Souvenirs et buses
A quelques lieux d'ici, en Angleterre, dans un petit quartier de Privet Drive, un jeune garçon était dans sa chambre, allongé sur son lit à rêvasser. Il pensait à tout ce qu'il lui était arriver jusqu'à maintenant et qu'il n'aurait jamais imaginé auparavant.
A quelques différences près, Harry Potter était un garçon tout à fait comme les autres. A l'âge d'un an, il perd tragiquement ses parents, il est donc confié à sa tante et son oncle qui se seraient certainement bien passer de l'héberger. Pendant son enfance, ces derniers lui avaient raconté que ses parents étaient décédés d'un accident de voiture et que la cicatrice qu'il avait sur le front venait de celui-ci. Pendant dix ans, Harry connut les pires années de sa vie. Il n'avait même pas une chambre à lui, il dormait dans un placard sous l'escalier tandis que son cousin en avait deux pour lui seule. Il récupérait toujours les vêtements trop grand de celui-ci alors qu'Harry ne faisait même pas la moitié de son poids. Malgré cela, Harry ne se plaignait jamais, il était sûr qu'une meilleure vie l'attendait quelque part, qu'il était destiner à autre chose. Et il en eut la confirmation le jour de ses onze ans. Ce fut le jour le plus heureux de sa vie, au moins jusqu'à cet instant. Il reçut ce jour là, la visite d'Hagrid, un demi-géant qui était le gardien de chasse à Poudlard, l'école de Sorcellerie. Celui-ci lui appris qui il était vraiment. Harry se souviendra toujours lorsqu'il l'entendit prononcé :
« Tu es un sorcier. »
Au début Harry avait eu du mal à y croire, mais trop de chose lui on fait changer d'avis. Hagrid lui avait raconté la vérité sur la mort de ses parents et la signification de cette fameuse cicatrice en forme d'éclair sur son front. Il appris par la même occasion, qu'il était célèbre dans le monde des sorciers parce qu'il avait survécu au plus grand mage noir de tous les temps, Lord Voldemort. C'est ce sorcier du côté obscur qui avait tué les parents d'Harry. Mais en voulant tuer Harry, le sort lancé est retourner vers l'envoyeur, grâce à une protection de sa mère, ce qui a réduit Voldemort à l'état de néant cette nuit là. Depuis Harry était surnommé le Survivant. Et pourtant, il ne se trouvait pas plus fort que les autres car lorsqu'il fit la rencontre de Ronald Weasley et Hermione Granger, ses deux meilleurs amis, dans le Poudlard Express, il avait du mal à croire qu'il arriverait un jour à apprendre tous ses sorts et enchantements. Mais ses deux amis étaient toujours là pour l'aider. Ron venait d'une famille de sorciers, mais cela n'empêchait pas qu'il avait des difficultés avec ses devoirs de cours. Quant à Hermione, elle venait d'une famille de moldu, mais elle était imbattable en cour. Elle avait réponse à tout et Ron et Harry lui demandaient souvent conseille, ce qu'elle appréciait beaucoup. A eux trois, ils avaient vécu plusieurs aventures et depuis sa première année à Poudlard il avait vaincu Voldemort dans le corps du professeur Quirrell, tuer un basilic et vaincu Tom Jédusor, le Voldemort du passé, sauver son parrain évadé de la prison d'Askaban, vu Voldemort faire son grand retour et à sa dernière année il avait vu son parrain mourir sous ses yeux. Harry s'était rendu au ministère en pensant que Sirius était en danger mais en fait, il était tombé dans une embuscade et Sirius était venu pour le sauver et c'était sacrifié. Par la suite, Harry découvrit une prophétie qui le concernait ainsi que Voldemort. Cette prophétie disait :
« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche…
il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois…
et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore…
et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit…
Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois… »
Harry n'avait plus le choix, soit il mourrait, soit il devenait un meurtrier. Quelqu'un avait choisi son avenir avant qu'il vienne au monde et il n'avait pas eu son mot à dire.
Harry ruminait toujours dans son coin lorsqu'il entendit quelques coups à la fenêtre. Il s'approcha et vit cinq hiboux derrière la vitre. Harry se leva et ouvrit la porte fenêtre. Les cinq hiboux s'engouffrèrent dans la chambre de Harry, déposèrent leurs lettres sur le lit d'Harry et repartirent par le même endroit qu'ils étaient venus. Harry alla ouvrir la porte de sa chambre pour regarder si le vacarme des hiboux n'avait réveillé personnes. Il avait hérité de cette chambre après que son oncle et sa tante aient pris connaissance de la première lettre d'admission d'Harry à l'école Poudlard. Sa tante et son oncle avaient fait débarrasser les affaires de Dudley pour permettre à Harry de s'y installer par peur de voir débarquer chez eux une bande de sorciers. La famille Dursley détestait tous ce qui se rapprochait de près ou de loin au monde de la magie. Pétunia Dursley était la sœur de Lily Potter, la mère d'Harry. Lily venait d'une famille de moldu, tandis que James Potter, descendait d'une lignée de sorcier au sang pur. Beaucoup de personne disait à Harry qu'il était le portrait de son père sauf les yeux qui étaient ceux de sa mère. Malheureusement, Harry n'avait jamais pu le vérifier réellement sauf sur des photos. Il avait pu faire la connaissance de Remus Lupin, qui par la même occasion était un loup garou, et qui était un des meilleurs amis de son père. James, Sirius, Remus et Peter formaient le groupe des Maraudeurs au temps de leur scolarité à Poudlard. Ils avaient fait les quatre cent coups à eux quatre. Ils avaient même inventé une carte de Poudlard avec plusieurs passages secret qui avaient beaucoup aidés Harry et ses amis lors de leurs expéditions. Peter Pettigrow… Harry avait envie de vomir à chaque fois qu'il entendait ce nom. Peter faisait parti du groupe d'amis de James et il avait même été le gardien du secret des Potter. Mais il avait été s'empresser de tout révéler à Voldemort, ce qui avait permis à ce dernier de tuer James et Lily. Depuis Peter était retourner auprès de Voldemort et Harry s'attendait toujours à un mauvais coup de leur part.
Harry s'approcha du lit et pris les lettres qui étaient posées dessus. Il prit la première de la pile et l'ouvrit, il reconnut l'écriture de Ron.
Salut Harry,
Comment tu vas ? Ici ça va, nous sommes restés au quartier général parce que Dumbledore pense qu'il est dangereux de retourner au terrier maintenant. Il nous a dit aussi que tu nous rejoindrais au mois d'août, c'est génial. Hermione viendra aussi. J'espère que tu t'amuses malgré ta famille moldu. Je te vois bientôt.
Ron
Ps : Joyeux anniversaire.
Salut Harry,
Je te souhaite un Joyeux anniversaire et espère que tu vas pour le mieux. J'ai hâte de te voir.
GinnyGinny ? Elle ne lui avait jamais écrit auparavant. Qu'est ce qu'Harry pouvait en penser ? Bon c'est vrai, elle n'avait pas écrit un grand texte mais Harry était comme même heureux d'avoir un petit message de sa part. Et puis elle l'avait beaucoup aidé au ministère pour combattre tous ses mangemorts et il lui était vraiment reconnaissant. Elle avait beaucoup changé depuis sa première année à Poudlard où Harry avait été lui sauver la vie en tuant Tom Jédusor. Ginny avait gagné en maturité et était devenue une sorcière très douée. Harry avait toujours vu Ginny comme la petite sœur de Ron, mais ils avaient grandi tous les deux et il avait très envie de la revoir. Ginny avait eu un faible pour Harry et il ne s'en plaignait pas mais maintenant elle avait rencontré quelqu'un et il n'y avait plus d'espoir pour lui.
« Mais pourquoi je pense à ça, moi ? Ginny n'est qu'une amie et je ne ressens rien pour elle. »
Puis Harry passa à la seconde lettre. C'était Hermione.
Coucou Harry,
Tout d'abord, je te souhaite un joyeux anniversaire. Je voulais aussi te dire que je vais vous rejoindre Ron et toi au quartier général. Si tu as eu quelques soucies avec tes devoirs, je pourrais te donner un coup de main. J'espère que tu vas bien et que tu ne fais pas trop de cauchemars. Je te laisse avec un gros bisous.
HermioneHermione, toujours égale à elle même. Elle s'inquiétait sûrement pour Harry, après la mort de Sirius. Pendant l'année dernière, elle avait beaucoup aidé Harry. C'était elle qui avait mis en place l'AD, ce qui a permis à pas mal de monde de faire des progrès et certains sauver la vie. De plus, maintenant, elle arrivait même à prononcer le nom de Voldemort sans trembler, ce qui lui permettait toujours de rire lorsque Ron entendait ce nom. Des fois, elle l'utilisait même dans ses phrases inutilement pour l'embêter.
Harry sortit de ses rêveries et revint à la troisième lettre. Il l'ouvrit et découvrit que c'était Remus. Harry était toujours content de recevoir une lettre de sa part, ce qui était assez souvent depuis que Remus, fol œil, Tonks et Mr Weasley avaient menacé son oncle en juin dernier.
Cher Harry,
Je te souhaite un joyeux anniversaire. Maintenant que tu as seize ans, il est temps que je te donne ce que ton père avait laissé pour toi. C'est un livre où tu trouveras plusieurs petites choses qui te seront très utile, j'imagine. Moi même, je m'en suis servi plusieurs fois, mais maintenant, je le connais par cœur et il te revient de droit. Je n'ai pas pu te l'envoyer, par sécurité, mais dès que tu arriveras, je te le donnerais. Seulement, prends en soin.
RemusMais que se pouvait être ce livre que Remus allait lui donner. Apparemment, il avait appartenu à son père. Harry avait déjà obtenu la cape d'invisibilité de son père ainsi que la carte des maraudeurs. Il avait été heureux de savoir que ses objets avaient appartenu à son père, mais depuis qu'il avait vu le souvenir de Rogue, il cherchait qui était réellement son père. Tout le monde disait que c'était quelqu'un de bien, mais en fait, il se rendait compte qu'on ne lui avait pas vraiment parlé de lui, de son comportement de tous les jours. Harry savait que son père avait fait quelques petits coups dans l'école, mais les jumeaux Weasley en avaient fait pas mal non plus et ce n'est pas pour cela qu'ils étaient forcement mauvais. Mais dans la pensine, Harry avait vu son professeur de potions se faire ridiculiser devant plusieurs personnes et Harry avait déjà vécu ça dans son enfance et il savait que c'était loin d'être drôle. Il avait même eu de la pitié pour son professeur. Il n'aurait jamais imaginé que son père ou son parrain puissent faire une telle chose. Remus et Sirius lui avaient dis que son père avait fait des choses stupides à ses quinze ans et Harry n'en doutait pas, lui aussi en avait fait et il en ferait encore. Il aurait aimé pouvoir connaître ses parents, mais il avait du monde autour de lui et il s'était fait une famille avec les weasley. Il n'était plus tout seul.
La quatrième lettre venait d'Hagrid.
Bonsoir Harry,
Je te souhaite un joyeux anniversaire. Tu deviens un homme maintenant. J'espère que tu me rendras visite lorsque que tu arriveras à Poudlard. Graup va beaucoup mieux, il s'habitus à la vie dans la forêt interdite. Dumbledore a découvert que plusieurs arbres avaient été arrachés et j'ai été obligé de lui dire la vérité. Mais il a dit que je pouvais garder Graup si j'arrivais à garder les arbres intacts. Un grand homme Dumbledore.
HagridDumbledore… C'est vrai, c'était le sorcier le plus puissant qu'Harry ai jamais connu et il lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises. Mais en juin, Harry s'était emporter contre lui, à cause de cette prophétie. Dumbledore ne lui avait rien dis, croyant le protéger et avait gardé ce secret pendant si longtemps. Harry aurait dû savoir. Mais peut être qu'il avait eu raison après tout. Lorsqu'Harry est arrivé à Poudlard, il n'avait que onze ans, comment aurait il réagit face à cette nouvelle ? Dumbledore ne voulait lui mettre ce poids sur ses épaules dès maintenant, il voulait laisser Harry profiter de cette liberté. Maintenant qu'Harry savait, il ne pouvait plus fuir, Voldemort était de retour et tout le monde comptaient sur lui pour le vaincre à nouveau. Mais Harry savait qu'il n'avait pas ce pouvoir. Voldemort avait acquit des dons exceptionnels pendant plusieurs années, alors comment un gamin de seize ans pouvait-il le défier ? C'était impossible ! Mais Harry ne voulait plus penser à ça, il décida donc d'ouvrir la cinquième et dernière lettre. Elle était cacheter du seau de l'école, cela devait être les résultats de ses buses. Il hésita avant de l'ouvrir. Son avenir d'auror se trouvait dans cette enveloppe. Puis il l'ouvrit. L'enveloppe contenait trois parchemins, une lettre lui indiquant le départ, le premier septembre à midi précis, la seconde ses fournitures scolaires et la troisième…
Les voici, les résultats :
Métamorphose : optimal
Astronomie : effort exceptionnel
Sortilèges : effort exceptionnel
Botanique : effort exceptionnel
Défense contre les forces du mal : optimal
Potions : optimal
Soins aux créatures magiques : optimal
Histoire de la magie : acceptable
Voici vos résultats, Mr Potter, vous avez obtenu sept buses sur huit.
Toutes mes félicitations.
Minerva McGonagall,
Directrice-adjointeHarry n'en revenait pas. Il avait obtenu sept buses et surtout optimal en potion. Rogue devait être vert de colère. Malheureusement, Harry devrait faire encore deux années avec lui, mais si c'était le prix à payer pour pouvoir devenir auror, alors il le ferait. Harry se demandait comment s'en était sortit Ron, Hermione, elle, devait sûrement avoir tous ses buses si lui en avait eu sept. Harry regarda son réveil et fut surpris de voir qu'il était trois heures et quart du matin, il décida donc de se coucher pour être en forme demain, car il partirait de chez les Dursley pour aller retrouver ses amis dans la demeure des Black.
