Disclamer : Harry Potter appartient à JKR, mais cette histoire est à moi.
Beta : AnitaBlake93100 et Gwenillo pour une deuxième correction.
NdA : Au vu de toutes les fics que j'ai en cours, je pense à une publication mensuelle, tous les premiers vendredis du mois. J'espère que cette nouvelle histoire vous plaira et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Renifleurs : Des sorciers en charge de détecter la magie chez les enfants de moldus.
Le coupable idéal
Chapitre 1
Dans un monde où le fantastique et la magie n'étaient auparavant que des mythes et des légendes, il existait un royaume dissimulé du commun des mortels, où enchantement et créatures imaginaires cohabitaient dans une harmonie précaire. Dans ce royaume, sorciers, vélanes, vampires, loups garou et beaucoup d'autres créatures aussi diverses qu'incroyables essayaient de coexister en paix.
En parallèle de ce monde rempli de féeries et de merveilles, toute une population privée de la moindre goutte de magie vivait dans l'ignorance absolue. Les être peuplant cette société étaient appelée des « moldus » par les créatures magiques ; les sans pouvoirs et les destructeurs de la terre. Les moldus, même s'ils n'avaient aucun don magique, avaient en effet une imagination et une capacité de création incroyable et destructrice.
Palliant cette privation par des inventions sensationnelles et prodigieuses, ils parvenaient à reproduire par eux même ce que la magie pouvait faire. Mais pour parvenir à ce résultat, ils avaient détruit une partie de la Terre, la faisant mourir à petit feu. L'agonie de la planète avait alors commencé à avoir une certaine répercussion sur le monde magique, obligeant ses habitants à intervenir pour mettre fin à la destruction de leur espace de vie commun.
En ces temps-là, dans une contrée bien cachée des humains, une guerre millénaire opposant les Vampires aux sorciers pour la couronne du royaume magique était déjà en cours. La guerre avait commencé au temps de Merlin, le plus grand sorcier de toute l'histoire, et avait connu de nombreuses pauses ; notamment une trêve le temps du mariage de Merlin avec la Reine des Vampires, Morgana la Sanguinaire.
Ce contrat avait symbolisé le début d'une paix précaire entre les deux peuples, durant laquelle, les deux parties avaient vécu dans une sorte de statu quo qui avait semblé convenir à chacun jusqu'à la mort de Merlin. De l'union de Merlin et de Morgane, quatre enfants avaient vu le jour : deux filles, Rowena et Helga, ainsi que deux garçons, Godric et Salazar. Chaque enfant portait un pseudonyme représentant sa personnalité ; ainsi, on les surnommait respectivement Serdaigle, Pouffsouffle, Gryffondor et Serpentard.
Serdaigle pour Rowena, car elle était douée d'une intelligence hors-norme et d'un savoir infini, sachant chaque détails avec la précision d'un oiseau de proie. Poufsouffle pour Helga, dans la mesure où elle était d'une loyauté frisant l'idiotie, car l'aide apportée à ses amis était pour elle de plus grande valeur que la force, l'endurance, ou l'audace. Gryffondor pour Godric parce qu'il était d'une témérité sans borne et que ses amis le comparait souvent à un lion aux griffes d'or, symbole de son courage ; et enfin Serpentard pour Salazar, pour la bonne raison qu'il incarnait à la fois l'intelligence et la fourberie, les alliant comme personne pour manipuler les esprits les plus forts.
À leur naissance, deux des enfants étaient nés sorciers, alors que les deux autres étaient nés vampires. Pour savoir qui des quatre princes et princesses allait prendre la succession de leur mère, cette dernière avait fait savoir à sa progéniture que celui ou celle qui parviendraient à réunir le plus de sorciers et de vampires à sa cause aurait le trône. Afin de pouvoir se départager équitablement, Rowena avait eu alors l'idée de construire une école pour les jeunes sorciers et vampires. Cette école allait ensuite être divisée en quatre maisons dont chacune porterait le pseudonyme d'un des quatre héritiers au trône.
Pour savoir où placer les enfants, un artefact magique ayant la capacité de détecter les valeurs essentielles de chaque élève aurait pour tâche de les répartir dans les différentes maisons. Cet artefact avait pour nom le Choixpeau. Quand l'école fut construite, les héritiers la nommèrent Poudlard. Chacun des quatre prétendants au trône choisit les matières qu'ils voulaient voir enseigner dans l'établissement.
Un confit avait opposé les quatre frères et sœurs sur les bienfaits de l'enseignement de la magie noire. Après en avoir débattu durant des heures, il avait été convenu que celle-ci ne sera enseignée qu'aux élèves à partir de la cinquième année et seulement s'ils venaient à en faire la demande. Il avait été convenu entre les quatre qu'ils allaient laisser une durée de cent ans avant de prendre une décision définitive ; la durée de vie moyenne d'un sorcier étant de cinq cents ans, ils avaient ainsi largement le temps de bien faire les choses.
Le temps s'étant écoulé, le jour du décompte des élèves ayant été placés dans chacune des maisons était enfin arrivé. Mais rien ne se passa comme prévu : victimes d'un odieux guet-apens, les quatre Héritiers furent piégés et tués. Les sorciers avaient porté le blâme sur les vampires et les vampires sur les sorciers. La mort des quatre enfants de la reine l'avait plongé dans une folie sanguinaire et elle avait attaqué les sorciers ; ce fut ainsi que la guerre avait repris.
Avec le temps, une rumeur selon laquelle Salazar et Godric avaient eu des héritiers avait vu le jour, mais personne n'avait jamais pu savoir si cela était exact. Le conflit opposant les sorciers et les vampires avaient continué, faisant beaucoup de morts au fil du temps. Finalement, les deux communautés ne supportant plus les victimes incessantes, une trêve avait de nouveau été mise en place ; mais une fois de plus, ce semblant de paix avait été presque anéanti quand un vampire du nom de Lord Voldemort, se prétendant être l'héritier de Salazar, avait replongé le royaume dans la guerre.
Cette guerre avait cependant été mise de côté quand la terre avait été menacée d'extinction par les moldus. Une autre guerre avait alors éclaté ; sorciers, vampires et autres créatures magiques s'étaient alliés contre les moldus et avaient bien évidemment remporté le combat. Des lois interdisant aux moldus de détruire la terre avaient été promulguées, et beaucoup de leurs inventions, jugées trop dangereuses pour la planète, avaient été détruites.
Parmi elles, se trouvaient les moyens de déplacement, comme les voitures et les avions ; ainsi que les armes de destruction massive. Pour atténuer ces restrictions, les sorciers avaient avec réticence mis en place des moyens de transport mi- magiques, mi-moldus quand les moldus s'étaient plaint d'être confinés. Cependant, les deux mondes ne se mêlaient pas réellement et seuls les transports avaient été modifiés ; le reste était resté comme tel. Les deux parties vivaient dans un semblant d'harmonie et ne se toléraient que très moyennement.
Après que le problème moldu ait été réglé, les vampires et les sorciers avaient repris leur petite guerre. Mais alors que les partisans du Lord allaient être vainqueurs, le vampire avait été trahi par un de ses hommes ; ce dernier l'avait piégé en l'enfermant dans un tableau magique et l'avait caché dans un endroit connu de lui seul. Depuis, les sorciers étaient au pouvoir et avaient tout fait pour brimer les vampires, allant même jusqu'à leur interdire l'entrée de Poudlard. Mais une voyante vampire avait prédit la libération du Lord par un jeune sorcier de la lignée de Godric qui ferait alliance avec le Vampire et à eux deux, ils parviendraient à unifier les vampires et les sorciers.
En parallèle, une voyante sorcière avait prédit que quand le Lord sera libéré, il anéantirait les sorciers jusqu'aux derniers. Leur seule chance de salut viendrait d'un enfant issu d'une des plus anciennes familles de sang pur et d'une née de moldu, car lui seul détiendra le pouvoir de vaincre le Lord vampire. Laquelle de ses deux prophéties était-elle réelle ? Seul l'avenir pouvait répondre à cette question.
Cette histoire est celle d'un jeune sorcier à la destinée hors du commun, répondant au nom d'Harry James Potter. Harry Potter était le plus jeune fils de Lily et James Potter, deux des plus influents sorciers de l'Angleterre. Malheureusement, Harry était un enfant non désiré, et ses parents lui vouaient une haine sans borne pour le simple pêché d'être venu au monde.
En effet, après la naissance de Dranis Potter, leur premier enfant, les Potter n'avaient plus l'envie d'en concevoir un autre. Leur petit Dranis leur suffisait amplement. Le petit sorcier avait déjà tout ce qu'il fallait pour rendre les Potter heureux, ils ne voulaient donc pas d'un autre enfant. Ils étaient parfaitement satisfaits à trois, un quatrième membre n'était absolument pas nécessaire à la famille Potter.
Mais voilà, on n'avait pas toujours ce que l'on voulait dans la vie, et deux ans après la naissance du petit Dranis, Harry Potter vint au monde. Ce fut par pur accident qu'Harry fut conçu par une sombre nuit d'ivresse où Lily avait omis de prendre sa potion contraceptive. Cette nuit-là, elle fêtait une nouvelle augmentation avec son mari, et elle oublia de prendre la potion qu'elle prenait habituellement depuis la naissance de Dranis.
Et inévitablement, ce qui devait arriver arriva, elle tomba enceinte de Harry. Quand la jeune maman s'aperçut de l'imprévu, elle songea bien naturellement à mettre fin à sa grosse, mais la magie de l'enfant l'en empêcha. Par la suite, elle et son mari firent tout leur possible, tout au long de la grossesse et mirent tout en œuvre pour se débarrasser du bambin non désiré, mais rien n'y fit ; il semblerait que le jeune Potter était voué à venir au monde.
Ainsi, neuf mois plus tard, Lily mit au monde un adorable petit garçon aux yeux verts et à la chevelure sombre. L'enfant était charmant et très calme, mais ne voulant pas s'occuper de lui et ne souhaitant pas diminuer le temps qu'elle passait avec son Dranis, la jeune mère eut l'idée de placer le nouveau-né chez sa grande sœur, Pétunia. Il se trouvait que la sœur de madame Potter avait des envies d'enfants, mais son corps était incapable de le lui fournir.
Son désir était tel, qu'elle avait même surmontée sa haine et son dégoût de la magie pour demander de l'aide à sa sœur honnie. Mais cette dernière lui avait ri au nez en lui rappelant toutes les méchancetés qu'elle avait eues à son encontre quand elle avait été déclarée sorcière et pas elle par les renifleurs. Lily n'avait eu aucune pitié à envoyer bouler sa grande sœur à cette époque-là.
Elle lui avait fait comprendre que si elle désirait tant un enfant, mais qu'elle était incapable de le concevoir par ses propres moyens, elle n'avait qu'aller faire la demande auprès du bureau de la cohésion pro-sorciers/moldus. La cohésion pro-sorciers/moldus (CPSM) était un groupe de sorciers et de moldus qui prônaient le mélange des deux cultures et l'entre aide. Ils souhaitaient que les sorciers s'investissent plus dans le monde moldu au lieu de seulement se satisfaire de les aider avec les transports.
Comme par exemple : faire en sorte que les sorciers mettent à la disposition des moldus leurs médecines bien plus efficaces que les leurs. Mais évidemment, la grande majorité des sorciers refusaient même d'y songer ; pour eux, les moldus ne méritaient guère leur bonté après avoir failli détruire leur planète commune et s'être entre-détruire pendant de si nombreuses années.
Donc, sans se soucier de l'accueil qu'elle allait lui réserver, Lily porta son fils chez sa sœur. La jeune maman ne prit même pas la peine de demander son accord, elle se complut à déposer son fils sur le pas de la porte en laissant un petit mot explicatif à côté de lui.
Quand Pétunia trouva l'enfant, elle le chérit immédiatement. Elle oublia tout ce que sa sœur lui avait dit comme méchanceté et éleva l'enfant avec son mari comme s'il avait été le leur. Les premiers temps furent difficiles pour le jeune couple à cause des accidents de magie de l'enfant, mais après s'y être habituée, l'élever avait été un plaisir.
Trois ans après que Lily ait déposé Harry devant la porte de sa sœur, Pétunia tomba enfin enceinte. La jeune femme avait pensé, avec raison, que c'était grâce à la présence d'Harry que ce petit miracle était survenu. En effet, la magie de l'enfant avait accordé ce vœu à la jeune femme pour la remercier de prendre aussi bien soin de son maître. Après la venue au monde de son fils Dudley, alors que l'on aurait pensé que son amour pour Harry allait être diminué, celui-ci avait bien au contraire augmenté.
Tout alla bien dans la petite vie de la famille Dursley jusqu'au soir du onzième anniversaire d'Harry. Ce soir-là, une lettre de Poudlard arriva chez eux. Harry avait été inscrit à sa naissance comme tous les sorciers de la Grande-Bretagne dans la plus célèbre des écoles de magie. Une date et une liste de fourniture avaient été jointes à la lettre d'acceptation.
Le lendemain matin, Vernon, sa femme, Dudley et le petit Harry se rendirent au Chemin de Traverse pour acheter les fournitures du jeune sorcier. En chemin, ils croisèrent la famille Potter qui ne leur jeta même pas un regard. Harry ne fut pas triste de ce manque de reconnaissance et de cette ignorance, car il avait déjà une famille qui l'aimait.
Les Dursley passèrent donc la journée à faire les magasins en discutant et riant joyeusement. Harry fit ce jour-là l'acquisition d'une belle chouette blanche comme neige, d'une baguette magique et de costumes sorciers. Le matin de son départ, toute sa famille l'accompagna à la gare et grâce à l'intervention d'une famille de roux, ils trouvèrent l'entrée de la gare magique. En effet, ce passage était toujours dissimulée aux moldus, par peur d'attentat des anti-sorciers et créatures magiques qui avait vu le jour avec les années.
Les larmes aux yeux, Harry monta dans le train et se trouva une place dans un compartiment vide. Sa famille moldue ne lui ayant jamais caché qui il était réellement, Harry avait déjà une très bonne connaissance du monde dans lequel il venait de faire son entrée. Il connaissait le système des maisons et leur réputation. Il savait aussi que les Potter, sa famille de sang avait toujours été répartie dans la maison de Gryffondor. Lui-même pensait qu'il allait terminer là-bas au vu de son tempérament.
Quelques minutes après que le train se soit mis en route, la porte de son compartiment s'ouvrit brusquement. Un groupe de garçons âgé d'une treizaine d'années apparut devant l'encadrement de la porte. Un parmi eux se démarqua et le toisa avec curiosité.
_C'est donc toi, dit-il en scrutant Harry de la tête aux pieds. C'est étrange, tu leur ressembles bien plus que moi et pourtant, c'est moi qu'ils ont choisi. Ne trouves-tu pas cela amusant ? demanda le garçon à l'intention d'Harry.
_Je ne vois pas de quoi tu parles, lui dit Harry en se détournant de lui pour reprendre la lecture qu'il avait commencée avant leur intervention.
_Ne fais pas semblant petit frère, je sais tout de toi. Lui dit encore le garçon.
_Et moi, je ne sais rien de toi, et je m'en porte comme un charme ! Je n'ai pas de grand frère, mais un petit frère. Lui répondit Harry froidement.
Le jeune sorcier ne voulait rien avoir à faire avec sa famille sorcière. Ils l'avaient abandonné comme un vulgaire morceau de pain moisi, il n'allait donc pas chercher à les connaître. C'était injuste pour son grand frère qui n'y était pour rien, mais il ne voulait absolument pas traîner avec un membre de la famille Potter. Harry se mura donc dans le silence et fit comme si le groupe ne se trouvait pas avec lui. Dranis quitta le compartiment au bout de cinq minutes passées à être ignoré par son petit frère.
Cela faisait tellement longtemps qu'il souhaitait faire sa rencontre, et il avait tant imaginé la façon dont elle allait se dérouler qu'il fut presque anéanti par le rejet froid et catégorique du garçon. Ce fut presque les larmes aux yeux qu'il partit loin de son glaçon de frère. Lui qui avait imaginé que celui-ci allait être heureux qu'il veuille bien de lui ! Il en avait eu pour ses frais, mais foi de Potter, il n'allait pas abandonner.
Le jeune Dranis n'avait jamais compris pourquoi ses parents s'étaient débarrassés de son jeune frère. Quand l'enfant avait surpris une conversation entre sa mère, son père et leur ami M. Remus Lupin au sujet d'un certain Harry Potter, il avait fait des recherches en croyant que c'était un de ses ancêtres, mais il n'y avait aucun Harry dans les livres de la famille. Il n'avait découvert l'existence d'Harry que par un pur hasard, sur la tapisserie où étaient transcrits magiquement tous les Potter.
Ce fut là qu'il s'était rendu compte qu'Harry n'était pas un ancêtre, mais son jeune frère. En comprenant cela, il avait couru voir son père et avait demandé des explications. Son père lui avait crié dessus pour la première de fois de sa vie et lui avait demandé de ne plus jamais parler de Harry, car ce n'était pas son fils.
Lui qui avait toujours voulu avoir un frère ou une sœur avait été choqué et déçu par son père. Depuis, il avait attendu avec une grande impatience la venue de son frère à Poudlard pour qu'il puisse enfin faire sa connaissance.
LCI
Quand le train s'arrêta à la gare de Pré-au-Lard en Écosse quelques heures plus tard, la soirée était bien avancée ; le gardien de l'école, un demi-géant prénommé Rubeus Hagrid, vint chercher les premières années. Il demanda aux nouveaux élèves de prendre place dans différents petits bateaux magiques qui se trouvaient sur le lac. Les bateaux les menèrent à un immense château hérissé de tours pointues flamboyant de toutes ses fenêtres dans le ciel étoilé, perché au sommet d'une montagne.
Après être descendus des embarcations, Harry et les autres jeunes de son âge attendirent qu'une vieille femme à l'air peu commode vienne les conduire dans une grande salle avec un plafond très élevé qui reproduisait le ciel réel sur sa voute. Quatre grandes tables étaient alignées les unes à côté des autres, faisant face à une autre table où étaient installés les professeurs et le directeur.
Ensuite, un vieux chapeau rapiécé se mit à chanter une chanson un peu ridicule qui éclaira les nouveaux arrivants sur son rôle et décrivit les qualités des différentes maisons, ce qui eut pour effet de rassurer les enfants. Puis, quand il eut fini, la femme à l'air revêche invita chaque élève de première année à s'avancer par ordre alphabétique et à s'assoir sur un tabouret où elle les coiffait du vieux chapeau. Selon leurs aptitudes, le Choixpeau de son nom les répartit dans les quatre maisons.
Quand le tour d'Harry fut venu, un silence de mort se propagea dans la grande salle. Comment cela se faisait-il que le nouveau porte le nom des Potter ? Était-il un cousin éloigné ou bien un enfant illégitime de James Potter ? Alors que Harry traversait la salle avec un air d'indifférence et en n'accordant aucun regard ni aux élèves ni aux professeurs, les murmurent se poursuivirent dans son sillage.
Il prit place sur le tabouret alors que la femme posait l'artefact magique sur sa tête. Une minute passa, deux, cinq et au bout de la dixième, alors que tous commençaient à se faire du souci et que les murmures qui s'étaient tus lorsqu'il s'était assis avaient repris, le Choixpeau hurla haut et fort : "SERPENTARD" ! Un silence de mort accueillit cette annonce avant que des cris d'indignation ne se fassent entendre.
_Vampire ! À mort le vampire ! Fut le cri que poussèrent en cœur les élèves, et même certains enseignants, avec rage et haine.
