LAISSE MOI TOMBER DANS LE VIDE MAIS RATTRAPE MOI EN BAS
Notes de l'auteur: Me revoilà, avec une Faberry cette fois. Alors pour ceux que ça inquiéterait beaucoup, non, je n'ai pas abandonné Jim, mais j'ai été frappé d'une soudaine inspiration pour une faberry, alors j'ai écrit le premier chapitre, je vais donc mener les deux histoires de front, comme une combattante de la fanfiction que je me considère être (sachant que c'est surtout ma paresse que je combat pour écrire ^^). Alors, je préfère prévenir tout de suite, ça va pas être une faberry toute mignonne à l'eau de rose, cette histoire va traiter de sujet plutôt sensible, comme vous allait pouvoir le constater tout de suite en lisant ce chapitre. Donc, si vous êtes une âme sensible, ou si vous n'aimez tout bonnement pas ce genre d'histoire, mieux vaut s'abstenir... Voili voilou, je crois que c'est à peu près tout ce que j'avais à dire, je vous laisse la surprise du reste. Bonne lecture! (Rated M à cause du thème, et en prévision de la suite, car on est jamais trop prudent avec le rating)
Ce que l'auteur a oublié de dire: Je n'ai toujours pas de béta, alors encore une fois, pardon pour les fautes d'orthographes si vous en voyez, d'ailleurs n'hésitez pas à me signalez les plus grosses, ou les coquilles!
Disclaimer: Glee ne m'appartient pas, malheureusement, de même que Dianna Agron, mais là, nous entrons dans un autre terrain de discussion (Dianna je t'aiiiiimme! [excusez ce petit moment d'égarement :P])
Premier chapitre- Fuite en avant
Une longue silhouette fine qui s'écroule sur le sol. Des taches de sang qui s'éparpillent sur sa robe bleu comme le ciel. Du sang dans des cheveux roux comme le feu. Du sang sur ses mains. Du sang. Du sang partout. Le bruit d'un coup de feu, assourdissant, qui se répète sans cesse, le fond sonore d'une scène au ralentit.
Les yeux de Quinn s'ouvrent brusquement. Son vis-à-vis la regarde étrangement. Elle a du s'agiter dans son sommeil. Elle s'est endormie dans le train sans même s'en rendre compte. La voix métallique du haut-parleur annonce la prochaine station: c'est la où elle descend. Elle se lève et prend son sac de voyage. Toute sa vie tient là-dedans maintenant. Elle ne peut s'empêcher de soupirer en se rappelant qu'elle a du tout abandonner. Elle n'avait pas le choix. Il le fallait si elle voulait avoir une chance de s'en sortir. Il lui avait pourtant fallut un mois avant de se décider à quitter New Haven. Un mois d'hôpital. Un mois seule à se demander s'il valait mieux mourir ou fuir. Finalement, elle avait choisi la deuxième option.
Mais c'était surtout par faiblesse: elle n'avait pas eu la force d'abandonner Beth, même si elle n'avait qu'un rôle mineur dans sa vie, et lorsque le soir seule dans sa chambre elle s'imaginait la douce délivrance que serait sa propre mort, cette image était toujours suivie dans son esprit de celle de sa mère inconsolable à son enterrement, et de ses amis de McKinley, Santana, Brittany, Puck, Finn, Mister Schue, tout ce du Glee Club en fait, et même Rachel. Quinn trouvait son propre manque de volonté pathétique. Elle était définitivement l'être le plus faible qu'elle n'avait jamais rencontré. Et le plus pitoyable. Au fond, elle était vraiment un être détestable. Tout ce qu'elle arrivait à faire, c'était détruire la vie des gens autour d'elle, et particulièrement de ceux qu'elle aimait le plus. Elle ferait mieux de mourir.
L'air commence à lui manquer, et sa vision à se brouiller. Oui, mourir serait vraiment la seule solution. Ses forces lui échappent d'un coup et elle se retrouve par terre, roulée en boule dans l'allé de son compartiment, accrochée à son sac comme à une bouée. Mais mourir, ne serait-ce pas encore une fois faire souffrir ceux qu'elle aimait? Non, elle ne mérite même pas de mourir. La mort serait un trop grand bien pour elle. Elle a l'impression de se noyer en elle-même. Et soudain, elle entend comme un écho au loin, une voix masculine qui l'appelle. Elle essaye de se concentrer sur cette voix, de comprendre ce qu'il lui dit. Elle entend des bribes, des lettres, des syllabes de l'appel lointain de cet homme. En même temps, sa vision redevient peu à peu clair et elle peut distinguer une silhouette accroupit devant elle.
Et tout d'un coup, quelque chose se brise en elle, ou se reconnecte, elle ne saurait trop dire, et tout redevient clair, comme si elle remontée à la surface de ses propres pensées. Elle reprend conscience de ce qui l'entoure: l'homme devant elle qui a mis sa main sur son épaule et qui la secoue doucement, sa voix qui essaye de savoir ce qu'elle a, tous les passagers du compartiment derrière lui, qui la regarde comme si elle était une bête curieuse, et parmi eux, une femme, une femme debout aux cheveux roux, roux comme le feu. Quinn crie. C'est trop pour elle, comme si ses poumons vont éclatés, comme si ils sont en train de rejeter une dernière fois leur air, ou comme si elle n'allait jamais pouvoir s'arrêter de crier. Et puis la femme s'approche un peu plus, et elle se rend compte qu'elle est blonde, et que ce n'était qu'un reflet du soleil couchant qui lui avait éclairé les cheveux d'un reflet flamboyant et sanglant à la fois. Pour la deuxième fois en cinq minutes, quelque chose se produit en Quinn, et elle s'arrête de crier d'un coup. Elle lance un regard vide autour d'elle, consciente que les gens la regardent de plus en plus bizarrement, mais, incapable de répondre à l'homme qui l'a sorti de sa torpeur toute à l'heure et qui lui demande visiblement si elle va mieux, elle se lève comme un automate, son sac toujours fermement ancré dans sa main, et se dirige vers la porte du train.
Heureusement pour elle, le train arrive tout juste en gare, et elle peut ainsi sortir de celui-ci sans que quiconque la rattrape pour tenter de l'aider. Elle n'a pas besoin d'aide. Elle est déjà perdue de toute façon. Elle est une résignée de la vie dorénavant, incapable de mourir, et incapable de vivre. Elle ne se demande même pas ce qui lui est arrivé dans le train. Elle ne le sait que trop bien. Depuis un mois, ses journées sont rythmées par ces crises, des crises d'angoisses lui avaient dit les médecins. Pour elle, il s'agirait plutôt de crises de lucidités, mais peu importe comment elle se nomment après tout, leur effet est le même: à chaque fois, Quinn a le sentiment d'avoir laissé dans cette bulle intérieure une partie consciente d'elle-même. Un taxi s'arrête devant elle. Elle y monte, gardant toujours son sac bien serré contre elle, et indique l'adresse au chauffeur "36 Central Avenue, Bushwick Brooklyn, s'il vous plait".
Le retour de l'auteur: Alors? Une première impression? Une suggestion? Des reproches virulents? "Mais comment faire pour faire part de tout ça à l'auteur?" vous demandez vous? Et bien c'est très simple, il suffit d'un petit clique sur le merveilleux bouton review! ;) En espérant lire vos œuvres reviewesques bientôt :)
