Titre : In Love With You As I Am

Auteur : lovePEOPLEandCOWBOY

Note : J'ai voulu faire une fic sur ce couple, car vraiment il n'y en a pas assez !

OOO

C'est le milieu de la nuit. Derek ouvre difficilement un œil en entendant son téléphone sonner sur la table de nuit. Ses paupières sont à peine entre ouverte, mais pourtant l'éclairage de son mobile lui brûle les yeux, chassant la confusion de son réveil. C'est un numéro inconnu qui est affiché sur l'écran. D'une main mal habile à cause du sommeil, il tend le bras pour saisir son téléphone et décrocher.

« Allo ? » Fait-il avec une voix épaisse.

A l'autre bout de la ligne, pas de réponses. Juste une respiration entre coupée. Inquiet, Derek se relève pour s'asseoir dans le lit. « Allo ? » Insiste-t-il.

Mais la personne à l'autre bout de la ligne semble hésiter à parler.

« Isaac ? C'est toi n'est-ce pas ? » Demande Derek, sans douter de la réponse.

L'interlocuteur hoquète, essayant certainement de reprendre son souffle.

« Isaac ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

«Derek. Je… Pardon, je sais qu'il est tard… »

« Isaac, arrêtes ! Dis moi plutôt ce qu'il se passe ! » Demande Derek plus fermement qu'il ne l'aurait voulu. Il est vraiment inquiet, et il veut savoir si Isaac va bien.

« Derek. Derek, tu pourrais venir me chercher ? »

Sans qu'il ait à le demander, Derek est déjà sorti de son lit, et il a enfilé un jeans de sa main libre avant même qu'Isaac ne lui ai posé la question.

« Tu es où ? »

Du point de vue de Derek, le trajet semble interminable jusqu'à ce qu'il trouve Isaac. Il est assis sur un banc, sous un réverbère, à quelques mètres du terrain de cross de Beacon Hill. Il a les épaules voûtées, la tête appuyée dans la paume de sa main. Il relève lentement la tête quand il entend la voiture, son visage éclairé par les phares du véhicule.

Quel désastre !

Derek sort de la voiture, « Isaac ? » Il ne pose aucune question. Rien sur son arcade ouverte, son nez en sang, ni même sur le pourquoi il tient si fermement son autre main contre sa poitrine. « Allez, suis moi. »

Il aide Isaac à se lever, puis à s'installer sur le siège passager. Il aide même à fermer la boucle de sa ceinture, l'adolescent tremble trop pour le faire lui-même. Ensuite, il fait le tour du véhicule pour reprendre le volant.

« Je dois t'emmener à l'hôpital ? » Demande-t-il, les yeux résolument fixés sur la route.

« Non ! » Répond-t-il rapidement. « Non, ça va. »

Ils se connaissent à peine.

Derek est le charpentier qui s'est occupé de la rénovation du toit des Whittemore. A plusieurs reprises, en travaillant, il a entendu des cris ressemblants à ceux d'une bagarre. Et à plusieurs reprises, il a remarqué cet adolescent aux comportements étranges. Quelque chose de louche se passait dans la maison d'en face, mais personne ne semblait s'en inquiéter dans le voisinage. Un jour, Derek avait osé effleurer le sujet avec Mr Whittemore qui l'avait rapidement prié de se mêler de ses affaires. En tant que professionnel, politesse oblige, Derek avait gardé pour lui sa manière de penser, faisant simplement un signe de tête à son client. Pourtant, quelque chose l'avait dérangé.

Il se passait quelque chose dans la maison d'en face.

« Si tu le dis, » grince Derek entre sa mâchoire serrée, « Tu n'en as pas l'air. » Il sait qu'il devrait se montrer moins en colère, mais c'est plus fort que lui. Pourtant, il se radoucit. Il le doit pour Isaac dont le corps est aussi tendu qu'il peut l'être. « Je voudrais que tu m'expliques… » Demande Derek, intransigeant.

Il veut bien aider l'adolescent, mais celui-ci doit admettre son problème. Même si il n'aime pas les injustices, Derek n'aime pas non plus qu'on le prenne pour un idiot. A plusieurs reprises, il avait abordé Isaac. Et à plusieurs reprises, il avait laissé sous entendre qu'il savait ce qu'il se passait. Mais l'adolescent avait toujours nié, trouvant des excuses faciles aux coups qui apparaissaient parfois sur son visage. Las, Derek avait fini par lui laisser sa carte, faisant promettre à Isaac de l'appeler si il en avait besoin. Il n'avait rien pu faire de plus.

Et depuis, ça fait deux semaines qu'il a fini les travaux de réparation sur le toit de la maison des Whittemore. Deux semaines qu'il entretient le début d'une relation timide avec Isaac, dont la situation l'inquiète grandement au point d'occuper toutes ses pensées.

« C'est mon père… Il était vraiment en colère. Je crois qu'il était plus saoul que d'habitude… » Explique Isaac, cherchant à excuser son père.

Même si Derek s'en est douté, c'est la première fois qu'Isaac lui avoue clairement que son père le frappe. « Je ne savais pas quoi faire alors… Je…je ne sais pas pourquoi je t'ai appelé… »

« Je suis là maintenant. »

Isaac baisse la tête, peut-être pour cacher sa honte, peut-être pour cacher des larmes. Derek conduit silencieusement, les mains crispées sur le volant. Bon sang, il voudrait vraiment aller chez Isaac pour casser la gueule de son père. Il voudrait tellement prendre le garçon dans ses bras, faire cesser ses tremblements. Il voudrait tellement lui promettre qu'il ne laissera plus jamais son père le toucher. Mais il ne peut pas. Cependant, c'est déjà un commencement. Isaac l'a appelé. C'est peut-être la première fois qu'il ose demander de l'aide à quelqu'un.

Dans le hall d'entrée de l'appartement de Derek, Isaac semble perdu. Il ne comprend pas ce qu'il fait là. Il ne comprend même pas pourquoi il a appelé Derek. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait tabassé par son père. Il en a l'habitude. Une routine dont il ne parle à personne, car il n'a personne. Personne qui se soucie de lui. Du moins jusqu'à ce que Derek arrive sur le toit des voisins d'en face. La première fois qu'il l'a vu, Derek était torse nu, assis sur la cime du toit. Isaac se souvient l'avoir regardé, trop longuement pour passer inaperçu, jusqu'à ce que son père hurle de l'intérieur pour qu'il rentre.

Ce soir là, son père avait juste gueulé, à cause d'une facture d'eau, et il avait puni son fils en le privant de douche pour la semaine, lui ordonnant de disparaître dans sa chambre si il ne voulait pas finir au sous-sol. Isaac avait quand même eu peur, même quand son père ne faisait que crier. Ces soirs là, il n'arrivait pas à dormir, trop angoissé de le voir déboulé dans sa chambre car il aurait changé d'avis. Il en avait honte, mais ces soirs là, il se cachait sous son lit. La cachette était certainement ridicule pour un ado de son âge mais il arrivait que ça lui sauve une nuit. Parfois, quand son père arrivait en plein milieu de la nuit pour le frapper, mais qu'il avait bu au point de ne plus savoir réfléchir, alors la planque fonctionnait. Mais il y avait aussi d'autres soirs, où une main épaisse et sobre se cramponnait autour de sa cheville pour l'arracher de sous son lit… Et ça, il préférait ne pas y penser.

« Tu devrais prendre une douche, » lui dit Derek en observant son visage ensanglanté, « ça va te faire du bien. »

Isaac se contente de hocher la tête, incapable de réfléchir, ou d'aboutir à une pensée cohérente. Il est fatigué et il a mal. Il veut juste s'allonger sur le sol, et fermer les yeux sans avoir peur pendant quelques heures.

« Je vais t'apporter des vêtements propres. La salle de bain est par là, tu te souviens ? » Finit Derek en faisant un signe de la main pour désigner la porte de la salle de bain. Isaac n'est venu ici qu'une ou deux fois.

Docilement, Isaac s'exécute. Faire ce que Derek lui propose, ça semble la bonne chose à faire.

Il est en train de retirer douloureusement son t-shirt quand Derek entre avec des vêtements propres dans les bras. « J'aurais dû frapper, excuse moi, » dit-il en déposant les vêtements sur l'évier. Il ne peut s'empêcher poser les yeux sur la poitrine du jeune homme. Même si il a le corps d'un sportif, il n'en a pas moins le thorax recouvert de contusions et d'écorchures. « Ce n'est pas beau à voir, j'aurai dû t'emmener à l'hôpital. » Dit Derek, en fronçant les yeux sur l'horreur qui s'offre à lui.

« Ça va. » Ment Isaac qui a mal quand il respire.

« J'aimerais vérifier ça, » répond Derek, en s'approchant du blond. Il pose ses mains sur les côtes du jeune homme qui siffle de douleur, et de surprise. Mécontent, Derek pince les lèvres et il poursuit son inspection. Derek tâte méticuleusement chaque recoin de sa poitrine à la recherche d'une fracture. Il agit sans arrière pensé, cependant, il ne peut pas nier que le contact est électrisant.

Isaac tressaille plusieurs fois, de façon à peine perceptible car il se contient. Mais Derek n'est pas stupide, « Ça n'a pas l'air cassé mais je vais quand même te donner quelque chose pour la douleur. Tu as mal, je le vois bien, » dit Derek en le regardant sous ses cils.

Isaac n'essaye même pas de nier. Il sait qu'il aura besoin de médicaments, même si il a trop d'orgueil pour l'admettre. Mais ce n'est pas l'unique raison de son mutisme. Derek se montre si doux avec lui. Il ne se rappelle pas avoir jamais été au centre d'autant d'attention. Alors, en plus, venant de ce type magnifique sur lequel il a flashé quelques semaines auparavant. Isaac se sent troublé. Sans en prendre conscience, il attrape la main de Derek toujours sur son abdomen.

Derek relève les yeux, intrigué. Leurs regards se sont à peine croisés, qu'Isaac pose ses lèvres sur les siennes.

Pris au dépourvu, Derek écarquille les yeux avant de rompre le contact. Il n'est pas d'humeur pour ça. « Je…je te laisse finir, » reprend Derek en percutant sur les mots avant de finalement se ressaisir, « Je t'ai apporté un t-shirt et un pantalon de jogging que j'ai mis sur le lavabo. Tu seras plus à l'aise pour dormir. Quand tu auras fini, viens me retrouver, je serai dans la cuisine. »

Et sans un autre mot, il sort. Il entend l'eau commencer à couler alors qu'il s'éloigne de la salle de bain. Il a peut-être été un peu froid avec Isaac. Mais il a besoin de remettre de l'ordre dans ses idées. Isaac est sous la douche. Son corps, ses muscles, ses fesses, sa peau. Sa peau qu'il a vu pour la première fois et qu'il sait douce à présent, mais glacée comme du marbre et marquée par les coups. Derek s'en doutait car, peu importe le temps, froid ou grand soleil, Isaac se camouflait. Ce qui corroborait avec ce que pensait Derek depuis le début. Mais ici, il en a eu la preuve, et c'est à la fois du désir et du dégoût qu'il ressent en ayant aperçu pour la première fois le torse de son compagnon.

Il est en train de boire sa troisième tasse de thé quand Isaac apparaît dans l'embrasure de la porte. Isaac est mal à l'aise, sans aucun doute, en train d'entortiller ses doigts avec le cordon du jogging. Depuis qu'il connait Isaac, c'est la première fois qu'il le voit vulnérable. En tant normal, le jeune homme adopte une attitude froide et cynique, un masque répulsif qu'il a pris l'habitude de porter pour s'isoler des gens. Un masque que Derek a lui-même porté pendant des années, avant de comprendre que ça l'étouffait. Et donc, il n'était pas berné par celui d'Isaac. Et c'est certainement pour ça qu'Isaac avait fini par l'appeler.

« Je t'ai préparé des ibuprofènes, ça devrait te soulager, » dit Derek en poussant une plaquette de médicaments sur la table, juste à côté d'une tasse encore vide. « Tu prends du thé, ou tu préfères le prendre avec de l'eau ? »

« Avec de l'eau, s'il te plait, » répond Isaac en s'avançant. Il observe Derek se lever, sortir un verre propre, et le remplir d'eau avant de revenir à sa place, et de déposer le verre à côté de la tasse vide.

« Merci, » souffle Isaac avant de prendre un comprimé et de l'avaler avec une gorgée d'eau. Il est resté debout, les yeux rivés sur son verre. Il est terriblement mal à l'aise, en partie à cause du baiser et du fait que Derek l'a rejeté. Il ne veut pas que Derek soit fâché contre lui. Isaac est très fatigué, et ses pensées ne semblent plus suivre un ordre logique. Ce que Derek comprend, puisqu'il se lève pour lui montrer son lit.

Son lit. Dans une pièce à part. Là encore, Isaac se sent mal à l'aise. Il ne sait pas si Derek est fâché, ou si il est simplement mal à l'aise de dormir avec lui pour la première fois depuis qu'ils sont ensemble.

Bien plus tard dans la nuit, Derek est étendu dans son lit, incapable de fermer les yeux. Il se demande si il a agi comme il le devait avec Isaac. Il ne veut pas profiter de la situation, alors il s'est contenté de lui offrir un refuge d'une nuit. Il n'a pas appelé les flics. Est-ce vraiment une solution pour Isaac ? Son père sera toujours violent. Et Derek se demande combien de temps cela peut durer avant que les choses déraillent complètement. Isaac ne peut pas rester chez lui. Mais Isaac n'a que son père pour famille.

Derek cesse de réfléchir, pour tourner la tête vers la porte de sa chambre. Il n'en est pas certain, mais il a l'impression d'avoir entendu son nom. Puis, il le voit. Isaac se tient timidement dans l'embrasure de la porte.

« Isaac ? »

« Je n'arrive pas… Je… Je peux… Je… » Bégaye l'adolescent, la voix empreinte d'une gêne. Sans réfléchir, Derek ouvre les couvertures de son lit, invitant Isaac à s'allonger près de lui. Sans se faire prier, Isaac s'avance rapidement du lit pour se glisser entre les draps. L'odeur de Derek le submerge immédiatement, l'embaumant comme une chaleur réconfortante. Hormis leurs baisers, c'est la première fois qu'il est si proche de Derek.

« Derek ? Tu ne m'en veux pas ? » Demande Isaac après un temps. Il ne sait toujours pas comment interprété le mouvement de recul de Derek, plus tôt dans la salle de bain. Il l'a embrassé, et Derek a reculé. Hors, maintenant, Derek le tolère dans son lit. La situation est floue pour Isaac qui veut se sentir rassuré. « Je parle du baiser. » Il tourne le dos à Derek. C'est plus facile pour poser des questions. Il n'y a pas de réponse, mais tout à coup la chaleur du corps de Derek se presse contre le sien. L'aîné s'est rapproché, et il sent un bras puissants l'enlacer.

« Jamais, » finit par répondre Derek. Et Isaac tourne la tête, pour voir celle de Derek penchée au dessus de lui pour initier un baiser.

Isaac se tourne, pour se coucher sur le dos, mais sans jamais rompre le baiser. Il glisse ses mains sur le dos de Derek, qui est en boxer. Dieu, sa peau est chaude comme le soleil. Un contraste si rassurant, en comparaison au froid qu'il ne peut plus supporter depuis que son père l'enferme dans un frigo. Toute cette chaleur, pour lui, contre lui. Isaac se demande si il la mérite. Peut-être que Derek se trompe ? Peut-être que Derek finira par lui tourner le dos, pour l'ignorer, comme tout le monde l'a fait jusqu'à maintenant. Une boule se forme dans sa gorge, et il sent les larmes lui monter, tellement rapidement qu'il hoquète pour les ravaler.

« Isaac ? » Demande Derek, inquiet. Peut-être qu'il lui a fait mal. Peut-être que son compagnon interpréte mal ce baiser, craignant la suite des évènements.

Isaac ne répond pas. Il n'est pas certain de la fiabilité de sa voix, alors il préfére détourner la tête.

« Je ne voulais pas te faire peur…Je n'avais pas l'intention de- » Poursuit Derek, en imaginant vraiment qu'Isaac croyait qu'il allait lui sauter dessus.

« Non ! » Hoquète Isaac. « Ce n'est pas ça. » Conclut l'adolescent en comprenant le malentendu.

Derek s'appuie sur un bras, et caresse de sa main libre la joue d'Isaac. La façade désinvolte d'Isaac n'existe plus depuis l'instant où il a répondu au téléphone. La vulnérabilité d'Isaac, c'est un peu comme toucher son âme. Et Derek voudrait tellement faire disparaître toute cette souffrance. « Dis moi, dans ce cas… »

« Tu…tu ne te moque pas de moi, hein Derek ? Parceque…parceque je ne pourrais pas supporter…si…Je…je ne veux plus être… » Les mots ont du mal à passer, trop conséquent pour la largeur de sa gorge, mais il finit quand même par les dire, lui donnant l'impression de vomir des pavés, « Celui qu'on abandonne… »

« Pourquoi tu penses ça ? » Demande Derek.

« Pardon…mais je suis tellement fatigué, tu comprends ? Je n'en peux plus. Je ne pourrais pas supporter si tu…si tu… »

M'abandonne comme mon frère, comme ma mère

Et voilà, Isaac finit par céder aux larmes. La douleur, la fatigue, Derek, la soirée a été si riche en émotion. C'est comme être une girouette en pleine tempête.

« Quand je t'ai vu pour la première fois, je t'ai trouvé si beau, » souffle Derek et il continue « J'ai été lâche. J'ai attendu trop longtemps avant d'oser venir te voir. » Derek s'inquiète pour Isaac, depuis qu'il a compris, mais il n'a jamais souhaité que le garçon pense que son intérêt n'était que d'ordre morale. Alors il explique : « Avant de savoir ce qu'il se passait chez toi, je voulais déjà t'avoir pour moi. Ce n'est pas de la pitié, ou de la charité, je te veux vraiment depuis le premier jour. Et maintenant que tu es là, je ne vais pas te laisser. »

A cause de la douleur, Isaac se redresse avec difficulté pour embrasser Derek. Pour finalement se perdre, et lâcher prise pour la première fois. Pour oser laisser tomber le masque et se montrer tel qu'il est. Pour avoir assez de force pour faire confiance. Il a peur de faire une erreur, mais il est si lasse de se sentir seul. Toujours seul. Avec rien d'autre que la douleur pour lui tenir compagnie. Il a tellement souhaité succomber aux coups de son père, mais à présent, il y Derek. Et il vient de lui dire qu'il ne comptait pas le laisser. Et Isaac veut tellement y croire.

A suivre...j'espère...sinon, pour info, j'ai choisi ce titre car c'est celui de la vidéo qui m'a inspiré sur youtube.