Rien ne m'appartient, sauf le texte. Petit Destiel triste.

Merci de me lire, encore et toujours !

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

« De mémoire d'hommes, il n'avait jamais autant plu en un tel samedi d'été. L'averse se déversait des cieux et s'écrasait violemment sur la ville endormie, emportant avec elle voitures et âmes égarées.

Le déluge compensait l'eau qui ne s'échappait plus de mes yeux qui avait déjà trop pleuré. A chaque coup de tonnerre, un battement de cœur que je n'entendrais plus jamais. Dans chaque goutte de pluie, le temps qui passe, ta vie qui s'est enfuit.

De mémoire d'hommes, personne n'avait vu des plumes aussi majestueuses. C'était les miennes, emportées par la tempête et le désespoir. Les anges n'étaient pas censés aimer. Maintenant, je sais pourquoi. Nous sommes nés pour combattre, pas pour supporter une telle douleur intérieure. Je crois que je me meurs.

Un éclair déchira l'horizon, brûlant mon cœur ; tandis que la foudre s'abattait sur les maisons, cendres d'un foyer que j'avais perdu à jamais.

Pour sauver le monde ... Pour sauver le monde et ton frère, tu as accepté que ton âme soit détruite à jamais. Mais à quoi sert un monde de paix si tu n'es plus là ? Désormais je ne suis plus qu'un ange qui a perdu son étoile, son phare, sa raison de demeurer sur Terre. Ma Grâce s'éteint peu à peu, pauvre flamme en manque d'oxygène.

Adieu Dean, mon amour. Je prie pour que dans une autre vie, un autre monde, toi et moi vivions heureux.

De mémoire d'hommes, les anges ne mouraient pas d'amour. Pourtant une lumière aveuglante déchira la grisaille ambiante. »

De mémoire d'hommes, tout ça n'était rien de plus qu'une histoire, celle de Dean et Castiel Winchester, retranscrite par un certain Sam Winchester et conservée sur une étagère d'un étrange bunker abandonné.