Tout le monde dit que Brittany est stupide, naïve ou dans son monde. Mais personnes ne s'est jamais vraiment trop posé la question du pourquoi. En se disant qu'elle est stupide, tout le monde règle le problème. Et si, dans son enfance, une tragédie l'avait bloquer dans ce petit monde si parfait ? Et si ses licornes, farfadet, lutins et autres choses en tout genre n'étaient là que pour lui faire oublier un évènement tragique ? pour lui faire oublier la pourriture de ce monde ? pour lui permettre de vivre plus gaiement ?
Voilà une des visions du monde pourri dans lequel nous vivons, derrière le regard d'une jeune fille innocente et plein d'amour.
Le Brittana est prévue, mais pour plus tard.
Ashley,
Je me souviens de ma réaction quand maman m'a apprit être enceinte. Je venais d'avoir 8 ans. Quand elle m'a dit qu'une petite sœur allait arriver, je me suis précipiter à la fenêtre pour voir la cigogne te livrer dans son panier en osier. Mais je n'ai rien vue, alors j'ai fondue en larmes. Maman m'as prise dans ses bras et m'as demander pourquoi je pleurais. Je lui ai dit que la cigogne n'était pas encore là. Je me souviens l'avoir entendue, et surtout sentie rigoler. Elle m'as alors regarder, sécher mes larmes et m'a mis la main sur son ventre proéminent. J'avais toujours cru qu'elle avait un peu trop abusé du chocolat. Mais en te sentant bouger, je me rappel avoir eut des étoiles dans les yeux, et m'être émerveiller en te sentant donner un coup de pied. Maman t'as alors parler, me présentant comme étant ta grande sœur qui serais toujours là pour te protéger. Hélas, c'est toi qui a toujours tenu ce rôle. J'étais naïve, simplette, et alors tu rembarrais tout le monde qui s'en prenait à moi. Bien que tu soi plus petite et plus jeune que moi, je me rappel avoir toujours eu cette impression de n'être encore qu'une enfant. Mais sais-tu au moins pourquoi je réagissais tout le temps ainsi ? Sais-tu au moins pourquoi j'étais ainsi ? Non, mais maintenant que tu es plus grande, je vais pouvoir te le raconter.
L'été pointait le bout de son nez. Les vacances n'étaient plus très loins. Les écoles étaient ouvertes pour que les parents travaillant la journée puissent savoir leurs enfants en sécurité avec des adultes. Ce fut la même chose pour moi. Maman m'emmenner tout les matins à l'école et venait me chercher tout les soirs à la fin de la journée. Moi j'étais toujours heureuse, car j'avais vue mes amies, j'avais passer la journée à jouer innocemment dans la cour avec les autres enfants de mon âge, tout aussi innocent que moi. J'avais 5 ans, et c'était normal pour cet âge-là de croire aux licornes, au Père Noël ou aux fées. J'étais pleines d'insouciance et de joie de vivre. Papa et maman étaient aux petits soins avec moi, comme des parents le font avec leurs enfants. J'étais heureuse. N'importe quel enfant à cet âge l'est, n'est-ce pas ? Heureux d'avoir des amis avec lesquels partager ses jouets, avec lesquels manger, les inviter pour son anniversaire...
La rentrée des classes s'est faite dans la joie et la bonne humeur. Tout le monde étaient heureux de se retrouver, et moi j'étais heureuse de revoir mes amis. J'étais dans la même classe que l'année passée, nous nous étions tous retrouvés.
L'hiver approchait à grands pas, et, ayant déjà une santé fragile, j'étais malade plus souvent que les autres enfants, donc je ratais souvent l'école. Et maman restait toujours avec moi pour me surveiller. De toute façon, elle n'aimait pas me savoir seule et malade, tout comme maintenant.
Un matin, comme tous les matins d'ailleurs, maman me conduisit à l'école. Devant le portail, elle m'embrassa sur le front, arrangea mon bonnet, mon écharpe, mon blouson et mes gants, puis me laissa aller en cours. Je courrus jusque dans la classe poser mon sac, et retournais dans le hall, retrouver mes amis. Jusqu'à ce que la cloche sonne, nous courrions comme des dératés les uns après les autres, en rigolant fortement, nous amusant, tout simplement.
Nous sommes rentrés en classe quand la prof nous as appeler. Je suis aller m'assœir à ma place, près de la porte d'entrée et nous avons commencer le cours. Je me rappel que nous étudions les maths, à ce moment-là. Je n'ai jamais rien compris à quoi cela pouvait servir tout ces chiffres à additionner, ou à soustraire. Ni la géométrie, d'ailleurs. Je n'ai jamais su me servir d'un rapporteur, même encore.
Un bruit de verre cassé à raisonner dans le silence de la salle. À peine nous en étions nous rendu compte, qu'un homme est entré dans la salle, une arme à feu pointée sur la tempe de la directrice. Il criait tellement fort que personnes ne comprit ce qu'il racontait, à part l'institutrice, qui leva les mains en l'air et qui nous ordonna à tous de se mettre derrière elle. Nous ne comprenions pas ce qu'il se passait, nous n'étions que des gamins. Mais nous avions compris qu'il ne fallait pas faire de gestes brusques pour ne pas énerver l'homme. Il avait relâcher la directrice, qui s'empressa de tous nous rassembler au fond de la salle. Elle essayait d'être calme, mais nous voyions bien qu'elle avait peur. Étant un peu plus grande de taille que les autres, j'avais un avantage pour pouvoir voir ce que faisait l'homme. Il s'était mis au bureau, assit sur la chaise de la prof, les mains sur son visage, semblant parler tout seul. Son arme toujours à la main. D'un coup, il leva la tête et me fixa, un mélange de haine et de colère dans ses yeux sombres injectés de sang. Une grosse balaffre barrait sa joue gauche, de la commissure des lèvres jusqu'à l'arcade. Son regard me glaça sur place, et je fondit en sanglots. Il se leva en criant de se la fermer. Impossible de me faire taire, quand je commençais à pleurer. C'est alors que des coups de feu retentirent. Je ne me souviens plus très bien ce qu'il s'est passer, mais je ma rappel avoir vu quelques corps baignant dans une mare de sang à quelques mètres de moi. Ceux de mes amis, et celui de ma prof. Des cris, aussi. Ceux des autres "survivants", comme on nous as appeler par la suite. Et des pleurs, beaucoup de pleurs.
Après, la suite n'est qu'une multitude de flash qui me reviennent parfois en cauchemars, où simplement quand je ferme les yeux...
Les larmes aux yeux, elle ne pû continuer de lire et leva la tête vers son assemblée, tous en état de choc. Personnes n'osaient rien dire, trop abassourdis par ce qu'ils venaient d'entendre. Tous avaient les larmes aux yeux et une boule qui leur nouait l'estomac. Personnes ne se seraient imaginer qu'une telle chose puisse être arrivé à cette fille si adorable et joyeuse qu'était Brittany Pierce. Comme quoi, la vie réserve bien des surprises.
Désolé pour ce petit truc déprimant, en l'écrivant, j'avais les larmes aux yeux. Vous inquiètez pas, une petite suite plus joyeuse est prévue, avec du Brittana et je penses avec la sœur de Britt' (que j'ai appeler Ashley)
Voilà voilà, j'vous laisse à vos reviews ;)
