Resident Evil n'est pas ma propriété, mais Kelly & Kimberley si.
Fiction is available in English on the account KellWesker.
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Les premiers temps, premiers contacte avaient semblé difficiles, différents. Mais au bout du compte il avait réussi son coup. Enfin… il était arrivé à la séduire. D'abord comme un jeu tordu il avait pensé pouvoir profiter de son innocence et la laissée partir quand il s'en lasserait. Mais ce ne fût jamais le cas. Maintenant il se sentait fier de toujours sentir sa main se serrer dans la sienne, voir son visage pur, et innocent, se tourner vers lui pour chercher son soutient. Ses lèvres de tyran s'étirèrent en un sourire et elle sembla rassurée quand ses prunelles bleues se perdirent dans ses yeux rouges aux pupilles fendus. Au travers de son poignet fin il sentait son cœur battre si vite qu'il en était inquiet, bien qu'il sût parfaitement que ce n'était pas bien grave. Le milliardaire, président de la New Umbrella : une nouvelle firme pharmaceutique, observa la main dans la sienne : en particulier l'anneau doré à son doigt.
Dieu qu'il avait était fière le jour où elle avait répondu « oui » à cette question si particulière, la fierté qui avait envahi son cœur, le bonheur ayant fait tressaillir sa main tandis qu'il passait la bague plus modeste de fiançailles sur le doigt pâle. Chaque jour passant il savourait le bonheur de pouvoir observé les courbes délicieuses et la chevelure rousse de l'être partageant sa vie. Chaque matin il trouvait la force d'affronter une journée interminable d'un travail pénible et stressant, rien que par l'idée de pouvoir la sentir, la câliner en rentrant à la maison. Un cri de douleur fendit ses pensées, et il se pencha pour murmuraient des mots tendres à son oreille, passant sa main dans les boucles rousses. Il se demanda si elle pouvait sentir son stress autant qu'il sentait sa peine, puis balaya l'idée d'un regard tendre. Tout se passait bien jusqu'au moment où la main gantée d'une infirmière tapota gentiment son épaule tandis qu'elle lui demandait de sortir, lui expliquant qu'ils faisaient face à une situation un peu particulière. Pantelant il se leva, ses yeux toujours rivés dans les siens, il essaya de la rassurer du mieux qu'il pouvait avant de sortir de la salle, pour s'asseoir juste devant sur l'une des chaises prévues à cet effet. Le couloir était désert et il s'autorisa un instant de faiblesse : il appuya ses coudes sur ses jambes enfonçant son visage à l'intérieur de ses mains. Il ferma les yeux et laissa les souvenirs afflué dans son esprit.
Le blond se souviendrait toujours de ce jour-là, un jour en soi comme les autres, il avait dû partir très tôt tandis que sa compagne avait pris un jour de congé pour un rendez-vous médical. Cela l'avait travaillé pendant une bonne partie de la matinée, jusqu'à qu'il reçoive un SMS de sa part, trois fois rien, un petit mot, mais qui l'avait apaisé pour le reste de la journée. Cependant cela resta un stress dans son esprit. Plus tard dans la journée il s'étonna de n'avoir aucune nouvelle, même après l'heure du rendez-vous et cela l'angoissa sérieusement : quel genre de diagnostic incluait de devoir l'annoncer en personne sans même prévenir par SMS ? C'est anxieux, et légèrement sur les nerfs qu'il rentra à la maison où ils habitaient. Heureusement, la douce odeur de la propreté et du repas accueillit ses narines, bien qu'il prît une expression un peu irritée.
« - Ma douce, n'avait-on pas convenu que Maria ferait le repas et le ménage ? »
Maria était une incapable, après tout il n'en attendait pas moins d'une employée de maison conseillée par l'irritante Excella Gionne, et cette chère Miss Maria avait beaucoup de chance que sa petite femme l'apprécie. Un rire lui parvint depuis la cuisine en face de lui et un sourire étira immédiatement ses lèvres face au visage angélique de la rousse de sa vie. S'il ne la connaissait pas aussi bien il aurait juré que de la mesquinerie habitait son regard bleu.
« - Si, mais ce soir est un peu spécial. »
Le blond haussa un sourcil avant de s'approcher d'elle, entourant ses hanches de ses bras et posant un baiser sur son front. Il lui adressa également un regard interrogatif qu'il savait qu'elle devinerait malgré les lunettes fumées. Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres fines et rosées, et elle se sortit de son étreinte, se dirigeant vers la table où le couvert pour trois personnes avait été mis, un adorable sourire aux lèvres. Ce même sourire qui lui rappeler gentiment pourquoi il était toujours là. Il haussa un peu plus son sourcil, mais d'une façon plus joueuse signe qu'elle avait attisé sa curiosité, ce qui était assez rare. Les yeux de la rousse l'invitèrent à prendre place de son côté de table, et il eut un nouveau lever de sourcil en regardant dans son assiette : un résultat de test sanguin. Ses yeux parcoururent une première fois la feuille sans la toucher, la seconde fois il la leva jusqu'à son regard pour être sûr d'avoir bien interprété, ce qui provoqua la chute d'une seconde feuille, ou plutôt d'une sorte de photo, le fond coloré en noir et ce qui ressemblait à l'image d'un fœtus. Pour la première fois de sa vie la salive eut du mal à descendre dans sa gorge, il leva lentement son regard vers la jeune femme, prenant même le temps de poser ses lunettes avec les papiers dans son assiette. Elle semblait stressée, comme si elle s'attendait à une autre réaction, mais il ne s'en offusqua pas et la prit de nouveau dans ses bras.
« - Alors, est-ce une soirée spéciale ?
- Assurément, une merveilleuse soirée. »
Il redressa légèrement la tête tandis qu'une infirmière assez jeune se penchait vers lui avec un regard inquiet puis un sourire.
« - Monsieur Wesker ? »
Albert Wesker hocha la tête en guise de réponse, cherchant en elle une quelconque information sur l'état de santé de sa femme.
« - Félicitations, vous et madame Kelly êtes les heureux parents d'une petite fille. »
Merci d'avoir pris le temps de lire mon début d'histoire. En espérant que cela plaise et qu'il n'y ait pas trop de fautes.
