Bonjour à tous et toutes. Ceci est ma création pour mon PP, mon joyeux PP. Gens du programme Internationnal, plaignons-nous en coeur! Enfin bref, ça m'a prit une semaine à l'écrire et si vous connaissez bien la légende, vous pourrez apprécier pleinement toute la subtilité de mes clins d'oeil à divers éléments de la légende. Pour ceux qui s'y connaissent moins, ça reste divertissant, je crois bien. En tout cas, c'est ce qu'on m'a dit dans mon entrevue ^^. Si vous m'en faite la demande, chers lecteurs, je pourrai anexer mon analyse de mon poème, ce qui pourrait être enrichissant, mais seulement si vous me le demandez (oui, je suis en manque de reviews, je l'avoue...) Bonne lecture! (et sorry pour les lignes, j'arrive pas à séparer les strophes alors j'ai mit des lignes...)
Déesse comme mortelle
Il fait noir... Il y a quelqu'un?
Je ne sens plus l'odeur des fleurs...
J'entends un son, qu'est-ce donc?
Mais que sont tous ces pleurs?
«Ce sont, dit-il, ceux des défunts»
Une voix dans le noir... Qui se terre?
Sortez de l'ombre, montrez-vous!
Je vois un homme, qui est-il?
Il me semble pourtant familier...
Je l'observe un instant, incertaine:
C'est mon oncle, le frère de Père;
C'est Hadès, le frère de Zeus.
Où sommes-nous donc?
Où sont les champs de fleurs
Et leurs douces narcisses?
Que sont devenues mes amies?
La fin du monde est-elle venue
Dans cet instant inattention
Où je crois m'être égarée...
«Nous sommes dans l'Hadès,
Nous sommes en mon royaume
Et vous êtes mon invitée
Ô belle et gracieuse Coré»
Vous m'avez donc enlevée.
Il ne saurait en être autrement
À moins que vous n'ayez explication
Explication à cette histoire.
Qui vous a permit ceci?
Par Zeus, daigneriez-vous,
Cette fois, me répondre?
«Tendre Coré, Douce Coré
Toujours, je vous ai observée
Dans l'ombre noire, l'ombre profonde
En périphérie de mon royaume.
Je vous ai vu grandir, enfant
Et vous êtes femme, maintenant.
Vous serez bientôt la mienne»
Comment osez-vous, Hadès
Ceci est votre royaume, certes
Mais je ne vous appartiens;
Ni moi, ni ma main, oh non!
Décider de mon mari n'est de vous;
Ni de vous, ni de moi, oh non!
Ceci est de mon père, Zeus
Lui seul en est maitre, oui.
Ignorez-vous la tradition?
Êtes vous tant laissé à vous-même
Que l'on ne vous aie tenu informé?
«Je connais la tradition, chère
Mais je n'ai su résister, je l'avoue
À mon envie de vous voir avant
Et d'entendre entre vos lèvres
De votre voix si douce, si mélodieuse
Se dessiner ces mots, ces phrases
Disant que vous aussi m'aimez,
Que vous partagez mes sentiments.»
«Je vous laisse maintenant.
Hélas, mon travail m'attend
Et je dois vous laisser.
Ne m'en veuillez pas, Coré.
J'attends votre réponse
Et j'espère que vous m'aimez.»
Il est partit, je ne l'ai pas arrêté.
Pourquoi l'aurais-je fait, d'ailleurs?
En m'enlevant, en m'emprisonnant
Il me cacha le soleil et devint mon geôlier.
Pourquoi m'a-t-il dit ces mots?
Pourquoi donc en ce jour d'hui
Et pas un autre; y a-t-il raison?
Ce n'est pas très orthodoxe.
Dit-il cela pour me troubler
Ou pense-t-il vraiment ce qu'il dit?
Normalement cela ne serait pas ainsi.
Le mariage n'est pas de sentiments;
Il est une affaire entre hommes
Une affaire pour le patrimoine,
Pour la citoyenneté des enfants.
Pourquoi alors? Oui, pourquoi?
Quelle est la raison de cela?
Ceci me trouble, je suis perdue
Comme en une forêt épaisse
En pleine nuit, à la nouvelle lune.
Je restai là des jours, je crois.
Combien de temps, je l'ignore.
Je me rappelle avoir mangé
Oui, des graines de grenade
Ça me revient, maintenant.
Je vois là quelqu'un arriver
Un homme armé d'un caducée
C'est Hermès, le messager
Qui mène la volonté de Père;
Qu'à ma mère je sois rendue
Pauvre Mère qui me chercha
Neuf jours et Neuf nuits
Mais un problème se posa
Car j'avais mangé six grains
Six grains de cette grenade
Nourriture de l'Hadès, les Enfers
Père se pencha sur l'affaire
Cherchant un moyen, le moyen
Qui ferait le plus d'heureux
Car Hadès m'aime, il le dit
Et Mère m'adore, c'est certain
Alors Père décida enfin
Que je passerais six mois,
Ceux de l'hiver, auprès d'Hadès
En tant que sa femme:
C'est ainsi qu'il l'a décidé;
Et l'été auprès de ma mère
Pour son bonheur, aux champs
Père l'avait décidé, c'est ainsi
Je devins donc Perséphone
La femme d'Hadès, reine des Enfers
Et assumai mon rôle
Car c'est mon devoir, Oui
En tant que reine, que femme
Et c'est ainsi, il n'y a rien à dire
Car ainsi vont les choses
C'est comme ça pour les mortelles
Et pareil pour les déesses
