Bonjour à tous ! C'est la première fois que je présente un de mes écrits devant vous. J'espère qu'il vous plaira et sera à la hauteur de vos attentes ! Cette fic reprends les fils conducteurs essentiels de la série mais les transforment en quelque chose de nouveau. Pour le moment, rien de choquant, mais l'avenir vous réserve quelques surprises !
Chapitre 1 : Un nouveau départ
Un bruit. Des roulettes qui crisses et s'impatientes sur une surface carrelée. Des gens qui courent d'un bout à l'autre sans prendre le temps de faire attention à lui. Pas un mot, pas un geste. Hormis les sons, rien n'est perçu par le corps inanimé du jeune homme. Ses cheveux châtain qui, d'habitude, étaient soumis à la pression du gel pour les faire tenir en place, tombaient désormais sur son front, encadrant presque son visage. Visage aux traits presque adolescents, qu'on aurait pu d'ailleurs confondre avec l'un d'entre eux sans difficulté. Ce qui lui arrivait constamment, avant.
Quelques mois plus tôt – Central City –
"Hey Allen ! Où ça en est pour l'histoire de Markoff et Cie ?! Ça fait 5h qu'on attend ton rapport d'analyse sur les empreintes trouvées ! Qu'est que tu glandes ?! "
C'était un officier, plutôt bourru et mal luné, qui s'était adressé à un jeune homme, la vingtaine, assez maigre ou en tout cas, pas très musclé. Celui-ci c'était retourné dès qu'il avait entendu son nom et c'était empressé de rejoindre son collègue.
"Oui M. Lamonsoff, j'allais justement monter vous les apporter. "
Sans laisser l'autre agent répondre et avec un dernier sourire, que d'aucun qualifierait d'impertinent mais qui était en réalité la manière de Barry d'exprimer son contentement dans son travail, il grimpa deux à deux les escaliers menant à son laboratoire.
Le commissariat de Central City grouillait d'activité à cette heure de la journée. Tout le monde s'affairait à ce qui devait être sa mission et personne ne faisait plus vraiment attention au jeune expert de la police scientifique. Celui-ci esquiva deux gobelets remplis de café et une boite de donuts qui lui fonçaient dessus à vive allure, portés par un officier peu soucieux du trafic piéton se déroulant dans les couloirs. Que voulez vous, les stéréotypes doivent bien prendre racine quelque part, n'est-ce pas ?
Barry retrouva son labo, mélange d'odeur de produits chimique et de ce petit quelque chose que l'on n'arrive pas vraiment à replacer (vous savez, cette odeur qui vous fait penser que quelqu'un d'intelligent à occuper la pièce pendant un moment). Passant prêt d'un tableau blanc qui trônait en plein milieu de la pièce (rempli de formules tellement compliquées que vous les expliquer ne nous apporterait que des maux de têtes carabinés édulcorées avec Pythagore…), l'expert scientifique se saisit d'un dossier et le redescendit illico, offrant son contenu et quelques explications vulgarisées au responsable de l'affaire, c'est-à-dire Lamonsoff. Bien que l'humeur massacrante de son collègue le fasse rire, il n'avait pas l'intention de s'attarder ici. Car aujourd'hui, un événement capital pour la science allait se produire.
De nos jours, aile des patients dans le coma – hôpital de Central City –
Une main douce mais ferme vint se poser sur son bras. Ne pouvant toujours pas bouger ou émettre le moindre son – 9 mois dans le coma, ça vous tue (presque littéralement) – Barry décida d'apprécier la caresse, il n'avait pas réellement de motif pour la refuser non plus. Et même s'il avait voulu le faire, il n'avait aucun moyen de montrer son mécontentement. Ce n'était pas la première fois qu'il la sentait. Bien que le jeune homme fût incapable de se repérer temporellement, il avait quand même pu se rendre compte que la Main venait régulièrement. Enfin, c'est ce qu'il avait pu observer entre deux sommes. Mais elle ne venait pas aussi régulièrement qu'il l'aurait souhaité, hélas. Elle lui offrait un étrange réconfort, comme si elle pouvait comprendre l'état dans lequel se trouvait Barry, sans pour autant le partager. Parfois, elle s'accompagnait même d'une voix qui se voulait tendre, voire timide. Et bien qu'il soit utopique pour le comateux de comprendre ce qui lui était dit, il appréciait juste la mélodie que celle-ci offrait.
Occasionnellement, il sentait d'autres présence autour de lui, mais jamais aussi chaleureuses que la Main. Celles-ci, bien que les mêmes à chaque fois, ne lui apportaient pas le même calme et ne l'apaisait pas de la même manière. C'était surtout un méli-mélo d'inquiétude, de stress et de fatigue.
Barry ne pouvait déterminer l'identité de la Main. Et d'ailleurs son cerveau était bien trop embrumé comme pour pouvoir faire la distinction entre le miaulement d'un chat et l'aboiement d'un chien, c'est vous dire... Malgré tout, il restait curieux et se demandait qui pouvait être cette mystérieuse Main.
Un jour où il se sentait particulièrement en forme (comprenez par là qu'il avait la motivation nécessaire pour essayer de bouger un orteil), et où la Main était de retour, il tenta d'ouvrir les yeux. Il dut lutter contre ce brouillard qui envahissait par moment ses pensées, l'affrontant de ses petits neurones engourdis afin de finalement le terrasser. Pour le moment.
Sortant de sa torpeur, Barry entrouvrit les yeux. N'ayant pas servi depuis des mois, ceux-ci se trouvaient être en mauvais état et demanderaient un petit temps d'adaptation avant de retrouver tout leur potentiel. Seules quelques lignes et formes se dessinaient et ondulaient sur sa rétine. Il put, bien que très difficilement, deviner qu'il se trouvait dans une chambre d'hôpital, tout ce qu'il y avait de plus neutre. Et ce n'est qu'après avoir ordonné à ses muscles de se contracter afin de tourner la tête qu'il réussit enfin à "voir " qui était la Main. La personne en question devait être un enfant, elle ne dépassait pas de beaucoup la hauteur du lit surélevé dans lequel se trouvait Barry. Une tâche noire et emmêlée lui servait de cheveux. Le jeune homme n'eut pas le temps de distinguer grand-chose d'autre avant de sombrer de nouveau dans un sommeil de plomb. Un léger sourire qui paraissait sincère et des lunettes posées sur un nez furent les dernières caractéristiques que son cerveau capta.
Quelques mois plus tôt – Central City –
"Et j'ai maintenant l'honneur de vous annoncer que StarLabs est enfin en mesure de vous offrir la vie dont vous avez toujours rêvé. Après plus de 15 années passées à la recherche et à la construction de ce projet, l'Accélérateur de Particule est désormais opérationnel ! "
L'homme qui faisait son discourt, perché sur un podium et dominant la foule, n'était autre que le Dr. Harrison Wells, génie au talent international en termes scientifique (comprenez par là tout type de sciences…) et possesseur du centre de recherche technologique StarLabs. . Parmi la foule de badôts, Barry ne savait plus très bien à quoi correspondait l'acronyme de l'entité mais cela ne l'inquiétait pas le moins du monde. Il était complètement obnubilé par celui qui était devenu, à travers les années, son héros. Wells était aussi bon orateur que scientifique et plaisait en général à tout le monde. Les gens avaient tendance à se faire hypnotiser par sa prestance, sa carrure mais aussi ses yeux d'un bleu presque chimérique. Ses lèvres, qui se redressaient en un petit rictus plaisantin détournaient souvent les demoiselles de leur champagne. Mais comme tout homme d'affaire, doublé d'un scientifique, le Dr. Wells ne se dédiait pas à ce genre d'activité. Tout du moins, pas en public.
"Je ne comprends absolument rien de ce qu'il raconte…Et toi Barry ? Tu arrives à…Barry ? Allô la lune Barry ? Ici la Terre Iris, vous me recevez ? "
Une jeune fille du même âge que Barry venait de passer sa main devant son fasciné. Celui-ci avait tressaillit un instant avant de reprendre ses esprits. C'est vrai qu'il était venu avec sa meilleure amie (et possible future petite amie, s'il décidait enfin à se remuer…) et qu'il lui avait promis de l'aider à rédiger un article pour son blog. Iris savait désespérément ce qu'elle désirait être : une journaliste, et non pas une serveuse comme aujourd'hui. Du coup, Barry lui servait de "vulgarisator " quand elle s'attaquait à des sujets d'actualité trop scientifique mais qui avait le potentiel d'attirer les visiteurs. Les demandes de la brunette n'étaient pas passées inaperçues du blondinet. Désormais, il s'empressait de venir la voir les mains remplies de revues scientifiques, espérant que l'une d'entre elles feraient son affaire. Il n'avait été que trop heureux d'accepter son offre d'assister à la conférence de presse de StarLabs. et s'était même jurer de lui avouer ses sentiments. Il n'avait cependant pas anticipé sa réaction face au discours de Wells. Il devait se ressaisir, et vite !
"Excuse moi, j'essayais juste de retenir le plus d'informations possible. Comme ça je pourrais t'écrire la partie 'simpliste'. "
Il lui adressa un grand sourire, mais la jeune demoiselle n'était pas dupe.
"Tu es sûr que ce ne sont pas plutôt les lèvres du Docteur qui t'auraient retenues… ? "
La malice qui se dégageait du visage de son amie l'effraya un instant mais il n'y fit pas attention. Il aurait dû.
"Bah évidemment… Sinon comment pourrais-je… ? "
Sa phrase resta coincée dans sa gorge quand un petit rire moqueur vint lui faire comprendre le véritable sens de ces mots.
"Iris ! Comment peux-tu penser une seule seconde que… Enfin tu me connais… "
La jeune femme lui sourit, tendrement.
"Et c'est justement parce que je te connais que je dis ça. Barry, tu sais, quelques soient tes préférences, je serai toujours là et ça ne changera rien. On se connaît depuis toujours, on a grandi ensemble, sous le même toit pendant des années et pas une fois je ne t'ai vu avoir le béguin pour quelqu'un, alors j'en suis venue à penser que… "
Les yeux de Barry s'écarquillaient au fur et à mesure que son amie lui faisait l'apologie des homosexuels. Pas qu'il avait quelque chose contre, bien sûr que non, mais il savait pertinemment que les hommes n'étaient pas sa tasse de thé. Ou même de café. Il avait déjà suffisamment de problèmes avec lui-même et Joe comme pour devoir en gérer un troisième…
Mais le pire dans tout ceci, était qu'Iris semblait y croire dur comme fer. Le blond ne put s'empêcher de lâcher un petit rire désabusé.
"Iris, je suis content que tu t'inquiètes pour moi, mais je t'assure, je ne suis pas de ce bord-là. Il se passa la main dans ses cheveux, embarrassé. J'attends juste de trouver la bonne personne, comme tout le monde je suppose. "
La femme à la peau de marbre noir lui adressa un visage résigné et l'embrassa amicalement sur la joue. Et sans perdre de son enthousiasme, elle ajouta :
"Si tu le dis ! Bon aller, je ferai mieux d'interroger deux ou trois blouses blanches puisque tu es si occupé avec le Dr Wells. "
Sans qu'il ait eu le temps de l'arrêter, la jeune femme s'éclipsa derrière la foule. Barry, bien qu'encore choqué par sa déclaration tenta de calmer le bouillonnement d'émotions qui menaçait de corrompre son humeur. Il se sentait à la fois trahi et frustré et quelque part, même honteux. Comment avait-il pu laisser les choses dégénérer de cette façon ? Il allait vraiment devoir s'y mettre pour qu'Iris le prenne au sérieux.
Il soupira mais ne voulut point se laisser démoraliser. Au lieu de ça il reporta son attention sur la conférence. Une jeune femme, sûrement quelqu'un d'important dans ce projet, tenait désormais la place que le Dr Wells avait occupée plus tôt. Sans savoir pourquoi, Barry le chercha des yeux et le trouva debout, au coin de l'estrade, attendant sûrement de pouvoir regagner son labo et de mettre en marche l'accélérateur. Sans le pupitre pour le cacher, Harrison Wells pouvait être décrit comme bien formé et d'une assez grande allure. Ses cheveux bruns en bataille ne manquaient pas de lui offrir un côté charmeur, comme s'il venait tout juste de passer ses mains dedans.
Pour une raison inconnue de lui, le blondinet s'était mis à s'imaginer de quelle façon le Docteur pouvait bien se comporter en dehors de tout événement public. Il s'était mis à le dévisager sans retenue jusqu'à ce que par hasard, son regard le lui soit rendu. Des yeux d'un bleu incroyable lui rendaient l'appareil avec une intensité jamais vue et Barry ne put s'empêcher de rougir. Il avait l'impression de s'être fait lire son âme. Mais pourquoi diable rougissait-il donc juste en ayant croisé son regard, tel une jouvencelle ?! Il détourna rapidement son visage, non sans avoir vu la réaction amusée et malicieuse de l'autre homme.
Décidant qu'il n'y avait plus rien à voir et qu'il était déjà en possession de tous ce dont il avait besoin pour l'article d'Iris (bien avant la conférence d'ailleurs), il quitta la salle sans se retourner, mais senti avec désarroi et gêne qu'on l'observait avec insistance.
Ce dont il se souvint après cela ne pouvait être qualifié qu'avec le mot "peu ". Il ne se souvenait pas avoir retrouvé Iris et l'avoir raccompagné chez elle. Il ne se souvenait pas non plus être retourné à son labo par la suite ni même d'avoir tenté de fermé la fenêtre du plafond. Et encore moins qu'il s'était fait électrocuté par la foudre provenant d'un orage étrange, lui-même provoqué par l'explosion de l'accélérateur de particules de StarLabs.
De nos jours.
Une voix qui lui était désormais familière commença a résonner dans sa tête. Il fit tous les efforts du monde pour en distinguer les mots et phrases qu'elle exprimait. Elle semblait calme et empressée à la fois.
"M. Allen, il serait grand temps de vous réveiller. J'ai des projets pour vous et patient n'est plus vraiment l'adjectif apte à me décrire le mieux. "
La voix se stoppa et bientôt la Main se posa doucement sur les pommettes de Barry, les caressant lascivement.
"Je sais que vous m'entendez, alors, revenez parmi nous."
Et voilà, premier chapitre terminé. En espérant qu'il vous aura délecté et qu'il aura apaisé votre soif d'histoires, je vous dis à bientôt !
N'hésitez pas à laisser des commentaires, que je sache comment vous appréhendez cette fic :)
Mes excuses si j'ai oublié de corriger des fautes d'orthographe, ce n'est absolument pas volontaire… Je suis complètement ouverte à la critique, du moment que celle-ci est constructive. Je cherche vraiment à m'améliorer au niveau de l'écriture. Alors tout conseil est également le bienvenue !
See You !
EDIT 14/10/15 : Pour des raisons personnelles (formations etc...) j'ai été quelque peu retardé dans l'écriture du prochain chapitre. Cependant, je vais faire mon possible pour qu'il soit disponible le plus rapidement !
