Bella
Le ciel était bleu. D'un bleu parfait et homogène. Quelques fin fils de laine le traversaient. Il faisait chaud, très chaud mais la douce brise refroidissait légèrement l'air ambiant. Ses long cheveux voltaient et ses longues jambes se balançaient dans le vide. Elle était assise au bord de la falaise et admirait la Méditerranée. Me donnant une vision presque divine.
Elle répondait au nom de Bella
Les gens du coin ne voulaient pas la cher-lâ
Elle faisait trembler tous les villages
Les gens me disaient : "Méfie toi de cette fille là"
Sa tête se tourna vers moi, elle sourit :
- Je n'avais jamais remarqué que la vue était si belle.
Je lui rendis son sourire.
C'était un phénomène, elle n'était pas humaine
Le genre de femme qui change le plus grand délinquant en gentleman
Une beauté sans pareille, tout le monde veut s'en emparer
Sans savoir qu'elle les mène en bateau
Une vague s'abattit au bas de la falaise. Le bruit de la mer et l'odeur salé apaisaient mes sens. Depuis les temps mythologique, les sirènes étaient considérées comme des êtres d'une beauté et d'un chant ensorceleur, et cela n'avait pas changé.
Hypnotisés, on pouvait tout donner
Elle n'avait qu'à demander puis aussitôt on démarrait
On cherchait à l'impressionner, à devenir son préféré
Sans savoir qu'elle les mène en bateau
Ses grands grand yeux bleus pétillants regardaient l'horizon changeant. Ils se teintaient des lueurs du ciel.
Le soir arriva et nous dûmes faire demi-tour, retournant dans les profondeurs de l'océan.
Mais, quand je la vois danser le soir
J'aimerai devenir la chaise sur laquelle elle s'assoit
Ou moins que ça, un moins que rien
Juste une pierre sur son chemin
La température qui ce rafraîchissait nous donna la chair de poule. Sorrento, Isaak et Io nous attendaient pour la réunion hebdomadaire de Poséidon.
Elle répondait au nom de Bella
Les gens du coin ne voulaient pas la cher-lâ
Elle faisait trembler tous les villages
Les gens me disaient : "Méfie toi de cette fille là"
Une fois la réunion finit, nous sortîmes de la salle en saluant notre Dieu. Nous nous dîmes au revoir avant de rejoindre chacun son pilier. Je pris ma douche. Une fois sortit et devant une tasse de thé, je m'abandonna à mes pensées.
Oui, c'est un phénomène qui aime hanter nos rêves
Cette femme était nommée, elle a la peau dorée
Les femmes la haïssaient, toutes la jalousaient
Mais les hommes ne pouvaient que l'aimer
Je repensais a cette après-midi avec elle. Sa chevelure d'or si soyeuse et douce, ses lèvres pulpeuses et son corps si parfait. Non vraiment, elle était bien une sirène tant aimait du Dieu marin.
Je fus sortit brusquement de ma léthargie par des coups sur ma porte. Je me leva, laissant ma tasse à l'abandon. J'ouvrit la porte et fus surpris de la trouver sur le pas.
- Téthys !?
- Est-ce-que je peux passer la nuit chez toi, s'il te plaît ?
- Bien sûr, entre.
Elle n'était pas d'ici, ni facile, ni difficile
Synonyme de "magnifique", à ses pieds : que des disciples
Qui devenaient vite indécis, tremblants comme les feuilles
Elle te caressait sans même te toucher
Nous rejoignîmes le salon et nous nous posâmes dans les fauteuils.
Mais quand je la vois danser le soir
J'aimerai devenir la chaise sur laquelle elle s'assoit
Ou moins que ça, un moins que rien
Juste une pierre sur son chemin
- Puis-je savoir pourquoi tu ne peux dormir au palais ?
- Les vitres de mes appartements ont été brisées.
- Oh... Je vois... Tu pourras prendre mon lit, je dormirai sur le canapé.
- Je te remercie.
- Mais de rien, c'est naturel.
Elle partit dans ma chambre en me souhaitant bonne nuit.
Moi, Kanon du Dragon des Mers, je ne l'avouerai jamais, mais, j'aime cette fille.
Elle répondait au nom de Bella
Les gens du coin ne voulaient pas la cher-lâ
Elle faisait trembler tous les villages
Les gens me disaient : "Méfie toi de cette fille là"
