Disclaimer: Comme d'hab', l'histoire est à moi et le reste à Rowling... Malheureusement...

N/A: Donc, nouvelle fic, ce n'est que le premier chapitre alors évidemment c'est lent... Laisser-moi du temps pour mettre tout en place ;)
Pour la première fois, je m'essaye à une fic autre que juste romance, avec plus d'histoire... Ça donne ça ! Pas d'insultes please, je suis fragile... Non non, je blague, allez-y comme bon vous semble, bonnes et mauvaises critiques mais restez dans le constructif, hein :D Ass
ez de blabla, je me jette à l'eau... en espérant ne pas me faire manger par les requins...

Bonne lecture !

Le masque des justes

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Chapitre Un : Le temps d'une imprudence

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Une jeune femme marchait seule dans rue déserte en ces temps de festivités. Ses cheveux indisciplinés voltigeaient dans les airs, dansants au gré des bourrasques. Son visage lisse rougit par le froid était tourné vers les vitrines illuminées de guirlandes vertes et rouges, ne les voyant pas réellement. De temps en temps, elle s'arrêtait devant l'une d'elle, attirée par une quelconque babiole qu'on voulait lui faire acheter, sans leur porter un authentique intérêt.

Que faisait-elle là alors ? Valait-il vraiment la peine de mourir de froid simplement pour se créé un faux sentiment de chaleur et contact humain ? Elle ne voulait pas revenir chez elle ce soir, elle ne voulait pas se retrouver de nouveau dans son logement, seule. Triste vérité...

Elle stoppa de nouveau devant une vitrine mais cette fois-ci se fut pour fixer son reflet. Elle pencha légèrement la tête sur le côté et ses lèvres pleines se plissèrent en une moue contrariée. Ses cheveux... La jeune femme soupira bruyamment et entreprit de dompter l'indomptable. Décidément, c'était peine perdue. Soudainement elle s'immobilisa les mains en l'air, occupées qu'elles étaient à replacer quelques boucles rebelles derrière ses oreilles.

Ses yeux ambrés suivaient la lente progression de la seule famille encore présente dans ces rues inanimées, les sourcils à peine froncés. La gentille et heureuse famille ne semblait pas l'avoir remarquée, elle pauvre fille solitaire. Cependant, elle ne les voyait que trop bien, une réconfortante aura les entourant, chose qu'elle n'aurait plus l'occasion de partager avec ses parents...

Il y a de cela quelques années, au milieu de la guerre, des Mangemorts les avaient assassinés puis avaient incendiée sa maison, son seul chez soi. Elle n'était plus qu'une pauvre orpheline à présent.

Elle les épiait toujours, tel un enfant jalousant le jouet d'un autre, rongée par l'envie. Des rires qui lui serrèrent le cœur accompagnèrent la scène auparavant muette et lorsqu'ils passèrent dans son dos, la jeune femme rencontra de nouveau sa propre image.

À cet instant, Hermione Granger se sentit effroyablement seule.

Elle fit un pauvre sourire pour elle-même et décida que s'en était assez pour aujourd'hui. Le pathétique était son fort mais se n'était pas la journée pour.

Hermione baissa lentement ses mains gantées toujours suspendues dans les airs - elle ne voulait pas paraître plus folle qu'elle ne l'était bien que cela soit trop tard.

Elle se détourna de la vitrine devenue inintéressante et remarqua pour la première fois le mince manteau blanc recouvrant la rue. Ce blanc contrastait encore plus dans la noirceur de la nuit londonienne seulement éclairée par des lampadaires.

Dans un dernier espoir de réconfort en cette nuit du 24 Décembre, elle décida de passer chez son libraire sorcier préféré, Le Bouquineur. Hermione connaissait personnellement le propriétaire, un sympathique sexagénaire qui, bien que l'heure de fermeture approchant, ne pouvait rien lui refuser.

L'esprit plus tranquille, elle reprit sa marche ayant cette fois un but. La jeune sorcière plongea les mains dans son long manteau d'hiver et offrit son visage au ciel noir aux pâles nuages crachant une multitude de flocons de neige.

Avec un sourire gamin jouant sur ses lèvres, elle tira une langue rose et cueillit à l'aide de celle-ci quelques uniques spécimens fondant au premier contact chaud.

Son regard continuait de se porter sur la devanture des magasins, n'ayant rien d'autre à regarder. Hermione passa devant une boutique vendant des articles pour bébé et un seul nom traversa son esprit:

Ginny.

Une des raisons pour laquelle elle se retrouvait seule la veille de Noël, était que son amie accouchait et que le père - Harry - était à ses côtés. Ron se trouvait quelque part dans le monde, elle avait renoncé à le localiser tellement ses déplacements étaient nombreux. Ron Ron Ron... Son petit Ron qui allait bientôt se marier avec une gentille fille qu'elle ne connaissait que de nom. Franchement, elle se demandait parfois comment la jeune femme pouvait le supporter, aussi charmant que pouvait être Ronald Weasley. Bref, tous ses amis étaient heureux sauf elle... Pourquoi ? Bon Dieu, mais qu'est-ce qui n'allait pas avec elle ?

Chassant ces dérangeantes réflexions, elle eue une petite pensée pour Ginny qui en ce moment devait souffrir le martyre, sans aucun doute.

La jeune femme passa sa langue sur ses lèvres froides, recueillit avec délice quelques flocons et se sentit empli d'une joie infantile en reconnaissant le goût légèrement métallique de la neige.

Elle cheminait d'un pas tranquille, le dos un peu courbé pour lutter contre le froid et suivait le halo des réverbères espacés par des zones sombres, mais peu lui importait. Elle se sentait en sécurité, l'euphorie de Noël émoussant ses instincts et la baguette magique à porter de main.

Soudainement, alors qu'Hermione passait devant une de ses trop nombreuses ruelles obscures, quelque chose ou plutôt quelqu'un l'attira violemment dans celle-ci. Elle eue un unique cris de surprise qui fut rapidement réprimé par une puissante main pressé contre sa bouche lui pinçant le nez. Dans un réflexe guidé par l'instinct, elle donna un violent coup de pied par derrière à l'homme dans son dos, mais apparemment pas assez fort puisque son agresseur se contenta de grogner et ne l'a lâcha pas. Le bras blême et nu - mais que faisait-il ainsi par ce froid ? - passé autour de son thorax et qui par la même occasion immobilisait ses bras, serra encore plus fort le dos de la jeune femme contre lui.

Alors qu'elle tentait désespérément de se soustraire à la poigne de fer en se débattant et de pouvoir enfin respirer, Hermione voyait le souffle de son assaillant près de son oreille former de petits nuages de condensation.

Qu'allait-il lui faire ? Elle ne pouvait plus respirer, ses poumons lui brûlaient et de petits points noirs brouillaient sa vue.

Ses yeux écarquillés par la peur fixaient les quelques rares passants dans la rue qui n'avaient aucune raison de regarder dans la ruelle où elle était. La jeune sorcière adressa une dernière prière silencieuse à ses amis et se sentit perdre lentement conscience dans les bras de l'homme.

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Lorsque la charge entre ses bras s'alourdit et que le corps s'affaissa complètement contre lui, il l'attrapa sous les aisselles et la traîna encore plus profondément dans la noirceur environnante.

L'effort déformait ses traits marmoréens et le froid engourdissait ses membres peu couverts. Bientôt il laissa choir le corps inerte de la jeune femme et vérifia les signes vitaux de celle-ci. Un instant il ne trouva rien puis, soulagé, il sentit de faibles battements sous ses doigts pressés contre son cou gracile.

Soufflant par à coup, de petits nuages sortant de sa bouche à chaque expiration, l'homme fixa un moment Hermione, ses paupières délicatement veinées de bleu, son visage aussi pale que la mort où déjà venait s'accumuler de minuscules flocons qu'il chassa d'une main impatiente. Quelque chose entre une grimace et un rictus naquit sur les lèvres fines de l'homme.

- Chère Sang-de-Bourbe...

Il s'agenouilla à ses côtés et entreprit de lui enlever son manteau.

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Si vous souhaitez la suite, laissez une review. Je n'aurais pas de publication régulière, pour la simple raison que je l'écris au fur et à mesure :)

À la prochaine !