Bonjour/bonsoir ! Je me présente : Nataku Makuraka, yoroshiku minna !

Voici donc un court premier OS écrit dans le cadre de la Nuit du FoF (lien sur mon profil), sur le thème « Photo », à faire en une heure. J'avoue avoir un peu tâtonné, donc ne vous étonnez pas de trouver ça un peu bizarre, et puis c'est le premier de la soirée donc… m'enfin.

Edit : Ceci est un recueil d'OS écrits lors de la nuit du FoF du 8 Janvier 2016, que j'ai décidé de consacrer au fandom KnB. Une autre fournée arrivera certainement, dans le cadre de la Nuit ou pas.

Disclaimer : Kuroko no Basket appartient à Fujimaki-sama.


La Photo Maudite

Aomine était tombé sur une photo, une fois. Ce fut étonnant de voir à quel point cela l'avait marqué.

C'était certainement une photo qui n'avait pas lieu d'être, que son propriétaire aurait voulu brûler, s'il était (re)tombé dessus, mais elle avait fini entre ses mains; il n'avait même plus envie de se rappeler comment, d'ailleurs. Depuis ce jour où il l'avait vu, il avait bien fait de son mieux pour l'effacer de sa mémoire, mais il dût s'avouer vaincu.

Il avait pourtant espéré avoir réussi, une fois, en se plongeant dans un magazine sur Mai-chan particulièrement alléchant, mais cette photo s'interposant au visage de l'idole tout en laissant le reste du corps bien formé et féminin l'avait certainement assez traumatisé pour un long moment; les magazines porno, ce n'était plus pour lui avant de se sortir cette image du crâne.

Mais il n'était certainement pas au bout de ses peines, car au bout d'une à deux semaines, en plus de le hanter, la maudite image avait commencé à s'imposer devant ses yeux, se mêlant pour remplacer les visages qu'il côtoyait, de Sakurai à Satsuki, en passant par Imayoshi et...Wakamatsu, quand à ses parents, il préférait encore nier leur existence plutôt que cela ne lui arrive avec eux aussi.

Sans qu'il ne puisse rien y faire, elle avait donc commence à lui pourrir la vie, et pas à moitié, il fallait bien le dire. Il en était venu à envisage d'aller consulter, sait-on jamais, mais l'idée qu'un hurluberlu puisse prétendre comprendre parfaitement ce qu'il ressentait et se lance dans un charabia d'explications incompréhensible le rebuta assez pour immédiatement écarter l'idée. Le seul qui pouvait le comprendre, c'était lui-même.

Au bout de trois semaines, il n'en pouvait plus, ses nerfs avaient fini par lâcher, et il décida donc de régler ça à sa façon, c'est-à-dire : en allant voir le principal concerné et lui cracher ses quatre vérités à la figure, quand bien même ce dernier ne saurait pas de quoi il parle et ne serait même pas le véritable fautif dans toute cette histoire. La vraie fautive avait été sa curiosité, et éventuellement celui qui avait prit cette photo tout droit sortie de l'Enfer. Les gens avaient peur de ? Lui il redoutait cette image comme Satan lui-même, voir plus.

Le soir venu, il décida donc d'aller rendre une visite à celui qui figurait sur la photo, dans son lycée, et qui devait certainement être dans le gymnase à s'entrainer comme dans chaque club, après les cours. Il pénétra le lieu sans plus de cérémonie et, faisant fi de la surprise de l'équipe sur place, se dirigea vers la seule personne qui l'intéressait, la prenant par le bras et l'entrainant à sa suite dans les vestiaires. Il se força comme il put à ne pas se rappeler cette fichue image, alors même que celui qui y figurait se trouvait juste derrière lui, et que son poignet logeait dans sa main, serré peut-être un peu trop fort.

« Qu'est-ce que… ? » D'abords très surpris par l'arrivée inopinée du basané, puis perplexe en voyant son expression, le trainé était à présent relativement en colère contre l'As de Touou, qui ne voulait piper mot pour daigner lui expliquer ce qui se passait.

« Oï Aomine, tu vas m'expliquer oui ?! » Une fois arrivé là où il souhaitait, soit un endroit assez discret et loin du parquet pour que personne ne les entende, le nommé se retourna vers le coupable des tortures qu'il subissait depuis des jours et des semaines…Du moins selon lui.

« …Enfoiré. »

C'était la première chose qu'il prononça, cherchant encore une façon d'expliquer ce qui lui arrivait, que pouvait-il bien dire ? « Je suis tombé sur une tof de toi qui me hante et qui va me rendre dingue, aide-moi ! » ou bien « Enfoiré d'enculé de ta mère ! Tu sais qu'à cause de toi j'ai du mal à dormir depuis je sais pas combien de temps ? T'as intérêt à me rembourser ! ». Il manqua de faire la moue, dans les deux cas il n'aurait certainement pas gain de cause, et repartirait bredouille, ou au mieux avec une jolie marque rouge et bien douloureuse dans un endroit particulièrement sensible de son anatomie. Il devait l'avouer, il avait été un peu con de venir ici comme ça, sur un coup de tête. Mais il était Aomine Daiki, alors hors de question de se défiler et de passer pour un débile de première.

Seulement, alors qu'il allait enfin parler, son vis-à-vis sembla perdre patience et le devança.

« Non mais tu vas parler oui ou merde ?! Aho ! » Et un coup sur la tête. Bordel, s'il se faisait déjà frapper alors qu'il ne disait rien, il ne donnait pas cher de sa peau s'il faisait une bourde en parlant.

« Hé ! Me frappe pas comme ça ! Et puis d'abord c'est de ta faute si je suis là, si tu crois que ça me fais plaisir ! » L'autre le fixa alors avec un regard étonné ; il était lancé, autant continuer. « Ca fait presque un mois que j'arrive plus à dormir, que je peux pas regarder les gens que je connais en face, j'arrive même plus à mater mes magazines Mai-chan ! Et tout ça à cause de…A cause de… » Ah non, pas de blocage alors qu'il allait enfin sortir le truc qu'il voulait dire depuis le début de sa tirade ! Le regard de l'autre signifiait clairement un « mais en quoi ça me regarde ? » auquel il répondit, à défaut de parole, en sortant quelque chose de la poche de sa veste.

Oui, il l'avait toujours et oui, il l'avait sur lui à ce moment-là. Il avait envisagé qu'il ne pourrait peut-être pas tout expliquer correctement, alors il l'avait embarqué, la sortant de la boîte enfouie au fin fond de son armoire pour (il l'espérait) ne plus jamais la revoir, maintenant il espérait que l'autre la prenne avec lui et que lui, de son côté, pourrait enfin tourner la page et reprendre une vie normale.

Lorsque l'autre vit la photo, il n'eut pas le temps de dire une syllabe que son visage s'enflamma, littéralement. En même temps il y avait bien de quoi : une image où il posait, plus ou moins, dans une position et surtout dans une tenue des plus gênantes, il ne pensait pas qu'une telle abomination existait, mais le pire c'était bien qu'elle eu séjourné chez le grand basané. Sentant la rage mêlé à une gêne sans borne monter en flèche en lui, il s'empara du bout de papier et babilla des mots incompréhensibles tout en assénant au plus jeune de grands coups, puis s'en alla rapidement sans demander son reste, visiblement prêt à assassiner quelqu'un, ce qu'Aomine ne doutait pas qu'il ferait.

M'en tout cas, Daiki se le jurait, plus jamais il ne fouillerait dans les affaires de Kise, même pour savoir s'il a des magazines/images coquines parce qu'il ne retrouvait plus les siennes, maintenant qu'il savait qu'il risquait de mettre la main sur une photo de Kasamatsu déguisé en pompom girl de l'équipe Kaijou.


Fini !

Je tenais juste à préciser que c'est la 69ème nuit, et qu'en bonne perverse bah…J'ai failli, mais j'ai évité de peu ! (Je pense que les plus tordus auront comprit, hum hum uwu). Laissez des reviews, ça coûte rien mais ça fait du bien !

Nataku Makuraka, Hérissonne RedBullisée de Service.