Bonjour à toutes et à tous !

Après une très longue absence (2 ans presque !) dans le monde des fanfics, me voilà de retour avec une nouvelle fic justement. J'en ai encore une en cours sur TRC aussi, mais je ne sais toujours si je la finirai un jour... J'avais posté cette fic il y a quelques mois, mais n'aimant pas la structure de mon histoire, je l'ai supprimée et refaite. J'espère qu'elle sera mieux maintenant !

Petite présentation de la fic :

Titre : Au coeur de la vie

Disclamer : Non, les personnages de TRC ne sont malheureusement pas à moi. S'il l'étaient, cela ferait longtemps que j'aurais casé Fye et Kuro ^^. Par contre, l'histoire, l'univers et les autres personnages m'appartiennent.

Couple : Kuro x Fye, je le fais enfin. Et sûrement un Shao x Saku.

Note : Cette fic se passe dans un Univers Alternatif, donc, les événements qui se passent en ce moment dans le manga ne sont pas pris en compte. Fye a toujours son oeil et c'est le même Shaolan que nous connaissons depuis le début. Il y aura juste une allusion du frère jumeau de Fye. Je ne sais pas si je les mettrais dans ma fic plus tard. A y réfléchir ! Fye, Kurogane, Shaolan et Sakura seront les seuls personnages de TRC présents. Pas de Yuko, ni de Mokona ! Désolée... Cette fic est un yaoi, vous l'aurez deviné !

Voilà voilà ! J'espère que ce début vous plaira. Bonne lecture !


Prologue

Il faisait nuit noire. Noir comme le désespoir, la souffrance. C'est ce qui se ressentait dans cette atmosphère qui entourait le pays d'Eclésia.

Ce pays était dirigé par un puissant et gigantesque royaume. Le Roi Léone régnait sur celui-ci depuis plus de vingt ans. Il avait eu une femme, la Reine Erika, et trois enfants : des jumeaux et une fille. Ces derniers avaient hérité de la magie de leur mère, magicienne de son état. La vie du pays était paisible et joyeuse. Mais malheureusement, un des jumeaux est mort lorsqu'il avait cinq ans, suite à une maladie incurable. Cela avait beaucoup attristé le couple royale.

Depuis ce jour, le Roi avait changé. Cinq ans plus tard, sans raisons apparentes, il envoya sa femme et sa fille très loin du royaume, ne voulant plus d'elles. Il garda son fils aîné, afin de le préparer au trône, sans lui laisser le choix. Ce dernier devait se plier aux ordres de son père, il ne pouvait faire autrement. Puis Léone agissait de façon totalement atroce : sans savoir pourquoi, il capturait des gens du peuple, les faisait prisonniers et les torturaient.

Suite à cela, un groupe de révolutionnaires s'est formé : l'Ordre des Guerriers Rouges. Il défendait le peuple et se battait contre le Roi, ne supportant plus cette tuerie.

Treize ans après le début de ces événements, le Royaume était désormais plongé dans une atmosphère morbide. Le bonheur, la joie, tous les bons sentiments avaient disparus, pour laisser place à la peur, la tristesse, la mort. On avait l'impression qu'il faisait toujours nuit au pays d'Eclésia. Nuit glaciale et effrayante.

Ne pouvant plus accepter les agissements de son père, le prince d'Eclécia décida de ne plus le suivre…

-

Le prince était en colère. Très en colère.

Alors qu'il était dans sa chambre royale, un messager de Roi avait frappé à sa porte pour lui annoncer que ce dernier avait capturé un jeune homme du village voisin. Il le torturait pour lui soutirer des informations. Le prince, ne voulant pas laisser faire ça, était sorti brusquement de sa chambre, bousculant par la même occasion le messager.

Le fils du Roi courait dans les longs couloirs du château. Il ne comprenait pas pourquoi son père agissait, il ne l'avait jamais compris. Voilà maintenant treize ans qu'il supportait ces tortures quotidiennes. Mais il ne pouvait rien dire, rien faire, et devait obéir. Le prince était seul pour porter ce fardeau sur ses épaules, sa mère et sa petite sœur n'étant plus là. Treize ans qu'il ne les avait pas vue…

Après plusieurs minutes de course, il arriva enfin dans la salle de trône. Ce qu'il vit l'horrifia et le mit encore plus en colère. Son père était debout face au villageois, le regardant avec mépris et dégoût, entouré de ses gardes. Le jeune homme, à genoux, saignait de partout et avait l'air très faible, ce que le prince ne pouvait accepter.

- Père ! Arrêtez tout de suite ce massacre ! s'écria ce dernier, qui se précipita sur le Roi.

Celui-ci détourna son regard de son prisonnier pour le poser sur son fils, qui s'était arrêté à côté de lui. On pouvait lire la folie dans son regard.

- Arrêter ? Tu es sérieux, Fye ? Cet idiot sait des choses sur cet Ordre de malheur, tu penses que je vais le laisser filer ? dit-il avec un calme effrayant.

Ledit Fye ouvrit de grands yeux, surpris par les paroles de son père. Ce dernier s'avança vers le prisonnier. Il prit l'épée d'un de ses gardes et la planta dans l'épaule du jeune villageois. Celui-ci cria de douleur. Lorsque le Roi retira l'arme du corps du jeune homme, le prince se mit entre lui et son père. Pour une fois, il s'opposa enfin face à cet homme ignoble, qu'il ne pouvait plus considérer comme son paternel.

- Cela suffit ! Je ne peux plus laisser faire ça, déclara-t-il avec assurance.

- Ecarte-toi ! cria le Roi.

- Non !

Fye mit ses mains devant lui et utilisa sa puissante magie pour repousser son père. Ce dernier virevolta à travers la salle.

Le prince se retourna et se baissa pour être face au villageois. Il constata qu'il devait avoir à peine quinze ans, ce qui l'attrista encore plus. Le jeune homme était dans un état lamentable, proche de la mort.

- Ne t'en fais pas, je vais te sortir de là, décida Fye sans en être convaincu.

L'adolescent sourit malgré ses blessures.

- Ca ne sert à rien, dit-il avec difficulté. Ecoute-moi, Prince. Toi seul peut t'opposer contre Sa Majesté, ainsi que l'Ordre des Guerriers Rouges. Il faut que tu ramènes la paix dans notre pays, cela ne peut plus durer. Je compte sur toi, et je sais que tu le feras. Tous les habitants du pays t'aideront, sois en certain. Courage, il t'en faudra beaucoup.

Puis il s'effondra dans les bras de Fye. Celui-ci ferma les yeux et se mordit la lèvre, s'empêchant de hurler. Il appela un garde pour prendre le garçon, ce qu'il fit. Le prince se leva et se retourna vers le Roi. Il était assis sur son trône, ne semblant porter aucune trace de l'attaque de son fils. Il le regardait avec noirceur et colère.

- Pourquoi as-tu fais ça ? Tu n'as pas le droit de me désobéir !

- Je ne peux plus accepter vos agissements, Père. C'est terminé, je ne vous couvrirai plus.

Fye pensait aux paroles du jeune villageois. C'était décidé. Il aiderait le peuple et se battrait contre son paternel.

- Mais enfin, mon fils, tu ne peux pas faire ça, tu n'en as pas le croit, tu le sais, n'est-ce pas ? dit la Majesté, une soudaine peur s'élevant dans sa voix, peur de perdre son successeur.

- Si. Je ne peux plus supporter tout ça. Je vais m'opposer à vous et je vous combattrait. S'il le faut, je renoncerai à mon titre de prince d'Eclésia. Je ne veux pas voir mon pays sombrait dans le néant à cause de vous. Je ne sais pas comment j'ai pu accepter ces tortures.

Il s'avança vers la grande porte du palais.

- Fye ! cria le Roi. Tu ne vas pas faire, hein ? C'est une plaisanterie ? Fye, tu m'écoutes ? Ne me laisse pas, fils, reste ici, tu entends ? Fye !

L'interpellé ne réagit pas. Il sortit de la pièce, laissant derrière les cris de son père. Il soupira. Il s'était enfin opposé face à cet homme. Quelque part, cela le rendit triste. Cet être ignoble était quand même son père. Mais il ne pouvait plus supporter ce massacre.

Le prince se dirigea vers sa chambre. Il y prit quelques affaires qu'il mit dans un sac et le posa sur son dos. Il alla vers les écuries, prépara son cheval alezan (1), et le chevaucha. Lorsque Fye s'apprêta à partir, un homme se planta devant lui. Il reconnut le conseiller du Roi, un vieil homme qui semblait en bonne santé.

- Que me voulez-vous, Eril ? demanda-t-il, restant sur ses gardes.

- Du bien, mon Prince, répondit-il. Je veux vous aider et vous dire où se trouvent votre mère et votre sœur.

Le prince n'en crut pas ses yeux. Il ne pensait pas que l'homme le plus proche de Léone l'aiderait. Qui plus est, qu'il savait où étaient les femmes de sa famille, qu'il imaginait perdues à jamais. Il encouragea Eril à continuer.

- Elles se trouvent dans un village dans le Sud du pays, qui s'appelle Suwa. Sa Majesté les a envoyées là-bas, il y a treize ans. Elles sont sûrement encore en vie. Je vous souhaite beaucoup de courage, Prince. Vous parviendrez à vaincre cette situation.

Le conseiller s'en alla aussi vite qu'il était venu. A présent, Fye avait un espoir qui le poussait à voyager à travers le pays. Il devait, voulait retrouver sa mère et sa sœur. Il sourit à cet espoir si soudain. Il s'accrocha à lui comme à une lumière au plus profond des ténèbres. Puis le prince donna des petits coups de talons à son cheval qui démarra sa course à l'instant même, comme s'il voulait lui aussi partir le plus vite possible de cet endroit.

Un fois arrivés à l'extérieur du royaume, Fye arrêta son cheval. Il regarda un dernière fois le grand palais bleu et blanc. Il sourit tristement, mais avec soulagement. Il était enfin libre. Puis il repartit en direction du Sud.


(1) Pour celles et ceux qui ne le savent pas, alezan est une robe, c'est-à-dire la couleur du cheval. En gros, le cheval est marron clair.

Prologue terminé !

Je ne sais pas quand je posterai la suite. Etant en Terminale, j'ai beaucoup de travail. Et oui, bac à la fin de l'année -_-'.

En espérant que cela vous a plu ! Dites-moi ce que vous en avez pensé ! Reviews please !