Coucou tout le monde !
Alors pour fêter la fête des mères… euh non pardon… les 1000 reviews de « My Brother's Best Friend », nous avons décidé de publier le premier chapitre de la nouvelle fanfic que nous traduisons « Can't Let Go » écrite par MadeleineJade. Nous espérons que cette histoire vous plaira autant que MBBF. Nous sommes très impatientes de connaître vos impressions car JennLynnFs (l'auteur de MBBF) a mis la barre très très haut… L'histoire de « Can't Let Go » nous a particulièrement touchées et nous espérons qu'elle vous attendrira également…
Je tiens à préciser que nous publions également cette nouvelle traduction pour vous faire patienter pour MBBF. En effet, la traduction du chap 17 ne devrait pas arriver tout de suite et le chap 18 ne sera pas poster avant plusieurs semaines par l'auteur. Nous avons donc pensé à vous et ne voulions pas vous laisser sans rien à lire !
Nous remercions évidemment l'auteur de CLG MadeleineJade pour sa gentillesse, son talent et … son accord pour la traduction ! Nous lui ferons part de vos impressions sur son histoire !
Thank you very much MadeleineJade for this wonderful fanfiction ! And thanks for letting us translate it ! ;-)
Un grand merci à graftouille (Sandrine) qui – grâce à son amour pour MBBF – est arrivée à la barre des 1000 reviews ! Merci Sandrine pour ton soutien depuis le début de cette aventure !
Enfin un GRAND merci à toutes celles qui lisent MBBF et un ENORME merci à toutes celles qui mettent des reviews pour nous encourager et nous faire rire ! Parfois autant de compliments nous font rougir mais on avoue qu'on aime ça et que ça nous motive vraiment à continuer de traduire pour vous faire découvrir des magnifiques histoires telles que celles de JennLynnfs et MadeleineJade !
Enjoy this first chapter !
Elizabeth, Juliette & Jenifer
Traduction : Beth/ Relectrice : Jenifer
Disclaimers : These characters belong to SMeyer. The plot to MadeleineJade
T/N : Qui nous aime nous suive dans cette nouvelle aventure...
Résumé : Tous humains. Bella, Alice et Edward étaient les meilleurs amis du monde au lycée. Avant la fin de l'année de Terminale, Bella décida d'avouer ses sentiments à Edward mais malheureusement celui-ci ne ressentait pas la même chose envers elle. Embarrassée et déçue d'avoir perdu cette belle amitié, elle retourna en Arizona pour aller à la fac. Puis à cause de la maladie de Charlie, Bella revint à Washington. Elle et Edward pourront-ils de nouveau être amis ?
Chapitre 1: Des retrouvailles étranges
Bella POV
Je suis trop conne! J'ai du me répéter cette phrase pratiquement tous les jours durant ces 4 dernières années. En fait, non, ça varie. Des fois je me dis Je suis stupide ou Mais à quoi je pensais ? Mais la plupart du temps c'est Je suis trop conne qui revient.
Pourquoi suis-je si idiote? La réponse est simple. J'ai ruiné une super amitié en ouvrant ma bouche. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. D'où cet excès de confiance est-il venu ? D'habitude je ne suis pas sûre de moi pour avouer mes sentiments à quelqu'un sans connaître les siens d'abord. Mais c'est exactement ce que j'ai fait. Grrr ! Mais à quoi je pensais? Vous voyez, je recommence. Ça va faire 4 ans et je n'arrive pas à oublier. Pourquoi je n'arrive pas à me pardonner et à aller de l'avant? Edward l'à fait lui. J'en suis sûre.
Je sais ce que j'ai traversé. Ma meilleure amie, Alice, la sœur d'Edward et ma meilleure amie Coley de Phœnix m'ont toutes les deux dit que je devais passer à autre chose. Elles savaient que j'étais amoureuse d'Edward. Désespérément, complètement et stupidement amoureuse d'Edward. Alors que lui me voyait seulement comme une amie. Comment ai-je pu aussi mal interpréter les signes? Alice les a mal interprétés aussi. Coley aussi, bien que pour être honnête, elle ne savait que ce que je lui disais puisqu'elle était à Scottsdale en Arizona et que j'étais à Forks dans l'état de Washington.
J'étais arrivée à Forks pendant mon année de Première. Ma mère, Renée et moi avions toujours vécu à Phœnix puis un jour elle s'est remariée. Phil, mon beau-père, jouait dans une petite équipe de baseball et voyageait beaucoup. Je sais qu'elle voulait vraiment être auprès de lui bien qu'elle ne me l'ait jamais avoué. Elle se sentait obligée de rester avec moi quand Phil n'était pas là. Vous imaginez ça, ma mère si tête en l'air faisant preuve de responsabilité parentale. Je ne voulais pas qu'elle soit malheureuse alors j'ai tout quitté et j'ai emménagé à Forks pour vivre chez mon père, Charlie Swan, le chef de la police locale. Jusqu'à mes douze ans, j'avais l'habitude de me rendre chez lui tous les étés pendant quelques semaines, mais je n'avais jamais vraiment vécu là-bas. Mes parents s'étaient séparés avant mes un an et j'avais vécu avec ma mère depuis lors.
J'ai vraiment apprécié déménager à Forks. Le temps n'était pas aussi beau qu'à Phœnix, mais les amis que je me suis fait valaient le coup. Coley me manquait terriblement mais nous restions en contact par mail et SMS et j'allais la voir pendant les vacances d'été et à Noël quand je revenais chez Renée et Phil. Cependant, je passais la plupart de mon temps libre avec Alice et Edward Cullen.
Alice et moi sommes devenus amies très rapidement bien que je n'eusse pas compris comment. Nous étions si différentes. En fait, elle ressemblait beaucoup à Coley. Peut-être est-ce pour cela que je restais avec elle ou qu'elle restait avec moi. De toute façon, nous étions inséparables au lycée. Je passais tellement de temps chez elle que les Cullen m'ont presque adoptée. C'est comme ça que je suis devenue si proche d'Edward. Enfin, Edward et Emmett, leur grand-frère et sa copine Rosalie et le frère jumeau de Rosalie, Jasper qui commença à sortir avec Alice en Terminale.
Ahhhh! La Terminale! Je me maudissais à chaque fois que je pensais à cette année. Les choses avaient si bien commencé. J'avais été acceptée à l'Université de l'état d'Arizona ainsi qu'à l'Université de Washington à Seattle. Je serais allée dans cette dernière si les choses avaient tourné différemment. Le jour où j'ai avoué mes sentiments à Edward, un mois avant la remise des diplômes, je n'avais toujours pas choisi d'université. Et bien, sa réaction envers mon idiotie m'a plutôt poussée à retourner en Arizona.
Nous passions beaucoup de temps ensemble. Enfin, quand il ne sortait pas avec des filles au hasard. Il ne faisait jamais beaucoup plus que sortir avec elles et … je ne veux pas vraiment savoir ce qu'ils faisaient avec ces filles en réalité. Le fait est que nous passions beaucoup de temps ensemble en tant qu'amis bien sûr, mais je voulais plus. Bien sûr que je voulais plus! Edward était si génial. Il était beau et doux et sportif et intelligent. Le problème c'est que je n'étais pas la seule à l'avoir remarqué. Toutes les filles l'avaient remarqué. Toutes les filles se jetaient à ses pieds. Et il les attrapait. Il me disait après à quel point elles étaient superficielles ou ennuyantes ou je ne sais quoi. Elles ne retenaient pas son intérêt, ce qui était la raison pour laquelle il sortait avec tant de filles. Je ne pense pas qu'il les utilisait. Il n'est pas comme ça. Il profitait juste de la vie je pense.
Edward me demandait toujours si quelqu'un m'intéressait et je mentais et disais que non alors qu'en fait il m'intéressait. Mais, hélas, nous n'étions que des amis. Alice et Coley pensaient toutes les deux qu'il m'aimait à cause de tous les moments que nous passions ensemble, surtout après qu'Alice et Jasper aient commencé à sortir ensemble. Nous sortions ensemble et regardions des films chez lui ou chez moi. Nous parlions du lycée. Il était sur le point d'aller à l'Université de Washington, c'est pour ça que je réfléchissais à y aller également.
Un samedi soir, nous étions en train de regarder un film quand j'ai eu le courage de lui dire ce que je ressentais. J'avais ce rêve qu'il me dise qu'il m'aimait également et que nous soyons ensemble à l'Université. Mais c'est tout ce que c'était : un rêve. Le bal de fin d'année arrivait. J'étais sur le point de lui demander d'être mon cavalier, en tant qu'autre chose qu'ami. Nous étions allés ensemble au bal des Premières l'année d'avant mais en tant qu'amis bien sûr. Non, cette fois je voulais plus. Je ressentais plus. Je pensais que lui aussi. Donc je pris une grande inspiration et dis « Edward, tu me demandes toujours si quelqu'un m'intéresse », puis je me mordis la lèvre. Nous étions chez lui. Ses parents Carlisle et Esmé étaient sortis, tout comme Alice et Emmett.
« Oui ? » reconnut-il.
« Et bien, il y a quelqu'un. »
« Vraiment ? » répondit-il avec un sourire amusé. Sa curiosité avait été piquée. « Qui ? »
Je répondis à sa question par une autre question. « Euh, veux-tu être mon cavalier pour le bal de fin d'année ? » Je le regardais en attendant de voir sa réaction.
J'analysais son visage alors qu'il essayait de comprendre le sens caché de ma question. Un air choqué traversa son regard, puis cet air se transforma en regret. C'est à ce moment que j'ai réalisé que je n'aurais rien du dire. Il n'avait même pas besoin de répondre à la question. L'expression de son visage en disait assez. Je sentis tout à coup mes joues devenir rouges. Ma tête commençait à se faire lourde et mon cœur se serrait de plus en plus. Mon estomac faisait des bonds.
« Oh, » fut tout ce qu'il réussit à dire dans un premier temps. Cette unique petite syllabe suffit à effondrer tout mon monde. Je réussis quand même à ne pas montrer ma déception. « En fait, Bella, j'ai en quelque sorte déjà demandé à Tanya de m'accompagner et… je pensais que nous n'étions que des amis. Je veux dire, c'est comme ça que ça devrait rester. Je suis désolé. »
« Oh, » répondis-je en regardant immédiatement ailleurs. « Ok, je comprends… euh, c'est cool. J'espère que tu t'amuseras bien avec Tanya. »
Je maudis intérieurement Tanya. Elle était en Terminale comme nous mais allait dans un lycée différent. Edward l'avait rencontrée un jour au centre commercial. Elle travaillait dans un magasin et l'avait aidé à trouver un cadeau pour sa mère et bla bla bla… C'est une histoire mignonne si on n'est pas amoureuse d'Edward! Il ne m'avait jamais dit qu'il allait lui demander de l'accompagner au bal. D'habitude, il me disait toujours ces choses-là. Je n'avais pas eu le temps d'approfondir la question puisque j'avais remarqué que le générique de fin passait. Magnifique ! Timing parfait! Je devais sortir de cet endroit. Je baillais alors qu'il n'était que 20h. N'ayant aucune envie de parler, j'avais filé à la première occasion.
Je me souvenais vaguement qu'Edward avait l'air triste et qu'il m'avait demandé si ça allait. J'avais menti et dit que j'allais bien. Une réaction que j'avais prise à mon ami Jacob Black.
J'étais rentré à la maison, m'étais écroulé sur le lit et je m'étais mise à pleurer. Je m'en voulais à moi-même d'avoir été si stupide et d'avoir si naïvement espéré. Comment Edward Cullen aurait-il pu m'aimer de cette façon ? J'étais juste une "intellectuelle", une "ringarde". La meilleure amie de sa sœur. Je n'étais pas Tanya. J'étais étrange et maladroite. J'étais loin d'être comme les gens qu'il fréquentait. Pourquoi ai-je cru que je l'étais?
Après cette catastrophe, j'ai tout fait pour éviter Edward le reste de l'année scolaire. Je passais mes midis à la bibliothèque. Si je le voyais dans les couloirs, je rentrais dans la première salle venue ou je faisais semblant d'être absorbée par un panneau ou un poster affiché sur le mur et si tout ça ne marchait pas, j'ouvrais le premier livre à n'importe quel page et je faisais comme si c'était le meilleur livre que j'avais jamais lu jusqu'à ce qu'il se soit éloigné.
Edward avait essayé de me parler les semaines suivants mon aveu mais j'avais fait semblant d'être occupée. Tous les après midi, les soirs et les week-ends. Le problème, c'était que je ne voyais pas non plus beaucoup Alice. Je lui avais dit que j'avais demandé à Edward d'être mon cavalier mais qu'il avait refusé. Elle avait pu voir que j'avais le cœur brisé et que je ne voulais plus parler de ça donc elle n'avait pas insisté. De temps en temps, elle venait chez moi, mais je restais éloigné de la résidence des Cullen le plus possible. Je sortais beaucoup avec mon ami Jacob à La Push. Mais plus tard, il se mit à sortir avec Leah et passa la plupart de son temps avec elle. J'avais parfois des SMS d'Alice et Edward me demandant si j'allais bien. Je répondais toujours que j'étais très occupée mais je me sentais en fait très seule. Il m'arrivait parfois de conduire jusqu'à Seattle les week-ends juste pour sortir de Forks donc quand je disais que j'étais occupée et pas en ville, ce n'était pas vraiment un mensonge. Là-bas, j'allais à la bibliothèque et je me cachais. J'étais pathétique. J'attendais juste le moment où je pourrais quitter Washington et retourner en Arizona.
Je redoutais vraiment de retourner au lycée. Je ne voulais pas revoir Edward et me rappeler à quel point j'étais nulle. Pourtant, il me manquait terriblement. Alice aussi mais j'étais trop embarrassée. J'ai manqué tous les événements du lycée dont le bal de fin d'année. J'ai même pensé ne pas aller à la cérémonie de remise des diplômes mais j'ai réalisé que l'absence d'une valedictorian * se remarquerait trop. J'ai donc ramené mes fesses à la cérémonie et j'ai présenté un visage heureux. Je me souviens vaguement de mon discours. Je regardais mes camarades de classe, leurs familles et amis en récitant des choses banales qu'on entend toujours dans ces discours. Mais à la fin, je me souviens avoir trouvé les yeux d'Edward qui était assis là écoutant avec attention mon discours stupide alors que j'ajoutais : « Cette cérémonie annonce le début de quelque chose de nouveau pour nous. Un nouveau chapitre de nos vies. Je souhaite le meilleur pour vous tous, camarades de classes et diplômés. Quoique vous ayez pu faire dans le passé qui puisse vous retenir d'avancer, oubliez parce que demain est un nouveau jour qui n'attend que d'être conquis. Ne laissez rien vous empêcher d'avoir ce que vous voulez dans la vie. Le monde est à vous. Allez le chercher. »
Ouais, c'est bien joli tout ce discours mais je n'arrivais même pas à suivre mes propres conseils. Ce fut la dernière fois que je vis les Cullen pour un long moment. Ce soir-là, je m'étais arrêtée devant la fête de fin d'année organisée par les Cullen mais je n'avais pas eu l'intention de rester très longtemps. Je voulais juste dire au revoir. Esmé était très gentille. Elle et Carlisle m'avait offert un charmant bracelet pour mon diplôme. C'était une fine chaîne en or blanc avec trois charmantes pierres précieuses : un saphir, une émeraude et un onyx. Elles nous représentaient, moi, Edward et Alice. A une époque, nous étions inséparables. Je suis sûre qu'Esmé avait remarqué que je ne venais plus les voir. Elle devait avoir des interrogations mais ne m'avait jamais rien demandé. Elle avait juste mentionné une fois ne pas m'avoir vu depuis un moment. J'avais menti et lui avait répondu que j'étais très occupée avec les préparatifs de la fin de l'année et mon entrée à l'université d'Arizona. Je détestais mentir à Esmé. Elle avait toujours été si gentille avec moi, mais que lui aurais-je dit? Que j'avais finalement réussi à avouer mes sentiments à son fils et qu'il m'avait brisé le cœur en mille morceaux ? Non, il ne fallait pas.
Je remerciai Esmé et Carlisle pour tout ce qu'ils avaient fait et les serrai fort contre moi. Ce fut assez facile de dire au revoir à Emmett, Rose et Jasper, bien qu'Emmett me manquerait. Il était comme un grand frère protecteur pour moi. Quant à Alice et Edward, c'était un autre problème. Alors que la fête bâtait son plein, Alice et moi étions dans sa chambre. C'était un au revoir émouvant mais elle me disait comprendre mon envie de partir. Elle s'excusa pour Edward, ce qui était idiot. Ce n'était pas de sa faute si son frère n'avait pas les mêmes sentiments pour moi. Nous nous promettions de rester en contact, ce que nous fîmes durant ces 4 dernières années. Alice est toujours ma meilleure amie aujourd'hui.
Edward frappa à la porte de la chambre d'Alice et entra alors que nous pleurions dans les bras l'une de l'autre. Il s'avança et s'arrêta près de moi en attendant de pouvoir me dire au revoir. Je n'avais pas été aussi près de lui depuis cette horrible soirée. Il avait arrêté d'essayer de me parler depuis quelques semaines, merci mon Dieu. Mais je ne voulais toujours pas être à ses côtés. Lorsque quelqu'un vous arrache le cœur, ce n'est pas possible de vouloir se retrouver en face de lui de nouveau. Mais j'ai fait un effort et lui ai souhaité bonne chance pour la fac de médecine. Je ne lui ai pas souhaité bonne chance avec Tanya cependant. J'étais presque en train de lui dire bonne chance pour la suite de ta vie. Je n'avais pas l'intention de le revoir. Tout ce qu'Edward put dire en me serrant dans ses bras pour me dire au revoir fut « Je suis désolé. »
« Non, Edward, c'est moi qui suis désolée » répondis-je d'un ton assuré. Je partis pour l'Arizona quelques heures plus tard. Comme je disais, je voulais quitter Forks le plus rapidement possible.
Ces quatre dernières années, je les ai passées à Tempe à l'Université d'Arizona. Coley avait été ma colocataire et ça s'était bien passé. Elle était très sympa et comprenait ma situation avec Edward. Elle se sentait mal de m'avoir poussée à lui confesser mes sentiments en premier. C'était idiot. J'étais une grande fille. J'avais pris la décision moi-même. Maintenant je devais vivre avec les conséquences.
J'ai obtenu un diplôme en Anglais et Journalisme. J'adorais l'Arizona. C'était tout ce que Washington n'était pas. Mais une partie de moi-même regrettait Forks. J'y retournais pour Noël et une semaine en été, mais la plupart du temps je restais à Tempe.
Aujourd'hui, je me retrouve de nouveau dans l'état de Washington. J'ai du revenir car Charlie a un cancer et a besoin que je reste près de lui. Il n'a aucune famille à part moi. J'ai accepté un travail à Seattle en tant que chroniqueuse dans le journal local. Je pourrai faire ça et continuer mon activité en freelance, ce qui me permettra d'avoir la flexibilité de retourner à Forks une ou deux fois par semaine pour vérifier que Charlie va bien et l'accompagner à l'hôpital pour ses soins.
La chronique que j'écris est une idiotie. C'était le seul job disponible donc j'ai pris ça. J'écris sous le pseudo Lana Love (ce qui – pour moi – ressemble au nom d'une star de porno) et j'écris des conseils sur l'amour. Je sais ! Je suis la dernière personne qui puisse donner des conseils sur les histoires d'amour et les relations entre deux personnes. Nom d'un chien, je devrais avoir ma propre colonne de conseils écrits et dédiés pour moi et mes problèmes de cœur, non mais vraiment ! Mais les éditeurs m'ont assuré que c'était en grande partie une rubrique amusante et que personne ne prenait les conseils au sérieux donc je pouvais dire n'importe quoi. Ouais, on verra.
Un jour, j'étais à l'hôpital de Forks avec Charlie quand je suis tombée sur lui. Edward, qui rendait visite à Carlisle, était à l'étage d'oncologie alors que Charlie et moi quittions le service. J'avais du retourner dans la salle de chimio parce que Charlie avait oublié sa veste. Quand je sortis, Edward était là et parlait avec Charlie. Je me figeai quand je le vis. Edward leva les yeux quand il remarqua ma présence.
« Bella! Salut. Ça fait longtemps! » Puis il me sourit avec son sourire en coin que j'aimais tant. Il avait l'air rayonnant. Je me sentis soudain éblouie. Oh mon Dieu, l'effet qu'il avait encore sur moi. Que se passe-t-il? Je n'ai plus 18 ans. Je suis une femme de 22 ans diplômée de l'université et professionnelle. Je ne devrais pas être réduite à ne pas savoir quoi dire juste parce qu'Edward Cullen est en face de moi toujours aussi sexy, beau et irritant. Je ne voulais plus rien ressentir pour lui. Mais les vieux souvenirs et sentiments ressurgirent tout à coup. La douleur, l'embarras et l'humiliation étaient toujours aussi présents. J'étais soudain de nouveau une ado. Et le sentiment de rejet était dur et fort et me replongea dans toutes ses anciennes sensations.
Je déglutis difficilement (j'espère qu'il ne le remarqua pas) et souris « Salut, Edward. Ça fait longtemps, n'est-ce pas ? »
* valedictorian : désigne, dans les écoles et les universités américaines, l'élève qui, ayant eu les meilleures notes ( le major de la promotion) à le privilège de prononcer le discours (valedictory speech) à la cérémonie de remise des diplômes.
T/N : Alors ? Alors ? Vous en avez pensé quoi ? On continue…. ? Donnez nous votre avis !
