Bien, je tiens à préciser que ceci est ma première fiction sur Harry Potter, alors je ne sais pas trop ce que ça va donner.
Cette fic fera sûrement 3 chapitres au maximum, peut-être même que ce sera un two-shots, je n'en sais rien (je vous rassure, je sais quand même ce qu'il va se passer, je me lance pas là-dedans sans avoir réfléchi un minimum avant '^^).

Disclaimer : Pas à moi, pas payée, blabla, J.K. Rowling, blabla, trop dommage, ai essayé de récupérer Drago et Harry, blablabla. On connaît le couplet, et puis tout le monde se doute que c'est pas moi qui les ai inventés :P

Note : Ai-je besoin de préciser que le couple mis en scène ici est Harry/Drago? '^^
Non, à part ça, j'ai choisi le rating T car il y aura sûrement des sous-entendus, tout ça, ou un lime, 'fin pas du hard quoi. Mais il se peut que je décide de changer entre temps... Oh, et aussi : l'histoire se passe à Poudlard, en 7e année. La guerre est finie et Voldemort est enfin crevé, tout va bien quoi.
'Fin bref. N'hésitez pas à reviewer, ça fait toujours plaisir :P Pis en plus ça me permettra de m'améliorer (donc vous pouvez critiquer, promis je pleurerais pas si vous me dites que c'est nul... D:).

Bonne lecture !


De ton cœur le désir

Lorsque Harry échappa pour la énième fois à Rusard et Miss Teigne en s'engouffrant dans une salle vide, il ne pensait évidemment pas à ce qui s'y trouvait. Tout ce qui lui importait était de se cacher.

Aussi fut-il plus que surpris quand, après avoir fermé la porte à l'aide d'un sortilège de Collaporta, il se rendit compte que la pièce n'était pas une simple salle de cours abandonnée.

C'était une pièce circulaire, très vaste, mais presque vide. L'unique mur était recouvert d'une épaisse tapisserie rouge sang. Des fils d'or y étaient brodés tout le long, faisaient le tour du mur, disparaissaient, réapparaissaient, ne cessaient jamais leur petit manège.
Après s'être approché d'une des broderies, Harry s'aperçut que les fils traçaient des lettres, des mots, des phrases…Pour s'effacer petit à petit, et ce sans jamais s'arrêter. Il tenta d'en lire un bout, mais leur langage lui semblait inconnu.

Harry recula vers la porte et contempla longuement la salle.

Ce ne pouvait pas être la Salle sur Demande, sinon il aurait trouvé un simple placard à balais, idéal pour se cacher.

Et il n'aurait jamais pensé à un tel endroit, même pour se détendre ou être au calme.

Certes, la sérénité que dégageait la pièce était impressionnante.
Un silence comme Harry n'en avait encore jamais entendu. Une tapisserie pour le moins étrange, mais semblant tracer des mots apaisants. Un sol en marbre où celui qui s'y regardait se noyait dans son propre reflet tant il était brillant de propreté. Comme si personne n'avait frôlé ce sol avant Harry.

Et surtout, ce miroir au centre de tout.

Il montait jusqu'au plafond et était entièrement fait d'or. Le cadre était posé sur deux pattes d'hipogriffe pourvues d'énormes serres.
Une inscription était gravée au-dessus du miroir, mais elle n'était déchiffrable que si l'on la lisait dans son reflet.

Le Miroir du Riséd.

Harry se trouvait donc dans la salle où Dumbledore avait caché le miroir.

Il avait souvent cherché à le retrouver. Après la guerre, la sensation d'avoir perdu des êtres chers était encore plus présente qu'auparavant. Le besoin de voir sa famille l'avait presque rendu fou à certains moments, tant il se sentait seul.
Mais il n'aurait jamais pensé tomber dessus par hasard.

Pourtant, le miroir se tenait bien là, à quelques mètres de lui, lui faisant face de toute sa hauteur.

Désireux de revoir ses parents, Harry s'avança lentement. Ses gestes étaient fébriles, impatients, mais la pièce demeurait tellement imposante et tranquille que courir vers le miroir aurait semblé troubler le calme de l'endroit.

Cependant, il ne vit jamais les personnes qu'il attendait.

À la place où auraient du être ses parents se trouvait… Drago Malefoy.

Pâle, blond, hautain. Ses yeux gris fixaient Harry sans ciller, d'un regard impénétrable.
Objectivement, le jeune homme avait l'air moins narquois que d'habitude. Il avait certes un sourire en coin, mais ce sourire demeurait sans méchanceté.

Mais Harry, lui, ne voyait pas une once de gentillesse dans ce visage qu'il exécrait.

Un court instant, il se demanda s'il ne s'était pas trompé, si le miroir n'était pas celui de la Haine. Il jeta un regard à l'inscription gravée en haut du cadre d'or, où demeuraient les mots : « Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir. » à l'envers.

C'était malheureusement bel et bien le Miroir du Riséd.

Et Harry se maudit d'être entré dans cette salle sans avoir un peu réfléchi avant.

Il regarda une seconde fois le miroir.

Malefoy était toujours là.

Son doux sourire ne le quittait pas, et il fixait toujours les yeux d'Harry avec une tranquillité déconcertante, comme s'il savait ce qui l'attendait.

Harry détourna le regard, dégoûté.

Qu'allait-il faire ?

Harry avait beau être un Gryffondor, il n'était pas idiot. Le fait que le Miroir du Riséd lui montre une image de Malefoy n'était pas un pur hasard. Mais comment expliquer cela tout en sachant très bien qu'il n'était pas attiré par lui ? Il savait au plus profond lui-même qu'il avait toujours haï le Serpentard, et ce depuis leur première rencontre.

Mais alors, pourquoi ne voyait-il plus ses parents dans la glace ? Qu'est-ce qui avait bien pu changer dans sa vision des choses pour qu'il se retrouve avec ce garçon blond devant lui ?

Il décida de rentrer dans son dortoir et d'y réfléchir plus tard, à tête reposée.

Il sortit de la pièce en vitesse, après s'être assuré que Rusard était bien parti, et rejoignit la tour Gryffondor sans un regard en arrière.


Harry s'était couché deux heures auparavant. Après avoir traîné dans la salle commune le plus longtemps possible et essayé de se changer les idées en faisant toutes sortes de choses (notamment un devoir d'Histoire de la Magie particulièrement ennuyeux, ce qui avait ravi Hermione), il était finalement monté se coucher vers minuit, à contrecœur.

Le problème était qu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil.

L'image de Drago lui revenait toujours à l'esprit, son sourire le hantait… Quant à son regard de brume étrangement sincère, il n'en parlait même pas.

Malefoy pouvait-il être quelqu'un d'autre que ce qu'il montrait en public ? Pouvait-il avoir un tel sourire, sans trace de moquerie ? Son regard pouvait-il refléter autre chose que de l'ironie ou du mépris ?

Non, décidemment, Harry ne pouvait pas s'endormir dans de telles conditions.

Il se releva, fouilla dans sa valise et en sortit sa précieuse Carte du Maraudeur. La dépliant, il chercha des yeux le Serpentard. À la lecture de son nom, il ressentit une vive haine à son égard. Tout allait tellement bien lorsqu'ils ne faisaient que se haïr ! Harry savait qu'il ne pourrait plus faire comme si de rien n'était et l'insulter comme avant après avoir vu le reflet de son ennemi dans le Miroir.

Harry rangea la carte après avoir prononcé la formule d'usage pour que personne d'autre n'y accède, puis il éteignit la lumière. Il finit par s'endormir, torturé par des questions sans réponses, dont une récurrente…

Pourquoi lui ?


« HAAAARRY, IL EST PRESQUE HUIT HEURES, ON VA ÊTRE EN RETAAAARD ! »

« Mfrgrhmfmgghr » fut la seule réponse de celui-ci.

Il avait passé une nuit affreuse. Il avait d'abord rêvé de l'image de Drago dans le Miroir, au côté de ses parents qui l'entouraient comme si c'était leur propre fils. Puis son rêve avait changé, et il s'était retrouvé marié de force à Drago, puis enceint de ce dernier. Son cauchemar était devenu nettement insupportable lorsqu'il avait rêvé qu'il accouchait d'un petit monstre vert avec la tête de Rogue.

Heureusement que Ron l'avait réveillé, car comparées à celles-là, les visions de Voldemort étaient ridiculement idylliques.

Ce fut donc de mauvaise humeur qu'Harry se leva.

Après une douche de deux minutes et un petit-déjeuner avalé en un temps record tout en révisant l'examen de potion imminent, lui et Ron arrivèrent finalement à temps devant la salle de cours. Hermione, qui semblait les attendre depuis trois-quarts d'heure déjà, leur lança un regard agacé.

Tandis qu'Harry se demandait comment éviter de revoir la tête du bébé monstre à la place du vrai Rogue, les Serpentards arrivèrent, Malefoy en tête.

Une lueur joyeusement narquoise apparut dans le regard de ce dernier.

« Tiens, bonjour Potter. »

Il se rapprocha un peu plus de lui.

« …Qu'est-ce que c'est que cette odeur immonde que tu dégages ? Tous les cachots empestent à cause de toi ! »

Ron serra les poings de colère. Malefoy, quant à lui, bouscula Harry et le dépassa, pour rentrer dans la salle, suivis de ses acolytes.

« Pousse toi de là Potty, tu fais de l'ombre à ma magnificence. »

Non, Harry ne voyait vraiment pas comment il avait pu tombé amoureux d'une personne pareille.


Alors ? Je m'auto-avadakedavrise ou je continue ?