Je ne suis ni Verlaine, ni Rimbaud mais les mots qui vont suivre sont les miens et j'espère qu'ils vous plairont.
L'histoire s'appuie sur la fin de l'adaptation cinématographique et non celle du livre. Je suis parfaitement au courant que pour des raisons morales la version de Thomas Harris a été modifiée. C'est parce que je trouvais de laisser ces deux personnages en plan que j'ai décidé moi-même dans l'écriture de cette fanfiction.
Ta ta
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Une Mustang s'arrêta sur le bord de la route. La portière s'ouvrit à la volée, dévoilant ainsi l'identité du propriétaire du véhicule. C'était une jeune femme d'une trentaine d'années qui, à en juger par le 45 automatique à canon court qu'elle tenait en main, devait faire partie des forces de l'ordre.
L'agent Starling huma l'air frais qui s'offrait à elle, retrouvant ainsi ses esprits. Durant un instant, elle avait crut voir une vieille connaissance traverser la route et avait alors violemment freiné pour éviter l'individu. Les mains crispées sur son arme, l'agent du FBI inspecta les alentours mais n'y trouva aucune trace de vie. Seuls le hululement lointain d'un hibou et le souffle court de Clarice brisaient le lourd silence qui régnait.
Au même moment, à des milliers de kilomètres de là, Hannibal Lecter observait d'un oeil attentif les nombreux touristes extasiés devant la Joconde de Leonard de Vinci. Méme s'il trouvait le comportement de ces derniers particulièrement excessif, le docteur était satisfait de constater que l'art, même sous ses formes les plus connues, était apprécie à sa juste valeur en France. Quittant le musée du Louvre, l'évadé se laissa frapper par les rayons du soleil. Le temps était idéal pour effectuer quelques emplettes avant de regagner la demeure, dont le propriétaire avait fini en met succulent. A cette pensée, une lueur de folie apparut dans le regard de l'homme durant une fraction de secondes.
Bientôt Hannibal Lecter arpenta la rue Royale et pénétra chez Gucci, l'entreprise italienne spécialisée dans la haute couture et le prêt-à-porter de luxe, avec dans l'idée d'envoyer un présent à Clarice qu'il n'avait pas revu depuis trois mois. Leur dernière rencontre avait été quelque peu mouvementée et le docteur Lecter avait fini avec une main coupée après avoir volé un baiser à l'agent du FBI. C'est avec cette image en tête, que l'homme demanda conseil à l'une des employées.
- Ce modèle fait parti de notre collection printemps - été, précisa la jeune femme lorsqu'elle vit le docteur Lecter contempler le sac à main en question. Il est très prisé par nos plus fidèles clientes.
- Dans ce cas, je prendrais celui-ci.
- Excellent choix monsieur. Je peux vous assurer que votre compagne sera comblée.
Après avoir payé l'objet, Hannibal Lecter regagna les rues de la capitale, visiblement satisfait de son achat.
