Douce torture
Hello hello, cela fait longtemps que je n'avais rien poster. J'avais perdu toutes inspirations je pense. J'espère que ce que vous allez lire vous plaira. N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez.
Alors les personnages sont un peu (beaucoup) OC, ils ne m'appartiennent pas, donc c'est loin d'être parfait.
Aussi, excusez moi les fautes, je me suis relus plusieurs fois mais ça n'aide pas énormément.
Bonne lecture !
Depuis quelques jours, Hannibal sentait et sont expérience lui échapper. Will semblait plus calme, un air serein peignait maintenant ses traits. Il n'avait même pas réussi à lui faire dire ce qui avait causer cette état de bien être chez son patient. Hannibal ne comprenait plus rien.
La subtile odeur sucrée signe de son encéphalite n'émanait plus de lui et son esprit embrumé et troublé était clair libre de toute les manipulations qu'il avait soigneusement et discrètement placé. Voilà deux fois que Will ne répondait plus au mécanisme d'hypnose placé sur lui. Les drogues heureusement, fonctionnait toujours et l'agent spécial du FBI était encore ignorant des épisodes dont-il était sujet ? Et au train où allait les choses, il n'en aurait plus du tout et tous ce dont Hannibal avait durement travaillé, la métamorphose inconsciente de Will en un être supérieur, son égal, se perdrait.
En même temps, se disait le psychiatre, qui n'aimait pas un petit challenge. Peut-être que depuis le début Will avait été un cible facile. Le jeu se corsait un peu et cela mettait un peu plus de piment à la partie. Bien qu'il n'aimait pas les imprévus, serait trop simple si tous ses plans se passait à la perfection. Un peu de surprise ne lui ferait pas de mal et lui permettrait même de parfaire ses qualités. Un frémissement d'impatience le traversa, oui le jeu allait être encore plus délicieux.
_ Comment cela se passe avec Jack ?
_ Cela va mieux, je lui ai fait comprendre que ses enquêtes me rendent malade et que je voudrais arrêter. J'avais complètement laisser tomber mes cours trop pris par les enquêtes. J'ai repris mon rôle de professeur, j'essaie d'être plus constant dans mon travail, mon réel travail.
_ Qu'est ce qui vous a fait décider cela ?
_ Je me sentais de plus en plus mal, vous vous en souvenez. Et après notre rendez vous médical, enfin la visite médicale où vous m'avez accompagné, je me suis rendu-compte que tout était dans ma tête et que je m'appuyais trop sur vous. J'ai besoin de souffler et ce n'est pas en continuant de travailler pour Jack et vous obliger à me servir de garde-fou que je m'en sortirais.
_ William, ma porte vous sera toujours ouverte , vous êtes mon ami, vos problèmes me touchent.
_ Merci, vous êtes un bon ami. Mais je suis assez grand pour me débrouiller.
Les lèvres du psychiatre s'étirèrent. Peut-être qu'il ferait un tour chez son cher ami. Ce changement dans le comportement de Will était anormal, son fil de pensée ne collait absolument pas avec sa psychologie des semaines précédentes. Qu'est ce qui avait changer dans sa vie. Il ne retrouvait plus cette violence sous-jacente qui augmentait au fur et à mesure qu'il usait de son empathie à l'encontre de tueur en série. Cette noirceur dans l'âme était encore là, oui, cela ne disparaissait jamais mais elle n'était plus sous sa peau, fébrile, cette soif de sang de plus en plus forte, que le psychiatre nourrissait tendrement et avidement, curieux de savoir qu'elle magnifique tableau en sortirait.
Will partit avec une promesse de venir dîner chez lui un soir dans la semaine. Il laissa Will partir, lui donnant quelques heures d'avance et rangea soigneusement son bureau. Hannibal prit sa Bentley et partit pour Wolf Trap. Le chemin vers la maison de l'ancien policier était désert, il se gara dans un fourré, le soleil couchant cacherait ses traces et marcha jusqu'à la maison de l'agent spécial du FBI. Il marcha prudemment vers une des fenêtre de la maison, prenant soin de rester dans l'ombre et occupant les chiens de quelques saucisses juteuses qu'il préparait juste pour eux. Ils étaient la famille du profiler, aucun mal ne leur serait fait...pour l'instant.
Cependant, rien ne le prépara à ce qu'il découvrit. Là, il tomba sur une scène des plus étrange et déconcertante. Rien ne l'avait préparer à cela et à aucun moment, Will n'a laisser paraître un indice qui aurait pu mettre au jours ce côté de sa personne. Hannibal laissait ses yeux perçant évaluer la scène, disséquant pleinement la situation dans laquelle se trouvent le sujet de ses expériences.
L'agent du FBI était allongé sur le canapé miteux qui se trouvait dans son salon, fivreux. Image dont Hannibal avait été témoin a de nombreuses reprises, les cauchemars et l'encéphalite de lui ne lui laissait aucun répits. Cependant cette fois-ci Will était éveillé et non sujets à des hallucinations comme cela avait pu lui arriver et le laissait toujours nauséeux, en sueur et perdu. Non, là, le profiler était bien éveillé et maître de tous ses actes. Et quels actes ! Allongé sur son miteux canapé, il agrippait durement une paire de fesses charnues assises au dessus de lui, laissant des marques rouges presque violacés sur une peau blanche comme neige. Son membre raide pénétrant le corps gracile de coups de butoir dur et incessant, faisant presque crier son partenaire. Son regard, remarqua Hannibal, ses yeux bleus étaient noirs, ce noir montrait tout les ténèbres que refermait son âme, cette noirceurs que le psychiatre avait soif de libérer. Cette noirceur que Will manifestait présentement dans un ébat violent et animal. C'était une scène intime sur laquelle il était déjà tomber lors de ses surveillance de ses victimes mais il y avait quelque chose de différent ici. Will n'était pas une victime, c'était un prédateur.
Le visage de Will était tordu par le plaisir dans un rictus sauvage, Hannibal ne pouvait qu'imaginer les grognement gutturaux qui s'échappait parfois de sa bouche. qui ondulaient. Hannibal se rapprocha et put entendre les gémissements qui s'échappaient du couple. Il regarda attentivement Will qui se perdait dans le plaisir. L'homme s'était totalement dévêtu de son costume d'humanité, seul restait l'animal. Le psychiatre sentit son corps se réchauffer à cette vision et posa son regard sur la personne qui chevauchait l'homme inconsciente du danger que pouvait représenter son partenaire.
Sa bouche s'ouvrit de choc. Hannibal aimait la beauté, il la créait dans tout ce qu'il faisait, la cuisine, ses meurtres, ses dessins, sa musique. Il l'adorait même, l'art était la meilleur manifestation de beauté d'entre toute. Et là, là, il trouvait que l'homme, parce que oui son patient était en plein ébat avec un homme, donc l'homme au dessus de Will en était l'éloge. Il était magnifique, des cheveux noirs ébènes échevelés par l'effort, sur une peau blanche comme l'ivoire. Il avait un corps fin mais ce qu'il l'avait marqué c'était ses yeux, de grands yeux émeraudes brillant de plaisirs surmontait un petit bouton de nez et des lèvres rouges comme le sang. Les lèvres pulpeuses de l'inconnu s'ouvrirent pour laisser s'échapper un cri. Une main apparut et attrapa la chevelure noire sans douceur, une grimace de douleur passa sur le visage aristocratique de l'inconnu alors qu'il était tiré vers avant. Les deux hommes échangèrent un baiser sulfureux. Les deux hommes changèrent de positions et Will se retrouva derrière l'homme à le pilonner. Les cris se firent plus intense et la jouissance les atteints. Pendant tout ce temps, le psychiatre restait en haleine, la gorge noué, respirant à peine et le sexe dur comme la pierre.
Hannibal se retourna et s'appuya contre le mur à côté de la fenêtre dans une ombre. Il reprenait son souffle. Son masque habituelle d'indifférence avait disparut, il avait été hypnotisé, charmé, ensorcelé. Ce tableau avait fait vibrer son être. Il bouillait totalement. Ce n'était pas lui, il n'avait jamais ressentit cela, il n'avait jamais été attiré par quelqu'un et voilà qu'il en trouvait deux. Il se sentie un peu submergé et en repensant à la manière dont le profiler avait besogner son amant, il comprit. Will Graham n'avait pas perdu la violence qu'il avait remarquer dans son regard, il la distribuait d'une manière vraiment délicieuse.
Un cri s'échappa de l'intérieur de la maison, enroué et plein de plaisir. Ils remettaient le couvert. Hannibal jeta un coup d'œil à la fenêtre et vit les deux hommes face à face, l'agent entre les jambes de son amant, donnant des coups de rein énergiques. Mais leur lèvres se rencontrant avec tendresse. Avalant sa salive difficilement, Hannibal s'enleva à contre cœur de ce tableau exquis. Il partit vers sa voiture, s'éloignant le plus possible de ce couple qui le faisait perdre ses moyens. Il rentra chez lui avec l'image dans sa tête des deux hommes dans son lit alors qu'il se masturbait avidement dans sa douche.
Tchip
Plusieurs fois, Hannibal avait pris le chemin de Wolf Trap pour voir le couple de ses rêves interagir. Il avait rêver d'eux chaques nuits depuis la première fois où il les avait espionnés. Il ressentait en son sein un désir qu'il n'avait jamais ressentit auparavant. Les voir ensemble lui faisait avoir une vision qu'il n'avait jamais imaginer. Sans se rendre compte de ses actes, le psychiatre était à nouveau en direction de la maison du profiler. Les chiens étaient à l'extérieur jouant avec Will. L'homme était rayonnant de bonheur et la maladie semblait l'avoir quitter. Il l'observait avec fascination. L'agent spécial avait un esprit qui l'avait intéresser cette violence à fleur de peau, il l'avait tout de suite senti et s'était lancé dans un projet de la façonner et la libérer de la plus belle des manière. Il avait vu en Will un possible égal et partenaire de chasse. Cependant depuis peu, le tableau qu'il entrevoyait était différent et tellement plus délicieux et alléchant...
_ Je peux vous aidez ?
Hannibal se retourna surpris, il n'avait ni vu, ni entendu une personne arrivé. Chose qui ne lui était jamais arrivé. Il rencontra un regard vert émeraude qui était apparut dans ses rêves plusieurs fois déjà. Magnifique fut le seul mot qu'il put penser en cet instant. Il repris contenance après un raclement de gorge.
_ Oh pardon, je suis Hannibal Lecter, je viens rendre visite à un ami qui habite par ici, mais ma voiture est tomber en panne d'essence un peu plus loin. Je reprenais mon souffle voyez-vous, ce n'est pas le genre d'exercice auquel j'aime m'adonner.
_ Oh mince. Vous avez du beaucoup marcher. Venez à la maison vous reposer.
_ Oh non, je suis presque arriver.
Hannibal avait bien reconnu l'amant de son patient, le brun le mena jusqu'à chez Will. L'accent anglais de l'homme l'avait charmer, sa beauté l'avait ébloui et il en avait presque perdu ses mots. Pour la première fois de sa vie, il était dans une situation qu'il avait pleinement calculé et organisé. Heureusement il avait repris contenance au bon moment mais derrière son masque il était stupéfait.
_ Un verre d'eau vous fera le plus grand bien.
_ Et bien, se serait impoli pour moi de refuser à votre généreuse proposition. Je vous remercie de votre aide.
Il suivit le brun feignant l'innocence et la fatigue. Lorsque Will releva la tête vers eux quelques minutes plus tard, il joua son rôle à la perfection.
_ Docteur Lecter?
_ Oh Will, c'est ici que vous habitez, demanda-t-il en se tournant vers son inconnu.
_ Oui enfin, j'y séjourne depuis peu.
_ Docteur Lecteur, que faites vous ici ?
_ Je suis venu voir comment vous allez, vous avez annulez nos derniers rendez-vous.
_ Oh oui, j'avais des choses à faire, j'étais occupé.
_ Oui. Pardonnez mon interruption chez vous, j'aurais du appeler mais je ne savais pas si vous auriez répondu. Mais je voulais absolument vous dire que vous êtes mon ami et non mon patient et que même si vous ne travailler plus pour Jack je serai toujours votre ami.
_ Si vous avez juste ceci à dire un message aurait fait l'affaire, rétorqua Will.
Harry le regarda choqué par son impolitesse et sa rudesse et rougit de colère. Hannibal eu un léger sourire, Will n'avait pas tellement changé qui compte fait toujours aussi impoli et nonchalant. L'anglais ne reprit pas son amant mais Hannibal pu clairement voir l'irritation peindre ses traits. Il semblait qu'il n'était pas le seul qui ne tolérait pas l'impolitesse. Les trois hommes se dirigèrent vers l'intérieur de la maison et Harry servit un verre d'eau au docteur qui l'accepta avec un plaisir non feint. La réplique de Will avait jeté un certain froid à l'atmosphère, son amant semblait ne pas le calculer malgré les essais du profiler de capté son regard. Tellement inhabituel pour un homme qui refusait tout contact visuel.
_ Y-a-t-il un problème ? Je dérange peut-être ?
_Non, juste moi comme d'habitude, dit Will maussade.
_ Vous resterez dîner avec nous Docteur.
_ Hannibal... Appelez-moi Hannibal, tout les deux dit-il en se tournant vers Will aussi. Je ne voudrais pas déranger.
_ Will pourrait jeter un coup d'oeil à votre voiture, il s'y connais un peu en mécanique puis revenez manger, cela ne me dérange pas. J'aime cuisiner et un bouche en plus est toujours un plaisir, sourit le brun.
Le psychiatre fut cloué par tant de beauté, l'homme rayonnait. De plus, de savoir qu'il aimait la cuisine autant que lui, lui plaisait énormément en espérant qu'elle égalait au goût la beauté du cuisinier.
_ Vraiment, j'ai moi aussi comme hobby la cuisine, j'accepte avec plaisir partager votre repas.
_ J'en suis ravie Hannibal. Will, dit Harry avec froideur, tu peux aider Hannibal avec sa voiture, quand vous rentrerez le repas sera fait.
_ Tes désirs sont des ordres Harry, dit le profiler en passant ses mais dans ses cheveux.
Son amant ne tolérait pas l'impolitesse à un stade que cela pouvait être caractérisé de toc et Will se fichait totalement de l'étiquette au grand dam de Harry. Mais il était comme cela, c'était sa manière d'être et malgré sa colère ou mauvaise humeur, Harry lui pardonnerait dans quelques heures. Il n'avait jamais été une personne poli ou encore douce et c'était ce coté de cro-magnon qu'avait aimé Harry et peut être ses sept chiens aussi, l'anglais avait été gaga devant ses compagnons à quatre pattes.
Lorsqu'ils revinrent Harry jouait avec les chiens qui courrait derrière lui. Le visage de Will se fit doux, il avait une petite idée du passé de son amant et le voir jouer joyeusement était toujours un plaisir. L'anglais paraissait tout de suite plus jeune et illuminait l'espace de joie de vivre, il était vraiment magnifique. Will se tourna ers son psychiatre et vit bien sûr un l'émerveillement devant le charme de Harry. Lui-même parfois se demandait ce que le brun pouvait lui trouver. Ce dernier était attentionné et brave voyait des choses en lui que lui-même ne trouvait pas. Et Will chérissait Harry de tout son cœur et le gardait égoïstement loin de toutes les autres personnes qu'il connaissait. Loin des tueurs en série et du FBI. Près de lui, l'aidant à recouvrer un esprit sain et une stabilité qu'il cherchait en vain depuis longtemps. Voilà des semaines que Harry vivait chez lui et qu'il l'y gardait précieusement cloîtré. Il n'avait pas envie de le partager avec d'autres, sa place était à ses côtés
Lorsqu'il avait atteint un état d'instabilité qui lui avait peur, la voix de Harry lui avait percer les nuages sombres dans lequel il vivait quotidiennement. Il était tomber dans des yeux émeraudes lourds, remplis de souffrances, de secrets et fantômes. Alors il comprit qu'il avait besoin de deux choses : d'aide et de Harry. Il avait séduit l'homme dans son lit et l'avait attacher à lui et sa meute de chiens, s'insinuant en lui. Harry lui était indispensable désormais mais lui aussi l'était pour Harry. L'anglais était resté à ses côtés abandonnant tout, son travail et ses amis, le profiler faisait naître en lui des sentiments inconnu, il se sentait désiré et indispensable, quelqu'un avait besoin de lui. Leur rencontre avait été explosif, violente, Harry avait un complexe de héros, il avait une besoin viscérale d'aider et Will avait besoin d'aide. Quand ils avaient fait l'amour pour la première fois, cela a été avec violence, déchaînant passion, fièvre et désespoir. Harry en était sortit, le lendemain, enroué et courbaturé. Will, lui un peu plus calme, ne voyait plus le fantôme en décomposition de Hobbs et avait dormi sans cauchemars pour la première depuis longtemps. Alors il parla, il parla à Harry de Hobbs, Abigail, Lounds et Jack. Harry l'avait écouter avec patience puis à son tour, Harry parla, sans secret, son honte.
Assis devant de sa petite table de cuisine, Will se disait que son amant l'avait sauver et pour rien au monde il ne céderait Harry. Il serait près à tout pour le garder.
_ C'est vraiment délicieux extasia le psychiatre.
_ Merci, dit le brun. Ce n'est rien vous savez.
Hannibal qui habitué à ses repas sophistiqués avait regarder d'un regard critique le plat devant lui : simple sans extravagance. Harry leur avait d'abord servit une salade composé puis au plat de résistance, un riz blanc et du poulet sauté basquaise puis en dessert une tarte au pomme. Malgré la simplicité des plats, le psychiatre se retint de gémir de bonheur à chaque bouché, c'était divin. Harry le regarda avec amusement savourer la nourriture. L'esprit d'Hannibal tournait à cent à l'heure, s'imaginant déjà chasser avec Will et cuisiner avec Harry, le meilleur serait les deux partageant son lit. Will serait son égal et Harry soumis à eux, près à recevoir tout ce qu'ils lui donneraient, plaisir, passion, violence et peut être même amour.
Il les regarda discrètement et vit Harry rougir doucement sous le regard de Will. Ce dernier lui fit un doux sourire avant de glisser une de ses mains hors de la table. L'anglais détourna la tête et leva le menton. Ainsi, le psychiatre put admirer son visage fin et aristocratique, sa curiosité fut piqué. L'homme en face de lui devait entrer dans la trentaine, il avait une peau pâle et des traits gracieux indubitablement masculin. Ses lèvres rouges semblait appeler au baiser, ses cheveux décoiffés lui donnait un air de débauché et ses yeux vert semblait vous transpercer. Son regard était chargé, comme portant un poids ou un secret.
_ Vous voulez un café ou un thé ?
_ Avec grand plaisir, un café s'il vous plaît.
_ Bien sûr, dit le brun qui alluma la cafetière.
Will et Hannibal s'assirent dans le salon sur le canapé tandis que Harry resta dans la cuisine. L'agent du FBI s'assit confortablement au fond de son sofa avant de tourner la tête vers son psychiatre.
_ J'ai décider d'arrêter de faire de profilage. Je me sentais vraiment mal ces dernières semaines.
_ Je m'en rends compte, je ne vous ai pas vu depuis l'histoire avec Miss Bloom.
_ Hum, se racla la gorge Will. C'est à peu près à ce moment que je me suis rendu compte que je faisais que des conneries.
_ Miss Bloom était une erreur ?
_ Oui, je n'était pas bien dans ma tête, j'avais besoin de réconfort.
_ Est-ce pour cela qu' Harry est ici.
_ Oui Harry m'est d'un grand soutien.
_ J'en suis heureux. Je suis aussi la pour vous, ma porte vous sera toujours ouverte, dit Hannibal de manière réconfortante. Quel sont vos projet ?
_ J'ai déjà prévenu Jack que je ne voulais plus faire de profilage mais il m'a soutirer des faveurs. Je ne l'aiderai que dans des cas où il aura vraiment besoin de moi.
_ Will, vous êtes le seul atout que Jack possède. Il a tout le temps besoin de vous.
_ Il devra se passer de mes services. Je vais consacrer mon temps à l'enseignement et ma santé.
_ Je suis content de ces nouvelles résolutions, vous ne semblez plus vraiment avoir besoin de moi mais j'aimerais quand même que nous restions en contacte, en tant qu'amis.
_ Bien sûr Docteur. Avec plaisir.
_ Alors cela vous dirais-t-il de vous joindre Harry et vous, à dîner cette semaine ?
_ Oui, quand vous voulez !
_ Oh vendredi, cela vous va ?
Tchip
Le vendredi arriva avec une lenteur abominable. Hannibal était impatient et excité comme jamais mais son petit hobby secret ne l'exaltait autant. Enfin, jouer avec les gens étaient
t intéressants, il prenait un malin plaisir à les nourrir de ses petites récoltes. Il en était aussi fier, il allait enfin avoir à sa table, Harry et Will, les deux hommes qui hantaient ses rêves, un sentiment d'anticipation et de satisfaction qui augmentait avec l'approche du repas. La simple idée de nourrir Harry et Will de la viande qu'il avait préparer lui procurait un plaisir indicible plaisir. Il en étai fière. Il vérifia plusieurs fois sa salle à manger, Hannibal désirait que tout soit parfait. Le bruit de la sonnette résonna alors qu'il vérifiait une unième fois sa table. Cette dernière était très bien décoré, une nappe bordeaux la couvrait et des assiettes blanches pailleté de doré ornait la table. Ses plus beaux couverts avait été sortit pour l'occasion.
La porte s'ouvrit sur le couple de bruns et Hannibal les trouva magnifiques. Tout deux très bien vêtu, Will avait tailler dans sa barbe et portait autre chose que ses habituelles chemises à carreaux. Il était vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise et d'un chandail. Harry, lui portait un pantalon bleu près du corps et d'une chemise blanche en col mao. Ils étaient très beaux, Hannibal ne put que les admirer et noter leurs différences et ressemblances. Will était un peu plus grand et ses cheveux formaient de belles boucles alors que ceux de Harry n'était qu'un amas indiscipliné qui lui donnait un air assez rebelle malgré ses traits assez fins. Ils avaient une peau diaphane différente de la sienne plus tanné, ils étaient fins et ciselés, lui grand et musclé. Les deux éphèbes le regardaient avec curiosité aussi et Hannibal imagina ces même regards, saphir et émeraude, le regarder comme le centre de leur univers.
Hannibal déposa l'entrée devant eux. Ses invités attendirent patiemment qu'il s'assoit au bout de la table avant de prendre leur couvert. Dans une petite assiette se trouvait une petite salade de fruit de mer dans un coquillage rose, accompagné de crudité. Harry complimenta le chef sur l'apparence de l'assiette. Le psychiatre le regarda manger quelques secondes avant de lui-même commencer. Il ne savait pas pourquoi mais la vue de la nourriture qu'il avait préparer pour eux avec passion disparaître entre leur leur lèvres l'excitait au plus haut point. Il avait hâte de passer au plat de résistance.
Le plat de résistance était en lui même un tableau. Will trouva que le psychiatre s'était surpassé sur ce coups là, son assiette était une œuvre d'art, c'était indescriptible. Harry avait presque peur d'y toucher. Will lui ne se gêna pas, il découpa tout de suite un morceau de viande et la mangea avec plaisir. Harry s'attaqua d'abord à l'accompagnement, des asperges entourés d'un fine tranche de bacon. Hannibal les regardaient manger avec plaisir, avant de s'attaquer à son tour à son plat.
_Hannibal, vous vous êtes surpasser aujourd'hui.
_ Merci Will, cela me fait plaisir que vous apprécier et vous Harry ?
Hannibal perdit son sourire en regardant dans la direction de Harry. Le brun arborait une affreuse couleur violette et son visage semblait avoir doubler de volume si ce n'est plus. Le psychiatre se leva brusquement, envoyant sa chaise en arrière et ordonna à Will d'aller chercher sa trousse de secours dans son bureau, lui expliquant son emplacement avec urgence. L'agent spéciale du FBI sursauta et se dépêcha de faire se qu'on lui demanda. Hannibal mis ouvrit la bouche du brun dans l'intention de le faire vomir.
Une fois la pauvre boucher rejeter, le jeune homme semblait avoir perdu la teinte écarlate dont il avait été doté quelques minutes plutôt. Will arriva avec sa mallette et le docteur donna au petit brun un anti-histaminique. Harry s'endormit quelques minutes après. Hannibal leva Harry, ce dernier ne pesait presque rien.
_ Il serait préférable que vous restiez ici pour la nuit.
_ Vous avez raison, Harry a une peur panique des hôpitaux, il y a été trop souvent, murmura Will en caressant les cheveux de son amant.
_ C'est de ma faute si il est ainsi, il a fait une réaction allergique à quelque chose dans le repas.
_ Mais Harry n'a aucune allergie.
_ Maintenant il en a une, dit le psychiatre chagriné.
Jamais personne n'avait réagi de cette manière à sa cuisine. Une allergie. Le brun était incapable d'apprécier son art, son travail. Déçu, l'ancien chirurgien réfléchit, jamais il lui était venu à l'idée que quelqu'un développerait une allergie de ce genre. C'était impossible. Il regarda le brun dans ses bras. Il semblait si fragile, si fin et si incapable de se protéger. Il aurait pu lui rompre le tuer en un mouvement surtout après ce soir, l'anglais avait gâcher son labeur, l'avait humilié en vomissant son art et souillé sa salle à manger. Mais pourtant, quelque chose le retenait d'attenter à la vie du brun.
_ Je l'emmène dans une des chambre d'amis, je préparerai une pour vous après l'avoir coucher.
_ Ce n'est pas la peine, je resterai avec lui ce soir.
_ Nous le ferrons ensemble alors, dit le psychiatre.
_ Merci Hannibal.
Hannibal partit, portant Harry comme le plus précieux des objets. Will se tourna vers la salle à manger et entreprit de débarrasser la table. Il voulait que le psychiatre se consacre à son amant alité et s'était aussi sa manière de s'excuser pour le dérangement. Il avait tellement eu peur ce soir. C'était bien la toute première fois qu'il voyait Harry malade. Sa magie prévenait toujours ce genre de chose. C'était aussi pour cela que le brun n'avait pas d'allergies. C'était étrange que cela soit arriver. Lorsque Harry se réveillerait ils en parleront. Il chercha des conteneurs pour y mettre les plats qu'ils n'avait pas manger, il fit la vaisselle. Une fois finit, il chercha un balai serpillère pour nettoyer la salle à manger. Il ne trouva nulle part le balai. Puis dans un angle de la cuisine, il trouva une porte. Sans réfléchir, il baissa la poignet et descendit l'escalier.
_ William, soupira quelqu'un juste derrière lui. Le brun sursauta et s'éloigna le plus possible d'Hannibal.
_ Tu... Vous...
_ Montons ensemble Will nous avons besoin de discuter.
_ Non ! Tuez-moi tout de suite, mais laissez Harry.
_Will, vous pensez que je suis capable de vous faire du mal.
_ Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Vos trophées... c'est, Will porta la main à sa bouche et eu un haut le cœur.
_ S'il vous plaît Will, montons.
_ Je crois que je vais être malade.
Hannibal s'approcha de lui mais le brun le repoussa. Loin de se laisser démonter. Il attrapa les épaules de Will et l'entraîna vers les escaliers. L'agent spécial se débattit mais l'emprise de l'autre se resserra sur ses épaules à lui faire mal. Il était terrorisé et perdu.
_ Ne me faites pas vous faire plus de mal que je ne le veux Will. Harry est en haut et malade, et même si je ne le désire je peux lui faire mal, très mal. Alors faites ce que je dis sans discuter et il ne vous arrivera rien.
Fin
J'espère que cela vous a plu. Dites moi ce que vous en pensez !
