Disclaimer : les personnages et l'univers appartient à J.K Rowling sauf ceux que j'ai créé.

Note de l'auteur : Bonjour à tous et à toutes et bienvenue sur ma première fanfic. J'espere que vous l'apprécierez, si c'est le cas laissez une petite review ce sera très apprécié. Si ce n'est pas le cas je vous encourage à en laisser une quand même car toute critique, même négative, si elle est constructive est apprécié.

Remerciements: Je remercie tout ceux qui liront cette histoire, le site qui nous permet de mettre nos histoires en ligne et mon beta-lecteur, Yann le Panda!

Sur ce, bon chapitre ! :)

J'étais en train de voler à pleine vitesse pour rattraper le Souaffle que mon coéquipier me lançait. Tout en le rattrapant je décidais d'accélérer pour semer le poursuiveur adverse qui me marquait de près depuis le début de l'action. Une feinte vers la gauche suivi d'un looping, ce qui me permit de me retrouver derrière lui et de le forcer à se retourner tandis que je le dépassais. Je me retrouvais alors face au gardien. Au moment où j'amorçais mon tir, un choc rude me déséquilibra et me fit tomber de mon balai droit vers le sol quand j'entendis qu'on hurlait mon nom : « Zeke ! »

C'était effectivement mon nom qu'on hurlait tandis que je me réveillais.

En ouvrant les yeux, je me retrouvais nez à nez avec un adolescent de treize ans, ses cheveux noirs encore ébouriffés de sa nuit et ses yeux bleus électriques commençant à se remplir d'agacement. Il avait le visage d'un jeune sportif mais encire avec les quelques rondeurs de l'enfance. Cette personne était, malheureusement, mon frère de deux ans mon aîné et se prénommait Dorian. Nos parents lui avaient sans doute demandé de me réveiller pour le petit déjeuner. Il me secoua encore une fois et je grognai : « C'est bon, c'est bon, j'ai compris.

~ Ouais, bah, magne toi ou les parents partent sans nous, me rétorqua-t-il en sortant de ma chambre. »

Je râlais encore quelques secondes puis je me rendit compte du jour que l'on était. C'était le jour où je partais pour la première fois de ma vie à Poudlard !

Je me réveillais totalement en comprenant cela et je fonçais dans la salle de bain pour prendre une douche rapide et me coiffer. Je me regardait dans le miroir pendant que je me coiffais et notais que la seule vraie différence entre mon frère et moi, hormis notre taille, était nos yeux. En effet les siens étaient d'un bleu électrique éclatant tandis que les miens étaient d'un bleu nuit assez sombre mais fascinant, du moins c'est ce que je pensais. Une fois coiffé comme je le voulais, c'est-à-dire le plus en pétard possible, je mis ma robe et descendit.

En arrivant dans la cuisine, j'y trouvais attablés ma mère, une femme d'une grande beauté et aux yeux d'un bleu nuit pareil aux miens. D'après mon père, j'en aurait hérité. Mon père était un homme grand, sec, au visage abimé par les chocs, aux cheveux coupés en brosse, châtains et aux yeux du même bleu électrique que mon frère. Ils étaient tous les deux habillés de façon a montrer la richesse de notre famille, ce qui signifiait qu'ils nous accompagneraient tout les deux. Notre salle à manger fourmillait d'activité. Les elfes de maison transplanaient pour récupérer les affaires et les fournitutures que nous emmenerions à Poudlard , mon frère et moi. Je fus interrompu dans ma contemplation par mon père : « Et bien ! Je pensais que nous allions devoir te faire transplaner depuis ton lit, s'exclama-t-il d'une voix moqueuse.

~ Pas ma faute, grommelai-je

~ C'est sur que si tu nous avais écouté, tu serais sûrement plus en forme, renchérit mon frère.

~ Lâche moi-toi, répliquai-je, d'ailleurs comment ça se fait que je t'ai entendu monter les marches vers trois heures du matin ? »

Mes paroles avaient jeté un froid sur le salon. Le seul bruit dans la pièce était celui de nos bagages transportées par les elfes de maison. Mon père et ma mère se tournèrent d'un même mouvement vers mon frère. Un sourire crispé s'étalait sur le visage de mon père tandis que les yeux de ma mère étincelaient de fureur. « Dorian, il me semble que nous t'avions interdit d'aller à cette fête, non ? interrogea mon père.

~ Et donc, tu n'as pas jugé utile de nous obéir, pour changer ? questionna ma mère de façon rhétorique.

~ Non, mère.

~ Pour une fois mon garçon, je vais laisser ta mère fixer ta punition, dit mon père d'un ton faussement joyeux alors qu'au même moment les yeux de mon frère s'écarquillaient d'horreur.

~ Merci mon chéri, commença ma mère. Dorian, j'ai le plaisir de t'annoncer que pour tes examens de fin d'année, tu devras faire parti des cinq premiers de ta promotion. »

Mon frère ne dit rien mais je sentais dans son attitude que cette punition le faisait paniquer alors que je jubilais intérieurement. Je savais de source sûre que mon frère n'avais jamais réussi à rentrer dans le top quinze de sa promotion. « Bien entendu, continua ma mère, nous aviserons si tu n'y arrives pas. »

Si un regard pouvait tuer, je serais mort une bonne demi-douzaine de fois vu celui que me lançait mon frère. Je savais que je paierais surement ce coup-bas durant l'année mais j'avais vraiment horreur que l'on m'importune le matin. En plus ce n'était pas comme si il s'était gêné pour me dénoncer quand j'avais cassé le vase préféré de maman, il y a quelques jours. Mes joues se souvenaient encore de la paire de claques que j'avais pris ce jour là. Nous finassâmes de manger dans un silence tendu seulement rompu par nos elfes. D'ailleurs je savais que mon frère et moi-même avions une énorme garde robe mais là, le nombre d'affaires était vraiment excessif. Notre plafond devait être à six mètres de hauteur dans l'entrée et en ce moment les valises le touchaient presque. J'interpelais mes parents : « Euh, … , Papa, Maman, il faudrait peut être dire aux elfes qu'on risque d'avoir un peu trop d'affaires pour nos chambres, non ?

~ C'est pas faux, dit mon père d'un ton totalement désintéressé.

~ Mido, appela ma mère, range toutes ces affaires et ne prépare que deux valises pour chaque garçon.

~ Bien maîtresse, répondit notre elfe en chef tout en s'inclinant. »

Mido s'agitât et toutes les valises disparurent puis deux « Pop ! » retentirent et quatre valises apparurent aux côtés de nos chouettes. Mon frère possédait une chouette marron tacheté et qui était lunatique. Pour ma part, je possédais la meilleure chouette du monde. Elle était blanche avec le ventre noir, elle était très intelligente, semblait toujours savoir quand j'avais besoin d'elle. Ma mère m'avait encourager à la dresser seul, ce que j'avais fait et j'en étais très fier car ma chouette était très douce et gentille. Ma mère m'avait donné quelques conseils pendant le dressage, après tout elle était dresseuse de créatures magiques. Elle m'avait raconté que quelques années avant qu'elle rencontre mon père elle avait réussi à dresser un dragon. Depuis elle était repassé à des créatures moins dangereuses comme les Acromentules, les sirènes et autres…

Nous finissions notre petit déjeuner dans un silence agréable et calme. Puis mon père déclara : « Bon, Zeke, comme tu rentres en première année il est temps que je te remette…

~ Mon balai ! Le coupais-je dans un cri danww un cri de surexcitation totale.

~ Effectivement, rigola mon père, va voir dans le garage, je l'y ai rangé après l'avoir terminé. »

Je n'attendis pas la fin de la phrase de mon père et me précipitais vers l'endroit indiqué. Je passais la porte du garage et me retrouvais face à un immense fouillis. Des morceaux de bois trainaient partout. Les outils étaient éparpillés dans tout le garage. C'était vraiment digne de mon père, un foutoir pareil. Puis je remarquais un magnifique balai posé sur l'établi.

Un mètre quarante cinq d'orme blanc, strié de rayures noirs, des branches de sureau pour l'arrière et des étriers en mithril, qui ne casseraient donc jamais. Bien que je n'arrivais pas encore a sentir les sortilèges qui étaient liés à mon balai, je savais qu'ils étaient parfaits puisque c'était mon père qui les avaient créé. Mon père était après tout, celui qui avait inventé « L'éclair de feu », l'un des meilleurs balais de tout les temps. En plus de cela il était le meilleur poursuiveur de l'histoire du Quidditch mais il avait dû arrêter sa carrière il y a quelques années suite à une grave blessure. Il se concentrait désormais sur la création de balais sur mesure ainsi qu'à sa famille. Mon père me regarda et déclarat : « Alors il te plait ? »

Bien que les composants soient surprenants j'avais toute confiance en mon père pour mon balai. Je répondit après quelques secondes : « Wow ! Papa, il est absolument magnifique !

~ Content qu'il te plaise, j'espère que ce balai ne sera pas trop dur à magner pour toi, se moqua-t-il.

~ Rien n'est trop dur pour un Lightbringer, rétorquai-je en citant la devise de notre famille.

~ Évidemment, dit-il en tournant les talons.

~ Papa ! le rappelai-je, merci ! Il est parfait.

~ Comme tout ce que je fais, se vanta-t-il.

~ Frimeur, soufflai-je. »

Nous repartîmes en direction de l'entrée où ma mère et mon frère nous attendaient.

« Alors ? demanda ma mère.

~ Il est génial, m'exclamai-je.

~ Tu lui as donné un nom ? me demanda mon frère.

~ Oui, ce sera le « Darklight », répondit je avec emphase.

~ Pas mal, apprécia-t-il.

~ Bon, c'est pas le tout mais on doit aller à King's Cross vous faire prendre votre train, coupa mon père.

~ Mais, et mon balai ? me plaignit-je.

~ Je le déposerai a Poudlard en m'y rendant, répondit ma mère.

~ Comment…, commença mon frère.

~ Ah oui, je ne vous l'ai pas dit mais je serais Professeur de soins aux créatures magiques, coupa ma mère en souriant. »

Dorian allait ergoter quand je sentis un crochet invisible me tirer par le nombril et nous transplanions. Nous étions dans une rue déserte à côté de King's Cross, idéal pour faire une arrivée discrète. « Prenez vos valises et dépêchez vous sinon vous allez être en retard, nous pressa notre père. »

J'attrapais mes valises et montais les marches quatre à quatre. Je récupérai un chariot vide, installais mes valises dessus puis je m'élançais à la suite de mon frère et de mes parents qui étaient déjà presque arrivés au quai neuf trois quart. Je les rejoignais au moment où ils traversaient le mur. J'eus peur de rester coincé dedans mais je fus très vite rassuré en apercevant mon frère monter dans le train.

« Magne toi, le train va partir ! cria mon père. »

Il m'attrapa par le col et me traina vers le train. Il me balança dans le train suivi de mes valises. J'eus à peine le temps de dire au revoir à mes parents que les portes se refermaient . Je me dirigeais vers le fond du train en espérant tomber sur un compartiment qui n'était pas plein. Je commençais à désespérer quand j'arrivais au dernier compartiment. Je jetais un œil à l'intérieur et soupirai de soulagement. Il n'était pas plein et dedans il n'y avait que trois enfants qui avaient l'air d'être en première année. J'entrais et lançai d'une voix timide : « Excusez moi, je peux m'installer ici ? Tout les autres sont pleins.

~ Bien sûr, me répondit la seule fille du compartiment. Je m'appelle Katherina Parvet, présentez vous, vous deux, ordonna-t-elle. » Elle avait les cheveux blond cendrés, des yeux verts et un regard sévère.

« Moi c'est Owen Daniels, je viens de Manchester, se présenta un garçon châtain qui semblait joyeux et accueillant. »

Je regardais l'autre garçon et fut accueilli par un regard gris orage scrutateur. Il se présenta d'un ton calme et posé : « Quant à moi, je suis Scorpius Malfoy. Et toi qui est tu ?

~ Je suis Zeke Lightbringer, répondis-je d'un ton égal. »

Je ne savais pas pourquoi mais je fus tout de suite convaincu que nos 4 destins seraient liés