémissait de plus en plus fort. Ce qui excitait Draco. Elle tirait doucement sur ses cheveux. Sentant son amante près de l'orgasme, il inséra deux doigts dans sa fente chaude et humides. Soudainement, Hermione se mis à jouir en criant les hanches sursautant sous ses lèvres. Satisfait, le jeune homme remonta pour pouvoir regarder Hermione dans les yeux. Elle avait un regard contenté. Il la trouvait tellement belle.

- «Tu es magnifique» lui dit-il. En lui mordillant l'oreille gauche.

- «Toi aussi» lui répondit-elle difficilement à cause des sensations qu'il lui causait.

Émergeant de son plaisir, Hermione fit glisser ses mains sur son ventre. Puis elle prit son sexe dans sa main. Un gémissement s'échappa de la bouche de Draco. Contente de son effet, elle guida le membre vers son sexe.

- «Tu es certaine que tu veux continuer?» demanda Draco.

- «Oui» murmura la sorcière.

S'appuyant sur ses bras, il pénétra lentement la jeune femme. Il sentait ses parois serrées contre son sexe. Il se sentait tellement bien. Elle soupira de plaisir. Il augmentant un peu la cadence de ses poussés. Il sentait leur plaisir mutuel augmenté rapidement. Hermione prit son visage entre ses mains pour l'embrasser. Elle le pénétrait avec sa langue. C'était tellement plaisant qu'il devait se concentrer pour ne pas se laisser emporter. Elle relâcha son visage et posa ses mains sur ses fesses. Elle le tirait contre elle pour qu'il la prenne plus profondément. Hermione essayait de se contenir, mais n'en pouvant plus, elle gémissait de plus en plus fort. La sentant près du précipice, Draco plaça sa main sur son clitoris pour augmenter encore plus son plaisir. Ils gémissaient et étaient tous les deux en sueur. Soudainement, il sentit Hermione se contracter sous lui. Son emprise sur ses fesses fermes augmentant. Elle poussa un cri de plaisir. Son orgasme était si fort qu'elle le ressentit jusqu'au bout de ses orteils. Draco continua son va-et-vient pour faire alimenter son orgasme. Toujours crispée, Hermione griffa son dos avec ses ongles. La sensation était tellement excitante que Draco ne put s'empêcher de donner des coups de bassin encore plus fort et rapide. Ne pouvant plus contenir son plaisir, son rythme devint plus erratique et il déversa son orgasme en elle. À bout de souffle, il se laissa tomber à côté de la jeune femme. Elle prit la parole :

- «Wow, juste wow… Ça va?»

- «Très bien, je t'aime» répondit-il pentelant.

Il l'attira contre lui pour la serrer dans ses bras. Il ne voulait pas se séparer d'elle.

- «Je t'aime» murmura la jeune femme.

Ils passèrent une si bonne nuit qu'ils se réveillèrent en retard. Ils enfilèrent leurs vêtements à toute vitesse. Rosemerta sourit lorsqu'elle vit les jeunes ébouriffés descendre les escaliers comme s'ils avaient le diable aux trousses. Trop pressés, ils ne prirent pas la peine de mettre la cape d'invisibilité. Ils sortirent en trombe de l'auberge et arrivèrent face à face avec Professeur McGonagall et Professeur Chourage qui marchaient lentement vers l'auberge. Ils s'arrêtèrent nette. Professeur McGonagall leur lança un regard étonnée et pris la parole :

- « Vous ne devriez pas être ici aujourd'hui et encore moins à cette heure-ci. Retourner au château tout de suite. Je m'occuperai de vous à mon retour au château après le petit-déjeuner.»

- «Oui madame» répondirent-ils timidement.

Ne voulant pas rester plus longtemps face aux enseignantes. Ils se dépêchèrent à retourner au château. Il ne restait plus qu'à espérer que leurs aventures ne se retrouvent pas au cœur des potins de l'école.