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You can call me Baby

Ecriture : Août 2017

3 parties

Saison 9 de Supernatural

Notes

• Fanfiction s'inspirant d'un montage photo d'internet où Human!Baby se révèle être un homme (et Ian Somerhalder, by the way ︎) Je ne connais pas son créateur comme elle/il n'a pas laissé sa trace dessus mais crédit à cette personne ! (je ne peux pas poster de liens ici, donc je ne peux pas vous mettre le montage malheureusement!) J'ai repris ses dialogues que j'ai traduis, qui m'ont servi de base de départ pour en faire quelque chose de plus long et développé. N'oubliez pas d'imaginer Ian à chaque fois que Baby aura son sourire de grand charmeur, ainsi que sa puppy face, et vous aurez le concept ahah ︎

• C'est de base un One-Shot, finalement coupé en 3 parties comme il a été un peu plus long que prévu. La fanfiction est terminée, et je publierai la suite avec une semaine d'écart à chaque fois :)

• Attendez vous à lire de la tension Dean/Human!Baby qui sera dans l'air, je préviens. Mais ne vous inquiétez pas, le Destiel vient à qui sait l'attendre… ;)

• Contrairement à cette période dans le show, Castiel peut voler.

• Pour finir avant de vous laisser, un petit remerciement à ma BagDean pour les quelques détails qu'il me manquait !

Voilà un peu tout ! N'hésitez pas à laisser des commentaires dans chaque partie, ça fait plaisir et ça donne envie de vous écrire encore plus de Destiel :D Après avoir passé du temps sur l'écriture c'est toujours gratifiant de voir des retours :)

Bonne lecture !

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Partie 1 - The one where Dean freaks out (obviously)

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« Moi, je dirais que vous avez juste besoin d'un petit coup de pouce. »

Castiel, assis lui aussi au comptoir du bar, fut intrigué par les paroles soudaines de son interlocuteur, bien loin de la conversation qu'ils venaient d'avoir sur leur marche à suivre dans la guerre des anges qui se déroulait actuellement sur terre.

« Qu'est-ce que tu veux dire par là, Gabriel ? »

Celui-ci lui fit de grands yeux.

« Je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça en public ! Tu ne voudrais pas que les emplumés qui nous servent de famille apprennent que j'ai commencé mon énième et propre protection de témoin à ma dernière prétendue mort, quand même ? »

L'autre ange fronça les sourcils.

« Si tu ne veux pas qu'on te reconnaisse, pourquoi as-tu gardé ce vaisseau ? »

« Tu connais la chanson. Attachement personnel, yadi yadi yada... T'en connais un rayon là-dessus, hein ? » fit-il remarquer en passant son regard sur son trench-coat tout en remontant sur ses cheveux bruns, se souvenant parfaitement de son précédent vaisseau féminin.

« Je ne vois pas de quoi tu veux parler, » prétendit Castiel sans lui jeter un coup d'œil, trop fier pour montrer qu'il avait lui aussi des préférences, par ailleurs peu subtiles.

« C'est ça, » abandonna Gabriel en roulant des yeux tout en faisant signe à la serveuse de re-remplir son verre. « Bon, revenons à notre sérieux problème. Toi et l'autre abruti d'Ô grand chasseur. »

« Dean ? » comprit Castiel en tournant la tête vers lui.

« Bingo. Ca fait trop longtemps que ça traîne cette histoire. Je pars quelques années faire bronzer mes ailes au soleil et en revenant on en est toujours au stade zéro. »

« Je ne vois pas de quoi t... »

« Je sais, je sais ! » lâcha l'archange en levant sa main pour le faire taire. « Ne vas pas me dire que tu as sacrifié et enduré autant pour lui uniquement par bonté d'âme ? »

« Sa cause est juste et sincère, » se défendit-il une nouvelle fois.

« Mais tu retrouves toutes ces qualités et bien plus en lui, n'est-ce pas ? » insista Gabriel avec un visage satisfait devant l'évidence qu'il venait de soulever.

Castiel resta silencieux un instant, faisant passer ses doigts sur le verre intouché qu'on lui avait servi.

« Mes sentiments personnels n'ont pas à interférer avec lui, » finit-il par avouer.

« C'est justement ça votre problème à vous deux. Vous avez tellement peur de ce que l'autre va penser que vous vous contentez de vous morfondre sur vous même. »

« Ce n'est pas le cas de Dean. »

« Non, lui c'est encore pire, il n'assume même pas de broyer du noir à cause de ça. Il n'a encore rien compris avec tout ses refoulements et ses remises à plus tard. »

« Qu'est-ce que tu en sais ? » argumenta l'ange.

« Je suis un fin psychologue, » rétorqua Gabriel avec un sourire mesquin et typique de sa part. « Mais ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de ça. »

« Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » l'interrogea le brun, sur ses gardes.

« Tu vas voir, frérot. Juste un petit tour du bon vieux Trickster... »

C'est sur ses paroles qu'il s'enfila son verre d'une traite avant de disparaître dans un battement d'ailes, ne laissant pas à Castiel le temps de répondre.

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« Où est l'Impala ? » interrogea Dean en survolant la rue du regard.

« Je l'avais garé ici ! » affirma Sam en commençant à paniquer.

Il regarda tant bien que mal partout où il pouvait. Il ne voulait pas que son frère refasse une crise de panique comme à chaque fois qu'ils mettaient du temps à retrouver cette voiture…

« C'est exact, » leur répondit une voix dans le silence de la nuit.

La chasse avait été longue ce soir. Ils avaient presque laissé leur peau contre ce rougarou, et l'aîné n'avait plus la patience de ce matin.

« Comment ça ? Qu'est-ce que tu as fait à ma voiture !? » fulmina Dean en s'approchant de l'homme en question.

Ce dernier était un peu plus petit que lui. Il avait des cheveux bruns aussi foncés qu'ils puissent être, des yeux bleus qui se discernaient distinctement malgré la faible lueur des réverbères, et un visage aux traits fins et doux, que Dean s'imagina attirer de nombreuses filles. Il portait une veste en cuir qui sculptait parfaitement sa silhouette. Malgré son humeur massacrante, le Winchester fut surpris de constater qu'à l'instant où son regard s'était posé sur cet inconnu, quelque chose en lui s'était relâché. Il se sentait plus détendu et apaisé. Comme s'il était avec quelqu'un de familier. Quelqu'un de confiance. Il ne comprenait pas d'où lui venait cette étrange sensation.

« Je n'ai absolument rien fait ! » lui répondit le nouveau venu d'un air offensé. « Je ne ferai que me faire du mal à moi-même ! »

Les deux frères se jetèrent un regard d'incompréhension totale.

« Tu es qui, putain ? » lâcha Dean, dépassé par la situation.

Le jeune homme lui répondit sans attendre, un sourire charmeur apparaissant sur ces lèvres :

« Tu peux m'appeler Baby. »

Quelque chose sembla frapper Dean jusqu'au fond de lui-même. Ce type mentait… Non ?

« Tu te fous de ma gueule, c'est ça ? »

Le brun se rapprocha de lui, entrant dans son espace personnel en laissant moins d'un mètre entre eux. Le chasseur frôla de ses doigts son couteau dans sa poche arrière, préparé à toute éventualité.

« Allons, Dean. Cherche au fond de toi même. Tu sais très bien que je ne mens pas. »

Il n'avait pas lâché son petit sourire qui commençait à agacer le chasseur. Mais ce dernier ne pouvait le nier. Il y avait quelque chose qui se dégageait de lui. Il ne savait pas si Sam le sentait aussi, mais c'était là.

« C'est vrai ? » demanda le cadet, cherchant confirmation et lui donnant ainsi réponse à sa question muette.

Dean ne voulait pas donner raison à l'homme qui se tenait en face de lui et son air si sûr de lui. Mais il fut contraint d'accepter les faits.

« Je… Je ne sais pas. Peut-être. Il y a… »

« …Quelque chose ? » proposa le brun en levant un sourcil.

« Tais toi, » maugréa t-il à travers sa nervosité grandissante, sa méfiance naturelle se mêlant aux sensations troublantes qu'il ressentait. « Si tu nous dis la vérité, comment un truc pareil a bien pu arriver ? »

Le jeune homme les regarda tour à tour, sentant qu'on attendait de lui une réponse.

« Ne me demandez pas à moi, j'étais tranquillement en train de vous attendre ! »

« Je m'enverrai plus jamais en l'air dans cette bagnole… » affirma le Winchester en passant sa main sur son visage.

« Moi non plus, » acquiesça Sam, ce qui lui valut un air de dégoût de son frère.

« C'est moi qui perd au change… » suggéra le nouveau venu avec un sourire en coin.

L'aîné fut heureux qu'il fasse si sombre, cachant les rapides couleurs qu'il venait de prendre.

« Et au fait Dean… » se souvint Sam, parlant un peu plus bas. « On est à 700 km du bunker… Comment on va rentrer ? »

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Dean maugréa quelques paroles indescriptibles en s'asseyant au comptoir du bar, suivi de peu par « Baby » qui en fit de même.

« Je ne pense pas que Sam mettra longtemps à trouver une autre voiture, » tenta de le rassurer celui-ci. « Sauf si tu préfères qu'on aille prendre l'avion. »

Le chasseur tourna la tête vers lui, s'apprêtant à lui demander s'il était fou de vouloir aller dans un engin pareil. Mais un sourire sarcastique s'était déjà formé sur le visage du brun.

« Tu sais pour ma peur des avions ? » sembla comprendre Dean, surpris.

« Tu l'as déjà mentionné un certain nombre de fois en me conduisant, » lui expliqua Baby en dévisageant le scotch qu'on venait de lui verser d'un air empli de curiosité. « Merci de me choisir à ces choses, d'ailleurs. On ne devrait pas faire voler quelque chose d'aussi gros, sans oublier que rien ne vaut un bon road-trip à travers le pays. »

« Je ne peux pas te contredire sur ce point là, » acquiesça Dean se resservant déjà, un air concerné sur le visage.

Le jeune homme l'observa, et n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour enchaîner.

« Tu es en train de décider si je suis assez monstrueux pour me tuer, n'est-ce pas ? »

Dean fronça les sourcils.

« Tu lis dans mes pensées, ou quelque chose du genre ? Depuis tout à l'heure tu dis tout ce que je pense ou veux entendre. »

« On a passé trop d'années ensemble pour ne pas que je te connaisse sur le bout des doigts, » lui rappela Baby.

Le chasseur avala son verre, un peu gêné. Il ne dit rien pendant un instant, jusqu'à ce qu'une pensée se faufila dans son esprit.

« Okay, donc ma voiture est humaine maintenant. Génial. Mais pourquoi tu es un homme, Baby a toujours été une fille ? »

Le concerné eut un léger rire.

« Tu n'as pas à me mentir, Dean. »

« Je ne te mens pas. J'ai toujours pensé à toi en me disant que tu en étais une. »

« J'ai été crée à partir de ton imagination. Tout ce que je suis, c'est ce que tu voulais que je sois. »

Il bu enfin le verre qu'il avait devant lui d'un air indifférent, ne remarquant pas les yeux de Dean qui s'agrandissaient.

« A ce que je vois tu sembles avoir un truc pour les hommes aux cheveux bruns foncés et aux yeux bleus. »

Le Winchester eut un air trop horrifié pour répondre tout de suite.

« Qu'est-ce que tu insinues par là ? » lâcha t-il sous le choc.

Mais au moment où les yeux bleus qu'il reconnut enfin se tournèrent vers lui sans un mot, ce qui eut pour lui l'effet d'une décharge électrique, il entendit la voix de Sam interrompre cette scène avant que Dean ne fasse un malaise.

« On peut y aller ! Ca ne va pas te faire bizarre d'entrer dans un de tes… congénères ? » l'interrogea le jeune frère en réfléchissant.

« Ca ira, j'ai Dean pour me soutenir, » répondit-il vers l'aîné avec un sourire en coin, le chasseur toujours tétanisé sur place.


« Une menace ? »

« On ne sait pas d'où il vient et tu l'invites chez nous ! » insista Dean peu à l'aise.

Sam était occupé à installer des draps propres dans une des nombreuses chambres du bunker, tandis que son frère lui faisait la liste d'arguments contre la présence de la personnification de sa voiture sous leur toit.

« Je viens tout juste de lui apprendre à se brosser les dents, je ne pense pas qu'il puisse être si dangereux que cela. Et puis j'aurais pensé que tu serais le premier heureux avec l'impala devenue une personne, vu comment tu passes tes journées à l'astiquer, » lui fit-il remarquer avec un sourire plein de sarcasmes.

« Oui, si c'était une femme, Sammy ! Pas un homme ! »

« Ca reste un homme auquel tu touches le capot depuis que tu sais tenir un pot de lustre, » rajouta le cadet dans un rire, ce qui lui valut l'oreiller qu'il venait de préparer en pleine tête. « Dans tout les cas il faut lui faire passer les tests avant de se coucher. Et même avec ça, on le surveillera. On étudiera les autres questions demain. N'oublie pas de tout ranger après t'être assuré qu'il soit clean. »

« Parce que c'est à moi de le faire ? »

« J'ai fait son lit, à toi de t'occuper de la suite ! »

« Et si ça se révèle être un démon qui veut ma peau ? »

« Tes cris me réveilleront, » ricana Sam en quittant la pièce, accompagné d'un typique 'bitch' de la part de son aîné.

« Jerk ! » entendit ce dernier raisonner avant que les bruits de pas ne s'éloignent.

Dean se retrouva enfin seul un court instant. Il soupira, passant un instant sa main sur son visage. Cette situation le prenait décidément de court. Sa voiture maintenant dotée de deux jambes et un coeur qui bat était déjà dur à encaisser. Mais ces paroles et ces yeux bleus dont il ne pouvait indéniablement pas dire ne pas reconnaître… Il aurait bien besoin d'un autre verre en cet instant.

« B… »

Non, il n'allait quand même pas appeler cet homme bébé ? Mais comment faire appel à lui, alors ? Par chance, ce fut le moment qu'il choisit pour arriver. Celui-ci avait abandonné sa veste mais portait toujours un t-shirt noir serré et des jeans qui l'étaient tout autant.

« Sam t'as laissé des affaires pour cette nuit et demain, » lui indiqua Dean en lui montrant le petit tas de vêtements posé sur le bout du lit. « Mais avant ça il faut que je vérifie que tu ne sois pas allergique au fer ou à l'eau bénite. »

« Avec tout ce qu'il y avait dans mon coffre je ne pense pas que cela sera un problème. »

« D'ailleurs, où est-ce que sont passés tout ce que… Non, tu sais quoi, je préfère ne pas savoir. »

Baby fut pris d'un fou rire tandis qu'ils empruntaient le couloir en direction de la bibliothèque. Ils ne mirent pas longtemps à faire tout les tests. Le brun les passa un à un avec brio, sans broncher un instant sur sa chaise. Dean fut contraint d'avouer qu'il n'y avait aucune raison de le virer ce soir. Il était en train de lui appliquer un bandage sur la plaie qu'il venait de lui infliger comme dernière vérification lorsque l'histoire de son nom lui revint.

« Au fait, il va falloir que tu me donnes un prénom par lequel t'appeler. Je ne vais pas dire « Baby » à chaque fois que je veux m'adresser à toi. »

« Quel est le problème avec Baby ? C'est toi qui m'as appelé comme ça je te rappelle ! » s'indigna t-il avec une moue révoltée.

« Trouve autre chose, c'est tout. C'est trop… »

« …Affectif ? »

« Tu veux bien arrêter de finir mes phrases ? »

Au moment où le chasseur retirait son bras, le jeune homme le lui rattrapa. Dean lui jeta un regard interrogatif, sans comprendre. Baby se leva de sa chaise, sans pour autant le lâcher ou remettre de l'espace entre eux.

« Qu'est-ce que tu fais !? » paniqua le Winchester.

« Je ne suis pas là pour te mentir comme tu te mens à toi-même, Dean. Je partira lorsque tu n'auras plus besoin de moi. Mais je vois que ce n'est pas maintenant que ça va arriver… »

« Comment ça !? » s'étrangla Dean en tentant de se dégager de sa poigne, le brun continuant de se rapprocher.

« Dean, regarde moi. C'est tout ce que je te demande. »

Le chasseur croisa enfin son regard. Ces yeux bleus océans l'enveloppèrent aussitôt. Est-ce que cet homme avait une sorte d'influence psychique sur lui ? Ce faisait-il manipuler ? Mais une petite voix au fond de lui, refoulée depuis de nombreuses années, aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, tentait de lui dire que la raison en était toute autre.

Pendant un instant, il eut l'impression que ce n'était pas l'homme qu'il venait de rencontrer hier qu'il avait en face de lui. Mais quelqu'un qui l'apaisait. Quelqu'un avec qui il se sentait rassuré. Quelqu'un avec qui il sentait vouloir aller en avant. Quelqu'un dont la tension était similaire à celle de…

« Bonjour, Dean. »

Ce dernier resta de marbre tandis que le nouveau venu découvrit face à lui cette scène à laquelle il ne s'attendait pas. Un inconnu tenait le bras nu de son protégé, et se tenait à une distance de lui que l'ange n'avait jamais eut le droit d'approcher de nouveau, faute « d'espace personnel ». Il n'était pas des plus doués dans les contacts humains, il le savait, mais l'observation et ce qu'il avait appris par les Winchester à travers les années semblèrent lui indiquer que ce genre de rapprochement précédait un contact humain. Les yeux de Castiel passèrent de l'un à l'autre, et Dean cru lire dans son regard ce qu'il semblait avoir interprété de la situation.

« Je vais vous laisser si vous êtes occupés, » constata l'ange d'une voix neutre et ferme.

Dean fut soudain paniqué à l'idée que l'on imagine vouloir embrasser un homme. Baby avait juste joué avec ses pensées et son affection pour l'impala, rien de plus.

« Cas, c'est pas ce que tu… »

« Je reviendrai te voir avec Sam demain. »

« Mais… »

« A demain, Dean. »

Castiel n'attendit pas un instant de plus pour partir. Dean se retrouva à fixer le vide, ne comprenant pas son envie si soudaine de partir.

« Mais pourquoi… »

Le Winchester fit repasser son regard sur Baby.

« Toi ! »

« Quoi, moi ? » l'interrogea t-il avec son petit sourire qui n'attendit pas un instant pour revenir, exaspérant encore plus le blond.

« Arrête d'embrouiller tout le monde avec toutes tes conneries ! »

« Quelles conneries ? »

« Tu sais très bien de quoi je parle ! Prends la chambre qu'on a généreusement accepté de te prêter et fous moi la paix ! »

Le brun sembla comprendre qu'il avait été trop loin. Son visage ne tarda pas à afficher un air désolé.

« Dean… »

« Lâche moi ! »

Le chasseur s'engagea dans le couloir sans même jeter un regard derrière lui, à bout de nerfs devant toutes ces émotions contradictoires qu'il tentait de contenir.