Auteur :
Lili-black89
Disclaimer :
Tout appartient à l'auteur du livre, J.K. Rowlings (la chanceuse). Sauf l'héroïne et quelques personnages de mon propre cru.
Résumé :
Je m'appelle Lyana Montero et je suis… un peu spécial. Un jour, mon quotidien va être totalement bouleversé par un certain mage noir que vous connaissez surement. Mais je devrais peut-être lui dire merci ? Merci de m'avoir fait rencontrer ma future famille.
Note de l'auteur :
Me revoilà depuis une longue absence ! J'ai été très prise par mes examens, mon mémoire…. Bref. Je sais que j'ai fort délaissé Moon of Blood. Le manque d'inspiration, j'en suis désolé.
Quoiqu'il en soit, voilà une nouvelle fic que j'ai terminé. Je la tapais chaque soir après avoir étudié pour me changer les idées. Je dois juste la chapitrer. La fin ne tiendra pas compte de celle du livre mais je vous laisse la découvrir par vous-même !….
°.^.^.^.^.^.°
Chapitre 1 : Le bouleversement.
La solitude a 2 aspects : l'apprentissage de connaissances intellectuel nécessitant une réflexion quasi constante qui requiert un calme et un silence permanent, mais elle peut être également déstabilisante et nous donner une impression de vide et de tristesse.
Mais lorsqu'on a toujours vécu seule ou pratiquement, la 2ème possibilité nous est inexistante mais on peut la développer en cas de changement radical d'environnement. C'est ce que j'allais expérimenter de façon plutôt brutale et imprévu.
Lyana, voilà mon prénom. Cela pourrait vous être utile pour la suite de cette histoire.
J'ai 15ans et je suis née le 6juin, le 6/6. Root disait que c'était le jour du Diable.
Root VanHell est ma gouvernante antipathique. C'est une femme bien portante avec des cheveux noirs en carré strict qui encadraient un visage rond avec un nez d'aigle proéminant sur lequel se trouvait une énorme verrue velue… Elle porte toujours une robe noire à longue manche et des chaussures noires plates. Mais ceci n'est pas intéressant pour la suite.
Je vis dans un manoir datant du 17ème siècle. Les murs sont peints en gris foncés et d'épais rideau de velours pourpre redonnaient de la majesté au lieu que certains pourraient qualifier de morbide. Tout est très sobre. On ne se fatiguait pas à décorer. Pourquoi acheter alors que si on entretient correctement cela peut durer des siècles. Nos lits sont d'époque et toujours aussi confortable. Seuls les canapés en cuir noir se trouvant dans le salon et la bibliothèque dataient d'une décennie.
Cela nous suffisait. Je vis avec mon père, Raphael Montero. Il est typé espagnol et est plutôt bel homme. Toujours habillé en costume noir et chemise grise foncée. Nous sommes sorciers tous les 3 mais Root et mon père n'utilisait que très rarement leurs baguettes « La magie est utile que dans le monde des sorciers et encore ». Mon père voulait que j'apprenne à vivre sans car un sorcier éduquer « normalement » était perdu et honteux sans baguette.
Depuis mes deux ans, c'est mon père qui m'éduque. Le matin était destiné à la détente et l'après-midi, mon père et moi discutions de la matière du jour. Les sujets variaient tous les jours : mathématique, psychologie, philosophie, arithmétique, métamorphose, anglais, français,… Je voyais les cours moldus et sorciers.
Nous recevions rarement de la visite. Le seul qui venait était le livreur qui nous donnait aussi notre courrier. Nous vivions en pleine compagne dans le nord de l'Angleterre et les plus proches voisins étaient des fermiers à plus de 10km. Le manoir était entouré d'une petite forêt où vivait une petite meute de centaure et de sombrals ainsi que 2licornes.
Mais revenons à moi ou je pourrais vous parler de la maison pendant longtemps mais ça ne vous passionnerez pas.
Comme vous l'avez surement deviné, je ne vais pas à l'école. A mes 11ans, j'ai reçu ma première lettre de toute ma vie. Imaginez ma joie et ma perplexité. Elle venait d'une école dénommée Poudlard qui m'accueillait pour suivre des études de magie. Mais mon père était d'un autre avis et la jeta dans les flammes de l'immense cheminée du salon.
A l'époque, tout ce que faisait mon père était juste. Mais j'ai réalisé que plus tard… Bref, vous allez bientôt le découvrir.
Le jour où tout bascula était une chaude journée d'aout. C'était le jour le plus chaud depuis le début de l'été. Je me levai vers 5h pour débuté mes exercices de yoga. Il faisait encore une chaleur agréable et j'en profitais pleinement.
Deux heures plus tard, j'allai prendre une douche froide car oui, mon père disait que c'était bon pour le corps. La douche terminée, je me tressai mes longs cheveux roses et m'habilla d'un short et d'un t-shirt noir.
Ah oui, j'avais oublié de vous le signaler. Oui, j'ai les cheveux roses plutôt foncé… Etrange ? Peut-être, mais quand on vit avec son père et sa gouvernante sans aucunes autres personnes et que son père n'ait jamais évoqué ce détail, on pense que c'est normal.
Je vais vous donnez une description de ma petite personne un peu plus détaillée : J'ai donc de très longs cheveux fushia qui m'arrive en bas du dos. J'ai des yeux bleus azur avec des fins sourcils noirs. J'ai un visage plutôt fin avec un nez droit et des légères fossettes. Je mesure environ 1m56. Petite, je sais… J'ai une silhouette assez fine et je commence à avoir des formes de jeune fille.
Mais revenons à mon histoire… Une fois habillée, je fis mon lit, pris mon livre de potion et descendit à la cuisine où Root préparait mes flocons d'avoine.
- Ton père est absent pour la journée. Dit Root de sa voix grave et autoritaire.
C'était la première fois que mon père quittait la maison…
- Où se trouve-t-il ? Demandais-je. Travaille-t-il encore sur les Reliques ?
- Cela ne te regarde en rien. Répondit-elle sur le même ton sec.
Ok… On ne pouvait pas discuter avec Root VanHell.
Mon quotidien venait d'être complètement bouleversé pour la première fois de ma vie. J'étais perturbée. Qu'allais-je faire ?
Root finit de faire la vaisselle et s'en alla je ne sais où. Quant à moi, je mangeai mes flocons d'avoine sans entrain et lava mon bol mollement.
Ma matinée était habituelle. J'allai dans le jardin de devant et mit une casquette pour dissimuler mes cheveux. C'était l'unique condition pour que je puisse sortir. Seules quelques mèches de ma frange encadraient mon visage. Je m'allongeais dans l'herbe et lus mon manuel de potion avec en bruit de fond le bruit des animaux venant de la forêt face à moi.
J'en étais au philtre de paix lorsque Flocon, une des deux licornes, vint brouter l'herbe près de moi. Je le saluai et continua ma lecture.
L'après-midi, je décidai de prendre de l'avance et lut le manuel de mathématique arithmétique qu'on devait étudier la semaine suivante. Je finissais mon manuel lorsqu'une énorme explosion retentit dans la forêt. Des oiseaux s'envolèrent, paniqués.
Je me redressai brusquement et resta figée en direction du bruit. J'entendais les centaures fuirent et crier. Les sombrals apparurent avec leurs ailes de chauve-souris. Ils vinrent se cacher derrière moi, comme si je pouvais les sauver. Je sentais leur peur. J'étais tétanisée.
Que se passait-il pour faire peur à des sombrals ?
De la fumée noire s'échappa de la cime des arbres un peu plus loin dissimulant presque le coucher du soleil.
Le silence se fit. S'en était assourdissant.
Root apparue près de moi, venue de nulle part, baguette en main. Elle se mit devant moi comme pour me défendre.
Je voulais parler mais les mots restèrent coincés en travers de ma gorge.
Après un temps qui me sembla interminable, un homme apparut. Chauve, pieds nus et avec une grande robe de sorcier noir. Il avait des yeux rouge terne avec une pupille de serpent et n'avait pas de nez. Il arborait un large sourire de dément tout en me fixant.
- Donne-moi cette enfant et tu seras sauve. Siffla-t-il.
- Jamais. Répondit Root de son ton froid et sec.
Aussi vite qu'un serpent, l'homme lança un sort de couleur verte qui percuta Root de plein fouet. Elle tomba à mes pieds, inanimée… morte.
Ni une, ni deux, je courus jusqu'à la maison et monta dans ma chambre quatre à quatre. J'y trouvai ma baguette que mon mère m'avait donné à mes 14ans et la pointa vers la porte de ma chambre fermée à clef.
J'essayai de me remémorer les sorts de défense et d'attaque mais tout se mélangeait… Root n'avait pas pu tenir plus d'une seconde face à cet homme… Quelle chance avais-je ?...
Non, je dois lutter !
Soudain, la porte explosa. Les débris de bois volèrent dans toute ma chambre.
- Expulso ! Lançais-je, au hasard.
Le sort jaillit de ma baguette et l'homme percuta le mur du couloir. Il grimaça de colère et se releva. Je relançai le sort mais l'homme avait lancé un bouclier.
- Rends-toi et tu vivras. Dit-il. Je ne te veux aucun mal.
- Pourquoi avoir tué ma gouvernante alors ?
Il s'esclaffa et continua à avancer.
Je devais m'enfuir… Je n'avais aucunes chances face à lui. Puis sans cri et égard, la chambre disparue et je me retrouvai dans une forêt. « Ma » forêt qui se trouvait autour du manoir. J'en reconnaissais les arbres.
Je n'avais aucunes idées de la façon par laquelle j'étais arrivée là mais je préférai courir. Ça faisait une éternité que je courais. J'avais un horrible point de côté et ma gorge était en feu.
Mes pieds nus saignaient et j'étais remplie d'égratignures causées par les branches d'arbres. Je m'effondrai, à bout de souffle. Des larmes de panique et de désespoir coulèrent sans que je ne puisse rien faire pour les arrêter. Je ne savais pas quoi faire…
J'allai m'assoir au pied d'un arbre et mis ma tête entre mes genoux entourant ceux-ci de mes bras.
Alors que je reprenais mon souffle petit-à-petit et que je me retenais de pleurer, j'entendis des bruits de pas qui me firent sursauter. La nuit commençait à tomber et je ne voyais que des ombres.
- Qui est là ? Demanda-t-on, d'une voix grave.
Je me redressai et une dizaine d'hommes de grandes carrures, baguettes en main, approchèrent, aux aguets.
- Qui es-tu ? Demanda un homme qui semblait être le chef.
Il portait des lunettes rondes, des cheveux bruns en bataille grisonnant. Il avait une grande cicatrice qui lui barrait la joue droite. Sa voix était autoritaire ce qui affirmait qu'il était le chef de ce groupe.
- Je m'appelle… Lyana, Lyana Montero. Dis-je, d'une voix tremblante. Un homme nous a attaquées… ma gouvernante et moi-même. Il l'a tuée….
- Root VanHell ? Demanda l'homme en fronçant les sourcils.
J'opinai.
- Tu es la fille de Raphael Montero, n'est-ce pas ?
- Oui…Comment…
- Nous sommes là pour te sauver. Tu peux avoir confiance en nous. Je m'appelle Charlus Potter, nous sommes la Brigade d'intervention des Aurors.
°.^.^.^.^.^.°
? Reviews ?
